Dernière mise à jour le 06/05/2013
IST : Chlamydiae,
Gonocoque
- Traitement des 2
germes : azytromycine
+ C3G
- Physiologiques
- Candida albicans :
vulvo-vaginite,
leucorrhées
grumeleuses et
blanchâtres ;
traitement : ovule +
crème antifongique
- Trichomonas
vaginalis : IST :
leucorrhées verdâtres,
parasite mobile à
l’examen direct ;
traitement : Flagyl PO +
ovule
- Gardnerella vaginalis :
vaginose : test à la
potasse ; clue cells à
l’examen direct ;
traitement :
antifongique
Leucorrhées
physiologiques :
- Blanche,
transparente
- Inodore
- Pas de signe
associé
- Augmente en
période pré-
ovulatoire
- Pas de signe chez
le partenaire
- Bacille de Doderleïn
à l’examen direct
Leucorrhées
pathologiques :
- Colorées
- Malodorante
- Signes associés
- Signes chez le
partenaire
- Pas de variation au
cours du cycle
- PNN altérés et
présence de germe
1. Examen clinique :
Interrogatoire
- Caractéristiques : abondances, aspect, odeur, variation au cours cycle
- Circonstances : Caractère récent ou modification récente
Traitement médical : antibiotiques, contraception orale
Geste endo-utérin, changement de partenaire
- Signes associés : Fièvre, prurit vulvaire, douleur pelvienne
Dyspareunie, signes fonctionnels urinaires
- Signes chez le partenaire
- Facteurs de risque d’IST
- Antécédents médico-chirurgicaux, traitement en cours
Examen
clinique
- Température
- Inspection : vulvite, lésions de prurit
- Spéculum : Leucorrhée : aspect, abondance et couleur
Recherche d’une vaginite, d’une cervicite
- Toucher vaginal : recherche une douleur
- Examen direct au microscope
- Test à la potasse (Sniff test)
Paraclinique - Prélèvements vaginaux : recherche de mycoplasme, Chlamydiae, Gonocoque
- Bilan IST
2. Vaginose bactérienne :
Agent pathogène -
Gardnerella vaginalis
: BGN commensal
Examen clinique
- Leucorrhée abondante, grisâtre et nauséabonde
- Test à la potasse + (odeur poisson pourri) + pH vaginal alcalin
- Présence de Clue-cell (pathognomonique)
Traitement
- Antifongique : métronidazole PO en prise unique
- Discuter traitement du partenaire
- Rassurer les patientes : ce n’est pas une IST
3. Vulvo-vaginite à Candida albicans :
Facteurs de
risque
- Hyper-acidité vaginale
- Variations hormonales : grossesse et ménopause
- Pathologies générales : diabète, immunodépression
- Iatrogène : antibiothérapie, pilule œstro-progestative, corticothérapie
- Hygiène locale inadaptée : toilette excessive ou antiseptique local
- Causes locales : vêtements trop serrés, chaleur…
Clinique
- Leucorrhée blanche et grumeleuse, inodore (« lait caillé »)
- Signes fonctionnels : prurit et brûlures vulvaires, dyspareunie
- Examen clinique : Lésions de grattage vulvaire avec œdème vulvaire
Vaginite : vagin rouge
- Le diagnostic est clinique
Traitement
- Antifongique local : Ovule vaginale unidose
Pommade antifongique pour application vulvaire 10j
- Mesures associées : Traitement du partenaire : crème antifongique 10 jours
Savon alcalin
Sous-vêtement en coton, éviter pantalon trop serré
- Rassurer les patientes : ce n’est pas une IST
Mycose
récidivante
4 /an
- Recherche et traitement facteur favorisant
- Traitement du partenaire
- Réalisation d’un antimycogramme : Décontamination digestive
Traitement antifongique systémique
- Restauration flore vaginale
4. Infections sexuellement transmissibles :
Trichomonas
vaginalis
Facteurs de risque
- Alcalinisation du milieu, hypo-œstrogénie
Examen clinique
- Leucorrhée verdâtre, nauséabonde et bulleuse
- Vulvo-vaginite : piqueté hémorragique
- Cervicite : col rouge framboisé
- Extemporané : PNN et protozoaire flagellé et mobile
Traitement
- Traitement de la patiente et du partenaire
- Métronidazole PO en prise unique +/- ovule
- Savon acide
Bactérienne - Streptocoques B, E coli, S. Aureus : clinique variable
- Diagnostic paraclinique : prélèvement vaginal + culture
Chlamydia