5. Microéconomie et mathématiques
Le « monde » de la concurrence parfaite qui sera le nôtre en première année, est facilement modélisable par des
relations mathématiques. En effet, l’absence de contraintes sociales, qui le caractérise, et l’hypothèse de
rationalité – qui traduit les objectifs des agents – permettent de formaliser simplement les problèmes
microéconomiques avec le langage mathématique.
La finalité du cours n’est pas la maitrise du langage et des calculs mathématique. Il s’agit d’acquérir des
capacités de réflexion microéconomiques
. En d’autres termes, les mathématiques sont, ici, un instrument au
service de la microéconomie.
Afin de simplifier la modélisation, les variables utilisaient par les microéconomistes sont supposées continues.
Ainsi, nous manipulerons des fonctions, à une ou deux variables, dites continues. Elles sont plus faciles à
manipuler notamment pour le calcul des dérivées et les représentations graphiques. Vous remarquerez qu’il y a
un « s » à dérivée. Cela signifie qu’il est, sous certaines conditions, possibles de dériver plusieurs fois une
fonction.
Pourquoi calculer la dérivée d’une fonction ?
Le calcul de la dérivée première permet de connaitre le sens de variation de la fonction.
1er temps : on calcule la dérivée (cf. tableaux ci-dessous) ;
2ème temps : on étudie le signe de la dérivée.
Lorsque la dérivée est positive, la fonction est croissante ;
Lorsque la dérivée est négative, la fonction est décroissante ;
Lorsque la dérivée est nulle, la fonction est stable.
3ème temps : On calcule et on étudie la dérivée seconde.
La dérivée seconde (dérivée de la dérivée) permet de connaitre la « vitesse » à laquelle croit la fonction.
L’utilisation des annales vous fera prendre conscience qu’il y a de plus en plus de questions de réflexion qui ne
réclament aucun usage de l’outil mathématique.