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I- Introduction :
Les infections génitales basses sont très fréquentes, responsable d’inconfort, d’absentéisme
et de dysfonction sexuelle.
La symptomatologie est dominée par les leucorrhées.
Les agents pathogènes sont multiples : parasites (trichomonas vaginalis), mycose (candida
albicans), bactéries (gardnerella vaginalis, gonocoque, syphilis) ou virus (herpes simplex).
Elles sont dominées par les infections candidosiques (candida albicans +++).
Le diagnostic est souvent facile à l’examen clinique.
Elles peuvent constituer la première phase d’une infection génitale haute.
Elles posent un problème du fait de leur caractère souvent récidivant.
Le traitement doit être adapté à fin d’éviter les récurrences.
II- Définition :
C’est une infection du bas appareil génital féminin (vulve, vagin et exocol) à l’origine de
manifestations cliniques variées dominées par les leucorrhées.
III- Fréquence :
La fréquence exacte est difficile à préciser, on estime que trois femmes sur quatre
consultent au moins une fois dans leur vie pour un épisode d’infection génitale basse.
Les récidives sont fréquentes : 40 à 50% de ces femmes consultent pour un deuxième
épisode et 10 à 15% passent à la chronicité (quatre épisodes pendant une année).
IV- Physiopathologie :
La partie basse de l’appareil génital comprend une flore polymicrobienne riche, dominée par
les lactobacilles (flore commensale de Doderlin) spécifiquement adaptée à la muqueuse
vaginale. Ces bactéries transforment le glycogène contenu dans les cellules vaginales et
cervicales en acide lactique. Celui-ci explique le pH vaginal acide qui est indispensable au
maintien de ces germes commensaux et qui empêche la pullulation de germes pathogènes.
Les moyens de défense du bas appareil génital sont représentés, outre cette flore
microbienne commensale, par trois moyens principaux :