des coûts n’est inimitable. Les entreprises qui espèrent accroitre leurs marges en abaissant leurs
couts ne font donc que décaler leur profit vers le bas. Or en baissant individuellement leur coût
salarial, elles entament collectivement le pouvoir d’achat de leur clientèle ce qui les oblige à
baisser leurs prix. Une stratégie de coûts n’est donc pas une stratégie mais le moteur de la
stratégie de prix.
La stratégie de prix consiste à proposer une offre dont la valeur est comparable à celle des
offres concurrentes mais à un prix inférieur.
Quatre facteurs peuvent être mobilisés pour obtenir une stratégie de prix :
➡Les coûts d’approvisionnement : ils influencent le rentabilité des organisations. La
localisation des sites de production a permis beaucoup d’économies. Aussi les relations avec
les fournisseurs se sont révélées cruciales jusqu’à racheter le fournisseur. Cependant a force
de réduire les couts d’approvisionnement on sélectionne mécaniquement les fournisseurs les
plus efficients qui finissent par détenir un fort pouvoir de négociation. On peut aussi
externaliser certaines activités afin de réduire au maximum les coûts, mais parfois elle s
externalisent des activités qui sont sources de création de valeur….
➡Les économies d’échelle : elles consistent à répartir les frais fixes sur un volume de
production plus élevé. Cout fixes : dépenses indépendantes du niveau d’activité (R&D). Elles
sont surtout organisées dans des organisations industrielles où les coûts fixes peuvent être
considérables, mais aussi dans les activités de service. La taille permet de bénéficier d’un
pouvoir de négociation plus élevé auprès des fournisseurs et donc de réduire certains coûts
d’approvisionnement. Néanmoins a force, on peut provoquer des déséconomies d’échelle
qui viennent contrebalancer les gains obtenus. Il existe donc théoriquement une taille
d’efficience optimale. La courbe des économies d’échelle est en U.
➡L’expérience : est une source essentielle d’efficience. La courbe d’expérience montre que le
coût unitaire d’une offre décroit avec l’augmentation de son volume de production cumulé. Il
ne s’agit pas ici de mesurer une évolution sur une période de temps donnée : plus
l’expérience augmente , plus le cout unitaire diminue. Effet d’apprentissage : expérience
résume de l’amélioration du savoir-faire et de l’optimisation progressive des procédés de
production. 1. Plus on rentre tôt dans l’industrie plus on a le temps d’accumuler 2. Les
entreprises générant les plus gros volumes bénéficient de la meilleure expérience accumulée
3. Les gains sont plus élevés au départ, les améliorations continuent au cours du temps.
➡Les innovations de produits et de procédés : elles peuvent réduire à néant les effets de
l’expérience accumulée. L’optimisation de la capacité est devenue un problème concurrentiel.
On l’appelle le yield management : ensemble de technique permettant de maximiser le
profit. Le design peut aussi influer sur la rentabilité d’une entreprise.
Stratégie de volume : stratégie de prix fondée sur l’obtention d’une taille supérieure à celle des
concurrents.
Pas de corrélation entre part de marché et AC : les firmes dominantes ne sont pas nécessairement
les plus rentables et peuvent rapidement perdre leur part de marché au profit de concurrents
petits mais dynamiques.
La domination par le volume ne peut être positive que pour celle qui à déjà les couts les plus
faibles. Par effet de volume et d’expérience plus la part de marché est élevée, plus les coûts
baissent et plus la part de marché augmente.