,DENOMBREMENT. LOIS DE PROBABILITE.
1°) Loi équirépartie.
Rappels :
Déf 1: Soit Ω
ΩΩ
Ω un univers fini.
On dit qu'il y a équiprobabilité quand tous les événements élémentaires ont la même probabilité.
Si Ω = {ω
1
,
ω
2
,
ω
3
, … ω
n
} alors P ({ω
i
}) = 1
n pour tout i de l'intervalle [1 ; n].
Exemple : On lance un dé non truqué.
On note P({ i }) = p
i
; par exemple p
2
= P({2}) On a p
1
= p
2
= p
3
= p
4
= p
5
= p
6
= 1
6 .
P({1 ; 2}) = P({1}) + P({2}) = p
1
+ p
2
= 1
6 + 1
6 = 1
3.
P(un nombre pair) = P({2 ; 4 ; 6}) = p
2
+ p
4
+ p
6
= 3
6 = 1
2.
Exemple lors du tirage d'une carte dans un jeu de 32 cartes:
P({roi de trèfle}) = 1
32 P(un trèfle) = 1
32 + 1
32 + …. 1
32 = 8
32 = 1
4.
Prop 1: Soit A un événement de Ω
ΩΩ
Ω dans le cas d'équiprobabilité
P(A) = nombre d'éléments de A
nombre d'éléments de Ω
ΩΩ
Ω = nombre de cas favorables
nombre de cas possibles .
exemple : dans une classe de 30 élèves, il y a 18 filles.
On considère l'expérience : on choisit au hasard une personne dans la classe.
Soit F l'événement : " la personne choisie est une fille ". P(F) = nombre de filles
nombre d'élèves = 18
30 = 0,6.
exemple : l'écriture au hasard d'un mot de trois lettres ayant un sens ou non peut se modéliser par une loi équirépartie sur
Ω = {(a,a,a), (a,a,b), …. , (z,z,z)} , chaque triplet ayant la probabilité 1
26
3
de se produire.
exemple : l'écriture au hasard d'un mot de trois lettres distinctes ayant un sens ou non peut se modéliser par une loi
équirépartie sur Ω = {(a,b,c), (a,b,d), …. , (z,,y,x)} , chaque triplet ayant la probabilité 1
26
x
25
x
24 de se produire.
Validité du modèle.
Pour savoir si la modélisation d'une expérience E à k issues par une loi équirépartie est pertinente, on peut répéter n fois
l'expérience et chercher à comparer la distribution expérimentale (f
1
, f
2
, f
3
, … .f
k
) des fréquences des issues de E avec la
distribution théorique ( 1
k , 1
k , 1
k , …. , 1
k ) du modèle équiréparti.
On mesure leur écart par le nombre d tel que d² = ∑
i = 1
k
( f
i
– 1
k ) ² et on apprécie cette distance grâce à une table ou une
simulation d'un nombre important de répétitions par un ordinateur ou une calculette de l'expérience équirépartie que l'on
veut prendre pour modèle, chaque répétition aboutissant chacune à un échantillon de taille n.
Dans le cas de la simulation, on calcule pour chaque répétition d²
simulé
= ∑
i = 1
k
( f '
i
– 1
k ) ² où f '
i
est la fréquence d'apparition
de la modalité i dans la répétition.
On peut alors calculer les déciles, les centiles …. de la distribution des valeurs des d²
simulé
.
On émet l'hypothèse d'équirépartition des k modalités sur l'échantillon expérimental.
On étudie alors la série des d²
simulé
, on obtient, par exemple le 9 ième décile D
9
. Cela signifie que d² dépasse D
9
dans
seulement 10% des cas dans le cadre d'une équirépartition des k modalités et que d² est inférieur ou égal à D
9
dans 90%
des cas .
On décide alors : si d²
observé
> D
9
, alors on peut rejeter, avec un risque d'erreur de 10 % (en réalité
inférieur ou égal à 10 %), l'hypothèse d'équirépartition des k modalités.
si d²
observé
≤ D
9
, alors alors on ne peut pas rejeter, avec un risque d'erreur de 10 %, (en
réalité inférieur ou égal à 10 %) ,l'hypothèse d'équirépartition des k modalités.