
∀A, σp=σ∗G=σ∗A.
Ec=1
2Mv2
G+E∗
c
– TMC. σA
dt =vA∧p+PN
i=1 AMi∧
fiext. Supposons que ∀i∈
[1, N], fiext =miAalors σA
dt =
AG ∧Fext où Fext =PN
i=1 fiext.
[Énergie potentielle]
– Deux particules. L’éner-
gie potentielle d’interaction
Ep(x1, ..., z2)existe ssi f2/1=
−∇1Ep(x1, ..., z2)et f1/2=
−∇2Ep(x1, ..., z2), où ∇i=
(∂
∂xi,∂
∂yi,∂
∂zi). On a alors
δWint =−dEpint et Ec+Epint =
cte =E, ce qui correspond à la
bonne définition d’une énergie
potentielle. On aura de plus en
général : f1/2=−dEpint (r)
dr ur.
– N points. Epint =Pi>j Epint (i, j).
[Système à deux corps]
– Masse réduite. On considère
deux particules en interaction et
on étudie le mouvement de M2
dans (R1)référentiel (non gali-
léen) lié à M1. On a alors : f1/2=
µaM2/R1où µ=m1m2
m1+m2est la
masse réduite du système. Les
forces d’inertie "disparaissent".
– Particule réduite. On peut choi-
sir d’étudier ce mouvement dans
(R∗). Soit r=M1M2alors
f1/2=µd2r
dt2(équation du mou-
vement de la particule réduite du
système, M, de masse µpar rap-
port à G).
– On a de plus : Ec=1
2µv2et
σp=GM ∧µv.
[Masse variable] Problème unidi-
mensionnel : fusée. On suppose une loi
d’évolution de la masse m(t) = m0−Dt
(D: débit massique). Soit ula vitesse
d’éjection des gaz. On considère le sys-
tème fermé fusée+gaz éjectés. A l’ins-
tant ton a : p(t) = m(t)v(t), à t+dt :
p(t+dt) = m(t+dt)v(t+dt)−dm(v−u).
Le système étant fermé on a : dp =
fextdt. Or dp =m(t+dt)v(t+dt)−
dm(v−u)−m(t)v(t) = d(mv)−dm(v−
u) = mdv +udm =mdv −uDdt. On a
donc mdv
dt =uD +fext.
On raisonnera souvent sur des ré-
partitions continues (et non discrètes)
de particules et donc de masse, de
charges... Il est d’usage d’associer à
ces grandeurs une grandeur volumique
(par exemple : ρ=dm
dτ ) définie locale-
ment. On généralise alors les résultats
en faisant : m↔dm, q ↔dq, f ↔
df...
1.3 Solide indéformable
– Solide indéformable. Solide S
caractérisé par ∀(Mi, Mj)∈
S, MiMj=ctei,j
– Moment d’inertie autour d’un
axe fixe ∆:J∆=r2dm
∀(M, N)∈S, vM=vN+Ω ∧NM
[Huygens] Soit ∆et ∆Gdeux axes
parallèles séparés par une distance a.
On a J∆=J∆G+Ma2
– Glissement. Soient S1et S2deux
solides, (R1)le référentiel lié à
S1,(R2)celui lié à S2et I1∈S1,
I2∈S2en contact en I à l’in-
tant tdonné. La vitesse de glis-
sement de S2sur S1est alors :
vg=vI2/R1et on a : ∀M∈
S2, vM2/R1=vg+ ΩR2/R1∧IM .
Il y a glissement ssi vg6= 0.
– Soit Ω=ΩR2/R1. Soit Πle plan
tangent au contact. On a par rap-
port à Π,Ω = ΩN+ΩT. Par défi-
nition, il y a roulement ssi ΩT6=
0et pivotement ssi ΩN6= 0.
[Systèmes de forces]
– Actions de contact : résultante S
et moment MI=MA+IA ∧S6=
0(a priori).
– Puissance d’un système de
forces. On a PS,R1=Pvi/R1·
fi=Pfi(vi/R2+vO2/R1+
ΩS/R1∧O2Mi) = PS,R2+
RvO2/R1+ ΩS/R1MO2où R=
Pfiet MO2=Pfi∧MiO2.
Dans (R2)lié au solide, PS,R2=
0et donc PS,R1=RvO2/R1+
ΩS/R1MO2, expression indépen-
dante de O2.