
Corpus Médical– Faculté de Médecine de Grenoble 
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1.2. Le diagnostic passe donc par :  
 
• la recherche de signes généraux, de circonstances déclenchantes à cette douleur, de 
précisions concernant son horaire, si il existe une augmentation par la toux, les 
mouvements, la respiration, l’effort… 
• l’étude du rachis, la recherche de signes neurologiques 
• l’examen des organes de voisinage en vue d’établir un éventuel diagnostic différentiel. 
 
2. Diagnostic  
2.1. Rechercher des signes généraux, préciser le contexte 
 
Préciser l’âge, s’il existe de la fièvre, une altération de l’état général, un horaire inflammatoire 
ou mécanique à la douleur, les situations qui l’augmentent ou la calment, si il y a des frissons, 
des signes de choc, des ATCD de pathologies inflammatoires, néoplasiques ou infectieuses. 
Rechercher un effort, un traumatisme (parfois peu important), la prise de traitement 
(corticoïdes, anticoagulant, traitement substitutif de la ménopause..). 
Toujours mesurer : Pouls, pression artérielle aux 2 bras, température. 
 
2.2. Faire l’examen du rachis 
 
Il se fait en position couchée et debout si possible. 
 
Faire d’abord l’étude de la statique : attitude antalgique, rectitude, « inversion » des 
courbures. Apprécier les points douloureux osseux ou musculaires, la contracture, la mobilité 
active et passive. 
 
Rechercher un signe de la sonnette (déclenchement de la douleur +/- de l’irradiation à la 
palpation), un signe de Lassègue (angle d’élèvation du MI par rapport à la table d’examen 
déclenchant la sciatalgie), un Lassègue lombaire (idem déclenchant la lombalgie), un signe de 
Léri (angle d’extension de la hanche par rapport au bassin entrainant la cruralgie), faire un test 
de Schöber (étude de la flexion antérieure du rachis : repère d’une distance de 10 cm au 
dessus de L5 le rachis en position de référence, on fait se fléchir le patient vers l’avant =>la 
distance doit passer à 15 cm), évaluation de la distance doigts-sol, signe de Spürling (pression 
de la tête dans l’axe du rachis cervical déclenchant la névralgie cervico-brachiale), signe du 
lanceur de javelot (douleur entrainée par la rétropulsion du MS lors des NCB) 
 
  
2.3. Faire l’examen neurologique  
 
Rechercher une irradiation douloureuse, qui peut être intercostale, brachiale, crurale, ou 
sciatique, signe d’une atteinte radiculaire. 
Evaluer la motricité des membres (échelle de cotation de 0 à 5), la sensibilité (normale, 
diminuée, absente, présence de paresthésies), et les réflexes (normaux, diminués, absents) 
sans oublier la région périnéale (sensibilité et tonicité des sphincters par le toucher rectal), 
éliminer une rétention d’urines ou au contraire une incontinence urinaire ou fécale.