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TPE ECONOMIE DU RISQUE ET DE L'INCERTAIN (Enregistré automatiquement)

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THEME : LE RISQUE MORAL ET LA THEORIE DE L’AGENCE
PLAN DU TRAVAIL
INTRODUCTION
I-
APPROCHE CONCEPTUELLE
1- LE RISQUE MORAL
2- LA THEORIE DE L’AGENCE
II-
LE RAPPORT ENTRE LE RISQUE MORAL ET LA THEORIE DE
L’AGENCE
1- LE RISQUE MORAL CONSEQUENCE DECOULANT DE LA
THEORIE DE L’AGENCE
2- L’ASYMETRIE D’INFORMATION COMME POINT DE DEPART DU
RISQUE MORAL ET DE LA THEORIE DE L’AGENCE
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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INTRODUCTION
L’économie du risque et de l’incertain peut être considérée comme la branche de l’économie
qui s’intéresse à la prise de décision des agents économiques lorsqu’ils ne connaissent pas
avec exactitude les conséquences de leurs actions. L’action d’un agent étant conditionnée par
celle d’un autre qui interagit dans une sorte de relation qui les unie les uns aux autres. Cette
relation entre les agents économiques n’est pas toujours sans effets c’est-à-dire les agents ne
sont pas tous informés de la même manière et ne disposent pas tous de la même information,
cela aboutit (à des conséquences) au problème d’asymétrie d’information telle que l’aléa
moral, la théorie de l’agence et la sélection adverse. Les deux premiers qui font l’objet de
notre thème de travail, pour mieux les comprendre, nous présenterons dans un premier temps
les deux concepts et dans un second temps nous parlerons du rapport qui existe entre eux.
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I – PRESENTATION DES CONCEPTS
1- LE RISQUE MORAL
Il y a aléa moral, on le sait, lorsqu’un agent économique maximise son intérêt individuel
aux dépens de l’intérêt de la collectivité (Adam Smith donna cette première définition). Cette
problématique, on la rencontre souvent dans le domaine de l’assurance, puisque le fait d’être
assuré contre un risque incite à des comportements imprudents, la matérialisation éventuelle
du risque et ses conséquences étant prises en charge par la collectivité. Les économistes
abordent le plus souvent cette question en s’appuyant sur la théorie des incitations et des
contrats, et cherchent, pour définir ces derniers, le meilleur équilibre entre opportunités et
sanctions (la carotte et le bâton).
Dans une relation "principal-agent", le principal fait face à l’aléa moral lorsque
l’agent peut prendre des décisions "non observables". Ces décisions, du fait de la divergence
d’objectifs entre ces deux protagonistes, peuvent ne pas être dans l’intérêt du principal que
ce dernier entrevoit une situation de hasard moral quand il observe imparfaitement l’action
où qu’il ne connaît pas l’action que l’agent aurait dû faire pour agir dans son intérêt. Le
problème du principal est donc bien de trouver le moyen d’inciter l’agent qui connait
l’information à prendre une décision optimale pour celui qui ne la détient pas. L'assurance
maladie est un exemple d'aléa moral dans la mesure où les dépenses résultant de la
transaction entre le patient et le médecin ne peuvent être contrôlées par l'assureur.
Ce problème de risque moral est souvent étudié au travers de la théorie de l’agence avec
un modèle de type principal-agent où le principal-mandant est l’individu qui mandate un
paiement à un agent (le mandaté) pour effectuer une tache stipulée par le contrat. Le principal
entrevoit une situation de risque moral quand il observe imparfaitement l’action où qu’il ne
connait pas l’action que l’agent aurait dû faire pour agir dans son intérêt. Le problème
principal est donc bien de trouver le moyen d’inciter l’agent à agir dans son intérêt.
2 - LA THEORIE DE L’AGENCE
Jensen et Meckling [1976] sont les principaux auteurs à avoir développé la notion de relation
d'agence, ils définissent la relation d’agence comme un contrat par lequel une ou plusieurs
personnes (le(s) principal (aux)) engage une autre personne (l’agent) pour exécuter en son
nom une tâche quelconque qui implique une délégation de décision à l’agent. En fait, cette
relation d'agence est très générale et couvre l'ensemble des relations entre deux individus, par
exemple, la situation de l'un dépend de l'action de l'autre. Les deux auteurs ont encore ajouté
que si les deux parties s'engageant dans la relation ont tendance à maximiser leurs propres
utilités (utility maximizers), il y a de bonne raison de croire que l'agent n'agira pas toujours
dans les meilleurs intérêts du principal. En d'autres termes, l'agent en tant que rationaliste de
l'intérêt personnel tirera profit de l'incapacité du principal à surveiller tous les aspects de
comportement de l'agent, qui pourra se dérober des obligations contractées.
La théorie d’agence se base sur une opposition entre deux agents :
- D’une part; l’actionnaire le détenteur des moyens de production ou bien le principal
- D’autre part; l’agent qui exploite les moyens de production.
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Ces agents ont des intérêts contradictoires :
- L’actionnaire cherche avant tout à maximiser la valeur de l’entreprise.
- Le manager cherche à maximiser le revenu et la taille de l’entreprise.
La relation d’agence peut donc s’appréhender comme un nœud vers lequel les liaisons
convergent et où chaque relation peut se caractériser par l’asymétrie d’information.
L’asymétrie d’information définit les relations où un agent détient de l’information qu’un
autre n’a pas.
L’entreprise se présente donc comme une somme de relations imbriquées caractérisé par
des asymétries d’informations. On peut alors se demander quels vont être les problèmes
générés par cette asymétrie d’information ?
II – LE RAPPORT ENTRE LE RISQUE MORAL ET LA THEORIE DE L’AGENCE
1- Le risque moral une conséquence découlant du problème de la théorie
de l’agence
L’asymétrie d’information est le point de départ du risque moral et aussi de la théorie de
l’agence. En effet, tout d’abord dans une relation principal-agent, c’est-à-dire le principal
qui engage un agent qu’il lui confie l’exécution d’une tâche à sa place. Le principal ne
connaissant pas l’action de l’agent dans l’exécution de la tâche qu’il lui a confié en son nom,
il se met à douter de la capacité de l’agent à lui fournir les informations exactes sur ses
actions et voyant les intérêts de l’agent divergents des celui du principal : d’où la naissance
du risque moral dans cette relation. On peut donc dire que tout commence avec la théorie de
l’agence par le fait qu’un principal engage un agent pour exécuter une tâche en son nom ;
l’agent agissant dans son propre intérêt qui ne coïncide pas avec celui du principal et ne
donnant au principal qu’une partie de l’information ou une information biaisée pousse le
principal à remettre en question l’agent sur ses actions et sur ses intérêts à lui. La théorie de
l’agence est donc la cause du risque moral par le biais d’une asymétrie d’information.
L’asymétrie d’information fait apparaitre en plus du risque moral un autre problème qui est
la sélection adverse.
2- L’asymétrie d’information comme point de départ du risque moral et de
la théorie de l’agence
Une information mal appréhendée ou le manque d’information même peut conduire ou
pousser à prendre des mauvaises décisions dans la mesure où son action sera conditionnée
par la qualité (qu’elle soit bonne ou mauvaise) de l’information qu’il détient. Son action par
l’asymétrie d’information aura deux conséquences : le risque moral et la théorie de l’agence.
En effet, tout commence par le manque d’information qui est socle de tout d’abord du risque
moral, qui nait du fait qu’un individu ne connaisse pas toute l’information disponible, prenons
l’exemple d’un agent après avoir passé un accord avec un autre agent se met à douter de la
capacité de l’autre agent a lui rembourser par exemple, c’est ce qu’on appelle le risque moral
qui a tout en haut l’asymétrie d’information
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CONCLUSION
Parvenu au terme de notre devoir où il était question pour nous de débattre sur le thème du
risque moral et de la théorie de l’agence, il en ressort que la situation du risque moral
s’observe dans le cas où un agent assuré contre tout genre de risque prend d’avantage de
risque que s’il était lui-même chargé des conséquences de ses actions, le principal ne
connaissant pas avec exactitude les actions ou toutes les informations sur les actions de
l’agent d’où le problème du risque moral. Pour essayer de trouver une solution à ce
problème, la théorie de l’agence vient donc proposer quelques solutions de résolution, soit le
principal peut instaurer une politique qui pousse l’agent à agir dans l’intérêt du principal, soit
le principal peut décider lui-même surveiller l’action de l’agent.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
-
-
Cours d’économie du risque et de l’incertain, 2019
Développée par Stephen Ross [1973], Michael Jensen et William Meckling [1976]
et George Akerlof [1970]
Michael C. Jensen et William H. Meckling, « Theory of the firm: Managerial
behavior, agency costs and ownership structure », Journal of Financial Economics,
vol. 3, no 4, October 1976, p. 308 (DOI 10.1016/0304-405X(76)90026-X)
Eric Von Hippel, Democratizing Innovation, 2005, 220 p. (ISBN 0-262-00274-4)
Aléa moral: les financements du FMI poussent-ils emprunteurs et prêteurs à
l’imprudence? Timothy Lane et Steven Phillips. 2002
G. Akerlof (2003), Writing the “The Market for ‘Lemons’”: A Personal and
Interpretive Essay, The Official Web Site of The Nobel Foundation
Akerlof G. (1982), Labor Contracts as Partial Gift Exchange, The Quarterly
Journal of Economics 97 (4)
M. Jensen, W. Meckling (1976), Theory of the firm: Managerial behavior, agency
costs and ownership structure, Journal of Financial Economics, vol 3, issue 4
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