2
2.2 a) Le document 4 montre que le poids de l’embryon (exprimé en % d’une valeur maximale ?)
croît suivant une fonction affine du temps, de 30 à 100 JAP, c'est-à-dire en même temps que se
fait l’accumulation des réserves dans l’albumen.
Deux origines peuvent être envisagées : une synthèse propre à la graine, ou l’importation de
réserves synthétisées par la plante-mère.
Dans les 2 cas, c’est la photosynthèse de la plante-mère qui produit la matière organique.
Les protéines de réserve sont synthétisées à la suite de l’expression des gènes qui les codent. Les
triglycérides (lipides de réserve) proviennent de l’estérification du glycérol par 3 acides gras. Les
acides gras sont eux-mêmes synthétisés à partir de l‘acétyl-coenzyme A.
Dans tous les cas, la mise en réserve est la conséquence de l’expression d’un programme
génétique particulier.
b) Sur le document 4, la phase de déshydratation commence après la fin de la mise en réserve. En
effet, lorsqu’elle est achevée, elle entraîne l’arrêt de l’activité métabolique (vie latente). Les
membranes sont protégées des effets de la déshydratation par la synthèse de protéines stabilisant
leur structure.
La déshydratation est un facteur de protection contre le gel. Plus une semence est déshydratée,
plus sa longévité est grande.
2.3 Un organe source est à l’origine du flux de matière organique de la sève élaborée. Il s’agit le
plus souvent des feuilles, organes photosynthétiques, mais lors de l’hydrolyse de ses réserves, un
organe de réserve (tubercule de pomme de terre en germination, par exemple) joue le rôle d’un
organe source.
Un organe puit est destinataire du flux de la sève élaborée : il peut s’agir d’organes de réserve,
d’organes en croissance, des fleurs, des fruits.
2.4 L’insolubilité de l’amidon pose le problème de sa mobilisation et de son transport. L’amidon
synthétisé dans le chloroplaste est hydrolysé avant transport vers les organes puits. La sève
élaborée contient des polyosides solubles (principalement le saccharose, diholoside)
3. Le transport de la sève élaborée
3.1a) Annotation du document 5a.
A : cellule compagne. B : paroi de la cellule criblée. C : cytoplasme de la cellule criblée. D : crible
formé de pores.
Les tubes criblés conduisent la sève élaborée des organes sources aux organes puits. Les cellules
compagnes ont un double rôle : par leurs divisions, elles peuvent former de nouveau tubes
criblés ; ce sont des cellules de transfert, à l’origine de la charge active des molécules organiques
dans le phloème.
b) « L’organisation des tubes criblés du phloème et leur différenciation ont été traités par analogie
avec les tubes du xylème. L’erreur la plus fréquente restant que l’on nous présente des cellules
mortes. »
C’est logique car la différenciation des tubes criblés n’est pas au programme
c) Voir schéma complété page 3.
« Le schéma à compléter n’a pas apporté son lot de satisfaction car pour de nombreux candidats
la voie apoplastique passe en dehors de la paroi cellulaire, les flèches sont inversées (le flux de
sève allant des tubes criblés aux cellules du mésophylle), et la charge de la voie apoplastique à
partir de la voie symplastique est omise. »
3.2
- expérience 1 : tant que les cellules plongées dans le mannitol restent turgescentes, cela signifie
que leur potentiel osmotique est plus faible que celui de la solution de montage. Les cellules du
phloème ont donc un potentiel osmotique plus faible que les autres cellules de la feuille, sans
doute à cause d’une concentration élevée en saccharose. Cela semble montrer qu’il existe une
membrane entre le complexe phloémien et les autres tissus de la feuille (ce que ne montre pas le
document 5).
- expérience 2 : l’apparition du saccharose dans la solution indique qu’il a été libéré dans
l’apoplasme. Ceci confirme l’hypothèse précédente. La charge du phloème est précédée d’un
passage des molécules organiques dans l’apoplasme.
3.3 Les observations rapportées montrent :
- que l’absorption du glucose est un processus actif spécifique (n°4 et 5) ;
- qu’il s’agit d’un symport saccharose / protons (n°3)