ULCO-IUT GTE Durée : 2H 2012-2013 DUT FI 1 DS n˚1 : Nombres complexes - correction Il sera tenu compte de la qualité de rédaction. Tout calcul injustifié, même s’il conduit à un résultat juste, ne sera pas pris en compte. Exercice 1. Soit z = x + iy l’écriture algébrique de z. a) Résoudre l’équation z 2 = −7 − 24i. ( ( 2 2 x − y = −7 x2 − y 2 = −7 z 2 = x2 − y 2 + 2ixy et on est ramené à résoudre le système ⇔ 2xy = −24 x2 y 2 = 122 2 2 ceci conduit à x = 9 et y = 16 le produit xy étant négatif, il y a deux solutions : z = ±(3 − 4i) b) Vérifier l’exactitude des solutions trouvées. z 2 = 9 − 16 − 24i = −7 − 24i c) Résoudre l’équation z 4 = −7 − 24i. Posons W = z 2 de sorte que W 2 = −7 − 24i. De la première question, nous savons que cela entraı̂ne W = ±(3 − 4i) et donc, soit z 2 = 3 − 4i (1), soit z 2 = −3 + 4i (2). Remarquons que l’équation (2) peut s’écrire (iz)2 = 3−4i ( de sorte qu’il nous suffit de résoudre équation (1). x2 − y 2 = 3 qui a pour solutions z = ±(2−i). En procédant comme pour a), nous obtenons le système : 2xy = −4 Finalement l’équation z 4 = −7 − 24i admet 4 solutions : z1 = 2 − i, z2 = −z1 , z3 = iz1 , z4 = −iz1 . Exercice 2. Résoudre les équations suivantes. On exprimera les solutions sous forme algébrique et polaire : a) z 2 − (1 + i)z + i = 0 Le disriminant de cette équation est : 3π ∆ = (1 + i)2 − 4i = −2i = 2ei 2 . Les deux racines carrées du discriminant sont ainsi les nombres √ 3π (1 + i) ± (1 − i) δ± = ± 2ei 4 = ±(1 − i). Les deux solutions sont finalement les nombres z± = , c’ est à 2 dire z+ = 1 et z− = i. b) z 2 − 2z + 2 = 0 Le disriminant de cette équation est : ∆ = −4 ; ses deux racines carrées sont δ± = ±2i. 2 ± 2i Ainsi, les deux solutions sont les nombres z± = , c’ est à dire z+ = 1 + i et z− = 1 − i. 2 c) z 3 − z 2 + z − 1 = 0 On remarque que z0 = 1 est une solution évidente. Ceci nous conduit à rechercher deux réels a et b tels que z 3 − z 2 + z − 1 = (z − 1)(z 2 + az + b). En développant puis en procédant par identification, on trouve z 3 − z 2 + z − 1 = (z − 1)(z 2 + 1). Finalement, z0 = 1 z+ = i et z− = −i sont les trois solutions recherchées. 1 2 Exercice 3. Exprimer cos5 (x) comme une combinaison linéaire des 6 réels cos(kx), avec 0 ≤ k ≤ 5. 5 ix 1 (eix + e−ix )5 e + e−ix 5 = . Mais, on vérifie : On peut écrire cos (x) = 2 16 2 5 5 4 3 2 2 3 4 5 (a + b) = a + 5a b + 10a b + 10a b + 5ab + b ce qui, en regroupant les termes conjugués aboutit à 5 cos(x) 5 cos(3x) cos(5x) cos5 (x) = + + 8 16 16 Exercice 4. Soit z ∈ C. On définit Z = (1 − z)(1 − iz). Montrer que l’ensemble des nombres complexes z tels que Z ∈ R est la réunion de deux droites dont on déterminera les équations et que l’on représentera graphiquement. Z ∈ R si et seulement si Z = Z̄, c’est à dire lorsque (1 − z)(1 − iz) = (1 − z̄)(1 + iz̄). En développant, cela s’écrit 0 = (z − z̄) + i(z + z̄) − i(z 2 + z̄ 2 ) (1). Soit z = x + iy, l’écriture algébrique de z. L’équation (1) s’écrit 0 = 2i(x + y) − 2i(x2 − y 2 ) ⇔ 0 = (x + y)(1 − x + y). Il s’agit de la réunion des droites d’équation y = −x et y = x − 1.