Telechargé par Loïc Michaud

2.7 Fiche de révision la maladie de parkinson

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2.7 Processus dégénératifs
Fiche de révision : LA MALADIE DE PARKINSON
Définition :
La maladie de parkinson est une pathologie neurologique dégénérative du système nerveux
centrale. Elle évolue lentement touchant les noyaux gris centraux. Cette pathologie est surtout
responsable de la perte progressive des neurones dopaminergiques = déficit en dopamine 
symptômes moteurs
La dopamine est un neuro transmetteur (molécule chargée de transmettre l’information aux
neurones). Son altération entraine donc une mauvaise communication entre les cellules
nerveuses
Cette pathologie est responsable d’un syndrome extrapyramidal regroupant 3 signes cliniques
principaux
 Tremblement de repos : souvent révélateur mais inconstant Présent au repos et
disparaisse lors du mouvement
 Lent et régulier, 4 à 6 Hz
 Intensité variable, augmente avec stress, concentration
 Disparaît au mouvement volontaire
 Asymétrique, unilatéral
 Mains+++ ou pieds, parfois le menton
 Epargne le chef
 Tremblement d’attitude dans 5 à 10% des cas
 Bradykinésie :
 Lenteur de l’initiation et de l’exécution des mouvements alors que la force
musculaire est normale
 Marche à petits pas, perte ballant des bras
 Ecriture perturbée : micrographie
 Visage moins expressif, rareté du clignement palpébral
 Troubles de l’élocution
 Réduction de l’expression gestuelle, perte de l’aisance naturelle des gestes
 Difficultés à réaliser 2 actions simultanément
 Rigidité extrapyramidale :
 Hypertonie extrapyramidale : Augmentation du tonus musculaire au repos
 Diffuse, prédomine sur les fléchisseurs : Attitude fléchie, penchée en avant
 Plainte du patient = raideur + ou – douleur
 Peu générer des malformations articulaires
2.7 Processus dégénératifs
Signes fonctionnels et examens clinique
Troubles moteurs = triade (début progressif) : variable selon motivation – stress – sommeil
La motricité est le fruit d’une coordination de 3 neurotransmetteurs : dopamine (akinésie) –
acétylcholine (tremblements + rigidité) - glutamate
- Tremblement de repos  mains – pieds – menton ; disparait au mouvement volontaire
- Akinésie  lenteur de l’initiation et de l’exécution des mouvements – trouble de
l’élocution – réduction de l’expression gestuelle – difficulté à réaliser 2 actions en
simultanée – visage moins expressif – marche à petits pas
- Rigidité extrapyramidale  hypertonie extrapyramidale -  du tonus musculaire –
attitude penchée en avant – déformation articulaire
Trouble de la marche et de la posture
- Marche à petits pas
- Antéflexion du tronc
- Réduction de la longueur du pas
- Augmentation de la cadence
Autres symptômes
- Signes rhumatologiques
- Déformations articulaires
- Hypersalivation
- Troubles du sommeil
- Douleurs – crampes nocturnes
- Trouble de l’attention et de la concentration
- Anxiété – dépression
A un stade évolué de la maladie  dysarthrie – chutes – freezing – fausses routes – troubles
sphinctériens – dysautonomie – troubles cognitifs – hallucinations visuelles
Diagnostics
Purement clinique avec réponse à la dopamine (imagerie cérébrale normale)
Attention au diagnostic différentiel
Evolution
3 stades :
- Lune de miel de 2 à 6 ans : sous traitement médical avec excellente réponse au
traitement
- Maladie installée  complication motrice lié au traitement : fluctuations motrices,
alternance de période on (bonne mobilité) et de off (mobilité réduite), mouvements
involontaire (dyskinésie) au cours de la même journée répercussion sur la vie
quotidienne familiale et sociale
- Signes tardifs : trouble de la marche, chutes, troubles de la parole, de la déglutition,
détérioration intellectuelle, troubles psychiques, déformation articulaire, perte
d’autonomie et grabatisation  handicap important = nécessité d’une aide
2.7 Processus dégénératifs
Traitement non médicamenteux
Uniquement sur les symptômes  améliore la qualité de vie et la gêne fonctionnelle
- Kinésithérapie motrice + activités physiques
- Orthophonie
Traitement médicamenteux : Le but des traitements est de rétablir l’équilibre dopamine/
acétylcholine
- L-dopa (MODOPAR® - SINEMET®)  percusseur de la dopamine, car cette
dernière ne traverse pas la barrière hémato encéphalique
- Les agonistes dopaminergiques  mêmes actions que la Dopa mais moins puissante
et engendre des troubles du comportement
- Les anticholinergiques  efficace sur les tremblements – sujet jeune – effets
secondaires comme confusion ou hallucinations.
- Stimulation cérébrale profonde du NST  électrodes de stimulation implantée dans
les noyaux sous thalamiques = critères d’exclusion et d’inclusion – efficace sur la
triade symptomatique – complications hémorragiques et infectieuses – effets
secondaires = prise de poids – dépression – dysarthrie
- Autres  greffes neuronales – facteurs de croissance
Effet ON/OFF
Les fluctuations motrices secondaires au traitement entraînent une répartition des
manifestations au cours de la journée Surveillance horaire pour l’adaptation du traitement :
ON  motricité normale et OFF  toute la triade : période de blocage.
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