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CEM compatibilité

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Approche de modélisation des chemins de propagation
des perturbations conduites pour des systèmes à deux
conducteurs actifs
Roberto Mrad, Florent Morel, Gaël Pillonnet, Christian Vollaire, Philippe
Lombard, Angelo Nagari
To cite this version:
Roberto Mrad, Florent Morel, Gaël Pillonnet, Christian Vollaire, Philippe Lombard, et al..
Approche de modélisation des chemins de propagation des perturbations conduites pour des
systèmes à deux conducteurs actifs. CEM 2012, Apr 2012, Rouen, France. Actes sur CD (pas
de pagination), 2012. <hal-00703559>
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Submitted on 3 Jun 2012
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16ème édition du Colloque International sur la Compatibilité ElectroMagnétique (CEM 2012)
Approche de Modélisation des Chemins de Propagation des
Perturbations Conduites pour des Systèmes à Deux Conducteurs Actifs
Roberto Mrad1,2,3, Florent Morel1, Gaël Pillonnet2, Christian Vollaire3,
Philippe Lombard2, Angelo Nagari3
1
Université de Lyon, ECL Ampère, UMR 5005
2
Université de Lyon, CPE INL, UMR 5270
3
ST-Ericsson, Grenoble, AMS BU
Résumé : La méthode de modélisation présentée dans cet article permet de prédire les spectres de
courants d’un système électronique différentiel. Le système électronique considéré est décomposé
en circuits élémentaires modélisés par des matrices d’impédances. L’association de ces blocs
élémentaires permet de reconstruire le système. Ceci permet alors d’étudier l’impact fonctionnel
de chacun des blocs et son influence CEM dans un système global. De plus l’assemblage des blocs
permet l’obtention d’un modèle système compact pour des simulations CEM ultérieures.
Mots-clés : modélisation fréquentielle, matrice d’impédances, système différentiel.
kilohertz jusqu’à quelques mégahertz, avec des
temps de montée et de descente inférieurs à une
1. INTRODUCTION
dizaine de nanosecondes, ainsi ces circuits sont de
fortes
sources de perturbations. C’est pourquoi leurs
Dans cet article les matrices d'impédances ont été
émissions
électromagnétiques doivent être étudiées
utilisées pour la modélisation des chemins de
pour
limiter
leur impact dans les systèmes fortement
perturbations électromagnétiques conduites. Le but
intégrés.
Pour
cela, les concepteurs essayent de
principal de cette approche est la prédiction des
trouver des méthodes de commande plus
courants
pour
l’étude
des
perturbations
appropriées pour réduire leurs émissions. Bien
électromagnétiques
(EM)
conduites
avant
souvent ces méthodes restent insuffisantes et des
l’assemblage des différentes parties d’un système.
filtres CEM doivent être ajoutés. Cependant, la
Dans des travaux antérieurs [1] seulement le mode
conception d’un filtre CEM n’est pas triviale [4] Ils
commun à été abordé pour un système
ont souvent des réponses inattendues après
d’électronique de puissance et les matrices
construction et surtout lorsqu’ils sont associés avec
d’impédances ont été seulement déterminé par
d’autres circuits comme les charges. Dans le cas où
mesure à l’analyseur d’impédance. La présente
les degrés de liberté sont seulement les circuits
méthode prend en compte le mode différentiel et le
passifs, la présente méthode permet d’anticiper les
transfert de mode. Les matrices d’impédances sont
problèmes pour faciliter le travail des intégrateurs.
déterminées par simulation et mesure à l’analyseur
d’impédance ou à l’analyseur vectoriel. Cette
méthode est destinée aux concepteurs et aux
intégrateurs de systèmes électroniques afin d’étudier
la compatibilité électromagnétique (CEM) en amont
de la réalisation des prototypes.
La méthode proposée a été validée en l’appliquant
sur une chaîne d’amplification audio pour des
applications de téléphonie mobile contenant un
amplificateur de type Classe D. Ces amplificateurs
commutés ont un rendement élevé c’est pourquoi ils
sont couramment utilisés dans des systèmes
embarqués [2-3]. Cependant les amplificateurs de
Class D commutent des courants qui peuvent
atteindre un ampère avec des fréquences de
commutation allant de quelques centaines de
La deuxième partie explique le principe de la
méthode pentapolaire et décrit ses avantages. La
troisième partie d’écris les applications pratiques sur
un système d’amplification de Class D. Enfin, la
dernière partie résume et conclut l’article.
2. METHODE PENTAPOLAIRE
La méthode pentapolaire consiste à décomposer un
système électronique comportant deux conducteurs
actifs et une masse en circuits élémentaires nommés
blocs. La figure 1 montre la décomposition en blocs
d’un système d’amplification audio où chacun des
blocs est modélisé par une matrice d’impédances.
Ensuite les différents blocs du système sont associés
pour reconstruire le système en une seule matrice
modélisant le comportement de tous les blocs. Les
parties passives étant modélisées alors par une seule
matrice d’impédances, les tensions à leur entrée sont
utilisées pour calculer les spectres des courants
circulant dans le système. Ainsi, le comportement
CEM du système et de chaque bloc dans le système
peut être étudié.
Figure 1: Décomposition en blocs du système
d’amplification et représentation des blocs
Deux types de blocs peuvent être distingués. Les
pentapoles
modélisés
par
des
matrices
d’impédances 4x4 (deux entrées, deux sorties et une
référence). Ces blocs se situent au milieu de la
chaine et peuvent être reliés des deux cotés. Enfin
les blocs tripolaires (comme la charge) modélisés
par des matrices d’impédances 2x2 se situent à la
fin de la chaine et ils n’ont pas de sortie électrique
accessible [5]. Ces matrices d’impédances peuvent
être déterminées par plusieurs méthodes : à partir de
mesures (à l’analyseur d’impédance ou à l'analyseur
de réseaux), ou à partir de simulations. Il existe
deux types d’association de blocs : l’association de
deux blocs pentapolaires et l’association d’un bloc
pentapolaire avec un autre tripolaire. Les méthodes
permettant de réaliser ces associations ainsi que des
résultats expérimentaux ont été présentés dans un
article précédent [5].
La méthode pentapolaire permet donc de modéliser
le comportement fréquentiel des systèmes passifs
différentiels. Elle prend en compte les éléments
parasites des composants et leurs couplages [5],
ainsi que les impédances des pistes du PCB. Cette
méthode modélise également les perturbations EM
sans être obligé de différencier les modes commun
et différentiel, ce qui permet de modéliser toutes les
perturbations y compris le transfert de mode.
3. VALIDATION EXPERIMENTALE
Cette méthode a été appliquée à un amplificateur
audio de Classe D différentiel utilisé pour des
applications de téléphones portables. Deux blocs
passifs sont branchés à sa sortie : un filtre CEM et
un haut-parleur. L’amplificateur utilisé est un
amplificateur Classe D à hystérésis. Il présente un
étalement de spectre au niveau de la fréquence de
commutation et ses harmoniques. En effet, la
fréquence de commutation est dépendante du signal
d’entrée. Plus l’amplitude du signal d’entrée est
élevée plus le spectre de sortie est étalé [6].
Les matrices d’impédances des blocs passifs (filtre,
et haut-parleur) sont déterminées par mesure à
l’aide d’un analyseur d’impédance [7] et d’un
analyseur vectoriel [8]. En utilisant un analyseur
d’impédance, la détermination de cette matrice
consiste à mesurer les éléments de la diagonale
( ), puis de déterminer les éléments croisés
( ; ) à l’aide de l’équation (1).
· (1)
est l’impédance croisée entre le port i et j. et
sont les impédances vues du port et respectivement. est l’impédance vue de quand est en court-circuit.
Cependant, dans certains cas les imprécisions de
mesure peuvent conduire à des résultats aberrants.
Un exemple est donné dans la figure 2. Les
impédances et ( impédance mesurée
du terminal 1 quand le terminal 2 est en courtcircuit) qui sont nécessaires pour le calcul de du
filtre se superposent sur une grande plage de
fréquence. La différence est inférieure à la précision
de l’analyseur d’impédance. Le résultat du calcul
n’a donc pas de réalité physique sur cette plage de
fréquences. Donc dans le cas du présent filtre, la
matrice d’impédance ne peut pas être mesurée par
l’analyseur d’impédance pour des raisons de
précision. Pour cela, l’utilisation l’analyseur
vectoriel à quatre ports a été envisagée comme une
solution pour la détermination de la matrice
d’impédance du filtre. Par la suite, la matrice de
diffusion du filtre est mesurée à l’aide de
l’analyseur vectoriel. Puis, la matrice est
transformée en matrice en utilisant
l’équation (2).
· · (2)
et sont les matrices de diffusion et
d’impédances respectivement du bloc considéré. est une matrice identité. est l’impédance
caractéristique de l’appareil et des câbles de
mesure.
Figure 2:Analyse pour impédance croisée
Néanmoins, les paramètres d’un bloc peuvent
atteindre des niveaux inférieurs à la précision de
l’appareil de mesure, ce qui mène à une imprécision
dans les impédances calculées comme dans la
figure 3. De plus, la précision des impédances peut
varier entre impédance de diagonale ( ) ou celle
croisée ( ; ), et aussi suivant la valeur
mesurée [9].
Les simulations peuvent être finalement la solution
pour remédier à la limitation des appareils de
mesure. Pour cela, le logiciel ADS a été utilisé pour
extraire la matrice de diffusion ou d’impédances du
filtre (dans le cas de la matrice de diffusion, la
matrice d’impédance est calculée à l’aide de
l’équation (2)). Ce type de simulation permet
d’introduire des composants de la librairie (qui ont
un comportement proche de la réalité), ainsi que les
impédances des pistes du PCB tout en prenant en
compte les caractéristiques de la carte et du routage
(épaisseur du substrat, largeur des pistes,
architecture physique du PCB…). Cependant, la
simulation présente aussi ses inconvénients. Le
couplage des pistes entre elles, des composants
entre eux et entre pistes et composants ne peut pas
être pris en compte. Cela est dépendant de la forme
du routage, du placement des composants les uns
par rapport aux autres [10] et des technologies de
fabrication de chaque composant. Pour cela ces
phénomènes seront négligés dans ces simulations.
La figure 4 montre une image de la simulation ADS
du filtre. La figure 5 montre la comparaison des
paramètres S du filtre mesurés à l’aide d’un
analyseur vectoriel et simulés à l’aide d’ADS. La
figure 6 montre la comparaison des impédances du
filtre issues des trois méthodes de détermination
déjà présentées (mesure à l’aide des l’analyseur
d’impédance et vectoriel et simulation à l’aide
d’ADS).
(a): & Figure 4 : Modèle ADS du filtre utilisé
(b): & Figure 3:Impédance calculées à partir des
paramètres S
(a) Amplitude de (b) Amplitude de Figure 5 : Paramètres mesurés à l’aide
d’un analyseur vectoriel et simulés à l’aide
d’ADS
(a) Amplitude de La figure 5 montre d’une part que les simulations du
filtre à l’aide d’ADS concordent avec les mesures
en paramètres S sur l’analyseur vectoriel. D’autre
part cette figure montre la limitation de l’appareil
sur les zones d’antirésonances, où les grandeurs
mesurées sont inférieures à sa précision minimale.
La figure 6 montre que les impédances issues des
trois types de détermination concordent jusqu’à
2 MHz. Après cette fréquence les mesures à
l’analyseur d’impédance divergent dans le cas des
impédances croisées à cause des problèmes déjà
évoqués, alors que les deux autres types concordent.
La prédiction des courants de sortie de
l’amplificateur Classe D nécessite la connaissance
des tensions de sortie. Les tensions de sortie
peuvent être à leur tour déterminées par simulation
ou par mesure (dans ce papier seule la mesure des
tensions est traitée). Les tensions de sortie de
l’amplificateur Classe D ont été mesurées avec des
charges différentes (charge infinie, haut-parleur et
haut-parleur avec filtre CEM), leurs spectres sont
montrés dans la figure 7. La mesure des tensions à
vide de l’amplificateur Classe D a été utilisée pour
la prédiction des courants en prenant l’hypothèse
suivante : les tensions de sortie de l’amplificateur
Classe D utilisé sont très peu dépendantes des
circuits passifs mis en aval, mais fortement
dépendantes de la modulation (entrée audio). Cette
hypothèse est justifiée par le fait que l’amplificateur
comporte une contre réaction interne : le contrôleur
agit de manière à ce que la tension de sortie suive la
consigne indépendamment de la charge. Dans le cas
où cette hypothèse n’est pas valable, un modèle
équivalent de l’amplificateur est nécessaire [11-12].
Les tensions à vide mesurées (à l’aide de
l’oscilloscope 12 bits [13] pour augmenter la
précision de la quantification [14]) à la sortie de
l’amplificateur et la matrice d’impédance résultante,
permettent de calculer en utilisant la loi d’Ohm
généralisée (3), les spectres de courants.
(b) Amplitude de Figure 6 : Comparaison des trois types impédances
· !! (3)
et sont les courants à calculer. " et " sont les
tensions mesurées (dans le cas présent les tensions
et les courants sont ceux de la sortie de l’étage de
puissance de l’amplificateur de Classe D). est la
matrice d’impédances 2 $ 2 résultante après avoir
associé tous les blocs du système.
présentent des phénomènes de repliement de
spectre.
Figure 7:Tensions à la sortie de l’amplificateur
avec différent types de charges
La méthode de calcul est montrée sur le schéma de
la figure 8. La figure 9 montre la comparaison du
spectre de courant mesuré (sonde de courant [15])
avec celui qui a été calculé, où la partie (a) montre
les courants calculés en utilisant les matrices
d’impédances issues de l’analyseur vectoriel
(mesure de la matrice puis transformation en
matrice d’impédances à l’aide de l’équation (2)) et
la partie (b) montre les courants calculés en utilisant
les matrices d’impédances issues des simulations
ADS.
(a) : Courants calculés avec les matrices
d’impédances mesurées avec un analyseur vectoriel
(b) : Courants calculés avec les matrices
d’impédances simulées avec ADS
Figure 9: Comparaison du courant calculé avec le
courant mesuré
4. CONCLUSION
Figure 8:Procédure de calcul des spectres de
courant
Comme il est montré dans la figure 8 les tensions
sont mesurées en temporel pour avoir le déphasage
relatif entre les voies 1 (") et 2 (" ) après la FFT.
La figure 9 montre que le courant calculé est correct
jusqu’à 110 MHz. Les courants concordent avec
ceux mesurés dans le cas des matrices d’impédances
mesurées à l’aide d’un analyseur vectoriel (Fig.9.a)
ou simulés à l’aide d’ADS (Fig.9.b). Les spectres ne
sont pas montrés au-dessus de 110 MHz car ils
Les matrices d’impédances des différents blocs du
système ont été mesurées avec un analyseur
d’impédance et un analyseur vectoriel, et aussi
simulées à l’aide du logiciel ADS de Agilent
(chaque méthode a un domaine de validité
différent). Ces matrices ont permis d’avoir un
modèle fréquentiel compact du système. Ensuite, en
se basant sur l’hypothèse que la source de tension
est idéale, les tensions à vide sont utilisées pour
prédire les courants d’un amplificateur audio de
type Classe D. La prédiction en courant a été testée
jusqu’à la fréquence de 110 MHz. Ce qui a
démontré les avantages et la précision de cette
méthode.
Les intégrateurs de systèmes électroniques pourront
bénéficier des avantages de cette méthode afin
d’estimer les spectres de courant et donc la
signature CEM dès la phase de conception. De plus,
en utilisant la simulation pour la détermination des
matrices d’impédances, cette méthode peut être un
outil de liaison entre la conception et l’étude CEM
des systèmes. Cet outil est utile pour la conception
de filtres et de routages afin d’améliorer la réponse
CEM. Enfin, la méthode présentée requière un
faible temps de simulation en comparaison des
simulations temporelles. Les problèmes de CEM
peuvent être donc localisés et traités au niveau de
chaque bloc. Les intégrateurs de systèmes
électroniques peuvent alors exploiter une meilleure
combinaison de blocs passifs pour réduire les
émissions d’un convertisseur différentiel donné. A
titre d’exemple, plusieurs topologies de filtres CEM
peuvent être rapidement étudiées dans un système
global, en remplacent simplement le bloc
fonctionnel par la matrice d’impédances
correspondante. Ce principe peut être étendu à
n’importe quel autre bloc élémentaire. L’accès ou la
création de librairie permettra d’étendre les
possibilités d’étude afin de faire les choix les plus
judicieux dès la phase de conception.
[8] Agilent, "ENA
Agilent 5071B".
RF
Network
Analyzer,
[9] Agilent, "Application note 1369-2, Advanced
impedance measurement capability of the RF I-V
method compared to the network analysis method",
Tech. Rep., 2001
[10] S. Zangui, B. Vincent, K. Berger, R. Perrussel,
E. Clavel, C. Vollaire, O. Chadebec, "Near-field
coupling between EMC filter components", 14th
Biennial IEEE, CEFC, Chicago, USA, 2010.
[11] I.S. Steivano, I.A. Maio, F.G. Canavero, C.
Siviero, "Parametric macromodels of differential
drivers and receivers", Advanced Packaging, IEEE
Transactions on, May 2005.
[12] D. Labrousse, B. Revol et F. Costa, "Switching
cell EMC behavioral modeling by transfert
function", EMC Europe 2011, York.
5. REFERENCES
[13] Lecroy, "Lecroy WaveRunner 6 Zi Digital
Oscilloscope ".
[1] C. Jettanasen, F. Costa, C. Vollaire, "CommonMode Emissions Measurements and Simulation in
Variable-Speed Drive System", Power Electronics,
Transaction on, Vol.24, pp. 2456-2464, November
2009.
[14] R. Mrad, F. Morel, G. Pillonnet, C. Vollaire,
A. Nagari, "Conducted EMI Prediction for
Integrated Class D Audio Amplifier", 18th
International
Conference,
ICECS,
Beirut,
Lebanon, 2011.
[2] International Rectifier, "Application note 1071,
Class D Amplifier Basics".
[15] Tektronix, "Tektronix P6022 Current Probe".
[3] M. Berkhout, "Integrated Class Amplifier",
Convention Paper 5502, 112th Convention, Munich,
Germany, Mai 2002.
[4] R. L. Ozenbaugh, T. M. Pullen, "EMI Filter
Design, Third Edition", Chapitre 1, Septembre 2011
[5] R. Mrad, F. Morel, G. Pillonnet, C. Vollaire et
D. Labrousse, "Differential Passive Circuit
Modelling With Pentapole Impedance Matrices",
EMC Europe 2011, York.
[6] G. Pillonnet, N. Abouchi, R. Cellier, A. Nagari,
"A 0.01% THD, 70dB PSRR Single Ended Class D
using variable hysteresis control for headphone
amplifiers", Circuit and Systems, ISCAS 2009, IEEE
International Symposium on.
[7] Agilent, "Precision
Agilent 4294A".
Impedance
Analyzer,
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