L’op´erateur de moment orbital s’´ecrit L=z∂ −¯z¯
∂. Une fonction invariante par rotation est
une fonction de z¯z; en effet Lf(z¯z) = 0. Les ´etats propres de Lsont de la forme z`ou ¯z−`, par
cons´equent on peut ´ecrire un ´etat propre du moment cin´etique Jsous la forme :
ψJ(z, ¯z) = zJ−1/2ϕ(z¯z)
zJ+1/2χ(z¯z)ou ψJ(z, ¯z) = ¯z−J+1/2ϕ(z¯z)
¯z−J−1/2χ(z¯z)(17)
o`u ϕ(t) et χ(t) sont deux fonctions quelconques.
c) L’hamiltonien de Dirac est :
H= iσy∂x−iσx∂y+σyAx−σxAy+σzm=m2∂−i¯
A
−2¯
∂+ iA−m(18)
ou encore
H=m2∂−2∂φ
−2¯
∂−2¯
∂φ −m.(19)
Les composantes du spineur
ψ(z, ¯z) = f(z, ¯z)
g(z, ¯z),(20)
´etat propre de H, satisfont donc les deux ´equations :
(2(∂−∂φ)g= (E−m)f
−2( ¯
∂+¯
∂φ)f= (E+m)g(21)
d)´
Etats d’´energie E= +m.
Pour une solution d’´energie E= +mon a ( ¯
∂+¯
∂φ)f= 0 et g= 0. En ´ecrivant f(z, ¯z) =
h(z, ¯z)e−φ(z,¯z), on constate que la fonction hob´eit `a ¯
∂h(z, ¯z) = 0, c’est-`a-dire que hdoit ˆetre
une fonction de zseulement. Les ´etats d’´energie E= +msont donc de la forme
ψ(z, ¯z) = h(z)e−φ(z,¯z)1
0(22)
o`u h(z) est une fonction analytique quelconque.
e) Faisons deux hypoth`eses sur la fonction φ:
•lorsque z→0 on suppose que φ(z, ¯z)∝z¯z. Cela signifie que le champ magn´etique B= 4∂¯
∂φ
est fini `a l’origine.
•Si on ´ecrit φ(z, ¯z) = F(z,¯z)
4πln(z¯z), la fonction Ftend vers une constante Φ lorsque |z|→∞. Le
champ magn´etique est donc nul `a l’infini. D’autre part, le potentiel vecteur se comporte comme
~
A'Φ
2π
~uθ
r. La circulation de ~
Asur un circuit ferm´e tournant autour de l’origine `a distance
r→ ∞ est H~
dl·~
A= Φ, ce qui montre que Φ est le flux magn´etique total traversant le syst`eme.
f) On consid`ere maintenant les ´etats
ψJ(z, ¯z) = zJ−1/2e−φ(z,¯z)1
0(23)
qui ne sont des ´etats propres de Jque si φn’est fonction que du produit z¯z.
On suppose que Φ >0
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