Il ressort d'un certain nombre d'études que quelque soit leur âge les sportifs adultes ne sont
pas plus lombalgiques que le reste de la population quelque quel qu'ait été leur niveau
antérieur. Certaines études vont dans le sens de d'un effet protecteur.
Vieillissement des muscles rachidiens et des structures du rachis.
Comme pour le reste du corps, la sarcopénie est un phénomène physiologique pour le rachis.
Comme cela est tout à fait logique elle est limitée par la pratique sportive. Il en résulte une
limitation du risque de lombalgie, une meilleure restauration fonctionnelle au décours des
épisodes évolutifs. De ce point de vue là le sportif est en meilleure posture que le sédentaire.
La dégénérescence discale débute à la deuxième décennie les contraintes mécaniques sont
bien sûr à prendre en compte et ont un rôle important dans la dégénérescence discale,
l'inflammation, la vascularisation et la trophicité du disque.
Les articulaires postérieures sont également le siège d'une atteinte dégénérative importante,
également liées aux contraintes mécaniques. Son évolution peut conduire à une étroitesse
canalaire par spondylolisthésis dégénératif.
L'activité sportive est favorable à la solidité de l'os vertébral. Elle est également favorable car
elle maintient l'efficience proprioceptive et lutte contre les troubles de la statique rachidienne.
Quelques aspects cliniques et thérapeutiques lombaires habituels chez le sportif
vieillissant.
Il n'y a pas de pathologie ou de thérapeutique spécifique du sportif adulte.
La lombalgie aiguë doit faire penser selon l'âge et le sexe à une fracture tassement vertébrale
ostéoporotique éventuelle.
La lombalgie chronique est plus difficile à prendre en charge. Il faut essayer d'éviter l'arrêt des
pratiques sportives. Intérêt et de l'I.R.M. qui peut mettre en évidence un des phénomènes
inflammatoires des plateaux vertébraux de type Modic 1 inflammatoire, 2 dégénératif.
La reprise du sport est possible après une cure chirurgicale de hernie discale.
Sports à déconseiller, à adapter, à conseiller.
La situation est différente selon qu'ils pratiquent une activité sportive de longue date ou qu'ils
aient repris après de longues années de sédentarité. Nécessité de bonnes techniques d'un bon
matériel. Nécessité d'un suivi médical adapté en particulier en cas de reprise.
Les sports à déconseiller sont ceux qui exposent à des risques de traumatisme plus ou moins
grave et nécessitant une excellente condition physique : parachutisme, parapente, escalade,
boxe et sport de combat, rugby.
Les sports ou une adaptation et nécessaire : limitation du risque de chute pour le cyclisme de
l'équitation le ski. Prudence en matière de compétition : football squash body-building
athlétisme. Prudence également dans les activités sportives nécessitant le maintien de posture
prolongée sport automobile, motocyclisme, voile…
Les sports ne nécessitant pas de limitation importante pour le rachis sont essentiellement la
marche rapide, la randonnée pédestre la natation, le golf le tennis le ski de fond, la voile de
croisière, hors régate, la plongée, la gymnastique en privilégiant les exercices de contrôle
postural, le tai-chi…
Dans tous les cas, la sédentarité est plus dangereuse que la pratique sportive raisonnée, pour le
rachis. Les conditions sont qu'il s'agit d'une activité sportive de loisir un niveau modéré, une
pratique régulière, une bonne préparation physique de l'appareil locomoteur mais également