THÉORIE ÉLECTROMAGNÉTIQUE DE MAXWELL Chapitre 2 Équations locales de l’électromagnétisme
JLH 01/12/2009 Page 4 sur 10
( ) ( )
P P
P, rot P,
S
+
∈ ∈
ℓ
Étant donnée l’équation de Maxwell-Faraday, cela s’écrit :
( ) ( ) ( )
P P P
P,
P, P,
B
S S
B t d
E t n S B t n S
+ +
∈ ∈ ∈
φ
∂
⋅δ = − ⋅ δ = − ⋅ δ = −
∂
∫ ∫∫ ∫∫
ℓ
À chaque instant, la circulation du champ électrique le long d’une courbe fermée quelconque est
opposée à la dérivée du flux du champ magnétique à travers cette courbe.
(
((
( )
))
) (
((
( )
))
)
P
fermée, P,
B
t e t E t
∈
∈∈
∈
φ
φφ
φ
∀ ∀ = ⋅δ = −
∀ ∀ = ⋅δ = −∀ ∀ = ⋅δ = −
∀ ∀ = ⋅δ = −
∫
∫∫
∫
ℓ
ℓℓ
ℓ
C
Remarque : dans le cas particulier où le parcours C coïncide avec un conducteur filiforme, nous
retrouvons l’expression de la loi de Lenz-Faraday. Le théorème énoncé ici est plus général : la courbe C
est un parcours quelconque qui n’a pas nécessairement de matérialité.
Théorème d’Ampère généralisé incluant les courants de déplacement
Nous appellerons densité de courant de déplacement le vecteur
( )
d 0
M,
j t
∂
=ε ∂
Comme nous l’avons déjà vu, le champ de vecteur
d
+
est à flux conservatif : il est donc
permis de parler à chaque instant t du flux d’un tel champ de vecteur à travers une courbe fermée, sans
préciser la surface particulière choisie s’appuyant sur ce contour. Cela signifie que l’on peut définir en
électromagnétisme le courant total enlacé par une courbe fermée comme la somme du courant réel
( ) ( )
P
P,
S
+
∈
et du courant de déplacement
( ) ( )
d d
P
P,
S
+
∈
.
Étant donné un contour
quelconque,
et
d
ont des valeurs qui dépendent de la surface S
particulière choisie parmi les surfaces s’appuyant sur
, par contre, la somme
d
+
ne dépend que
du contour.
L’équation de Maxwell-Ampère s’écrit alors :
( ) ( ) ( )
0 d
∀ ∀ =µ +
Selon le théorème de Stokes :
( ) ( ) ( ) ( )
( ) ( )
( )
0 d 0 d
P P P
S S
B t B t n S j t j t n S i t i t
+ +
∈ ∈ ∈
⋅δ = ⋅ δ =µ + ⋅ δ =µ +
ℓ
Il s’ensuit le théorème d’Ampère généralisé :
Soit, dans le vide, un champ électromagnétique
(
((
( )
))
) (
((
( )
))
)
.
La circulation de
le long d’une courbe fermée
quelconque orientée est égale à chaque
instant au produit par la perméabilité du vide
de la somme de l’intensité électrique
traversant dans le sens algébrique conventionnel une surface
S s’appuyant sur le contour
et
du courant de déplacement
(
((
( )
))
)
d 0
P
P,
S
E t
t
+
++
+
∈
∈∈
∈
∂
∂∂
∂
= ε ⋅ δ
= ε ⋅ δ= ε ⋅ δ
= ε ⋅ δ
∂
∂∂
∂
∫∫
∫∫∫∫
∫∫
traversant la même surface avec la
même convention algébrique.
(
((
( )
))
) (
((
( )
))
) (
((
( )
))
)
(
((
( )
))
)
0 d
M
M,
∈
∈∈
∈
⋅δ = µ +
⋅δ = µ +⋅δ = µ +
⋅δ = µ +
∫
∫∫
∫
ℓ
ℓℓ
ℓ