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compte rendu

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N° 030/BT/ELECAM/DGE/DRC/ADMA
BORDEREAU DE TRANSMISSION DES PIECES ADRESSEES
A
Madame le Délégué Régional Elecam-Centre
-Yaoundé-
N°
Quantité
libelle
01
fiche de synthèse des rapports d’activités et des
chronogrammes hebdomadaires
02
Bulletins de notes année 2019 de :
 MENGUINI EBANDA EPSE BIPAN
MARIE CLAIRE
 FOUMENA SI JEAN DEVALERE
FABRICE
Rapport portant sur la descente des responsables
de la mission DIFES-DOER
03
01
06
01
04
Etat des besoins en matériel électoral
01
05
Situation des chefferies traditionnelles dans le
département de la Mefou et Akono
TOTAL
01
Fait à Ngoumou le …………......
observations
Pour attribution
10
LE CHEF D’AGENCE
TRAVAUX PRATIQUES DE L’UE BIOS 322
COMPTE-RENDU DE LA PREMIERE SEANCE
TITRE : SECRETION PANCREATIQUE CHEZ LE RAT
BUT : Etude de la sécrétion pancréatique par introduction du cathéter dans le canal pancréatobiliaire et modification du débit de sécrétion après injection d’acide chlorhydrique dans le
duodénum
PRINCIPE : Il repose sur la mise en évidence du débit des sécrétions pancréatiques par régulation
hormonale après pose de ligatures et les effets du HCl sur la motilité
MATERIEL ET METHODE :
Pour mener à bien notre séance de travail pratique nous nous sommes procuré un rat de
275g préalablement mis en jeûne et nous l’avons par la suite anesthésié par injection
intrapéritonéale à l’aide d’une seringue contenant 0.4 ml de Diazépam et 0.41 ml de kétamine. Une
fois l’opération d’anesthésie effectuée, l’animal a été couché sur le flanc droit puis nous avons
effectué une grande boutonnière sur le flanc gauche sans léser le diaphragme à l’aide de ciseau et
de pinces afin de faire saillir par la suite le contenu abdominal tel l’estomac, le sphincter pylorique
que nous avons identifié, le foie, le pancréas et le canal cholédoque afin de mettre sur pieds
différentes ligatures soient L1, L2, L3, L4, et L5. La ligature L1 a été posée et serrée à l’extrémité
duodénale du canal cholédoque le plus près possible de l’intestin ; nous avons ensuite attendu
quelques instants pour que le canal cholédoque se gonfle de sécrétion pour après passer une autre
ligature dite d’attente soit L2 à qui sera par la suite serrée sur le cathéter et L3 sera mise plutard au
niveau de la frontière entre le foie et le canal pancréato-biliaire afin d’éviter une coulée de la bile.
Les deux dernières ligatures soient L4 et L5 seront posées aux deux extrémités de l’anse duodénale
qui recevra par la suite injection et retrait d’acide chlorhydrique.
RESULTAT :
Tableau de l’évolution du front de progression du suc pancréatique
Période (min)
Front
de
progression
0-5
5-10
10-15
Sécrétion
normale
3 mm
3 mm
4 mm
Ajout du HCl
Retrait du HCl
10 mm
9 mm
5 mm
3 mm
2.5 mm
2.5 mm
INTERPRETATION ET DISCUSSION :
Le cathéter introduit dans le canal cholédoque fait état d’un fond de progression presque
constant les 15 premières minutes exceptions faite aux 5 dernières minutes de cette phase où l’on
observe un fond de progression de 4mm. Ceci renseignant sur les valeurs physiologique normales
moyennes de la sécrétion pancréatique chez un rat préalablement mis en jeûne.
Suite à l’ajout de 0.5 ml de HCl dans l’anse duodénale, on a noté une nette augmentation du
front progression de notre sécrétion pancréatique au bout de 5 min ; celui-ci s’est vu légèrement en
baisse les 5 min suivantes ; pour enfin diminuer de façon très considérable par la suite. En effet, en
réponse à la présence d’acide dans la lumière duodénale, les endocrinocytes de la muqueuse
duodénale produisent de la sécrétine, laquelle va inhiber la motilité et la sécrétion gastrique et
stimuler en retour la sécrétion de solution de bicarbonate de sodium par le pancréas exocrine d’où
une hausse considérable du front de progression du suc pancréatique au début de l’injection d’acide
chlorhydrique dans l’anse duodénale. Avec le temps, le liquide alcalin riche en bicarbonate de
sodium va progressivement neutraliser l’acide et le milieu redeviendra alcalin avec le temps et les
cellules de la paroi pancréatique vont réduire le débit de sécrétion de bicarbonate de sodium.
Lorsqu’on retire par la suite le reste de HCl présent dans l’anse duodénale par aspiration, on
constate que le front de progression des sécrétions pancréatique baisse considérément vu les
résultats précédents obtenu en présence du HCl renvoyant à des valeurs suivant un front de
progression de 3mm les cinq premières minutes jusqu’à se stabiliser les dix dernières minutes à 2.5
mm. En réponse à l’ajout de HCl , la sécrétion de bicarbonate de sodium a rendu la lumière
duodénale basique. Ainsi le nerf X envoi un influx au pancréas qui va inhiber la sécrétion de
bicarbonate de sodium, ce qui explique la reprise de sécrétion presque normale du suc pancréatique
suivant le front de progression.
DISCUSSION ;
Les résultats obtenus soulignent en premier lieu un effet du suc pancréatique sur la sécrétion du
pancréas exocrine, effet identique à celui décrit par GREEN et I,y Mnrr (1972 ) chez le Rat. L’exclusion du suc
pancréatique hors de l’animal entraîne un accroissement de la sécrétion tandis que sa réintroduction au
niveau duodénal conduit à une inhibition des valeurs enregistrées. Cet effet fondamental n’a pas été observé
par LAPORTE (197o) et LAPORTE et TRÉMOLIÈRES (rg73). Ces auteurs n’ont effectué aucune réintroduction
de suc pancréatique et se sont limités à l’utilisation de trypsine et de ses inhibiteurs ainsi que de pancréas
pour étayer leur hypothèse. L’augmentation de la sécrétion pancréatique ne peut être en aucun cas due à
l’effet classiquement décrit du pH acide sur la libération de sécrétine. En effet, la perfusion intraduodénale
d’une solution de NaHC0 3+ NaCl (pH 8,4) même en quantité 3 à 4 fois supérieure à celle trouvée dans un
suc pancréatique, ou d’un suc pancréatique dont les protéines ont été éliminées n’a aucune action inhibitrice
sur une sécrétion stimulée. Ce résultat identique à celui de GREEN et I,y Marr (1972 ) est cependant différent
de celui d’A NNIS et HALLENB ECK(1951 ) qui avaient observé une diminution de la sécrétion pancréatique
sous l’effet d’une perfusion intraduodénale de bicarbonate alors que le suc pancréatique était dérivé à
l’extérieur de l’animal. Néanmoins, la perfusion au niveau duodénal d’une solution de trypsine dissoute dans
HCI o,ooi N, dans ce travail confirme l’absence d’un effet pH et souligne également que seule la partie
enzymatique du suc pancréatique, dont les enzymes protéolytiques, est responsable du phénomène de
rétroaction négative observé.
CONCLUSION
. Le pancréas correspond à une glande annexe du tube digestif, d'importance majeur dans la
digestion, par ses fonctions à la fois endocrine et exocrines. Sa fonction exocrine étudiée ici,
notamment autour du canal excréteur, le canal pancréato-biliaire admettant le recueil du suc
pancréatique. L’injection d’une solution d’acide chlorhydrique a au cours de cette séance provoqué
une augmentation du taux de bicarbonate de sodium et du volume des sécrétions pancréatiques.
Ces bicarbonates neutralisent le pH acide et créent un pH optimal pour l’activité des enzymes
pancréatiques et intestinales. A l’issu de la rédaction de ce compte-rendu il est important de noter
ici que la régulation des sécrétions pancréatique s’effectuent tant par action hormonale que
nerveuse. La cascade des événements régissant les phénomènes de régulation est loin d’être connue
dans sa totalité, Ce qui ne permet pas d’intervenir encore chez l’animal ou l’homme de façon rapide
et efficace. Les résultats récents permettent de suggérer de nouvelles études qui apporteraient des
maillons indispensables, c’est-à-dire une meilleure connaissance des mécanismes
REFERENCES :
-
-
Elaine N. MARIEB, « Anatomie et physiologie humaines », 1999, pp. 888.
Université de poitiers-sciences fondamentales et appliquées, « TP 3 et 4 physiologie renale et
digestive »
https://www.pimido.com/matieres-scientifiques-ettechnologiques/biologie/etude-de-cas/secretion-pancreatique-rat-regulation-hormonalenerveuse-129469.html (consulté le 10 avril 2019).
P. GUILLOTEAU, I. LE HUËROU-LURON, J. QUILLET, R. TOULLEC, 1994 « Les sécrétions
digestives et leur régulation chez le jeune veau préruminant » pp 93
T. Corring, Anne-Marie Gueugneau, C. Guerin, 1974 « régulation de la sécrétion pancréatique par
rétro-action négative chez le porc » pp 495
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