Sujet : Intégration sur silicium de solutions complètes de
caractérisation de transistor en bruit ou puissance incluant
les composants de forte impédance à des fréquences au-delà
de 110GHz
Contexte :
Aujourd’hui, les applications avec circuits intégrés sur Silicium dans les bandes de
fréquence 60 et 77GHz, considérées comme émergentes il y a quelques années, sont en
phase d’industrialisation et ont nécessité par le passé le développement d’outils de mesure
et de modélisation adaptés à ces fréquences. Les fréquences de coupure des transistors
avancés (Bipolaires et MOSFET) continuant de croître, le silicium vise aujourd’hui des
applications potentielles au-delà de 110GHz et jusqu’au THz nécessitant à terme des outils
industriels de tests de ces transistors afin de les optimiser, les modéliser et de concevoir des
librairies de conception.
Problématique :
Des travaux de thèses déjà réalisés ou en cours, révèlent aujourd’hui 4 limitations
pour adresser ce contexte :
- En bande 50-110GHz, la mesure des paramètres de bruit et de puissance
(de type load pull) des composants est réalisable avec des équipements
disponibles sur le marché (Sources de signal, Synthétiseurs d’impédance,
mesureurs de puissance). Néanmoins, pour adresser un facteur temps de
test compatible dans l’industrie, l’intégration du synthétiseur dans la puce
testée est un élément indispensable.
- De 110GHz à 325GHz, l’instrumentation n’est plus disponible pour ce qui
est du synthétiseur d’impédance qui devient forcement intégré, les
sources de signal et les détecteurs sont réalisables en éléments externes
localisés souvent bande étroite (quelques GHz) ce qui est une réelle
limitation à la modélisation large bande requise. Des bancs académiques
ont été développés avec cette approche qui reste donc indispensable
mais insuffisante (bande étroite, temps de test non compatible pour un
tester industriel)
- Au-delà de 325GHz, aucune instrumentation n’est disponible pour la
mesure de bruit et de linéarité.
- Quelque soit la plage de fréquence considérée, dès lors que les
composants présentent une forte désadaptation vis-à-vis de 50 Ohms
(plusieurs kOhms), les analyseurs de réseau perdent toute leur précision
et il est nécessaire d’utiliser des méthodes dérivées telles que la DPMM
utilisant un interféromètre entre l’analyseur de réseau et la pointe de