L. Brouchet, J. Berjaud, C. Renaud, L.M. Bonsinceanu, M. Dahan Que change la TEP dans la prise en charge chirurgicale des cancers broncho-pulmonaires ? L. Brouchet, J. Berjaud, C. Renaud, L. M. Bosinceanu , M. Dahan Service de Chirurgie thoracique – Hôpital Larrey - Toulouse - Résumé La Tomographie par émission de positons prend place aujourd’hui dans les techniques d’exploration préchirurgicale des cancers bronchiques. Son utilisation reste à ce jour réservée aux situations problématiques. Parmi elles l’extension médiastinale et le débat des nodules pulmonaires solitaires sont particulièrement développés. L’exploration chirurgicale du médiastin par vidéomédiastinocoscopie est la technique de référence permettant d’obtenir une vérification pathologique, mais l’expertise des loges médiastinales est de difficulté variable. L’arrivée de la TEP donne une vue différente, fonctionnelle du statut médiastinal et les images qu’elle fournit suscite parfois des questions difficiles, remettant au goût du jour la médiastinoscopie. Le bilan des nodules pulmonaires solitaires profite lui aussi de ce progrès, mais toutes les questions ne sont pas résolues et le couplage morphologique et fonctionnel apparaît, dans ce débat en particulier, tout à fait indispensable. Cancer bronchique / Bilan d’extension / Médiastin / Tomographie par émission de positons / Nodule pulmonaire INTRODUCTION !L’exérèse chirurgicale est encore considérée aujourd’hui comme le seul traitement curatif des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC). Encore faut-il s’astreindre à une sélection soigneuse des malades et discuter les indications en fonction de trois critères majeurs suivants : 1. la résécabilité ou possibilité technique d’exérèse, 2. l’opérabilité ou la tolérance fonctionnelle du malade vis à vis de l’intervention, 3. et enfin l’efficacité oncologique du geste. En ce qui concerne l’extension de la maladie cancéreuse, l’arrivée d’une nouvelle technique fonctionnelle telle que la tomographie par émission de positons (TEP), fait naître de grands espoirs. Celle-ci a clairement prouvé sa pertinence, toutefois, reste à définir ses performances, afin de préciser sa place aujourd’hui. Correspondance : Mademoiselle FOURCADE Sandrine - secrétariat Chirurgie thoracique Hôpital Larrey – 24 chemin de Pouvourville - TSA 30030 – 31059 TOULOUSE cedex 9 Tel : 05 67 77 18 04 - fax : 05 67 77 14 83 - E mail : [email protected] Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n°11 585 Que change la TEP dans la prise en charge chirurgicale des cancers broncho-pulmonaires ? Avant de répondre à cette interrogation, il paraît utile de rappeler les critères habituels de décision chirurgicale, de présenter les situations "simples", admises par tous, et dégager finalement les situations problématiques, où, compte tenu de l’accès encore difficile de la technique, ses indications trouvent une place de choix. LES CRITÈRES DÉCISIONNELS [1, 2, 3] 1. C’est d’abord l’opérabilité qu’il faut évaluer : elle se juge avant tout sur des critères cliniques qui doivent noter attentivement l’état général et fonctionnel (respiratoire et cardiaque en particulier). Cette observation simple, mais soigneuse (désignée parfois ironiquement sous le terme "d’œil du maquignon") est complétée par des examens paracliniques qui devraient permettre de quantifier cet aspect fonctionnel : ils tentent du moins de mesurer les réserves cardio-respiratoires en fonction de l’étendue présumée de la résection pulmonaire. 2. C’est ensuite à la résécabilité qu’il faut s’intéresser : elle se définit en fonction du siège de la tumeur, de son étendue et de ses rapports de voisinage. Les possibilités techniques de résection sont donc définies en fonction des renseignements de l’imagerie (tomodensitométrie (TDM) et imagerie par résonance magnétique (IRM) et de l’examen fibroscopique. 3) Les aspects oncologiques sont certainement les plus complexes, et de difficulté variable . · Le diagnostic anatomo-pathologique est généralement connu avant l’intervention (mais un nombre non négligeable de nodules pulmonaires sans diagnostic troublent parfois la discussion pré-chirurgicale). · L’extension métastatique est une notion fondamentale puisque sa démonstration annule en principe le projet chirurgical. Ce bilan d’extension guidé par la clinique se fait par imagerie. Le rôle de la TEP peut être de préciser une anomalie radiologi- 586 que et par sa négativité, autoriser la chirurgie : en effet, un nodule pulmonaire d’accompagnement peut être bénin et une grosse surrénale hyperplasique. · L’état des ganglions du médiastin [4] est la question la plus difficile à résoudre. L’exploration classique fait appel à la TDM et à l’exploration chirurgicale, désignée sous le terme générique de médiastinoscopie. En pratique, la découverte d’une extension médiastinale grève lourdement le pronostic de la maladie, même si l’exérèse chirurgicale de ganglions homolatéraux reste possible. Quant à l’extension controlatérale (N3) non accessible à une exérèse, elle doit être considérée comme une contreindication chirurgicale formelle. L’examen tomodensitométrique reste prépondérant et indispensable (TDM APC) puisqu’il possède un haut pourcentage de sensibilité et de spécificité (détermination du N clinique (cN)). Mais, c’est sans doute un truisme de le dire, un gros ganglion peut être une hyperplasie, des cellules néoplasiques peuvent exister dans un petit ganglion et un petit cancer peut s’accompagner de métastases ganglionnaires : ainsi, seule la biopsie peut affirmer un envahissement. La médiastinoscopie [5, 6, 7] permet une exploration du médiastin et une biopsie ganglionnaire (détermination du N pathologique (pN)), mais ne donne pas de certitude absolue sur l’état médiastinal car certaines chaîFines sont peu ou pas accessibles (Figure 1 1). D’une manière générale, la médiastinoscopie n’est pas un examen anodin, nécessitant une anesthésie générale, comportant un risque faible mais pas nul (mortalité 1%) et n’ayant de valeur que réalisée par un chirurgien entraîné. Plus précisément elle se différencie en médiastinoscopie axiale cervicale (devenue vidéo médiastinoscopie plus ou Figure 2 moins étendue (Figure 2), vidéo médiastinoscopie antérieure parasternale et vidéo médiastinoscopie postérieure qui fait partie en pratique de la vidéo thoracoscopie Figur (F iguree 3 3). Ainsi, même si en théorie Médecine Nucléaire - il est possible d’atteindre toutes les loges, le prix à payer est variable et justifie que le recours à ces techniques soit discuté. Depuis longtemps, des controverses ont été entretenues pour savoir si cette exploration devait être systématique. Nous nous rangeons aux côtés de ceux qui en limitent les indications et la réservent aux trois situations suivantes : - diagnostic à porter ou à préciser : élimination d’un carcinome à petites cellules, - recherche d’un pN2 contre-indiquant l’exérèse chirurgicale ou suggérant le recours à une thérapeutique néo-adjuvante : ganglion en rupture capsulaire ou atteinte de plusieurs chaînes ganglionnaires, - enfin suspicion de N3, interdisant l’exérèse. Tout ce bilan décisionnel, indispensable, va orienter soit vers une chirurgie à faible risque et à bon résultat lointain, soit vers une chirurgie à risque élevée et/ou résultat incertain faisant discuter le principe même de cette intervention. LES SITUATIONS CHIRURGICALES SIMPLES !Certaines sont clairement en dehors de la chirurgie : tout le monde est d’accord pour refuser l’opération en cas d’insuffisance cardio-respiratoire grave et irréductible, d’envahissement massif du médiastin (artère pulmonaire à son origine, syndrome cave supérieur, envahissement oesophagien ou myocardique), de carcinose pleurale prouvée, de métastases multiples. Il est inutile dans de telles situations de multiplier les examens, car la contre-indication est évidente. D’autres sont a priori de bonnes indications chirurgicales : CBNPC de stade faible survenant sur un terrain floride, la chirurgie est alors proposée d’emblée, sans aller plus loin dans les bilans. Cependant, malgré l’impression globalement favorable et le staging initial bas, la fréquence des évolutions métastatiques post-opéra- Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n°11 L. Brouchet, J. Berjaud, C. Renaud, L.M. Bonsinceanu, M. Dahan Figure 1A Loges ganglionnaires accessibles par (vidéo-) médiastinoscopie axiale cervicale. - Figure 1B Loges ganglionnaires inaccessibles par (vidéo-) médiastinoscopie axiale cervicale. - Figure 2 Voie d’abord de la médiastinoscopie axiale cervicale - Figure 3 Loges ganglionnaires accessibles par vidéothoracoscopie Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n°11 587 Que change la TEP dans la prise en charge chirurgicale des cancers broncho-pulmonaires ? toires (15 % des cas) fait ressentir le besoin d’examens de détection plus performants. Il paraît évident que la TEP fera partie très bientôt du bilan préopératoire standard, mais la difficulté d’accès aux appareils fait réserver aujourd’hui, dans ces stades faibles (stades I ou II), son utilisation aux protocoles de chimiothérapies d’induction. LES SITUATIONS CHIRURGICALES DIFFICILES !De telles situations ne sont pas rares et les difficultés rencontrées sont nombreuses et variées. Il existe des cancers techniquement extirpables mais à risque immédiat plus grand. Il existe aussi des cas où l’extension de la maladie reste difficile à préciser et où la place de la chirurgie reste incertaine. Il existe enfin des cas où le diagnostic n’est pas connu, ce sont les nodules pulmonaires solitaires. Pour les uns, il s’agit de réserver une chirurgie lourde à des malades qui ont des chances pronostiques d’en tirer bénéfice ; pour les autres, il s’agit de ne pas exclure trop vite des malades pour qui l’exérèse chirurgicale représente la meilleure chance de survie ; pour les nodules pulmonaires solitaires (NPS) enfin, le souhait est de ne proposer la chirurgie qu’aux seuls nodules néoplasiques. Chirurgie à haut risque !L’augmentation du risque opératoire peut être le fait de la topographie tumorale, cancers qui ont dépassé le poumon, comme les tumeurs de l’apex du type PancoastTobias, ou cancers proches du médiastin, comme les tumeurs atteignant la carène ; elle peut tenir à l’état du malade lui-même, lorsque l’état cardiaque ou respiratoire est considéré comme "limite" ; elle peut enfin relever de l’évolution de la maladie en cas de récidive thoracique. La TEP est alors indispensable pour conforter l’idée que la maladie est 588 localisée et que le risque chirurgical, bien que majoré, reste acceptable, avec un projet curatif non nul, ou palliatif durable. Bilan d’extension limite !C’est essentiellement la question des ganglions du médiastin : en l’absence d’extension ganglionnaire (stades I et II), la chirurgie est parfaitement indiquée. Dans le cas d’extension ganglionnaire , seule une atteinte homolatérale (stade IIIa) peut admettre l’exérèse chirurgicale (par opposition aux stades IIIb). Tout le problème est de préciser cette extension : la certitude n’est qu’histologique, et passe en particulier par l’exploration chirurgicale du médiastin ; dans les indications raisonnées (et non systématiques) de la médiastinoscopie, seules les situations à rôle décisif seront retenues, après avoir évalué cependant le rapport bénéfice / risque de cet examen. Les informations apportées par la TEP [8, 9, 10] seront gérées en fonction des performances de cette technique et des difficultés de l’abord chirurgical du médiastin. · En cas de négativité de la TEP : la forte sensibilité de l’examen nous amène à accepter sans vérification anatomo-pathologique l’augure d’une négativité vraie, quel que soit l’aspect scannographique. Bien entendu, cette négativité TEP ne dispensera pas d’une vérification ganglionnaire peropératoire. · En cas de positivité de la TEP : la question est de savoir si une TEP positive peut à elle seule récuser la chirurgie dans le cas tout particulièrement des positivités controlatérales. C’est aborder le problème de la spécificité, et la question est gênante puisque des lésions inflammatoires ou infectieuses peuvent fixer le traceur et il existe un nombre non négligeable de situations (préexistantes ou déclenchées par le cancer : sarcoïdose, silicose, infection bronchique) susceptibles de provoquer des faux Médecine Nucléaire - positifs. Ces situations incitent donc à proposer une vérification histologique. La décision d’y recourir dépendra du niveau probatoire du couplage TDM-TEP et du niveau d’accessibilité de la loge cible : l’exploration des loges de la médiastinoscopie axiale (4R +/- 4L) est relativement aisée et acceptable, pour les loges gauches en revanche, le problème reste entier… la média-stinotomie ou la thoracoscopie sont en effet d’indication exceptionnelle. Nous avons pu, au cours d’une courte série personnelle vérifier l’existence de faux positifs, en couplage TDMTEP au niveau des loges 4R et 4L ; le problème est resté entier au niveau des loges 5 et 6 pour un cN3 [11] et l’échantillonnage médiastinal homolatéral que nous avons proposé dans ces cas reste très critiquable. Les nodules pulmonaires solitaires !Il s’agit d’une situation fréquente (90/1000 dossiers soumis aux réunions pluridisciplinaires d’oncologie thoracique sur une durée de 2 ans). Le défi est de reconnaître la malignité. Face à des critères radiologiques TDM insuffisants (n’aboutissant qu’à une probabilité plus ou moins forte), les arguments évolutifs se présentent en fait comme les plus déterminants. Hélas, les documents antérieurs comparatifs font souvent défaut et l’on se trouve régulièrement devant des données fragiles, incertaines et contraint, si l’on choisit d’observer l’évolution, d’attendre une improbable régression rassurante : or, 15 % des nodules malins ont moins de 1 cm de diamètre et 42 % moins de 2 cm… le choix attentiste peut sembler pour le moins préjudiciable. Pour trancher rapidement, la ponction systématique des NPS a été proposée ; cependant, les limites balistiques et les difficultés de lecture d’un fragment généralement exigu rendent cette attitude elle aussi critiquable et de plus : · La négativité ne signifie pas bénignité : seul un diagnostic spécifique pourrait la reconnaître, ce qui est l’ex- Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n°11 L. Brouchet, J. Berjaud, C. Renaud, L.M. Bonsinceanu, M. Dahan ception, et la preuve formelle devra passer par la chirurgie. · la positivité impose l’exérèse chirurgicale : l’hypothèse même d’un éventuel cancer à petites cellules localisé ne l’excluant pas. Ainsi, proposer à la chirurgie un NPS apparu (ou reconnu) récemment, reste, lorsque le malade est opérable, un comportement admis par tous. Il faut néanmoins reconnaître qu’un nombre non négligeable de nodules bénins sont proposés à la chirurgie, trop peut-être : cette critique mérite d’être pondérée par le niveau de l’agression chirurgicale. Celle-ci tient avant tout à la topographie du nodule, condition de la voie d’abord et du type de résection pulmonaire. En effet : · Un nodule périphérique, aisément accessible et repérable s’adapte à une exérèse limitée (cunéiforme ou "atypique") par vidéo thoracoscopie, réputée peu traumatisante. · A l’inverse, un nodule central nécessite le recours à une thoracotomie pour son repérage, voire à une lobectomie de principe s’il est situé très profondément dans le poumon. Il existe donc des situations où cette attitude résolument chirurgicale paraît un peu lourde : lorsque l’opérabilité est "limite" ou lorsque la topographie du nodule oblige à un geste majeur. L’utilisation de la TEP trouve là ses indications fortes, pour rehausser le niveau de probabilité du cancer et rendre acceptables des situations à risque potentiel fort. Toutefois, il ne faut pas oublier ses limites, dans les tumeurs carcinoïdes et les carcinomes bronchiolo-alvéolaires… La TEP ne saurait à elle seule remplacer les autres examens. C’est insister encore sur la nécessité d’une étude couplée ou mieux fusionnée qui permet d’affiner la spécificité des images morphologiques et fonctionnelles. CONCLUSION !En pratique, le chirurgien thoracique a recours aujourd’hui à la TEP dans les trois indications suivantes : - Tout nodule pulmonaire solitaire d’évolutivité inconnue et fixant à la TEP est une indication opératoire. A l’opposée, non fixant, il autorise une surveillance par imagerie. - Tout projet chirurgical "ambitieux" par la résécabilité ou l’opérabilité. - Enfin, toute situation où l’intérêt carcinologique d’un geste chirurgical doit être discuté : extension médiastinale avant tout, mais aussi par exemple, chirurgie des métastases pulmonaires. Il parait maintenant acquis, qu’avec la plus grande disponibilité des appareils, tout cancer non à petites cellules potentiellement chirurgical, devra comporter dans son bilan initial, une exploration couplée, TEP et tomodensitométrie thoracique. Does PET change anything in surgical strategy for lung cancer ? PET scan take in these days a front place in drawing the balance sheet of pulmonary cancer. Its use is not methodical but reserved in doubtful situations : assessment of mediastinal extension or establishing the nature of coin lesions. Discussing the mediastinal lymph node extension the videomediastinoscopy remains the reference but some of the nodal stations are difficult to be managed in this manner . The arrival of PET scanning offers a different perspective visualizing the metabolic status of the mediastinal lymph nodes . Regarding the "coin lesion", positron emission topography offers an improvement in evaluation of the benign or the malignant nature, but in our opinion remains indispensable to couple the morphologic and functional explorations in the same moment. Bronchopulmonary cancer / Extension assessment / Mediastinum / PET / Coin lesion Médecine Nucléaire - Imagerie fonctionnelle et métabolique - 2004 - vol.28 - n°11 589 Que change la TEP dans la prise en charge chirurgicale des cancers broncho-pulmonaires ? RÉFÉRENCES 1. Senac JP, Giron J, Durand G. Imagerie du bilan d’extension du cancer bronchique. GlaxoSmithKline Janvier 2004. 5. Pearson F. Mediastinoscopy : a method of biopsy of superior mediastinum. J Thorac Cardiovasc Surg 1965;49:11-18. 2. Mountain CF. Biologic physiologic and technical determinants in surgical therapy for lung cancer. In Strauss MJ, ed. Lung cancer clinical diagnosis and treatement. 2nd ed. NewYork Grune-Stratton 1982 : 245260. 6. Deslauriers J and Gregoire J.Clinical and surgical staging of non-small cell lung cancer. Chest 2000 ; 117 suppl 4 : 96S-103S. 3. Eschapasse H. Bilan d’extension du cancer bronchique. Le traitement chirurgical du cancer bronchique primitif. Etat actuel. Rev. Méd. 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