JFR 2012 - 4311 - Actualités sur l'imagerie du cancer... Mis à jour le 14/06/2013 par SFR Imagerie de l’angiogenèse tumorale

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JFR 2012 - 4311 - Actualités sur l'imagerie du cancer broncho-pulmonaire 3e partie
Mis à jour le 14/06/2013 par SFR
Imagerie de l’angiogenèse tumorale
Orateur : Tacelli Nunzia
Objectifs
Messages à retenir
Connaître l’intérêt de l’imagerie thoracique dans le cancer broncho-pulmonaire avant et pendant la mise en place d’une chimiothérapie anti-angiogénique.
Savoir les principaux critères scanographiques d’éligibilité et non éligibilité à une chimiothérapie anti-angiogénique dans le cancer pulmonaire.
Connaître les principales actualités dans l’imagerie de l’angiogenèse tumorale notamment le développement de l’imagerie fonctionnelle afin d’objectiver la
réponse tumorale..
Résumé
De nouvelles thérapeutiques ciblées se sont développées dans la prise en charge des cancers broncho-pulmonaires comme les traitements antiangiogéniques. En se basant sur la physiopathologie de ces chimiothérapies et sur les complications parfois fatales de ces traitements, de récents critères
scanographiques d’éligibilité et de non éligibilité sont maintenant importants à connaître : lésions excavées, extension centrale, envahissement vasculaire
… Contrairement aux chimiothérapies cytotoxiques classiques, ces nouveaux traitements antiangiogéniques modifient la vascularisation tumorale avec peu
d’effets sur la taille tumorale. Ainsi dans l’évaluation de la réponse tumorale, les critères RECIST semblent donc inadaptés comme seuls paramètres. Le
scanner de perfusion apparaît comme un outil innovant permettant une évaluation fonctionnelle tumorale. Cette nouvelle technique maintenant validée, est
réalisable avec les scanner multicoupes conventionnels (32 détecteurs et supérieurs) après injection de produit de contraste iodée en étudiant toute la
hauteur tumorale. Grâce à des algorithmes de post-traitement, on obtient des cartographies colorisées de la perfusion tumorale et des paramètres objectifs
fonctionnels comme la perméabilité capillaire, le volume sanguin tumoral, l’intensité maximale du rehaussement, le temps de transit moyen. La maîtrise de
cette technique permet de l’intégrer en routine clinique dans le bilan initial comme dans la surveillance.
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