Quelques aspects de th´
eorie g´
eom´
etrique des groupes, notes de cours-04
Sous ces conditions, on suppose en outre que Xest connexe et localement connexe par
arcs. Soient x2Xet y=p(x). Pour tout 2⇡1(Y, y), il existe un unique g2Gtel
que g(x)=x·et 2⇡1(X/G, y)7! g2Gest un morphisme de groupes, surjectif, de
noyau p⇤(⇡1(X, x)).
Remarque 3.13.— La d´emonstration montre que si les orbites sont discr`etes et, pour
chaque x2X, il existe un voisinage Utel que g(U)\U=;pour tout g6=e, alors
X!X/G est un revˆetement.
D´
emonstration. Supposons l’action libre et proprement discontinue.
Soit x2X. Il existe un voisinage Ude xtel que g(U)\U=;. En e↵et, si Kun
voisinage compact de xassez petit, seul un nombre fini de translations g(K)intersectent
K, avec x/2g(K)d`esqueg6= 1. Donc U=K\[g6=1g(K)convient.Parcons´equent,
p1(G(U)) est hom´eomorphe `a U⇥G,o`uonamuniGde la topologie discr`ete. Par
cons´equent p:X!X/G est un revˆetement, Gop`ere transitivement sur les fibres par
d´efinition donc il est galoisien de groupe de Galois G.
Si x,ysont deux points d’orbites distinctes, on consid`ere la r´eunion Kde deux voisi-
nages compacts disjoints de ces points. Comme l’action est libre K\[g6=1g(K)contient
{x, y}et comme elle est proprement discontinue, il s’agit encore de la r´eunion disjointe
de voisinages de xet y. Par cons´equent X/G est s´epar´e.
R´eciproquement, si X/G est s´epar´e et la projection p:X!X/G est un revˆetement,
alors pour tout G(x), il existe un ouvert G(U)⇢X/G tel que p1(G(U)) est hom´eomorphe
`a G(U)⇥G. Par cons´equent, l’action est libre. De plus, X/G ´e t a n t s ´e p a r ´e , s i xet y
sont d’orbites distinctes, il existe deux ouverts disjoints Uet Vqui les contiennent. Par
cons´equent, pour tout (x, y)2X⇥X, il existe U⇥V3(x, y)telqueg(U)\V6=;pour
au plus un ´el´ement g2G.
Soit K⇢Xun compact. On recouvre K⇥Kpar un nombre fini d’ouverts U⇥V
v´erifiant la propri´et´e ci-dessus. Par suite, l’action est proprement discontinue.
On suppose maintenant que p:X!X/G est un revˆetement galoisien, Xest connexe
et localement connexe par arcs. Si 2⇡1(X/G, y), alors x·est un point de Xtel que
p(x·)=y. Comme l’action de Gest transitive sur les fibres, il existe g2Gtel que
g(x)=x·; comme l’action de Gest libre, gest unique.
Remarquons que si est un lacet de X/G bas´e en y,˜son rel`evement bas´e en x, et si
g2G, alors ˜est un chemin joignant x`a x·,g˜est le relev`ement de bas´e en g(x)
joignant g(x)`ag(x·), donc g(x·)=g(x)·(les actions commutent).
Il vient, pour ,02⇡1(X/G, y),
(gg0)(x)=g(x·0)=g(x)·0=(x·)·0=x·(0)=g0(x)
impliquant donc que 7! gest un morphisme de groupes. Il est surjectif car Xest
connexe par arcs, donc il existe ˜reliant x`a g(x)pourg2Garbitraire. Donc g=gp˜.