AIH – Diagnostic des maladies infectieuses bactériennes
04/03/2015 (10h-11h)
ALLEGRO Mégane (CR: Hamza Berguigua)
AIH
Pr. Fenollar
18 Pages
Diagnostic des maladies infectieuses bactériennes
Plan :
A. Diagnostic direct
I. Examen microscopique
II. Détection immunologique
III. Détection moléculaire
IV. Isolement bactérie
V. Spectrométrie de masse
B. Diagnostic indirect
I. Sérologie par immunofluorescence indirecte
II. Sérologie par ELISA
III. Sérologie par Western Blot
Stratégie diagnostique :
Le diagnostic non spécifique permet une orientation. On peut prendre les exemples suivants :
-Hémogramme :
Hyperleucocytose à polynucléaire neutrophiles souvent associée aux infections bactériennes.
Leuconeutropénie souvent associée aux infections à bactéries intracellulaires et virales.
-Dosage Protéine C-réactive :
Elévation en cas d'infection.
-Dosage de la Procalcitonine :
Elévation en cas d'infections bactériennes, parasitaires, ou fongiques (mais pas virales).
Le diagnostic spécifique permet diagnostic étiologique.
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*Diagnostic direct
Examen microscopique ++
Détection immunologique Mise en évidence
Détection moléculaire du microorganisme
Isolement bactérie (Culture axénique++) à partir de prélèvements
Spectrométrie de masse
*Diagnostic indirect = Sérologie ++ Mise en évidence à partir du sérum du patient de la
réponse immunitaire
Les prélèvements :
Ils sont faits en fonction de la symptomatologie et de la symptomatologie clinique.
Les 2 grands types de prélèvements :
-provenant d'un site contaminé
-provenant d'un site stérile
Les grandes catégories :
-hémocultures
-fluides biologiques
-collections
-biopsiques
-cutanéo-muqueux
Pré-requis pour un prélèvement réussi :
-Quand prélever ?
Le plus tôt possible, avant tout traitement (sauf en cas de purpura fébrile où il faut traiter directement).
Lors de pic fébrile.
Lors d'échec thérapeutique ou d'évolution défavorable.
-Précautions indispensables
Stérilement (attention à la contamination avec la flore commensale).
Transport rapide au laboratoire (idéal utilisation de milieu de transport).
Si écouvillonnage : charger un maximum l'écouvillon.
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A. Diagnostic direct :
I. Examen microscopique :
Microscopie optique (+) permet de réaliser :
-Etat frais
-Coloration de Gram
-Coloration de Ziehl Neelsen
- Examen au MO à l'état frais :
Préparation faite avec lame et lamelle au MO (Grossissement x 100, x
400).
Bactéries vivantes en suspension, de levures et de parasites.
Corps réfringents d'aspects différents suivant les espèces (caractère
constant) : cocci, bacilles, cocco-bacilles, vibrions, spirilles, fuseaux...
Certaines espèces sont mobiles, d'autres immobiles.
Certaines espèces ont des individus isolés et d'autres des bactéries
groupées par deux ou en amas, chaînettes..
Examen de routine dans tous les laboratoires.
- Coloration de Gram :
Etalement du prélèvement sur une lame.
Fixation puis coloration.
Mise en évidence de bactéries au grossissement x 1000.
Sépare les bactéries en 2 groupes suivant la structure et la composition de la paroi.
Gram positif (+) colorés en violet et Gram négatif (-) colorés en rose.
Examen de routine dans tous les laboratoires.
Exemple de prélèvement où réside une flore bactérienne
commensale :
Coloration de Gram d’un prélèvement vaginal= Flore bactérienne
polymicrobienne.
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Exemple de prélèvement normalement stérile :
Coloration de Gram de liquide céphalo-rachidien.
Méningite à méningocoques = Diplocoques à Gram négatif
dans un polynucléaire.
Mise en évidence de levures (gros grains violets
regroupés) :
A ne pas confondre avec des bactéries à Gram positif.
-Coloration de Ziehl-Neelsen
Mise en évidence de bacilles acido-alcoolo résistants
Ex : Myxobacterium tuberculosis, agent de la tuberculose
- Examen au microscope à fond noir :
Exemples :
Mise en évidence de Treponema pallidum, bactérie
responsable de la syphilis. Ici dans une ulcération génitale.
Examen réservé à des laboratoires très spécialisés
Non réalisé en routine.
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II. Detection immunologique :
Recherche d'antigène par technique d'immunochromatographie
Des anticorps ciblant spécifiquement le microorganisme recherché :
-Présents sur un support inerte
-Marqués par des particules permettant de visualiser le résultat
Intérêts : Précocité, simplicité, rapidité, diagnostic tardif.
Limites: pas d'isolement de la bactérie
certaines souches ne peuvent pas être détectées
positivité pouvant persister plusieurs mois après la guérison
Tests immunochromatographique sur membrane :
-Détection d'antigènes urinaires de Legionella pneumophila sérogroupe 1 ou Streptococcus pneumoniae ++ : Des
anticorps anti-Legionella pneumophila sérogroupe 1 marqués par des particules permettant de visualiser le résultat
sont présents sur un support inerte.
Rôle dans le diagnostic des pneumopathies à L.pneumophila séropgroupe 1.
-Détection d'antigènes de Streptococcus pyogenes (A) 1 ++ :
rôle dans le diagnostic des angines et pharyngites à
Streptococcus A.
-Détection de toxines de Clostridium difficile -> diarrhée et colite pseudo-membraneuse
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