Contenu sujet à examen final (Bible 2016) Chapitre 1 - L’état des lieux et les fondements du management Section 1 - L’état des lieux : le management à l’ère du capitalisme financier • Sous-Section 1.2.1 - L’instauration du capitalisme industriel ✓ D’une économie de l’artisanat et de l’agriculture à un Système économique basé sur la gestion de la production. ✓ Révolution Industrielle 18ième siècle ➢ Mécanisation / automatisation des tâches artisanes d’autrefois (d’avant la Rev. Indus) ➢ Changement politique : lois comportes moins d’entrave au libre échange ➢ Valeurs de concurrence, individualisme et profit ➢ Avènement de la division du travail (Smith) ➢ Développement de l’OST; Organisation scientifique du travail (Taylor) ▪ Chaîne de montage ➢ Apparition de la production de masse (Ford; qui adopte les idées de Taylor mais les modifies) ▪ Augmentation profit ▪ Augmentation productivité ✓ La gouvernance de l’entreprise a pour but d’assurer la pérennité / croissance de celle –ci ✓ Les propriétaires étaient à la fois gestionnaires et actionnaires de l’entreprise. Ils ont tous les pouvoirs • Sous-Section1.3.1 - Une définition du capitalisme financier ✓ Système économique fondé sur la spéculation financière qui a pour but de maximise ses profits par l’achat d’action le plus rapidement possible ✓ L’agrandissement des marchés (mondialisation) ✓ Reconnait la valeur de la connaissance ✓ Intégration grandissante des NTIC (Nouvelle Technologie de l’Information et Communication) ✓ Plus de flexibilité de la chaîne de production ✓ Personnification de la production en lien aux exigences des clients ✓ ‘’De plus en plus de personnes se penchent sur la conception / design de la chaîne de production et des nouveaux produits plutôt que la production en soi’’ ✓ Explosion du travail ‘’immatériel’’ axé sur l’intangible • • • Sous-Section1.3.2 – Le rapport entre le capitalisme financier et le capitalisme cognitif ✓ Dans l’économie du capitalisme, une connaissance commence à exister dès qu’il est possible de la capter et de l’intégrer dans un processus de création de valeur, bref dès qu’on peut se l’approprier et la marchandiser. ✓ Le droit de propriété intellectuelle et les brevets sont les moyens de marchandisation de la connaissance et les leviers de l’économie financière ✓ Étant donné les risques élevés associés au domaine des hautes technologies (connaissance) et les difficultés d’établir une valeur monétaire pour une activité intangible / immatérielle, la finance entre en jeu et permet le financement de ce domaine. ➢ Il y une forte interdépendance entre les 2 milieux (finance et hautes technologies), chacun a besoin de la ‘’collaboration’’ de l’autre pour poursuivre sa croissance. Sous-Section1.3.3 – La gouvernance financière et le management : les contradictions fondamentales ✓ Court-termisme ➢ On s’intéresse aux projets qui rapportent rapidement et moins aux projets qui rapportent à long terme ➢ Évite les coûts immédiats (même s’ils pourraient rapporter dans le temps; formation des employés, investissement majeurs en R&D, etc.) ➢ Temps des actionnaires et court et temps des entreprises est long ✓ Maximalisme ➢ Culte de la performance ou l’entreprise recherche le rendement maximal peu importe le contexte économique ➢ L’économie ne croit pas à la même vitesse (surchauffe) ➢ Paradoxalement, à long terme, cette philosophie risque de nuire à la performance elle-même (ex; nombreux congédiements et pertes des employés compétents) ✓ Immatérialité ou négociation de l’économie réelle ➢ Le capitalisme financier est immatériel car il se fit seulement aux facteurs financiers et ne reconnait pas l’importance des personnes réelles (ayants des connaissances et de la formation) ✓ L’entreprise souhaite limiter ses dépenses (actionnaires) et posséder un maximum de savoir / connaissance (entreprise pour croitre) elle se retrouve face à un dilemme. ➢ Elle veut des employés compétents pour se développer d’elle-même et ne pas avoir à payer pour des brevets (sans payer des frais trop élevés de formation car les employés risque de quitter l’entreprise) Contenu supplémentaire; ✓ Le succès socioéconomique dépend de l’adéquation du système managérial au système économique et au système sociopolitique • • ✓ Le management classique axé sur la productivité est né du capitalisme industriel ✓ Le capitalisme financier désigne un système économique fondé sur des activités de spéculation financière et encourage un management axé sur la performance maximaliste Tableau 1.2 - Du capitalisme financier à l’Économie financiarisée Capitalisme industriel Capitalisme financier Investissement matériel Investissement immatériel spéculatif dans les moyens de (immatérialité) production Optimisation de la Maximisation des profits (maximalisme) production Rendement des Rendement des investissements à très court investissements à moyen terme (immédiateté) long terme Figures 1.1 - L’imbrication gigogne des systèmes managérial, économique et sociopolitique Système sociopolitique (histoire, valeur, système politique et social) Système Économique (mode de création et de redistribution de la richesse) Système Managérial (philosophie et approche de gestions des organisations) • Figure 1.2 - L’Évolution des systèmes sociopolitique, économique et managérial en Amérique du Nord au cours du XX ième siècle Section 2 - Les écoles classiques de la pensée administrative • Section 1.4 - Le courant de la pensé formel ou rationnel ✓ Sous-section 1.4.2 - L’origine du principe de la division du travail : la quête de la productivité ➢ Libre échange : liberté de créer une entreprise ➢ Main invisible (concurrence) : l’individualisme crée le bonheur collectif ➢ Comment organiser la production d’une nation pour créer un enrichissement général? ▪ La division du travail; il s’agit d’une quête vers la productivité ✓ Sous-section 1.4.3 - Le modèle de l’organisation scientifique du travail ➢ Il ne faut pas confondre le taylorisme et le fordisme : le taylorisme est une démarche microscientifique est le fordisme est un mode de développement d’entreprise visant la production de masse avec des chaînes de montage. Bref, il s’agit d’une version plus extrême du taylorisme ou l’employé est en plus soumis à la mécanisation (recours systématique aux machines) et la fixation de cadence collective (individuelle chez Taylor) ➢ Le Taylorisme ▪ Le caractère artisanal de la production nuit à la prospérité générale (même si elle contribue à la satisfaction des besoins psychologiques des employés ▪ Solution de Taylor; une direction scientifique et systématique des tâches ➢ Les 4 principes de L’OST ▪ Décomposition systématique et scientifique du travail o utilisation d’un chronomètre pour calculer les temps d’exécution) ▪ Sélection et rémunération des employés de manière scientifique o Les salaires dépendent de la complexité de la tâche à accomplir o Recherches des gens les plus qualifié pour la tâche (bonis offerts pour augmenter la production) ▪ La séparation entre ‘’ceux qui conçoivent’’ et ‘’ceux qui exécutent’’ est évidente o L’un pense à la stratégie de comment optimiser la production (Taylor est d’accord pour dire qu’il y un ‘’one best way’’) o Les ouvriers sont considérés comme des machines, ils ne sont pas là pour penser ▪ L’ouvrier est un simple agent économique ➢ La critique du modèle OST ▪ Le travailleur est dépossédé de son savoir spécialisé au profit de la direction ▪ Ses réflexes sont aliénés et son travail est monotone ▪ Ses besoins d’affiliation sociale ne sont pas considérés (employés isolés pour être plus productifs) ▪ Les intérêts de l’entreprise priment sur ceux des travailleurs ▪ Bref, l’humain est devenu le prolongement de la machine programmable ➢ Les contributions de l’OST ▪ Hausse de la productivité ▪ Analyse et découpage du travail sur une base scientifique (ingénieur) ▪ Amène l’idée de rémunération et récompense au rendement ✓ Sous-section 1.4.4 - Fayol et l’administration classique ➢ But : établir des principes d’organisation permettant d’élaborer des structures assurant l’efficacité maximale compte tenu des buts établis par la direction ➢ 14 principes généraux d’organisation selon Fayol, sous forme de suggestion 1) Division du travail et spécialisation des travailleurs ; plus grande productivité avec un effort comparable 2) Autorité et responsabilité ; i. Les supérieurs ont le droit de donner des ordres et le pouvoir de les faire exécuter – des sanctions seront imposées s’il y non-respect de l’autorité – présence d’une échelle hiérarchique ii. Avec l’autorité vient des responsabilités 3) L’équité (justice); par le respect des normes / règlements, peu importe le niveau hiérarchique 4) La rémunération ; établie en fonction des efforts consentis par l’employé 5) La stabilité du personnel ; limiter le roulement des embauches 6) La discipline ; employés doivent se pliés aux règles : obéissance, assiduité, marque de respect, etc. 7) Unité de commandement ; employé doit avoir qu’un seul supérieur immédiat 8) Unité de direction ; chaque projet doit être dirigé par un seul chef 9) Intérêt de l’entreprise passe avant l’intérêt personnel 10) Degrés de centralisation du pouvoir; il faut trouver un équilibre 11) Hiérarchie favorise communication dans l’organisation 12) L’ordre ; ordre matériel : chaque chose à sa place – ordre social : chaque employé à sa place 13) L’initiative ; donner une certaine liberté aux employés de prendre des initiatives 14) Union du personnel ; éviter les conflits ➢ Fayol s’écarte de Taylor en reconnaissant une valeur d’importance aux subordonnés. Alors que Taylor tente de rendre le travail le plus indépendant possible du savoir-faire. Cette valeur allègue que les travailleurs sont rationnels en plus d’être guidés par des motifs économiques et éthiques. Ils ne sont plus des machines (automates), comparativement au Taylorisme. ➢ Les opérations administratives selon Fayol ▪ Administrer, c’est prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler ▪ Prévoir l’avenir et dresser le programme d’action ▪ Organiser l’entreprise selon une structure appropriée ▪ Commander les employés ▪ Coordonner les actes et les efforts de la firme ▪ Contrôler et veiller au respect des règles établies et ordres données • ➢ 5 Groupes d’opérations de Fayol ▪ Techniques (production/fabrication) ▪ Commercial (achats/ventes) ▪ Financière (recherche de capitaux) ▪ Sécurité (protections des biens et des employés) ▪ Comptabilité (inventaires/bilan/etc.) ✓ Sous-section 1.4.5.1 - Les caractéristiques de l’organisation classique bureaucratique (Weber) ➢ Principe; l’ordre des grandes organisations repose sur la domination rationnelle bureaucratique qui a remplacé la tradition ▪ La société étant hiérarchisée, les relations d’autorité et de subordination sont influencées positivement par les normes hiérarchiques partagées entre employeurs et employés (rapport de domination). Les normes hiérarchiques garantissent une stabilité. ✓ Sous-section 1.4.5.2 - Une critique de l’organisation bureaucratique ➢ Nuit à la satisfaction des membres par ses règles absurdes ➢ Ne permet l’innovation et créer de la résistance au changement par sa structure peu flexible ✓ Sous-section 1.4.6 - Résumé : le courant de la pensée formelle ou rationnelle ➢ Le courant formel considère le management comme une technique. Ce projet de rationalisation formel est encore bien vivant dans l’économie contemporaine financiarisée. Section 1.5 - Le courant de pensée behavioriste ✓ Sous-section 1.5.1 – Le mouvement des relations humaines ➢ Objectifs; ▪ Améliorer le climat social au sein des entreprises ▪ Étudier les relations de groupes ▪ Humaniser la condition ouvrière ✓ Sous-section 1.5.1.1 (Conclusion)- Les expériences de Hawthorne ➢ Selon Hawthorne, il y a une corrélation entre la productivité et la satisfaction sociale. (expérience; changer des facteurs physiques pendant les quarts de travail) ➢ Selon Mayo (il a dirigé les expériences d’Hawthorne), l’amélioration des conditions humaines et de la satisfaction de personnes travaillant en groupe ont permis d’accroître la productivité. ▪ Le travail de groupe a plu d’impacts que les facteurs physiques / économiques / ergonomiques (éclairages, température, salaires, etc.) ➢ Opposition aux idées de Taylor; facteurs physiques et économiques ne sont pas la seule influences sur le comportement des travailleurs. Ils ont des besoins psychosociaux, relations interpersonnelles, harmonie d’équipe, etc. ✓ Sous-section 1.5.1.2- Les postulats et les conclusions du mouvement des relations humaines ➢ Les postulats du modèle des relations humaines; ▪ Les styles technocratiques et formels brisent la solidarité des travailleurs ▪ La division du travail ne crée pas de conflits parce que toutes les tâches au cœur d’une entreprise sont complémentaires ▪ Contrairement à Fayol, les employés sont des êtres affectifs (et non rationnel); ils veulent être satisfaits et participer à un objectif commun et ils entretiennent informelles entres eux ➢ La centralisation de l’administration par le moyen de directive et de règles freine la communication entre les membres ➢ Le défi du gestionnaire est d’harmoniser l’organisation formelle du travail avec l’organisation informelle en utilisant un style de direction plus associatif ✓ Sous-section 1.5.1.3- Une critique du mouvement des relations humaines ➢ Voit la direction comme une autorité bienveillante ; notion de conflit d’intérêt et jeux de pouvoir ➢ Exagère les besoins affectifs et l’importance du groupe des employés ▪ Néglige impact des salaires sur les performances, l’avancement et le développement des compétences ➢ Ne remet pas en cause la vision hiérarchique taylorienne et formelle ▪ Hiérarchie existe toujours et la motivation du travailler proviendrait de l’aspect économique et psychosocial simultanément ➢ Elle est moins flexible que le modèle participatif ➢ Elle délaisse l’individu au profit du groupe ✓ Sous-section 1.5.2 (grande lignes)- Le modèle participatif ➢ Le modèle participatif examine la dynamique du groupe comme un élément central de l’organisation. ➢ Concilie les besoins individuels, notamment le besoin supérieurs d’actualisation de soi et les besoins organisationnels. ➢ Réduirait les situations d’aliénation en permettant à l’employé de contrôler sa tâche et de participer à l’établissement de ses objectifs. ➢ Considère que les gestionnaires utilisent souvent mal leurs ‘’ressources’’ humaines. ➢ Sources de motivations individuelles ▪ Groupes et leadership de groupe o Le groupe a tendance à exercer des pressions conformistes qui a pour effet d’harmoniser le groupe. On parle d’effet de groupe o 2 types de leaders; orienté vers la tâche & socioémotif ▪ Auto-actualisation ; l’accomplissement de sa personne o Membre travail dans le but de réaliser ses besoins o Pyramides des besoins de Maslow; Actualisation Estime Affiliation Sécurité Besoins physiologiques Relations individus organisation ; besoin de se développer au travail o Autonomie / possibilité d’avancement et accroissement des connaissances ✓ Sous-section 1.5.3 – Résumé : le courant de pensé béhavioriste ➢ Mouvement des relations humaines; Il s’agit d’intégrer à la pensée managériale des considérations humaines et sociales pour donner la satisfaction sociale au travail ➢ Modèle participatif ; Proposer un style de gestion qui laisse une plus grande place aux groupes et à l’actualisation de soi ➢ Ironiquement; ces théories auront servis aux écoles formelles pour modifier / adapter leurs principes de rationalité et augmenter l’efficacité et la production Contenu supplémentaire; ✓ La pensée économique libérale qui supplante celle de la tradition artisanale au 18ième siècle repose sur deux lois naturelles ; la libre entreprise et la main invisible de la concurrence ✓ La réflexion sur la productivité mène au premier principe de management dans l’histoire; la division du travail ✓ La division et la spécialisation du travail permettent l’accélération de la production, l’augmentation des habiletés et l’accroissement de la capacité de chacun è innover et à améliorer son poste de travail ▪ • • • ✓ Pour Babbage, il est aussi possible de réduire la valeur du travail une fois celui-ci divisé et spécialisé ✓ Le taylorisme contribue à l’aliénation des hommes au travail. Le fordisme les conditionne en automates Tableau 1.5 -Une présentation sommaire de l’administration classique (Fayol) Principales • Administration décomposée sur la base des fonctions contributions clés (POCCC) • Principes d’administration qui guident la gestion du corps social dans un souci d’efficacité • Considération des besoins économiques et éthiques qui amènent les membres de l’entreprise à collaborer • Subordination des intérêts individuels aux intérêts collectifs Points Faibles • Principes difficilement généralisables : les situations varient trop d’une entreprise à l’autre • Prise en compte trop sommaire des considérations humaines (psychologique et sociales), ces considérations s’appuyant seulement sur le sens éthique des dirigeants; une vision utopique Tableau 1.6 - Les types d’autorité selon Weber Domination Charismatique Domination Traditionnelle - Sur la base des qualités personnelles - Foi des subordonnées en celui qui dirige, perçu comme une personne rassembleuse (ex; prophète) - Appareil administratif souple, peu structuré, instable, géré par des disciples - Sur la base de la tradition, des coutumes - Pouvoir transmis par héritage (ex; succession familiale, monarchie) - Appareil administratif comportant des attachés à la personne du chef (serviteurs, favoris) - Indépendance relative des subordonnés et autonomie l’intérieur d’une sphère d’influence restreinte - Engagement exclusifs à l’endroit du chef Domination rationnellelégale (bureaucratique) - Sur la base des lois, règles et procédures - Détention par le chef d’un pouvoir qui découle d’une nomination légale - Délimitation du pouvoir des règles - Appareil administratif = bureaucratie - Cadre de référence rationnel et légitime au sein duquel l’autorité est concentrée au sommet de l’organisation - Démarcation entre engagement envers l’organisation et engagement à l’extérieur de celle-ci • Tableau 1.7 - Une présentation sommaire de l’organisation bureaucratique Principales • Gestion fondée sur la rationalité, l’impersonnalisation contributions et la régularité des comportements • Autorité et subordination dans les entreprises, des valeurs intériorisées par les membres dans la société • Recrutement des personnes en fonction de l’expertise et non sur la base des relations personnelles • Accent mis sur les postes plutôt que sur les personnes • Définition précise des tâches et éliminations des actes subjectifs • Recours aux structures hiérarchisées, aux règles, aux normes et aux conventions formelles pour l’intégration des membres et la transmission des informations Points Faibles • Principes difficilement généralisables : les situations varient trop d’une entreprise à l’autre • Prise en compte trop sommaire des considérations humaines (psychologique et sociales), ces considérations s’appuyant seulement sur le sens éthique des dirigeants; une vision utopique • Tableau 1.8 - Une présentation sommaire du mouvement des relations humaines Principales • Influence des processus sociaux sur la productivité et contributions l’efficacité; préoccupation pour la satisfaction des besoins sociaux des membres • Besoin d’harmonisation des organisations formelle et informelle • Reconnaissance d’une réalité informelle au sein des organisations; le groupe comme facteur de confiance et d’intégration des membres • Évolution vers une gestion associative ou démocratique et consultative face à la centralisation et à la gestion autocratique rendant les personnes calculatrices Points Faibles • • • • • Minimisation des aspects économiques et techniques Épanouissement des personnes qui n’est pas assuré uniquement au sein des groupes Direction présentée comme une autorité bienveillante Vision trompeuse du syndicalisme envisagé comme un phénomène passager Vision partielle de la réalité organisationnelle; absence des relations de pouvoir et des conflits • Tableau 1.13 - Une présentation sommaire du modèle de la participation Principales • Prise de conscience du fait qu’un style de gestion contributions démocratique participatif favorisant la participation des travailleurs contribue à accroître l’efficacité et la créativité • Vision conforme à l’idéal démocratique et au besoin d’accomplissement des membres • Motivation des personnes lorsqu’on leur confie des responsabilités • Accroissement de l’adhésion des membres • Structuration de l’organisation par un chevauchement de groupes interactifs Points Faibles • Difficulté dans certains cas à appliquer rapidement • Possibilité que les membres dont les idées sont rejetées se sentent aliénés • Nécessité d’accorder beaucoup de temps et d’énergie et apparition futures de frustrations • Application difficile lorsque les ressources financières sont restreintes • Figure 1.4 - Les activités liées aux principales fonctions du processus d’administration • Encadré 1.5 - La pensée libérale classique ✓ L’argument économique : l’efficacité ➢ Économiste libéraux le marché libre rend inéluctable la croissance économique. Marché libre est un ensemble d’échanges volontaires entre producteurs et consommateurs, ou chacun cherche à maximiser ses intérêts individuels. ➢ La ‘’main invisible’’ (la concurrence), coordonne ‘’naturellement’’ la poursuite de ces intérêts pour bénéfice de tous. Plus les agents sont libres de faire ce qu’ils veulent plus le système est efficace. Si État se mêle de ses choix, rend improductif les choix individuels. ✓ L’argument moral : l’intérêt public ➢ La libre concurrence garantit la liberté individuelle ➢ La libre concurrence garantit la justice sociale ➢ La libre concurrence garantit la probité des pratiques commerciales • Encadré 1.6 - Les principes de l’organisation scientifique du travail (Taylor) Direction Verticale : séparation entre conception et exécution Managers Employés Horizontale : à chacun sa tâche spécialisée • Encadré 1.9 - Le cercle vicieux bureaucratique Établissement de relations de pouvoir parallèles devant l'impossibilité d'éliminer toute zone d'incertitude Établissement de régles impersonnelles pour structurer le fonctionnement rationnel de l'organisation Isolement de chaque catégories hérarchique Centralisation des décisions ✓ Conséquences; inflexibilité des règes / normes, ralentissement du processus décisionnel et structure organisationnelle trop rigide ou le pouvoir est concentré au sommet Section 3 - La pensée systématique au service du management • • • Introduction ✓ Les courants formels et béhavioristes s’appuient sur plusieurs métaphores pour penser l’organisation. La métaphore la plus répandue aujourd’hui est l’idée de système Section 1.6 – Une caractéristique du mode de pensée systémique et une définition de la notion de système ✓ Réfléchir de façon systématique, c’est utiliser une logique de causalité circulaire pour comprendre les interactions entre les éléments d’une réalité ✓ Un système est un ensemble complexe d’éléments interdépendants qui n’est pas réductible à la somme de ses parties ✓ Un système se définit donc comme un ensemble d’éléments interdépendants et en interaction constante, agencés selon un ordre et en fonction de buts et de résultats à atteindre. Il opère dans un contexte avec lequel il entretient des relations d’échanges et d’influences Section 1.7 - Les principales composantes d’un système ✓ L’approche systématique en administration consiste à penser l’entreprise comme un système capable de s’autoréguler par l’entremise de son système managérial ✓ Se référer à la figure 1.7; ➢ Intrants; ressources… humaines, physiques, technologiques, informationnelles, financières, en savoir, administratives, entrepreneuriales, etc. ➢ Processus de transformation; premièrement comprend toutes les activités nécessaires à la transformation des intrants en extrants : opérations telles que le financement, les achats, la fabrication, la distribution et le marketing. Et deuxièmement les activités administratives liées à la coordination, à l’adaptation et à l’innovation ➢ Extrants; produits ou offre comme biens ou services (tangibles ou intangibles). L’entreprise transforme également des intrants intangibles (informations, savoirs) en extrants (décisions, buts et objectifs stratégiques, organisation, engagement des employés, climats organisationnel) ➢ Rétroaction; mécanisme par lequel la direction de l’entreprise s’informe de l’évolution du système dans le but d’apporter des correctifs au besoin • • • Section 1.8 – Le management en tant que système ✓ Le système managérial comporte 5 composantes liées entre elles dans le processus d’administration : la planification, l’organisation, la décision, la direction & le contrôle Figure 1.7 – Un système représentant une entreprise à vocation industrielle et commerciale Figure 1.8 - La corrélation entre l’approche et le PODDC Section 4 - Conclusion : le management, d’un système technique fermé à un système sociale ouvert • • Nous sommes passé du système de management technique, fermé et stable des écoles formelles à un système ouvert ou l’efficacité, productivité va de pair avec la satisfaction, motivation, réalisation des travailleurs. Cette transformation est due à l’influence de l’école béhavioriste Nous sommes passés des théories classiques ‘’clé-en-main’’ aux théories contemporaines, en constante évolution parce que l’environnement économique & sociopolitique est également en constante Chapitre 2 - La pensée et la stratégiques : de la planification formelle à la stratégie émergente Introduction • • • Définition planification stratégique ✓ L’ensemble des choix / objectifs / moyens (stratégie) qui orientent à moyen / long terme les activités d’une organisation dans un environnement donnée Tableau 2.2 - Quelques exemples de buts et d’objectifs de l’entreprise vis-à-vis de ses parties prenantes Exemples de buts et d’objectifs Exemples de parties prenantes bénéficiaires poursuivis par une entreprise - Pérenniser les activités avec un - Actionnaires (bénéfices par actions, certain taux de profit et de croissance du chiffres d’affaires, rendement sur les investissements accroissement des ventes) - Se financer prioritairement par le - Clients (réponses aux attentes, aux goûts, réinvestissement des bénéfices et rapport qualité-prix) par dettes bancaires - Employés (réputation de l’entreprise comme - Accent sur recherches pour créer employeur, valorisation des compétences, propres produits/services formations et développement du personnel) - Instaurer forme de propriété par - Collectivité (fiabilité, participation citoyenne, actions progrès technique, création de connaissances - Distribuer dans les marchés scientifiques, etc.) étrangers - Assureur de prix compétitifs pour produits de qualités supérieures - Atteinte position dominante dans l’industrie - Adhérer aux valeurs de la société dans laquelle elle exerce ses activités Tableau 2.4 - Les trois du processus stratégique et les habiletés requises Composantes Activités Habiletés (compétences) du processus stratégiques Information Diagnostic stratégique Informationnelles, cognitives Innovation Choix stratégique Décisionnelles Implantation Déploiement Interpersonnelles stratégique interne et externe • Figure 2.2 - Les concepts stratégiques classiques et leur articulation • Figure 2.3 - les niveaux stratégiques dans la firme Agropur • Encadré 2.6 (grandes lignes) - ’’La responsabilité s’oriente vers une conception pluridimensionnelle ou globale’’ • Encadré 2.7 (grandes lignes) - Les trois conceptions de la responsabilité sociale des entreprises Conception RSE Critiques Approches néo-classique; Qui a la légitimité pour définir ce que doit être exercice de la RSE au profit une bonne performance et peut-on mesurer des actionnaires celle-ci? Friedman; responsabilité= améliorer rentabilité pour actionnaires. Le marché assure meilleure allocation ressources et si déviant là, l’État peut intervenir Approche des parties Qu’en est-il des PP muettes (faunes, flores, prenantes générations future)? Entreprise au cœur des RSE réduite à la R envers PP et perceptions des dirigeants de leurs attentes. relations avec PP, seulement actionnaires. PP influences décisions & activités de E. Faut hiérarchiser attentes des PP (primaires/secondaires) selon leur pouvoirs, légitimité, l’urgence, problèmes ou enjeux soulevés Approches sociologique Entreprise responsable se conforment aux néo-institutionnelle de la règles, aux normes et valeurs de leur RSE environnement, mais légitimité est Entreprise au cœur symbolique, elle peut masquer comportement décisions stratégiques qui d’évitement ou de manipulation recherche légitimité& conformité aux valeurs dominantes de la société. = comportement socialement responsable et une éthique minimale ne peuvent se réduire à une stratégie rationnelle; ils existent parce qu’il serait impensable de faire autrement Section 1- La pensée stratégique : les concepts de bases • • Section 2.1 - La ‘’prévoyance’’, la planification, la pensée stratégique : petit détour terminologique sur l’origine des verbes ‘’prévoir’’ et ‘’pourvoir’’ ✓ Prévoir pour pouvoir (Fayol); 1ière activité de la fonction administrative pour Fayol : ‘’Prévoir c’est envisager l’avenir’’ ✓ Trois niveaux de planification ➢ Niveau général ➢ Niveau structurel ; correspond à la structure, c’est-à-dire l’organisation des moyens, des personnes et de rôles dans l’entreprise pour arriver à ses fins. ➢ Niveau opérationnel ; correspond à la préparation des opérations concrète et quotidiennes sur le terrain Section 2.4 - L’essence concrète de la pensée stratégique ✓ Clarifier le projet en jeu en concevant tous les éléments clés d’une chaîne de raisonnement moyens-fins, depuis la mission et la vision de l’entreprise qui le porte jusqu’au objectifs stratégiques poursuivis et aux stratégies d’entreprise ainsi qu’aux stratégies concurrentielles utilisées ✓ S’assurer de la cohérence de ce projet et des choix critiques qu’il suppose, selon les valeurs, les ressources et les compétences de l’entreprise et de l’entrepreneur, et selon son acceptabilité dans l’environnement sociétal, c’est-àdire auprès des parties prenantes de l’entreprise ✓ Mission ; l’énoncé général de la ‘’raison d’être’’ de l’entreprise qui sert à communiquer ‘’qui elle est, ce qu’elle fait et vers quoi elle se dirige’’ ✓ Vision ; représentation subjective de l’avenir souhaité pour l’entreprise de nature à recueillir l’adhésion de tous les membres de l’organisation ✓ Objectif stratégique; résultats final spécifique et escompté en fonction d’un horizon temporel déterminé. Concret et mesurable. ✓ But ; idéaux, des intentions cohérentes avec la mission de l’entreprise et les normes stables qui change en moment de crise ou de réorientation, ✓ Objectifs ; cibles quantifiables dont la réalisation peut être mesurée à la fin d’une période précise. ✓ Stratégie d’entreprise ou corporative ; niveau global des activités de l’entreprise. Ajoute de la valeur à ses différentes activités ➢ Pénétration / consolidation marchés ➢ Créations biens / service dans un marché existant ➢ Création nouveau produit / service ➢ Diversification ✓ Stratégie d’affaires ou concurrentielle ; repérer les facteurs clés de succès sur un marché particulier ✓ Stratégie internationale ; exploitation de l’envergure géographique • • • Section 2.5 - Qui est le stratège? ✓ Héritage des écoles classiques d’administration, la stratégie est souvent pensée comme l’affaire des dirigeants seulement ✓ Aujourd’hui ; Émerge des interactions constantes entre le haut et le bas de la pyramide, plutôt que d’être planifiée uniquement par le haut Section 2.6 - La stratégie : pour quoi? ✓ Viser croissance des marchés ou encore la pérennité, le maintien d’une autonomie de décisions, indépendance financière, le profit, le rendement, le leadership technologique, la qualité du produit, etc. Section 2.7 - La stratégie : comment? Le processus de planification stratégique ✓ La stratégie est un processus d’adaptation continue ✓ Stratégie se conçoit en 3 activités liées entre elles ; (les trois ‘’I’’) ➢ Information ; une culture de la veille et de l’intelligence stratégiques ➢ Innovation ; au moment de faire des choix stratégiques ➢ Implantation ; penser et conduire une organisation Section 2 - Quelques outils d’analyse stratégique • • Section 2.8.2 - L’intelligence stratégique et la veille : sur quoi? L’analyse de l’environnement ✓ L’environnement est à la fois une donnée et un construit. Il est à la fois contraignant et habilitant. Section 2.9 - Le modèle d’analyse stratégique de l’environnement ✓ Dans la réalité, la concurrence est presque toujours imparfaite ✓ Caractère imparfait de la compétition; ➢ La non-atomicité des centres de décisions ; marge de manœuvre et pouvoir économique varient ➢ La non-homogénéité des produits ; une même industrie, présence de différents produits substituts ➢ La sous-information (ou surinformation) des agents économiques et la divergence de leurs intérêts ; connaissance des marchés et la rationalité des décisions permettent de maximiser les profits • Figure 2.4 (grandes lignes) - le modèle d’analyse stratégique de l’environnement de l’entreprise Conditions de l’environnement PESTEL - Analyse des tendances Analyse des tendances dans lourdes sociales l’environnement concurrentiel; Évolution - Identifications des acteurs de la demande, mutation et (parties prenantes mondialisation des marchés, innovation technique, produits substituts, variation des coûts stratégiques des concurrents Structures et Dynamique de l’industrie - Définition de l’industrie et des - Types génériques de structures, groupes stratégiques monopole, oligopole, concurrent - Concepts structuraux; monopole, industries fragmentée, concentration & part de marché, concurrence quasi parfaite barrières in/out, produits - Stade de l’évolution de l’industrie distincts, rival et concurrent - 5(+1) force concurrente Stratégies de l’entreprise - Évolution, actualisation, - Choix critique dans chaque champ, reformulation permanente de la mission & vision (trio PMC; stratégie formelle de l’entreprise produit/marché/compétence) buts & dans chaque champ d’activités objectifs, mobilisation & déploie stratégiques ressources, échanges réseau partenaires, stratégie de marché (prix, distinction…) Performance de l’industrie - Rentabilité, efficience, effort de - Rentabilité, efficience, innovation, R & D, innovation, progrès politique matière sociale et humaine, technique, qualité produits & réponses attentes diverses PP, affectation services, créations d’emplois, interne (réorganisations entreprises, redistributions richesses (gain et amélioration condition de travail), surplus) de façon égale et affection externe (dividendes, équitable investissements, lobbying) Section 3 - L’innovation stratégique : formulation de la stratégie, établissement et évaluation des choix stratégiques • Introduction ✓ Important que l’entreprise évalue les tendances et les modifications présentes et futures de l’environnement PESTEL • • • Section 2.15 - La formulation de la stratégie et des choix critiques ✓ S’agit de confronter l’ensemble des stratégies ‘’souhaitables’’ avec les stratégies ‘’réalisables’’ par l’entreprise ✓ Pour chaque champs stratégique, il y a une stratégie formelle, voici les 5 éléments clés; ➢ Formulation / reformulation de la mission et de la vision ➢ Choix stratégique clair d’un positionnement de marché qui traduit la stratégie de marché ➢ Fins ou buts poursuivis par les dirigeants ainsi qu’à la définition des objectifs financiers et commerciaux de l’entreprise ➢ Mobilisation des personnes et déploiement des ressources financières, techniques, cognitives ou autre au travers des compétences distinctives ➢ Nature des contributions réciproques entre l’entreprise et ses partenaires (parties prenantes) Section 2.16 - L’évaluation continue de la stratégie ✓ Quand et à quel point une ‘’ bonne’’ stratégie doit-elle être élaborée ou simplifiée, nuancée ou compréhensible, précise ou générale pour rendre compte à tous de la complexité des activités de l’entreprise? ✓ Jusqu’à quel point une bonne stratégie corporative doit-elle intégrer les différents champs stratégiques de l’entreprise et par quels mécanismes? ✓ Jusqu’à quel point une bonne stratégie corporative doit-elle être délibérée ou émergent? ✓ Aussi ; quand et jusqu’à quel point une bonne stratégie corporative est-elle le fruit d’un processus individuel ou collectif? Section 2.17 - Les performances et les surplus de l’entreprise ✓ Affections à des fins internes; ➢ Le design et le développement organisationnel ➢ Les dépenses liées à l’amélioration des conditions de travail ➢ Les dépenses liées à la recherche et à l’innovation ➢ Les investissements dans les technologies et les procédés de fabrication ✓ Affection à des fins externes ➢ Le versement de dividendes aux actionnaires ➢ Les dépenses liées aux activités stratégiques ➢ Les dépenses liées à la responsabilité sociale de la firme • Tableau 2.12 - Quelques choix stratégiques génériques possibles Type de choix Définition Exemples & précisions stratégique Stratégie de -Proposer une offre -Stratégie de volume (économies prix dont la valeur perçue d’échelle, pouvoir de négociation, effet est comparable à celles d’expérience) des offres concurrentes, -Recentrage : externalisation, sousmais à un prix moindre traitance Différenciation - Épuration : proposer Différence avec la stratégie de prix : (distinction) : pour un prix réduit une réduction simultanée du prix et de la création d’un offre dont la valeur valeur (exemples; ASLDI, Lidl, Bic, différentiel de perçue est moindre à EasyJet). valeur perçue celle des concurrents par les clients -Sophistication : Plusieurs voies de sophistications : proposer un produit ou - Amélioration techniques uniques du un service dont les produit ou du service (exemple ; BMW, caractéristiques sont Mercedes) jugées supérieures à - Marketing (marque puissante : celles des offres exemples ; Levi’s, Coca-Cola) concurrentes et - Durabilité de la capacité stratégique valorisées comme tel par les clients Focalisation - Proposer une offre - Possibilité d’un prolongement de (niche) très fortement stratégies de sophistication (exemples; différenciée qui ne peut haute couture, vols en première attirer qu’une frange de classe) ou d’épuration (exemples; vin clientèle en brique de carton, transport internationaux en autocar) Hybride - Proposer - Sous la pression concurrentielle, simultanément un toute stratégie tend à évoluer vers la surcroît de valeur et stratégie hybride, c’est-à-dire vers un une réduction de prix accroissement de la valeur pour une par rapport aux offres réduction du prix (exemples; concurrentes fournisseurs d’accès internet ou de - Devancer l’évolution téléphonie) inéluctable de l’offre de référence en fixant de nouveaux standards de prix et de valeur • Tableau 2.13 - Les variables de performance Acteurs Variables Objectifs des membres - Capacité d’adaptation stratégique - Direction supérieure - Mobilisation des ressources - Cadres intermédiaires et de - Rentabilité niveau opérationnel - Intégration au milieu - Subalternes - Croissance des ventes - Innovation dans les produits ou les En fonction de ses partenaires services - Clients - Innovation dans les procédés - Fournisseurs - Productivité - Concurrents - Rotation de la main d’œuvre - Investisseurs - Groupe de pression et d’intérêts - Satisfaction des membres - Salaires et perspectives de carrières - Citoyens - Conciliation des intérêts de l’entreprise - États avec ceux des partenaires - Qualité de vie au travail - Délais de production, de distribution - Qualité des produits et services - Rendement du capital investi - Cote en Bourse - Évaluation sociales - Protections de l’environnement (évaluation des travailleurs et des consommateurs - Respect des Lois - Responsabilité sociale (RSE) - Qualité de gestion - Capacité à attirer des personnes talentueuses, à les former et à les garder - Cote de crédit - Croissance des bénéfices - Ampleur des liquidités - Qualité de l’actif • Figure 2.9 - Des stratégies souhaitables et réalisables à la stratégie concurrentielle de l’entreprise • Figure 2.10 - La gestion des échanges avec le réseau des partenaires de l’organisation • Figure 2.11 - L’affection des surplus de l’entreprise à des fins stratégiques Section 4 - Conclusion : les limites et les conditions de succès de l’exercice émergeant de la pensé stratégique • • • On ne peut pas tout planifier ; stratégie doit être assez souple (trop c’est comme pas assez) L’actualisation de la stratégie est due à plusieurs facteurs ✓ La flexibilité de la structure de l’entreprise ✓ Son budget en terme ‘’d’intelligence stratégique’’ ✓ La disponibilité des informations pertinentes Limites du processus stratégiques ✓ Les imprévus limitent la pensée rationnelle voulant ‘’tout planifier’’ ✓ À long terme, les incertitudes rendent la démarche stratégique obsolète Chapitre 3 - L’organisation : de la hiérarchie à l’auto-organisation Introduction • • Organisation consiste donc en un processus dynamique de synchronisation et d’équilibre entre l’entreprise (environnement interne) et son environnement externe, au regard de sa stratégie Tableau 3.1 (grandes lignes) - Les caractéristiques des systèmes mécaniste et organique Système mécaniste (organisation Système organique (organisation centralisé) décentralisé) - Activités décomposées en tâches & - La spécialisation individuelle sert à la rôles sont spécialisés réalisation de la tâche globale de - Rôles cloisonnés : chacun accomplit l’entreprise sa tâche comme étant une fin en soi, - La tâche de chaque personne est sans participation à la tâche globale déterminée par la situation de l’entreprise de l’entreprise - Les tâche individuelles sont adaptées et - à chaque niveau hiérarchique, redéfinies continuellement par l’interaction l’unification des tâches individuelles avec les autres participants est faite par le supérieur immédiat - La responsabilité est partagée entre tous - les droits, les devoirs et les moyens les participants à une même tâche attribués à chaque rôle sont définis - La structure de contrôle, d’autorité et de de façon précise et rigoureuse communication prend la forme d’un réseau - Ces droits, ces devoirs et des - Les informations concernant l’entreprise et moyens sont traduits sous forme de son environnement techniques et responsabilités liées à chaque rôle commercial ne sont pas concentrées au - Il y a une structure hiérarchique de sommet de la hiérarchie contrôle, d’autorité et de - Les informations nécessaires à communication l’accomplissement d’une tâche donnée se - Cette structure est renforcée par la concentrent là où cette tâche s’accomplit, convergence et la concentration des centre ad hoc de contrôle, de pouvoir et de informations au sommet de la communication hiérarchie - Les communications entre personnes de - Les interactions se font niveaux hiérarchiques différents se font essentiellement à la verticale, entre grâce à la consultation, et non par un supérieurs et subordonnés commandement autoritaire - Les comportements au travail et les - Le contenu des communications consiste activités nécessaires à davantage en échange d’information et de l’accomplissement de la tâche son conseils qu’en directives et en décisions gouvernés par des directives et des - L’accent est mis sur la participation aux décisions dictées par le seul objectifs de l’entreprise, au progrès supérieur technique et à l’expansion générale plutôt que sur la loyauté et l’obéissance - Les affiliations et les expériences acquises dans les milieux industriels, techniques et commerciaux extérieurs à l’entreprise sont valorisées • Tableau 3.3 (grandes lignes) - Les agents responsables de l’implantation du design organisationnel Rôles Exemples d’acteurs pouvant être concernés Instigateur & - Annoncer changement liés - Directeur général promoteur design organisationnel - Cadres supérieurs - Insufflent les objectifs - Donnent l’impulsion de départs Animateur - Cherchent à faire accepter - Directeur de projet les changements par les - Cadre intermédiaires membres - Contremaîtres - Agissent sur le terrain - Directeurs d’usine Opérateurs - Travaillent concrètement - Ressources spécialisées en aux changements : études, gestion des ressources réunions, rapports, etc. humaines - Psychologue industriels - Consultants externes • Figure 3.1 - Les étapes du design et du changement organisationnel (version idéalisée) Diagnostique de la situation de départ Choix d’une structure et d’un mode de fonctionnement appropriés à la stratégie Recours aux instruments de réalisation de design Réévaluation de l’organisation en raison d’une inadéquation avec l’environnement et la stratégie Instauration d’une organisation en adéquation avec l’environnement, la stratégie et la disponibilité des ressources Section 1- Les caractéristiques du design organisationnel • Section 3.1 - L’influence de l’environnement sur les formes d’organisation ✓ La forme de l’organisation varie selon les caractéristiques de l’environnement ✓ Système organique ; organisation centralisé (voir tableau 3.1) ✓ Système mécaniste ; organisation décentralisé (voir tableau 3.1) • Section 3.3 (général – grandes lignes) - Le processus de design organisationnel ✓ Processus continu d’analyse et un processus récurent d’action en vue d’ajuster la forme d’organisation à la stratégie et à son contexte. Mise au point d’une forme d’organisation, c’est-à-dire d’une structure et des mécanismes de fonctionnement qui encadrent les actions individuelles de façons que celles-ci contribuent à la réalisation de la stratégie ✓ Se référer à la Figure 3.1 Section 2- Les instruments du design organisationnel • • • Section 3.4 - Des composantes de l’organisation aux instruments organisationnels ✓ L’organisation est d’abord faite de personnes ✓ Les variables organisationnelles résultent des décisions passées des gestionnaires en matière de design et de changement organisationnels ainsi que les comportements des membres de l’organisation ✓ Organisation divisé en unité responsable de tâches particulières ✓ Coordination de ces unités, différenciées par des mécanismes structurels et opératoires Section 3.5 - La détermination des tâches clés ✓ Propriété des tâches; ➢ Complexité ; difficulté à comprendre ou faire un travail ➢ Degré de formalisation ; capacité à découper un travail en étapes précises en vue de te standardisées ➢ Variété ; nombre et nature des changements qui surviennent dans le travail à effectuer au cours d’une période donnée ✓ Catégories des tâches; ➢ Tâches routinières ; connait bien et répétitives ➢ Tâches artisanales ; peu variées, difficilement découpées en étapes précises ➢ Tâches techniques ; problèmes à traiter peu prévisibles et changent souvent mais procédures ne changent pas ➢ Tâches de recherche ou de conception ; pas de méthodes prédéfinis. Procèdes par essais et erreurs Section 3.6 - La création des structures ✓ Une organisation à une structure à la fois verticale et horizontale ✓ Découpage verticale; la répartition des responsabilités (voir figure 3.3) ➢ Traduit la répartition du pouvoir entre les 3 niveaux : stratégique, administratif, opérationnel ✓ Découpage horizontal; la spécialisation des unités (voir figure 3.4) ➢ Traduit les choix de spécialisation des unités d’activités : base des fonctions, base des procédés, base des produits, base régionale, base des projets, base des regroupements institutionnels, • • • Section 3.7 - Les mécanismes structurels et opératoires de coordination ✓ Ajustement mutuel ; contact direct entre acteurs pour l’atteinte des objectifs ✓ Supervision directe ; Un chef qui donne des ordres, salariés doivent rendre des comptes de leurs activités. Le chef est en charge de la qualité des produits ✓ Standardisation des procédés de travail ; on dicte aux employés comment effectuer leur travail (Mcdo, partout pareil) ✓ Standardisation des résultats ; objectifs commun ✓ Standardisation de la qualification ; super contraignant et peu efficace (professionnels) ✓ Standardisation des normes ; assimilation de tous les membres des normes sociales et croyances culturelles Contenu supplémentaire ✓ 3 principaux instruments de design ; les tâches, les structures et les mécanismes de coordination ✓ Technologie et environnement influent fortement sur la structure de l’entreprise ✓ Le degré de centralisation du pouvoir dans la structure reflète la répartition de l’autorité ✓ 2 types de mécanismes de coordination : structurels et opératoires Tableau 3.4 (grande lignes) - Les variables Organisationnelles Tâches Structures Mécanismes Structure Ressources de sociale coordination Tâches à accomplir Découpage en Mécanisme Structure Humaines, pour mettre un unités pour d’intégration concrète qui financières, œuvre la stratégie réaliser tâches des activités résulte de la matérielles et et assurer le et répartir fusion des techniques progrès de pouvoir structures l’organisation décisionnel formelle et informelle Mécanismes Tâches clés : - Découpage - Relations - Compétence structurel : - Production vertical & entre - Dispo - Contacts direct entre dirigeants - Ventes & horizontal en supérieurs & - Quantité - Rôle liaison approvisionnement unité subordonnées - Groupe de - Maintien de - Définition - Normes & Caractéristique travail Mécanismes l’organisation fonctions et valeurs opératoires : (motivation des tâches - Rôles - Règles et membres - Centralisation politiques - Programmes VS plans & systèmes décentralisation de planification - Système politique d’justement mutuel - TI • Tableau 3.6 - Les avantages des structures centralisées et décentralisées Avantages structure CENTRALISÉE Avantage structure DÉCENTRALISÉE - Facilite mise en œuvre politiques - Décharge direction d’une partie du fardeau uniformes décisionnel et la force à déléguer - Permet meilleure coordination - Encourage prise de décisions & prise en activités charge de l’autorité et des responsabilités - Facilite contrôle activités - Donne aux gestionnaires une plus grande - Rend possible planification et marge de manœuvre en matière de prise de instauration technique de contrôle décisions (concernant activités de production - Encourage les contrôles propres à accroître et activités financières) la motivation - Favorise recours gestionnaires - Permet les comparaisons en matière de spécialistes performance entre unités organisationnelles - Permet de mieux contrôler agents - Facilite implantation de centres de profits externes (syndicats, groupes de - Facilite diversification produits/services pressions, agents gouvernementaux) - Permet accroître proportion de cadres - Permet d’aligner objectifs des généralistes dans l’entreprise cadres intermédiaires et ceux des - Permet firme s’adapter plus rapidement responsables au niveau opérationnel aux changements sur objectifs de la direction - Encourage créativité et innovation - Favorise économie d’échelle - Favorise diffusion d’information - Rend organisation plus efficace dans un environnement stable • Figure 3.3 - Le découpage vertical des activités Niveau Stratégique • Stratégie • Design et changement organisationnel • Aquisition des ressources humaines, financière et techniques • légitimation de l'entreprise • Politiques fonctionnelles: • Contrôle global des résultats • gestion du marketing • gestion financière • gestion des opérations et production • gestion de la technologie • gestion du personnel • gestion des relations de travail • gestion des relation et des affaires publiques • gestion des système d'information et de communication • gestion internationale Niveau Administratif Niveau Opérationnel •Achats •Production •Distribution •Logistique • Encadré 3.2Distinguer ‘’tâche’’, ‘’activité’’ et ‘’fonction’’ Tâche Activité Fonction Travail déterminé que le Ensemble des Ensemble des activités d’une titulaire d’un poste doit tâches ou des entreprise qui sont orientées exécuter et qui correspond à travaux exécutés vers les mêmes objectifs et qui la division d’une activité par un individu ou sont généralement regroupée spécifique. La tâche est un groupe et qui au sein d’un même service habituellement considérée conduisent à la comme la plus petite division réalisation de biens du travail à effectuer. ou de services Toutefois, celle-ci est ellemême constituée d’un ensemble de séquences manuelles ou intellectuelles qui forment un tout spécifiques Section 3- Les formes organisationnelles génériques • • Section 3.8 - La forme entrepreneuriale ✓ Simple et adaptable ✓ Tâche peu différenciées ➢ Division du travail peu poussé (les employés sont des généralistes) ✓ Structures centralisée mais flexible ➢ L’entrepreneur prend les décisions, mais peut toujours changer d’avis ✓ Mécanisme de coordination ➢ Supervisions directe ➢ Opérationnel ; budget ✓ Stratégie ; intuitive basé sur la visions de l’entrepreneur ✓ Ressources ; habituellement limitées ✓ Environnement ; simple et dynamique ✓ Désavantages ; style de gestion individualiste et autocratique Section 3.9 – La forme fonctionnelle (bureaucratique) ✓ Évolution de la forme entrepreneuriale ✓ Division horizontale ➢ Les tâches sont déléguées par fonction classique et sont gérées par des ‘’dirigeants de fonctions’’ (tâche marketing géré par directeur marketing) ➢ Délégation des opérations ✓ Division du travail poussée ➢ Tâches opérationnelles routinières, seul dirigeant est capable d’intégrer l’ensemble des fonctions ✓ Structure mécaniste • • • ➢ Centralisation des décisions vers le dirigeant ✓ Mécanisme de coordination ➢ Standardisation des procédés / standardisation des normes ➢ Opératoires ; règles, politiques, normes, plans et méthodes formelles ✓ Stratégie ; planifiée / délibérée (expansion géographique, extension de la gamme, etc.) ✓ Ressources ; relativement importante (entreprise de grande taille) ✓ Environnement ; simple et plutôt stable ✓ Désavantage ; gamme limité de produits seulement Section 3.10 (exclure 3.10.1) - La forme divisionnaire ✓ Évolution de la forme fonctionnelle ✓ Ensemble de divisions à structures fonctionnelles classiques très centralisées ➢ Pour les firmes œuvrant dans plusieurs industries ➢ Cette décentralisation (l’ensemble des divisons) amène la centralisation des unités / divisions (ex; GM corporation) ➢ Centralisation des décisions stratégiques importante vers le siège social. S’agit d’une forme mécaniste centralisée fonctionnelle souvent prise par les divisions / unités ✓ Mécanismes de coordination ➢ Standardisation des résultats ➢ Opératoires ; règles, politiques, plans, normes formelles ✓ Stratégies ; planifiée / délibérée (acquisition de nouvelles entreprises) ✓ Ressources ; importantes (entreprise de grande taille) ✓ Environnement ; marchés très diversifiés ✓ La supériorité de la forme divisionnaire sur la forme fonctionnelle est qu’elle combine les préoccupations en matière de gestion opérationnelle avec un siège social orienté vers la gestion stratégique Section 3.11 - La forme professionnelle ✓ Structure bureaucratique formelle mais décentralisée (oligarchie des professionnels) ✓ Tâches ; formalisées mais complexes ✓ Mécanisme de coordination ➢ Standardisation par la qualification ➢ Opératoire; formation des standards reconnus par la professions (ex; le Barreau) ✓ Stratégie ; fragmenté (tout dépend du professionnel) ✓ Ressources ; importantes en savoirs et en savoir-faire ✓ Environnement ; complexe mais stable Section 3.12 - La forme innovatrice (adhocratie) ✓ Permet créer de nouvelles activités de l’intérieur au lieu de faire l’acquisition d’entreprise existantes • • ✓ Structure organique et flexible. Décentralisation de l’innovation ✓ Tâches ; complexe de conception et recherche (peu formalisable) ✓ Mécanismes de coordination ➢ Ajustement mutuel ➢ Structurel ; contacts directs / informels, groupes de travail, etc. ➢ Opératoires ; projets, TIC ✓ Stratégie ; émergente, depuis la base ✓ Ressources ; importante en savoirs et savoir-faire ✓ Environnement ; complexe et dynamique Contenu supplémentaire ✓ Existe au moins 5 formes organisationnelles propres à des stratégies ou à des contextes particuliers ✓ Forme entrepreneuriale est simple et adaptable ✓ Forme fonctionnelle est efficiente pour des grandes entreprises offrant une gamme limitée produits ✓ Forme divisionnaire est adaptée pour des entreprises diversifiées dans plusieurs industries (ou champ stratégiques) ✓ Forme professionnelle chacun agit en patron indépendant selon les standards dictés par sa profession ✓ Forme innovatrice (adhocratique) vise accroître la flexibilité pour stimuler l’innovation ✓ Mondialisation change les règles du jeu concurrentiel et les formes organisationnelles ✓ Réseau = véhicule de la culture d’innovation Tableau 3.10 - Les principales caractéristiques de la forme entrepreneuriale Éléments du design organisationnel Caractéristiques de la forme entrepreneuriale Tâches - Peu différenciées - Division du travail peu poussée Structure - Simple, ligne hiérarchique courte - Informelle - Centralisation des décisions vers dirigeantleader ou entrepreneur-propriétaire - Supervision direct Coordination Ressources Stratégie Environnement propice - Mécanismes structurels : Contacts directs, personnalisés - Mécanismes opératoires : Budget Absence de plans formels Systèmes de gestions peu développés - Limitées (petite entreprises ou entreprises en démarrage) - Intuitive - Vision stratégique personnelle, mûrie et adaptée par l’entrepreneur - Simple et dynamique • Tableau 3.11 - Les principales caractéristiques de la forme fonctionnelle Éléments du design organisationnel Tâches Structure Coordination Ressources Caractéristiques de la forme entrepreneuriale - Spécialisation du travail poussée - Tâches opérationnelles routinières - Mécaniste - Division horizontale par fonction classiques (productions, marketing, R & D, finances, etc.) - Importance de la technostructure pour rationaliser le travail et standardiser les procédés - Processus administratifs simples, ligne hiérarchiques verticale à trois niveaux (stratégique, administratif, opérationnel) - Centralisation des décisions stratégiques vers le dirigeant - Délégation des opérations - Standardisation des procédés - Mécanismes structurels : - Rôles d’intégration (direction généraliste, cadres intermédiaires fonctionnels) - Mécanismes opératoires : - Règles, politiques, plans & méthodes formelles - Systèmes de gestions des ressources humaines impersonnels - Relativement importantes (entreprises de grande taille) Stratégie - Planifiée, délibérée - Gamme limitée de produits, stratégies de prix ou de focalisation - Marchés nationaux ou internationaux de grande taille - Options stratégiques : - Intégration verticale - Accroissement des parts de marchés - Expansion géographique - Extension de la gamme de produits/services Environnement propice - Simple et plutôt stable • Tableau 3.12 - Les principales caractéristiques de la forme divisionnaire Éléments du design organisationnel Caractéristiques de la forme entrepreneuriale Tâches - Regroupement des unités par champs stratégique (sur la base de la mission produit/marché/compétence) en filiale ou divisions Structure - Découpage horizontal en divisions (centres de profits autonomes) sur la base de champs stratégiques distincts - Centralisation des décisions stratégiques à long terme et d’ordre corporatifs (choix du portefeuille d’activités, stratégies sociopolitiques, répartition des ressources entre les divisions) vers le siège social - Contrôle central des performances financières au siège social - Liberté stratégique et décentralisation des activités dans les divisions sous la responsabilité du directeur de division - Forme mécaniste fonctionnelle centralisée souvent prise par les divisions Coordination - Standardisation des résultats - Mécanismes structurels : - Rôles d’intégration (directions générales de filiales) - Mécanismes opératoires : - Règles, politiques, plans & méthodes formelles - Systèmes de gestions impersonnels - Contrôle des résultats des filiales (rendement des investissements, profits, contribution globale) Ressources - Importante (entreprises de grande taille) Stratégie - Planifiée, délibérée - Options stratégiques : - Multi produits ou multi services - Multi-industries, diversification - Acquisition de nouvelles entreprises Environnement propice - marchés très diversifiés • Tableau 3.13 - Les principales caractéristiques de la forme professionnelle Éléments du design organisationnel Caractéristiques de la forme entrepreneuriale Tâches - Pour les professionnels : - Formalisées mais complexes - Artisanales, techniques ou de recherche et de conception - Spécialisation horizontale du travail - Pour les fonctions de support : - Spécialisées et routinières Structure - Bureaucratique (formelle) mais décentralisée, les professionnels, autonomes, s’organisant eux-mêmes, soutenus seulement par les fonctions de support - Oligarchie de professionnels - (couplée à une forme mécaniste pour les activités de support) - Ligne hiérarchique plutôt courte, faible technostructure Coordination - Standardisation de la qualification - Mécanismes structurels : - Groupes de travail - Mécanismes opératoires : - Contrôle externe au moyen de la formation et des standards de qualification des opérateurs reconnus par la profession - Procédures standards et programmes connus définis par la profession et appliqués dans l’organisation - Ajustement mutuel sur le plan du travail administratif réalisé par les mêmes professionnels (recrutement, promotion, etc.) Ressources - Importantes en savoirs et savoir-faire Stratégie - Fragmentée (en autant de professionnels) - Décidée collégialement selon un jugement professionnel Environnement propice - Complexe mais stable • Tableau 3.14 - Les principales caractéristiques de la forme innovatrice Éléments du design organisationnel Caractéristiques de la forme entrepreneuriale Tâches - Complexes, de conception et de recherche - Peu formalisables Structure - Organique et flexible - Décentralisation de l’innovation au sein d’une structure dédiée, rendant des comptes au siège social - Hiérarchique peu élaborée au sein de la cellule d’innovation - Découpage horizontal fonctionnel selon la qualification et les spécialités des experts Coordination - Standardisation par l’ajustement mutuel - Mécanismes structurels : - Contacts direct, informel - Rôles de liaison - Groupes de travail (équipes multidisciplinaires) - Matrice - Intrapreneuriat - Rôles intégrateurs - Mécanismes opératoires : - Projets - Ajustement mutuel - Technologie de l’information Ressources - Importantes en savoirs et savoir-faire (entreprises de technologie de pointe) Stratégie - Émergente, depuis la base - Options stratégiques : - Diversification - Création de nouvelles divisions stratégiques ou de nouvelles entreprises, adaptation à de nouveaux marchés Environnement propice - Complexe et dynamique • Tableau 3.15 (quelques éléments) - Les avantages et les inconvénients des différentes formes organisationnelles génériques Forme Avantages Inconvénients Entrepreneuriale - Décisions éclairées par un - Surcharge possible de tâches (simple) dirigeant connaissant les opérationnelles pour le opérations dirigeant au détriment de la - Capacité d’adaptation, réflexion stratégique, et flexibilité inversement - Adhésion possible des - Prise de décisions employés à une mission dépendant de la présence enthousiasmante et à un d’un seul dirigeant leadership charismatique -Risque de paternalisme, d’autocratie Fonctionnelle - Identité professionnelles - Risque de mettre en avant (mécaniste) favorisée, parcours de les objectifs des sous-unités carrières clarifiés au détriment des objectifs - Spécialisation plus grande, organisationnels supérieurs contrôle facilité - Faible capacité de réaction - Supervision directe plus s’il y a centralisation excessive facile, responsabilisation des des pouvoirs au sommet, peu dirigeants fonctionnels de flexibilité stratégique - Efficience dans l’utilisation - Risque d’aliénation des des ressources employés dans une organisation trop mécaniste Divisionnaire - Adaptation plus facile à la - Redondance des ressources croissance par investissement (faible efficience) ou par désinvestissement sur - Silos de connaissances, les marchés, répartition des réduction de la coopération risques sur plusieurs marchés, entre groupes utilisation des surplus entre - Risque de maintien prolongé divisions de divisions ‘’sous perfusions’’ - Bonne capacité de réponse en raison des surplus stratégique de chaque enregistrés par d’autres division du fait de son divisions autonomie - Risque d’une vision à courte - Diversification facile par la terme avec le contrôle des création de nouvelles unités résultats axés sur la - Forte obligation de rendre performance financière des comptes des dirigeants (filiales) Professionnelle - Motivation, responsabilité - Moindre loyauté des - Organisation démocratique, professionnels envers le pouvoir étant entre les l’organisation qu’envers leur mains des opérateurs profession, faible - Grande autonomie des engagement dans la gestion opérateurs et l’administration de l’organisation Innovatrice (matricielle) • - Efficacité des communications - Adaptation à des charges de travail fluctuantes (projets), flexibilité - Innovation et résolution de problèmes complexes favorisées - Possibilité de cumuler les avantages du travail en équipe : - Pouvoir délégué aux équipes, motivation - Coopération plus grande - Prises de décisions plus éclairée - Faible coopération des professionnels entre eux, conflits d’experts - Coordination plus grande requise (coordination d’équipes d’employés aux profils professionnels très différents, gestions de conflits) - Stress et pression liés à la mauvaise gestion (rendre des comptes à deux chefs ayant des besoins et des attentes parfois divergents) - Décisions participatives coûteuse et lente - Faible obligation de rendre des comptes, confusion, ambiguïté, concurrence pour l’accès aux ressources et à la reconnaissance Tableau 3.17 - Les principales caractéristiques de l’organisation en réseau Stratégie -Croissance par coopération et partenaire multiples - Multi produits, multi marchés, multiindustries Organisation - Matricielle et en réseau - Décentralisée et maillée - Dynamique Évaluation des performances et - Efficacité et stabilité des accords obligation de rendre compte - Performance des ententes de coopérations - Contribution au réseau Récompenses - Par unité et équipes de travail - Carrières multiples Options stratégiques - Intégration verticale & horizontale - Alliances, accords de partenariat multiples avec entreprises concurrent et non concurrentes Recherche et développement - Décentralisés Système de gestion - Stratégie contrôlée par le groupe central - Décentralisation des opérations - Intégrations et maillage par mécanismes formels, informels et réseau de télécommunications - Gestion des arbitrages • Figure 3.7 - Un exemple fictif d’organisation fonctionnelle Directeur Général Conseillers administratifs Gestion du Marketing • Gestion Financière Gestion des opérations Gestion de la technologie Figure 3.8 - Un exemple fictif d’organisation divisionnaire Présidence - Direction Générale Conseiller Juridique Gestion du Marketing Gestion Financière Gestion Technologique Gestion des Ressources Humaines Division des modèles automobiles compacts Division des modèles intermédiaires Division des modèles de luxes Division des camions et des jeeps Gestion des Ressources Humaines Section 4 - les forces dynamiques de l’organisation face aux enjeux contemporains • Section 3.14 ✓ Sous – section 3.15.3 - Le recours aux technologies de l’information et de la communication ➢ L’organisation en réseau est un ensemble de moyen et de règles qui permettent aux acteurs d’entreprendre et de mener à bien des projets commun. ➢ Capacité d’entreprendre et d’innover sont rapidement multipliés ➢ Aussi un ensemble de réseaux intra-organisationnels et interorganisationnels supportés par des réseaux de télécommunications Section 5 - Conclusion : de la réorganisation à l’auto-organisation • À l’heure de la mondialisation, toutes les industries sont mondialisées et subissent une compétition grandissante. Les alliances stratégiques et connaissances optimales de TIC sont une question de prospérité en plus d’être ‘’obligatoires’’. Les TIC abolissent les frontières physiques et temporelles entre les personnes, les fonctions et les machines. Chapitre 4 - La décision et la direction : de l’autocratie à la participation Section 1 - Les activités de décision : s’informer et arbitrer • Section 4.1 - La définition et les caractéristiques de la décision ✓ Décider c’est trancher entre une infinité de choix possibles et malgré la rationalité humaine limitée. ✓ Décision stratégiques ➢ Formulation de la mission et de la vision de l’entreprise, stratégie corporative / concurrentielle (positionnement, lancement, etc.) ✓ Décisions administratives ou tactiques ➢ Assurer l’adéquation entre l’organisation, les moyens disponibles et les buts stratégiques de l’entreprise ➢ Décisions administratives de coordination routinière ; budget, l’ordonnancement d’une production) ➢ Décision administrative d’exception ; gestion processus d’achat après faillite d’un fournisseur ✓ Décisions courantes ou encore opératoires ➢ Visent réalisation des objectifs opérationnels. Locales et quotidiennes. (composition équipe de travail en fonction d’absent, congés…) ✓ Décisions programmés ou très standardisées • • • ➢ Procédures connues, répétitives, routinières, formelles qui pourraient être confiées à un ordinateur ➢ Non programmées ; aménagement d’un service à la demande d’un client Section 4.2 - Les méthodes de prises de décisions ✓ Les méthodes de prise de décision servent à réduire l’incertitude lorsque vient le temps de prendre une décision. Malgré la méthode, une décision n’est jamais neutre ✓ L’approche rationnelle ou analytique ➢ Optimisation des gains en respectant les objectifs préétablis ➢ Avantages et inconvénients sont quantifiés ✓ L’approche incrémentale ➢ Décisions sont le résultat de négociation permanentes entre plusieurs acteurs qui se persuade afin d’arrivé à un consensus. Meilleur solution est celle obtenue par la plus grande part au consensus. ✓ Le regroupement des préférences individuelles ➢ Interroger les membres de l’organisation avec l’aide du brainstorming, la méthode Delphi, remue-méninges où tout le monde fait part des décisions. ✓ Le modèle Garbage Can ➢ Les solutions existent déjà et elles sont gardées en réserves (d’où l’image d’une garbage can). Lorsque le problème survient, les gestionnaires essayent de faire correspondre une solution selon la nature du problème. Beaucoup d’essai-erreur Contenu supplémentaire ✓ La décision, quelle que soit la méthode, même rationnelle n’est jamais neutre ✓ Une décision n’est jamais optimale ; elle est au mieux satisfaisante, étant donnés les biais de la rationalité humaine Tableau 4.1 (grandes lignes) Analyse Détermination des options Choix d’une option Approche rationnelle ou analytique Approche incrémentale L’analyse porte sur des options respectant des objectifs préétablis Les avantages et inconvénients sont quantifiés Optimisation des gains On considère les options s’apparentant au Statu quo Négociation Regroupement des préférences individuelles Garbage can On favorise l’émergence d’options nouvelles (brainstorming ou remueméninges) On redistribue les ressources découlant de l’adoption des options (perdants, gagnants) Les points de vue sont partagés On procède à une comparaison séquentielle Choix plutôt aléatoire ou fortuit Chaque participant peut choisir Consensus • Figure 4.2 – Les principales étapes de résolution de problèmes selon l’approche rationnelle Information Définition du problème Analyse des causes et des conséquences Formulation des objectifs pour la résolution du problème Évaluation des options Choix d’une option Implantation (planification, implantation et suivi de l’option retenue) Section 2 - La direction : informer et stimuler • Section 4.3Lamotivation ✓ Ensemble des forces (internes et externes) et le processus individuel qui règle le niveau et la persistance de l’engagement d’une personne pour une activité précise et envers un but dont l’atteinte lui procure de la satisfaction ✓ Sous -section 4.3.1 - Les théories classiques de la motivation et de la satisfaction ➢ Les théories axées sur le contenu ▪ Visent inventorier les facteurs (besoins, désirs, buts ou manques à combler) matériels ou psychologiques qui poussent à l’action ➢ Les théories axées sur les processus ▪ Penchent sur les processus cognitifs et mentaux qui déterminent les comportements suivant le contexte. ✓ Sous-section 4.3.3 - La motivation et les besoins des personnes ➢ Motivation intrinsèque ; travail effectué satisfait un besoin en soi (plaisir au travail, accomplissement) ➢ Motivation extrinsèque ; travail effectué car la récompense satisfait un besoin (salaire) ➢ Besoins physiologiques ; associés contexte biologique (soif, faim, etc.) • • ➢ Besoins de sécurité ; assurer dans l’avenir la satisfaction des besoins physiologiques. Conserver avantages acquis ➢ Besoins sociaux ou d’affiliation ; besoins d’appartenir à une groupe ➢ Besoins d’estime de soi ; besoin de se respecter et être respecté ➢ Besoins de réalisation ou d’accomplissement ; besoin d’actualiser ses possibilités et à se dépasser ✓ Sous-Section 4.3.9 - Les motifs de satisfaction et d’insatisfaction : une clarification ➢ Motifs de satisfaction (facteurs de motivation) ; accomplissement, reconnaissance, responsabilité, le travail lui-même, l’avancement et le développement personnel ➢ Motifs d’insatisfaction (facteurs d’hygiène) ; politiques de l’entreprise, supervision, conditions de travail, relations interpersonnelles, salaire, statut, sécurité d’emploi et la vie personnelle Section 4.4 - Le changement organisationnel ✓ Sous – section 4.4.1 - les manifestations de la résistance ➢ Toute résistance n’est pas forcément négative ➢ Est une quête de sens ➢ À tous les niveaux hiérarchiques Section 4.5 - Le leadership ✓ Sous – section 4.5.1 - Le leadership : une question d’influence, d’autorité et de pouvoir ➢ Influence ; correspond à la capacité du dirigeant d’obtenir l’adhésion des membres aux objectifs de l’entreprise ou à un projet donné ➢ Autorité ; associé à une forme d’influence fondée sur le droit du dirigeant d’exiger l’obéissance des subordonnés en vertu de la fonction hiérarchique qu’il occupe ➢ Pouvoir ; découle de l’influence et de l’autorité. Peut naître de l’influence qu’il exerce sur son entourage en raison de ses connaissances ou de son expertise ✓ Sous-section 4.5.2 (grandes lignes) - Quelques théories classiques du leadership ➢ Selon écoles classiques du leadership, l’influence s’exerce aussi au moyen des relations personnelles et du leadership motivateur ➢ Approches prescriptives (normative) du leadership ; déterminer ce qui devrait être ou faire un ‘’bon’’ leader ➢ Approches descriptives ; proposent description des rôles réels que remplit le dirigeant au quotidien ➢ Style de leadership selon Blake & Mouton; ▪ Autocratique (anciennement) ; personnes considéré comme machine, rôle du leader est de diriger la tâche Paternaliste (anciennement) ; consulte ses employés lors de décisions mais se réserve le pouvoir décisionnel final ▪ Démocratique consultatif (dernièrement) ; faits des concessions afin de maximiser la satisfaction au travail des employés en échange d’un bon rendement de ceux-ci ▪ Démocratique participatif (dernièrement) ; fait participer les employés et délègue des responsabilités. Dirigeant vu comme un coach ▪ Laisser-faire (à toutes les époques) ; style qui fera en sorte de diminuer son pouvoir et ses responsabilité Contenu supplémentaire ✓ Modèle participatif puise dans les avantages de la décision de groupe ✓ Le défi de l’organisation : satisfaire l’ensemble des besoins humains, jusqu’aux besoins les plus élevés ✓ Attention : selon Herzberg, le fait de régler les facteurs d’insatisfaction n’engendre pas pour autant la satisfaction ✓ Le changement est consubstantiel à l’organisation dans un environnement dynamique. Sa nature par contre varie Tableau 4.7 - Les comportements de résistances au changement Affrontement Les groupes ou les personnes en désaccord choisissent l’épreuve de force. Ils critiquent la solution envisagée et usent de leur pouvoir pour s’opposer aux projets de changement, en cherchant éventuellement à rallier d’autres acteurs plis indécis. Des coalitions peuvent apparaître Négociation les groupes ou les personnes font comprendre qu’ils sont prêts à accepter les projets de changement si l’on tient plus compte, concrètement, de leurs propres intérêts. Récupération Les acteurs assimilent les projets de changement en les intégrants à leur projets propres en affirmant qu’ils y ont toujours été favorables, croyant par là en neutraliser les effets Les groupes ou les personnes utilisent les projets de Détournement ▪ • • Riposte Retrait changement pour exprimer un autre message, pour faire passer une autre décision, pour en tirer des conséquences ou des enseignements non prévus. Les groupes ou les personnes proposent des contresobjectifs pour traiter le problème de départ, sur le diagnostic duquel ils se mettent finalement d’accord. Ils critiquent la solution projetée et en suggèrent une autre. Les groupes ou les personnes refusent de participer de quelque façon que ce soit aux changements qui leur sont proposés. Ils préfèrent se retirer • Tableau 4.8 - Les niveaux de résistance au changement Personnes Groupes Organisation • • Recherche de la sécurité Habitudes Peur du risque Inertie Normes et valeurs de groupe Sentiment d’appartenance Équilibres relationnels Histoire Culture Équilibre systémique Tableau 4.10 - La pouvoir, l’autorité et l’influence Pouvoir Autorité formelle Influence découlant de la fonction - Dérive de la - Dérive des connaissances, position dans de l’expérience ou des l’échelle habiletés hiérarchique - Peut prédominer dans les -Comporte le droit activités spécialisées ou de donner des techniques sur le droit de ordres et d’exiger donner des ordres l’obéissance - Peut être prévue ou non - Est établie de dans la structure façon formelle organisationnelle dans la structure organisationnelle Influence personnelle - Dérive de caractéristiques individuelles telles que la force, le leadership et la sensibilité aux événements - Se distingue du droit de donner des ordres ou des instructions - N’est normalement pas prévue dans la structure organisationnelle Tableau 4.11 - Les traits de caractères d’un bon leader - Aptitudes sur le plan interpersonnel et social - Compétence technique - Habileté à superviser - Leadership - Amabilité - Intelligence - Capacité de préserver la cohésion du groupe - Aptitude à la coordination - Motivation - Éloquence, prestance, assurance - Aptitude à fournir un soutien au groupe - Habileté à maintenir des normes de rendement - Volonté d’assumer des responsabilités - Équilibre émotionnel et contrôle de soi - Aptitude à exercer un contrôle sur le groupe - Enthousiasme et entrain - Respect des principes d’éthiques et intégrité personnelle - Facilité à communiquer - Esprit de décision - Énergie physique - Expérience - Maturité psychologique - Courage et dynamisme - Aptitude à prendre ses distances - Créativité, indépendance d’esprit - Conformité des capacités aux exigences du travail • Figure 4.4 - Les composantes de la direction de l’entreprise Satisfaction Engagement Motivation Changement imposé • Direction Leadership Dynamique organisationnell e Adhésion (voire autoregulation) Figure 4.5 - Le modèle intégré de la motivation au travail Section 3 - Les rôles et les compétences des gestionnaires à l’œuvre • • Section 4.6 - L’évolution de la conception de la direction ✓ Même si la conception à évoluer, exige toujours des cadres qu’ils sachent diriger, planifier, coordonner et exercer l’autorité mais insiste d’avantage sur le leadership, l’adaptabilité au changement, la motivation, la création, l’ouverture au monde, etc. Section 4.7 - Les trois grands types de rôles du gestionnaire ✓ Rôle interpersonnels ➢ Figure de proue ; activité de communication cérémonielle ➢ Meneur d’homme : embauche / formation du personnel ➢ Agent de liaison ✓ Rôle informationnels ➢ Observateurs / veilleurs : scruter l’environnement pour trouver de l’information pertinente • ➢ Informateur / diffuseur ; partage avec subordonnés les informations reçues de l’extérieur ➢ Porte-parole : partage l’information aux personnes extérieures ✓ Rôles décisionnels ➢ Entrepreneur : doit faire progresser l’entreprise ➢ Arbitre- régulateur : règle conflit au sein de l’organisation ➢ Répartiteur : réparti les ressources ➢ Négociateur : contrats, relations commerciales, règles les crises internes (syndicat) Tableau 4.13 - L’évolution de la conception de l’administration Traditionnelle Nouvelles - Statut hiérarchique - Communication - Autorité - Leadership - Direction - Motivation & Animation - Organisation - Évaluation & Gestion du changement - Contrôle - Innovation et créativité - Prévision - Gestion des particularités - Continuité et stabilité - Gestion de la diversité - Gestion universelle - Gestion de la complexité Section 4 - Conclusion : le gestionnaire-magicien n’est pas encore né!... • • La direction est un exercice difficile de conduite de soi et des autres Requiert des habiletés et des savoirs-être particuliers : savoir communiquer, se comporter, raisonner et assumer sa responsabilité éthique Chapitre 5 - Le contrôle : de l’inspection à la responsabilisation Section 1 - Le contrôle • Section 5.1 - Les origines et les conceptions du contrôle ✓ Sous-section 5.1.1 - Les conceptions du contrôle ➢ Centralisé ; bureaucratique : exercice formalisée auquel l’employé doit se plier par soumission ➢ Décentralisé ; les employés apparaissent comme une partie prenante, porteuse de connaissance et de responsabilité. engagement ✓ Sous-section 5.1.2 - Les niveaux de contrôle ➢ Niveau de la gouvernance ▪ Concerne la responsabilité qui incombe aux membres du conseil d’administration de protéger les intérêts des parties prenantes de l’entreprise Limite le pouvoir et influences les décisions des dirigeants : veut la production des parties prenants (actionnaires) ➢ Niveau stratégique ▪ Évaluer le fonctionnement de l’organisation au niveau externe ▪ Réduire incertitudes de l’environnement global de l’entreprise ➢ Niveau organisationnel / tactique ▪ Établissement objectifs, des programmes et plans propres aux différentes unités ▪ Vérifier si les fonctions atteignent leurs objectifs respectifs ➢ Niveau opérationnel ▪ Accroître flexibilité structurelle de l’organisation ▪ Améliorer efficacité des opérations aux divers niveaux de l’entreprise ✓ Sous-section 5.1.3 - Les objectifs du contrôle : l’efficacité et l’efficience ➢ Efficacité ; atteinte des buts et objectifs ➢ Efficience; atteindre objectifs è moindre coûts possible ✓ Sous-section 5.1.4 - Une définition formelle du contrôle ➢ La fonction d’administration qui a pour but de faire en sorte que les résultats soient conformes aux objectifs, et que les énergies et les efforts convergents harmonieusement vers la réalisation de ces objectifs Section 5.2 - Le processus de contrôle ✓ Définition des objectifs ➢ Établissement d’objectifs clairs et précis ➢ Fixation des normes mesurables liées aux objectifs (standards ➢ Idéalement défini collectivement ✓ Collecte de l’information ; par les systèmes d’information ➢ Source fiable ➢ S’informer au bon moment ✓ L’évaluation de ces résultats et analyse des écarts ➢ Analyse de l’écart entre résultats obtenus et objectifs fixés ; causes et conséquences ➢ Effets positifs et négatifs ✓ L’application des correctifs avec la rétroaction (feedback) ➢ Prendre les moyens pour rendre les résultats conformes aux objectifs ➢ Corrigés les écarts et mesures préventives pour ne pas répéter Section 5.3 - Les types génériques de contrôle ✓ Préventif ; prévoir / planifié / éviter les problèmes avant qu’ils n’arrivent ✓ Concurrent ; déceler l’erreur au moment où elle se produit et la rectifier le plus rapidement possible (contingent : en temps réel à l’aide de TIC) ✓ Rétroactif ; vérification des résultats afin de déceler les écarts suivies de correctifs (feedback) ▪ • • • • • Section 5.5 - Les effets pervers du contrôle ✓ Comportement bureaucratique ➢ Suivre aveuglément les règles parce qu’elles sont trop strictes. Cela peut nuire à l’atteinte des objectifs. (ex; location d’automobiles, la règle est qu’aucune voiture ne doit être louée à un client si elle n’a pas été lavée, le laveur est absent alors client doit revenir dans 1h, perte de temps pour lui et perte d’un client pour l’organisation) ✓ Comportement opportuniste ➢ Adoption d’une conduite inappropriée en fonction du contrôle dans le but d’avoir une récompense ou évaluation positive ✓ Falsification de données ➢ Altération des informations pour des questions d’images Section 5.6 - Les propriétés des contrôles adéquats ✓ Valide ; validité ou objectivité de l’information ✓ Rapide ; transmission rapide de l’information contrôlé ✓ Décentralisé ou concomitant ; contrôle réparti sur divers échelons au sein de l’entreprise ✓ Rentable ; coût du contrôle n’excèdent les avantages ✓ Axé sur l’avenir ; accent sur planification et programmation adéquates (préventif) ✓ Flexible ; facilement adaptable aux circonstances ✓ Complet ; toutes les variables importantes du rendement et des résultats soient mesurées ✓ Axé sur la participation ; indispensable si l’on veut vraiment faire converger tous les efforts individuels vers un effort commun ✓ Modéré ; contrôle excessif peut être aussi néfaste qu’un contrôle insuffisant ✓ Adéquat ; minimum de planification et de contrôle des résultats. Recherche d’équilibre entre la quantité de contrôle et l’efficacité Contenu supplémentaire ✓ Le contrôle ; une composante du processus formel de l’administration classique ✓ Deux conceptions opposées du contrôle ; centralisée et décentralisée ✓ Niveaux de contrôle : du ‘’contrôle du contrôle’’ (gouvernance) au contrôle opérationnel ✓ Établir des objectifs avec les employés : la première et la plus importante étape du processus de contrôle ✓ Contrôler = bien s’informer (à temps et de façon fiable) ✓ Contrôler = processus d’analyse rigoureuse ✓ Contrôler en contexte d’incertitude : corriger (après-coup ou sur le champ) et surtout prévenir • Tableau 5.3 - L’efficacité et l’efficience managériales Utilisation des ressources Accomplissement des buts Efficace Atteinte des buts et non-gaspillage des ressources Efficiente Non efficiente • Atteinte des buts mais gaspillage des ressources Non efficace Non-atteinte des buts mais nongaspillage des ressources Non-atteinte des buts et gaspillage des ressources Figure 5.1 - Les niveaux de contrôle Gouvernance Niveau stratégique Contrôle stratégique Niveau organisationnel (tactique) Contrôle organisationnel Niveau opérationnel Contrôle opérationnel • Figure 5.2 - Les principaux volets intervenant dans les activités de contrôle Tâches à réaliser aux niveaux opérationnel, tactique ou stratégique Conditions et outils du contrôle Personnes appliquant ou subissant les contrôles Structure organisationnelle • Figure 5.4 - Les trois types de contrôle Processus Intrant Transformation Extrant Contrôle Préventif ou proactif Concurrent (ou concomitant) Rétroactif Limites Qualité de l’information Coûts Temps de transmission de l’information Aléas organisationnel Exemples Contrôle des investissements Contrôle qualité des fournisseurs Contrôle de projet (PERT) • Dépenses inutiles Réaction à posteriori Contrôle par exceptions Contrôle par projets (Gantt) Contrôle de production Contrôle des dépenses Encadré 5.1 - Le contrôle : maîtrise de soi et des choses ✓ Contrôle en management revêt aujourd’hui ce double sens de la maîtrise des c choses et des personnes et il a évolué à travers les conceptions historiques d’une visions fonctionnelle d’inspection à une vision humaine de responsabilisation et d’autocontrôle Section 2 - Les conditions humaines d’un contrôle adéquat • • Section 5.7 - La motivation ✓ Les personnes motivées s’avèrent plus productives et sont plus enclines à contribuer à la réalisation des buts et objectifs de l’organisation ✓ Intrinsèque; intérêt et le plaisir qu’un l’employé trouve à ses actions (penser à la pyramide de Maslow) ✓ Extrinsèque ; provoqué par circonstances extérieures (punitions, récompenses, approbation, etc.) Section 5.8 - La satisfaction ✓ Employés satisfaits, seront plus enclin à se responsabiliser et à pratiquer l’autocontrôle • • • • • Section 5.9 - Le leadership et le pouvoir ✓ Leadership; processus d’influence qui s’exerce sur les activités des personnes ou des groupes en vue de la réalisation des buts et objectifs ✓ Pouvoir; potentiel d’influence du leader sur les autres membres ➢ Pouvoir coercitif ; fondé sur la crainte ➢ Pouvoir de relation ; fondé sur relation avec personnes influentes ➢ Pouvoir d’expert ; fondé sur connaissances et expertise ➢ Pouvoir légitime ; fondé position hiérarchique ➢ Pour d’information ; fondé sur information ➢ Pouvoir de référence ; fondé sur personnalité ➢ Pouvoir de récompense ; fondé sur habileté à récompenser Section 5.10 - Le climat organisationnel ✓ Ensemble de caractéristiques qui sont perçues par les membres d’une organisation et qui contribuent à différencier celle-ci tout en exerçant une influence directe ou indirecte sur les actions des personnes Section 5.11 - Des leviers pour accroître l’engagement et la responsabilisation ✓ Sous-section 5.11.4 - L’autocontrôle ➢ Price dit ; accroît productivité et la motivation des cadres et des professionnels de l’entreprise mais peut réduire productivité des employés même s’il augmente leur motivation ➢ Miles dit ; augmente motivation et productivité du personnel d’exécution Contenu supplémentaire ✓ Autocontrôle naît d’une direction adéquate ✓ Partage des connaissances ; un mécanisme puissant d’autocontrôle ✓ Autocontrôle et participation vont de pair Encadré 5.3 - Au-delà du contrôle : l’autocontrôle Section 3 - Conclusion : du contrôle à l’autoresponsabilisation • • • Si l’on souhaite que l’autocontrôle soit profitable (que les employés soient satisfaits, motivés et en accord avec le leadership inhérent à l’entreprise), il faut créer un climat organisationnel fondé sur ; l’amélioration des conditions de travail, élargissement / enrichissement des tâches, le perfectionnement et le partage des connaissances Un bon contrôle c’est un compromis entre plusieurs variables (tâches à réaliser, outils de contrôle, structure organisationnelle et personnel en place) Contrairement aux pensées classiques (Smith, Taylor, Ford), ‘’ceux qui exécutent’’ peuvent et doivent avoir la possibilité de faire certaines tâches réservés anciennement à ‘’ceux qui conçoivent’’ Chapitre 6 - Le management de l’innovation : création, invention, exploitation des nouvelles idées Section 6.1 - Une définition de l’innovation : les concepts classiques • • • • • Section 6.1 - Une définition de l’innovation : les concepts classiques ✓ À partir du moment où l’on peut vendre une innovation, celle-ci change de dénomination et s’appellera maintenant une innovation ✓ L’innovation est plus qu’un résultat c’est un processus d’une transformation Sous-section 6.1.1 - L’innovation technologique, commercial, organisationnelle et stratégique ✓ Technologique ; comprenne les nouveaux matériaux, nouveaux ingrédients, nouvelles sources d’Énergies, nouveaux composants, nouveaux systèmes complexes, etc. ✓ Commercial ; portent sur les fonctions de distributions et de marketing (nouveau mode de présentation d’un service) ✓ Organisationnelle ; processus d’administration aux modalités de son développement ✓ Stratégique ; véritable réinvention des choix stratégiques de l’entreprise, en particulier, de ses sources de revenus Sous-section 6.1.4 - Une distinction entre invention et innovation ✓ Invention ; précède l’innovation (plan, idée, prototype non commercialisé) ✓ Innovation ; mise en application de l’invention Contenu supplémentaire ✓ Innovation ; moteur de la croissance ✓ L’innovation est plus qu’un résultat ; c’est un processus de transformation ✓ Toutes les inventions tirées d’idées nouvelles ou réactualisées ne redeviennent pas des innovations Figure 6.1 - Les innovations technologiques et les longs cycles du capitalisme • Figure 6.2 - Les liens entre innovation et performance économique Section 6.2 - Le processus de gestion de l’innovation • • Section 6.2 - Le processus de gestion de l’innovation ✓ L’innovation est un parcours qui de décision en décision vous amène au bon moment sur le bon marché avec le bon produit Sous-section 6.2.1 - Les étapes du processus • Contenu supplémentaire ✓ Le processus d’innovation n’est pas linéaire ✓ L’innovation pose la question de l’approbation (privatisation) des connaissances ✓ Selon le modèle de diffusion de l’intéressant, ce n’est pas le ‘’meilleur’’ produit qui s’impose, mais celui qui est le mieux ‘’médiatisé’’ Section 6.3 - Les conditions de l’innovation et de la création de connaissances • • • • Section 6.3 - Les conditions de l’innovation et de la création de connaissances ✓ Il est probable que l’ère de l’innovation tirée par la consommation touche à sa fin et que nous entrions dans celle de l’innovation tirée par des enjeux sociaux Sous-section 6.3.1 - Avoir des idées : une définition de la créativité ✓ Créativité ; consiste en la production d’idées nouvelles et utiles dans différents domaines ✓ Innovation ouverte ; ➢ les innovations peuvent maintenant venir de l’extérieur de la compagnie ➢ Faut toujours scruter l’environnement pour trouver des nouvelles idées / inspirations Sous-section 6.3.2 - L’accès aux idées ✓ Market-pull ; les consommateurs / utilisateurs sont à la recherche d’une solution à leurs problèmes et les entreprises vont leur fournir avec l’innovation ✓ Technology-push ; les entreprises innovent et celles-ci seront ensuite adopté par les consommateurs Sous-section 6.3.3 - L’accès aux savoir-faire ✓ De la fonction de R & D au réseau de R & D ➢ 5 générations ; ➢ Demande trou noir ➢ Bataille pour les parts de marché ➢ Effort de rationalisation ➢ Lutte basé sur le temps ➢ Intégration des systèmes ✓ Les nouvelles formes d’organisations innovantes et créatrices de connaissances : vers l’organisation en réseau ➢ ‘’Multiplication et l’extension des réseaux, en assurant le stockage et la définition de l’information à grande échelle et à un coût toujours moindre, en effaçant les frontières traditionnelles des organisations, tend à transformer les monde en une immense toile d’araignée informationnelle interconnectée’’ ✓ Nécessité pour organisation en réseau ➢ Créer des frontières poreuses • ➢ Scruter largement l’environnement ➢ Assurer une interaction constante ➢ Déterminer et valoriser les experts-veilleurs ➢ Associer au maximum des agents de liaison (traducteurs des savoirs) Contenu supplémentaire ✓ La créativité est un mélange d’expertise, de motivation et de compétences créatrices prêtes à s’exprimer dans un environnement propice ✓ L’innovation sera de plus en plus stimulée par la demande sociétale Figure 6.7 - Un modèle de la créativité à trois composantes • Figure 6.8 - La diffusion des innovations et les types de consommateurs • Section 6.4 - Conclusion : l’innovation, de la génération d’idées à la création de connaissances • La dynamique d’innovation exige un investissement à long terme (contradiction du court-termisme du capitalisme financier Chapitre 7 - De l’économie industrielle à l’économie du savoir : le management des connaissances Section 1 - De l’Économie industrielle à l’économie du savoir • • • Section 7.2 - La nouvelle économie, un concept contesté ✓ Deux catégories d’objections au concept de nouvelles économies Sous-section 7.2.1 - La nouvelle économie, un concept idéologique ✓ Corrélée à la finance, il s’agit d’une sorte de ‘’néolibéralisme high-tech’’, cautionne l’économie mondiale, fortement influencée par la finance et les TIC et ses risques de déroutes (Crise des Subprimes 2009) Sous-section 7.2.2 - L’économie de la connaissance ou l’économie fondée sur la connaissance ✓ ‘’Pour la première fois de l’histoire, l’esprit humain est une force de production directe, et pas simplement un élément décisif du système de production’’ ✓ Pas un concept nouveau ✓ Économie de la connaissance ➢ La connaissance est un bien économique qui a toujours eu son rôle à jouer dans les systèmes économiques ✓ Économie fondée sur la connaissance ➢ Rupture historique dans la mesure où la connaissance prend une place centrale dans le processus de production Section 2 - Du management au management des connaissances • • • Section 7.4 - La gestion des connaissances : concepts et définition ✓ Les données ; (valeur faible) résultat d’une mesure obtenue par un instrument ✓ Les informations ; (valeur moyenne) ensemble de données recueillies et qui seront organisées afin de former un message ✓ Les connaissances ; (valeur forte) ▪ Rationalisme ; connaissance existe en soi, accessible par processus mental, résultat d’un raisonnement fondée sur la logique rationnelle ▪ Empirisme ; la connaissance n’est accessible que par l’expérience Sous-section 7.4.1 - Une définition de la gestion des connaissances ✓ Processus d’apprentissage, de création, de transformation, de circulation des savoirs explicites et tacites dans un contexte donné, effectué par les hommes, intégré dans les différents processus de l’organisation, et soumis à la logique managériale en vigueur ✓ Cumulative et non-rivale Sous-section 7.4.2 - Les conceptions de la gestion des connaissances ✓ L’approche technologique ➢ Utilisation d’infrastructure technologique pour stocker et codifier les connaissances nécessaires aux opérations de l’entreprise • • ➢ Ne contribue pas directement à l’augmentation du savoir. Son utilisation judicieuse par des gestionnaires (qualité du réseau humain) permet une hausse du savoir ✓ L’approche socialisante / humaine ➢ Favorise les interactions entres les personnes plutôt que le stockage de données ➢ Principal objectif de l’information est d’être communiquée et non stockée. Tente de favoriser le processus de création à partir des connaissances tacites Contenu supplémentaire ✓ Gestion des connaissances est un concept très idéologique ✓ Gérer les connaissances ne se réduit pas à gérer l’information ✓ Gérer les connaissances, c’est gérer des savoirs explicites et surtout des savoirs tacites ✓ Le savoir est le seul capital qui augmente quand on le partage ✓ Impossible de dissocier la connaissance de la personne Encadré 7.2 - Deux types de connaissances : tacites et explicites ✓ Connaissances tacites ➢ Une connaissance non-articulée (savoir-faire ou habileté particulière) ✓ Connaissances explicites ➢ Une connaissance articulée mentalement, verbalement, par écrit, en code (langage formel et systématique ; encyclopédie) Section 3 - Les principaux modèles de la gestion des connaissances • • • • Section 7.8 - Les modèles humains de gestion des connaissances Sous-section 7.8.1 - La théorie de la création des connaissances organisationnelles ✓ L’entreprise est un lieu d’apprentissage et de création des connaissances tacites et explicites, industrielles et individuelles Sous-section 7.8.2 - La conversion des connaissances (Nonaka) ✓ Socialisation ; (tacite à tacite) processus de partage d’expérience ✓ Extériorisation ; (tacite à explicite) dialogue, réflexion ou écriture pour articuler le savoir tacite ✓ Combinaison ; (explicite à explicite) re-catégorisation du savoir explicite déjà existant, utilisation de savoir systémique (TI) pour compléter une tâche ✓ Intériorisation ; (explicite à tacite) apprentissage par la lecture, par l’écoute, par la réflexion Sous-section 7.8.3 - La spirale de création des connaissances ✓ Propulsion et amplification des connaissances tacites et explicites des personnes vers une dimension ontologique plus élevée (c’est-à-dire le groupe, l’organisation ou l’inter-organisation) par des alternances entre les 4 mode de conversions • • • • Sous-section 7.8.4 - Les conditions nécessaires à la création des connaissances organisationnelles ✓ L’intention ou la vision stratégique partagée ✓ L’autonomie (l’auto-organisation) ✓ La fluctuation et le chaos créatif intentionnel ✓ La redondance ✓ La variété requise ✓ Importance des lieux de socialisation, de partage, d’interaction, etc. Contenu supplémentaire ✓ Création de connaissances résulte de quatre modes de conversion des savoirs ✓ Création de connaissances est une spirale continue et cumulative ✓ L’approche humaine suppose une philosophie participative du management Figure 7.12 - Les quatre modes de conversion des connaissances Figure 7.13 - Le dilemme créativité/efficacité et les conditions de la gestion humaine des connaissances Section 4 - Conclusion : le management est management des connaissances • Innovation et création de connaissances sont les moteurs des économies avancées • • • L’humain, porteur de connaissances, est donc eu cœur de cette création de valeur Ces activités nécessitent de plus en plus un management fondé sur la personne, l’ouverture et la connectivité ✓ À l’externe ; organisation en réseau ✓ À l’interne ; management participatif, organisation aplatie Le management est un management des connaissances. Importance de la remise en cause constante du management en cas de démotivation des personnes Conclusion du livre • Dilemme et défi du management d’aujourd’hui ✓ L’efficacité industrielle / économique des pays développés a eu des répercussions majoritairement positives sur le niveau de vie de leurs populations. Cependant, cette création de richesse ne s’effectue pas toujours dans l’harmonie et l’équité (RSE) et l’accumulation est devenue une fin en soir dans certain cas (au lieu de servir à développer les sociétés humaines) ✓ La pratique managériale rationnelle a contribué à la maximisation de l’économie / l’efficacité en négligent l’aspect humain, social et environnemental ✓ Deux paradoxes des écoles classiques / rationnelles ➢ La hiérarchisation nuit à l’égalité et la participation / réalisation des travailleurs ➢ Le contrôle réduit la capacité d’innover et de s’adapter ✓ Le management doit revoir ses priorités, revoir RSE