Exercices corriges Joseph DI VALENTIN Septembre 2005 ii iii Avant propos Cet ouvrage a pour objectif d'aider les eleves de classes preparatoires. Ce livre est aussi utile aux eleves des Ecoles d'ingenieur, aux candidats aux concours de recrutement ainsi qu'a tous ceux qui souhaitent completer leurs connaissances en mathematiques. Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. Table des matieres 1 Variable reelle 2 Variable reelle ; corriges 3 E tude de fonctions 4 E tude de fonctions ; corriges 5 Developpements limites, limites 6 Developpements limites, limites ; corriges 7 Convergence uniforme 8 Convergence uniforme ; corriges 9 Calculs de primitives 10 Primitives ; corriges 11 Integration 12 Integration ; corriges 1 15 65 67 79 83 103 111 147 149 195 219 Chapitre 1 Variable reelle 1. Critere de Cauchy et fonctions Soit f une application de [a; b[ dans E ou E est un espace vectoriel norme complet. Montrer : 8" > 0; 9c 2 [a; b[; 8(x; y) 2 R ; (x; y) 2 [c; b[ ) kf (x) f (y)k6" 2 2 () f possede une limite l 2 E en b . 2. Soit E un K -espace vectoriel norme. Soit f : R ! E continue ayant une limite en +1. Montrer que f est bornee, uniformement continue et que si E = R, f atteint une de ses bornes. + 3. Soient f et g deux applications continues de [a; b] dans [a; b]; f (t) > g(t). Montrer qu'il existe > 0 tel que f (t) > + g(t). R telles que 8t 2 4. Soit f une application continue de R dans R. On suppose que la restriction de f a R n Q est injective. Montrer que f est injective. (On raisonnera par l'absurde). On suppose que la restriction de f a Q est injective. Montrer sur un exemple qu'il est possible que f ne soit pas injective. 5. Soit f une application continue d'un intervalle I de R dans R. Soit M l'ensemble des extrema locaux de f sur I . Montrer que f (M ) est un ensemble denombrable. Montrer que si f a un extremum local en tout point de I alors f est constante. 6. Soit f : [0; 1] ! continue. R continue. Soit g(x) = sup f (t). Montrer que g est t2[0;x] 7. Soit A un ensemble convexe. Soit f une application denie de A dans R. f est dite convexe si et seulement si : 8(a; b) 2 A ; 8t 2 [0; 1]; f (ta + (1 t)b)6tf (a) + (1 t)f (b). 1 2 (a) Soit f une application denie sur un ensemble convexe A a valeurs reelles. Montrer : 1 ta + (1 t)b designe le barycentre de a aecte du coecient t et b aecte du coecient (1 t). CHAPITRE 1. VARIABLE RE ELLE 2 8n 2 N ; 8(a ; ; an) 2 An; 8( ; ; n) 2 Rn ; 1 f n X k=1 ! X n k ak 6 k=1 1 + n X k=1 k = 1 alors k f (ak ). (b) Soit f une application denie sur l'ensemble convexe A a valeurs dans R. On appelle epigraphe de f l'ensemble Ef des points de A R denis par Ef = f(a; y) 2 A R; y>f (a)g. Montrer que f est convexe si et seulement si Ef est convexe. (c) Soit f une application denie sur un intervalle I de R a valeurs reelles. (d) () Montrer que f est convexe si et seulement si : 8a 2 I , l'application t 2 I n fag 7 ! f (t)t fa (a) 2 R est croissante ; de m^eme f est convexe si et seulement si : 8(a; b; c) 2; I ; f (bb) fa (a) 6 f (cc) fa (a) 6 f (cc) bf (b) . () Montrer que si f est convexe, alors f est derivable a gauche et a droite en tout point de I puis continue sur I . de plus pour a < b, fg0 (a)6fd0 (a)6fg0 (b)6fd0 (b). () Montrer que si f est convexe alors si a 2 I et si 2 [fg0 (a); fd0 (a)] nous avons 8t 2 R; (t a) + f (a)6f (t). (e) Soit f une application denie sur un intervalle I de R, a valeurs reelles, continue. On suppose f derivable sur I . Montrer (f 0 croissante sur I ) () f convexe. (f) Soit f une application denie sur un intervalle a +Ib de R1, a valeurs reelles, continue. On suppose que 8(a; b) 2 I ; f 6 2 (f (a) + f (b)). 2 Montrer que f est convexe. 8. Soit f une application convexe denie sur un intervalle I de R a valeurs ans R. On pose pour t 2 I f (t) = max(f (t); 0) et f (t) = max( f (t); 0). Montrer que f est convexe et que f peut ne pas l'^etre. Soient f et g deux applications convexes denies sur un intervalle I de R a valeurs ans R. Soit h l'application denie pour t 2 I par h(t) = max(f (t); g(t)). Montrer que h est convexe. Supposons I = [0; 1]. Montrer qu'il existe ' convexe de [0; 1] dans R telle que '6f; '6g. 3 2 + + p 9. Soient p 2 R; p>1; t 2 [0; 1]; f (t) = 1 t p . 1 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 3 ! X n n X i xi 6 i f (xi ) ou les i=1 i=1 les xi des elements de [0; 1]. (a) Montrer que f est convexe. En deduire f i sont des reels positifs de somme 1 et (b) Soient (ai )i2Nn ; (bi )i2Nn deux familles de reels positifs. ai + bi > 0. p (ai + bi )p . Montrer Soient xi = ai p ; i = X n (ai + bi) (ai + bi )p "X p j =1 i=1 #p !p p X p 1 !p p X p 1 (ai + bi )p 6 i=1 ai 1 + i=1 Montrer que l'application N : (x ; ; xn ) 2 C n 7 ! est une norme. 1 bi n X i=1 !p 1 jxi jp 2R + 10. Soit f une application convexe denie de [a; b] dans R. (a) On suppose f (a) = f (b) = f (c) ou c 2]a; b[. Montrer que f est constante. f (b) f (a) = f (c) f (a) . (b) On suppose qu'il existe c 2]a; b[ tel que b a c a Montrer que f est ane. 11. Soit f une application deux fois derivable, majoree, denie de R dans R . On suppose qu'il existe un reel a > 0 tel que 8t>0; f 00 (t)>af (t). + + (a) Montrer que f est decroissante. Quelle est la limite de f 0 en +1 ? (b) Montrer que f a pour limite 0 en +1. p (c) Montrer : 8t>0; f (t)6f (0) exp( t a). 12. Soit f une application convexe denie de I = [a; +1[ dans R. (a) Montrer t!lim1 f (t) = l 2 R . t (b) On suppose : t!lim1 f (t) = l 2 R. Montrer : t!lim1 f (t) lt existe 2 R. t 13. Soit f : R ! R convexe et majoree. Montrer que f est constante. + + + 14. Soit f : I ! R ; I est un intervalle de R. Montrer : + (ln f ) convexe () 8a 2 R; x 7 ! exp(ax)f (x) convexe Pour cela, commencer par demontrer : (a) Soient u et v strictement positifs, et deux reels de [0; 1] de somme 1. Montrer : u v 6u + v CHAPITRE 1. VARIABLE RE ELLE 4 (b) Soit g une application denie sur un intervalle J de R a valeurs reelles. Montrer : g convexe ) exp g convexe. (c) Montrer : g convexe ) (x 7 ! ax + g(x)) convexe. 15. Soit f une application continue de [a; b] dans R. On suppose f (a) = f (b). Il existe c 2]a; b[ tel que f est strictement croissante sur [a; c] et strictement decroissante sur [c; b]. Montrer : 8x 2 [a; c[ 9!y 2]c; b]; f (x) = f (y) et 8x 2]c; b] 9!y 2 [a; c[; f (x) = f (y). On pose y = g(x) et g(c) = c. g est-elle continue ? Si f est derivable, g l'est-elle ? px pour x 2 [0; 1] Exemple f (x) = (x 2) pour x 2 [1; 2] 16. Determiner f continue de R dans R telle que 8x 2 R; f (2x + 1) = f (x). 17. Determiner f continue de [0; 1] dans lui-m^eme telle que : f f = f . 2 18. Soit E l'ensemble des applications continues f de R dans R telles qu'il existe Mf 2 R veriant 8t 2 R; jf (t)j6Mf jtj. + (a) Soit u l'application qui a un element tfde E associe l'application g de R . dans R denie par g(t) = f (t) f 2 Verier que g est dans E . On considerera alors u comme a valeurs dans E . Montrer que u est bijective. f (t) Montrer que l'application f 2 E 7 ! sup 2 R est une norme. t2R t Quel est un majorant de la norme de u ? + 19. Soit E un K -espace vectoriel norme. Soit f une application de T -periodique, continue. Montrer que f est uniformement continue et bornee. R dans E , 20. Soit E un K -espace vetoriel norme. Soit f : R ! E une application periodique ayant une limite en +1. Montrer que f est constante. 21. (a) Soit f une application de R dans R uniformement continue veriant 8x 2 R ; lim f (nx) existe, reelle. n! 1 Montrer : y!lim1 f (y) existe reelle. + + + uniformement continue sur R+ verifant 8p 2 N (b) Soit f convergente. Montrer que f a une limite a l'inni. n f p n2N est 5 22. (a) f : t 2 R 7 ! sin(t ) 2 R est-elle uniformement continue sur R ? (b) Soit f une application de R dans R uniformement continue. Montrer qu'il existe (a; b) 2 (R ) tel que 8t 2 R; jf (t)j6ajtj + b. (c) Verier que cette condition n'est pas susante pour qu'une fonction soit uniformment continue. 2 + 2 23. Determiner une application continue f de [0; 1] dans [0; 1] veriant : 8(u; v) 2 ([0, 1] ) ; jf (u) f (v)j>ju vj. 2 24. Soit f une application continue denie sur un intervalle I de R a valeurs dans R. Montrer que si f est injective alors f est strictement monotone. Quelles sont les fonctions f qui transforment tout ouvert de I en un ouvert de R ? 2 25. Soit f une application continue de [0; 1] dans lui-m^eme. On suppose que 8x 2 [0; 1]; (f f )(x) = x. Determiner f . Cas ou f est derivable. 26. Soient f et g deux applications continues de [a; b] dans lui-m^eme telles que : f g = g f. Montrer qu'il existe c 2 [a; b] tel que f (c) = g(c). 27. Soit f : I ! R croissante (I intervalle de R). Montrer que l'ensemble des points de discontinuite de f est denombrable. On commencera par le cas ou I est ferme borne. 28. Soit I un intervalle borne de R. Soit f denie sur I a valeurs reelles. On suppose f derivable sur I et f 0 bornee. Montrer que f est prolongeable par continuite sur I . 3 29. Montrer qu'il n'existe aucune application continue f : C ! C telle que : 8z 2 C (f (z )) = z . On supposera l'existence de f et on aboutira a une contradiction. 2 30. Determiner f continue de f (x) + f (y) + f (x)f (y). R dans R telle que 8(x; y) 2 R2 ; f (x + y) = 31. (a) Soit f : [a; b] ! R une application derivable. Montrer que f 0 verie le theoreme des valeurs intermediaires. (b) Soit f une application derivable denie de [a; b] dans R. On suppose a < b et f 0 (a) = f 0 (b). Montrer qu'il existe c 2]a; b[ tel que f 0 (c) = f (c) f (a) . c a 32. Soient f : I R ! R, ou I est un intervalle ouvert de R, f : I ! R derivable, a derivee croissante. Montrer que f 0 est continue. 2 3 On parle d'application ouverte. On pourra utiliser le premier exercice. CHAPITRE 1. VARIABLE RE ELLE 6 33. Soit f une application continue denie de [a; b] dans R. On suppose qu'en tout point de ]a; b[ f possede une derivee a gauche et a droite. Montrer qu'il f (b) f (a) est compris entre f 0 (c) et f 0 (c). existe c 2]a; b[ tel que g d b a 34. Soit f une application de clsse C de [a; b] dans R telle que : f (a) = 0 et f (b)f 0 (b) < 0. Montrer qu'il existe c 2]a; b[ = f 0 (c) = 0. 35. Soient I un intervalle de R, f une fonction deux fois derivable de I dans R et (a; b; c) 2 I ; a; b; c deux a deux distincts. Montrer qu'il existe un point d de I tel que f (a) f (b) f (c) + + = 1 f 00 (d) (a b)(a c) (b c)(b a) (c a)(c b) 2 (On pourra appliquer le theoreme de Rolle, sur [a; c] et [c; b]), a F denie par F (t) = f (t) f (a) bt aa (f (b) f (a)) K (t a)(2 t b) . 36. Soit f : [a; b] ! R une application de classe C : f 000 existe sur ]a; b[. Montrer qu'il existe c 2]a; b[ = f (b) f (a) = 1 (b a)(f 0(b) f 0 (a)) (b a) f 000 (c). 2 12 (Appliquer le theoreme de Rolle a F denie par : F (t) = f (t) f (a) 12 (t a)(f 0 (t) + f 0 (a)) K (t a) ). 37. Soit f : [a; +1[! R derivable. On suppose x!lim1 f 0 (x) = +1. Montrer :x!lim1 f (x) = +1, x!lim1 f (x) = +1. x f ( x ) On suppose x!lim1 f 0 (x) = l 2 R. Montrer : x!lim1 x = l. 38. Soit f une application denie de [0; 1] dans R, derivable sur ]0; 1]. On suppose qu'au voisinage de 0, tf 0 (t) f (t) + f (0) = O(t ). Montrer que f est derivable en 0 et f 0 est continue en 0. f (t) f (0) . On pourra utiliser g(t) = t 1 3 2 3 3 + + + + + 2 39. Soit I un intervalle de R. Soit a 2 I 6= ;. Soit f une application denie de I dans R derivable et ayant une derivee seconde en a. On pose g(h ; h ) = f (a + h + h ) f (a + h ) f (a + h ) + f (a). Montrer h ;hlim! ; g(h ; h ) = f 00 (a). hh h ;h 6 On pourra poser '(u) = f 0 (a + u) f 0(a) uf 00 (a) et (u) = f (a + h + u) f (a + u) uh f 00 (a). 40. Soit f une fonction de classe C 1 sur un intervalle I de R. Soit a un point de I tel que f 00 (a) 6= 0. On note la courbe representative de f , et A (resp. M ) le point de d'abscisse a (resp. a + h). 1 2 1 1 ( 1 2 ) (0 0) ( 1 2 =0 1 2 1 2 2 2 1 1 7 (a) Montrer que pour h assez petit et non nul, les tangentes a en A et M se coupent en un point T . (b) Donner un equivalent de l'aire du triangle ATM lorsque h tend vers 0. 41. Soit f : [0; 1] ! E (E espace vectoriel norme) f (0) = 0; f derivable en 0. mn X 1 . Montrer que (un )n2N converge. Soit m 2 N . On pose un = f n + k k =0 42. Soit f : [0; a] ! E (E espace vectoriel norme) f (0) = 0; f derivable en 0. n X On pose vn = f k . Determiner la limite de (vn )n2N. n k 2 =1 43. Soit f : R ! E de classe C (E est un espace vectoriel norme de dimension nie). On denit la fonction g de R dans E par 8 0 si x = y > < f (x) g(x; y) = > f (x) f (y) . Montrer que g est continue. si x 6= y : x y 44. Theoreme de Rolle generalise 1 2 (a) Soit f une application continue, denie de [a; +1[ dans R, derivable sur ]a; +1[. On suppose t!lim1 f (t) = f (a). Montrer qu'il existe c 2]a; +1[ tel que f 0 (c) = 0. Soit f une application denie de R dans R, derivable. On suppose t!lim1 f (t) = t!lim1 f (t). Montrer qu'il existe c 2 R tel que f 0 (c) = 0. (b) Soit f (t) = ln(1 + t ) atan(t). Montrer que pour n 2 N , f n (t) = (1 t ) nPn(t) ou Pn est un polyn^ome de degre n ayant n zeros reels distincts. 1 45. Soit f denie sur R par f (t) = p . 1+t Pn(t) ou P est une fonction polynoMontrer que pour n 2 N f n (t) = n (1 + t )n miale. Determiner une relation entre Pn; Pn0 et Pn puis entre Pn ; Pn et Pn . En deuire une relation entre Pn0 et Pn . Montrer que pour n>1 Pn est scinde a racines simples. + + 2 ( ) 2 2 ( ) 2 1 +2 +1 1 +1 1 46. Theoreme des accroissements nis generalises (a) Soient f et g deux applications continues denies de [a b] R dans R. On suppose f derivable sur ]a; b[. Montrer qu'il existe c 2]a; b[ tel que (f (b) f (a))g0(c) = (g(b) g(a))f 0(c). CHAPITRE 1. VARIABLE RE ELLE 8 (b) Soient f et g deux applications denies sur un voisinage V du reel a. On suppose f et g continues et f et g derivables sur l'interieur de V ; g0 ne s'annulant pas. f (a) = g(a) = 0. f 0 (t) = l ) lim f (t) = l. Montrer la regle de l'H^opital : lim t!a g 0 (t) t!a g (t) n 47. Montrer que t 2 R 7 ! d n (t 1)n a n zeros distincts dans ] 1; 1[. dt dp Faire un raisonnement par recurrence sur les zeros de p (t 1)n . dt 48. Formule de Taylor Lagrange. (a) Soit f une application denie sur un intervalle I d'interieur non vide, a valeurs reelles. On suppose f de classe C n (n>2) et possedant une derivee n-ieme sur I . Soient a et b deux points de I (a 6= b). Montrer qu'il existe c strictement compris entre a et b tel que n k n X f (b) f (a) = (b k!a) f k (a) + (b n!a) f n (c) k nX (b x)k k A On pourra poser '(x) = f (x) + (b x)n, A etant choisi k! n! k an que ' verie le theoreme de Rolle sur l'intervalle d'extremites a et b. On appelle formule de Taylor a l'ordre n 1 avec reste de Lagrange cette relation. (b) Les hypotheses sont les m^emes que les precedentes. Soit a 2 I , soit h 6= 0 un reel tel que a + h 2 I . Montrer qu'il existe 2]0; 1[ tel que n i n X f (a + h) = hi! f i (a) + hn! f n (a + h) k 2 2 1 1 ( ) ( ) =1 1 ( ) =0 4 1 ( ) ( ) =0 49. Soit a < a < < an n reels distincts appartenant a l'intervalle I . Soit f une application de I dans R de classe C n , nulle en les ai ayant une derivee nieme sur I . (x a )( )(x an) n Montrer : 8x 2 [a ; an]; 9c 2]a ; an[ = f (x) = f (c). n! On pourra utiliser g : t 2 I 7 ! f (t) (t a )( )(t an) A telle que : n! g(x) = 0. 50. Interpollation de Lagrange (a) Soient t ; t ; : : : ; tn n + 1 points de I deux a deux distincts et soient y ; y ; : : : ; yn n + 1 reels. Montrer qu'il existe un unique polyn^ome P de degre au plus egal a n tel que 8i 2 N; i6n; P (ti) = yi. 1 2 1 1 1 1 ( ) 1 0 0 1 1 Si n = 1 nous pouvons convenir que la somme de 0 a n 1 est nulle et nous retrouvons bien evidemment le theoreme des accroissements nis. 4 9 (b) Soit f une application denie sur un intervalle I de R a valeurs dans R. Soient t ; t ; : : : ; tn n +1 points de I deux a deux distincts. Notons L(f ) le polyn^ome de degre au plus egal a n veriant 8i 2 N; i6n; P (ti) = f (ti ). L(f ) est appele polyn^ome d'interpollation de Lagrange de f en les points t ; t ; : : : ; tn. Soit g une application de classe C n denie sur un intervalle I de R a valeurs dans R. Soit a 2 I . On suppose g(a) = 0. Montrer qu'il existe une application h de classe C n de I dans R veriant 8t 2 I; g(t) = (t a)h(t). Supposons f de classe C n . Montrer qu'il existe ' continue sur I telle Yn que 8t 2 I on ait L(f )(t) f (t) = '(t) (t tk ). 0 0 1 1 +1 +1 k=0 de classe C n+1 (c) Soit f de I dans R. On suppose I ferme borne. Determiner un majorant de sup jL(f )(t) f (t)j. t2I 51. Soit f : [0; 1] ! R deux fois derivable telle que : f (0) = f 0 (0) = f 0 (1) = 0; f (1) = 1. Montrer : 9a 2]0; 1[ = jf 00 (a)j>4. (On supposera 1 le resultat faux 1 et on appliquera la formule de Taylor vue plus haut sur 0; et ; 1 ). 2 2 52. Formule de Simson (a) Soit g impaire, 5 fois derivable sur [ 1; 1] a valeurs reelles. Montrer qu'il existe 2]0; 1[ tel que : g(1) = 1 g0 (1) + 2 g0 (0) 1 g (). 3 3 180 t 2 t (On pourra utiliser '(t) = g(t) g0 (t) g0 (0) + At .) 3 3 (b) Soit f une application de classe C de [a; b] ! R. Montrer qu'il existe c 2 [a; b] tel que : (5) 5 4 Zb a f = b 6 a f (a) + f (b) + 4f a +2 b (b a) f (c): 2880 5 (4) 53. Soit f : [a h; a + h] ! R de classe C (h > 0): f 00 existe sur l'intervalle ouvert. Montrer : 9 2] 1; 1[ tel que f (a + h) + f (a h) 2f (a) = h f 00 (a + h). t 54. Soit t 2 R . At = 2 [0; 1]= sin(t) = t cos(t) . 6 Montrer que At est non vide et pour jtj assez petit, card At = 1. Determiner lim (t). t! 1 2 3 0 (a) Soit f une application de classe C n (n>1) denie sur un intervalle I de R d'interieur non vide a valeurs reelles. Soit a 2 I . On suppose f n (a) 6= 0. En utilisant la formule de Taylor Lagrange vue plus haut, montrer que si +1 ( +1) Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. CHAPITRE 1. VARIABLE RE ELLE 10 jhj est susamment petit, il existe n(h) unique de ]0; 1[ tel que f (t) = n X hi 1 i=0 n i (a) + h f n (a + h (h)). f n i! n! ( ) ( ) Determiner la limite en a de n . (b) On suppose cette fois f de classe C n p (p>1) avec 8k 2 Np , f n k (a) = 0 et f n p (a) 6= 0. f n (a) est quelconque. Soit n associe a f dans la formule de Taylor. Que dire de n lorsque t tend vers a ? + ( + ) ( + ) 1 ( ) 55. Soit f une fonction de classe C de R dans R. On suppose f et f 0 bornees. Montrer que f 0 est bornee. On note Mi = sup jf i j. Montrer : (M ) 64M M . 2 ( ) 1 R 2 0 2 56. Soit f une application de classe C n (n>1) de R dans K =R ou C . On suppose que les fonctions f et f n sont bornees sur R. Montrer que toutes les derivees f k ; k 2 Nn sont bornees sur R. ( ) ( ) 57. Inegalite des accroissements nis Soit f une application continue de [a; b] R dans le K -espace vectoriel norme E . Soit g une application continue denie de [a; b] R dans R (a < b). On suppose f et g derivables sur ]a; b[ et 8t 2]a; b[; kf 0 (t)k6g0 (t) ; (E n'est pas necessairement de dimension nie). Soit '(t) = kf (t) f (a)k g(t) + g(a) "(t a) " ou " est un reel > 0 xe. Soit E = ft 2 [a; b]; '(t)60g. Soit c = sup E . On suppose c < b ; en ecrivant l'hypothese liant les derivees, montrer qu'il existe t > c aboutissant a une contradiction. Montrer kf (b) f (a)k6g(b) g(a). Remplacer derivable par derivable a doite. 58. Inegalite des accroissements nis (Il s'agit la d'une autre demonstration d'un resultat analogue au precedent) Soit f une application continue de [a; b] R a valeurs dans le K -espace vectoriel norme E (non necessairement de dimension nie). On suppose f derivable sur ]a; b[. Il s'agit de demontrer qu'il existe c 2]a; b[ tel que kf (b) f (a)k6(b a)kf 0 (c)k. b a b a Posons pour t 2 a; a + 2 , g(t) = f t + f (t). 3 3 Soit M = kf (b) f (a)k. Notons a = a + b a et a = a + 2 b a . 3 3 Montrer que l'on a : M 6kg(a)k + kg (a )k + kg (a )k. En deduire qu'il existe t 2 ]a; a [ tel que kg(t )k> M . 3 b a Recommencer avec [t ; s ], ou s = t + , ce qui a ete fait avec [a; b]. 3 En deduire l'existence de deux suites (sn)n2N et (tn )n2N adjacentes veriant kf (sn) f (tn)k> M . En deduire le resultat demande. 3n 1 2 1 1 1 2 1 1 2 1 1 11 59. Soit f une application de I = [a; +1[ dans E ou E est un espace vectoriel norme. On suppose f de classe C ayant une limite en +1 et f 0 uniformement continue. Montrer que f 0 a une limite en +1. On utilisera l'inegalite des accroisssements nis vue plus haut. 60. Soit f une application derivable denie de [a; +1[ dans l'espace vectoriel norme E . On suppose que f + f 0 possede une limite l 2 E en +1. Montrer lim f (t) = l. t! 1 On posera g(t) = exp(t)f (t) et on utilisera l'inegalite des accroissements nis vue precedemment. 61. Soit f une application derivable denie de [a; +1[ dans l'espace vectoriel norme E . On suppose que f 0 a une limite nulle en +1. Montrer t!lim1 f (t) = 0. t On utilisera l'inegalite des accroissements nis vue plus haut ou celle vue en classe en supposant f de classe C et E de dimension nie. 1 + + n X 1 62. Soit xn = ch p 1 n. k + n k E tudier nlim x . On pourra utiliser la formule de Taylor. !1 n =1 tudier la suite (un)n2N 63. Soit f une application C de [0; 1] dans R. E 1 de classe n X k f0 k + 1 . denie par un = f n+1 k n+1 n+1 1 =0 64. Soit f une application de classe C 1 denie sur un intervalle I de R a valeurs dans R. On suppose qu'il existe a < a < < an n elments de I et n ; ; np p entiers naturels non nuls tels que pour tout i 2 Np , pour tout p X k entier k6ni 1 on ait f (ai) = 0. On note n = ni . Montrer qu'il existe 1 2 1 ( ) i=1 c 2 [a ; ap] veriant f n (c) = 0. 65. Soient u et v deux applications de R dans R derivables. Au voisinage de +1 on suppose : v0 < 0; u = o(1); v = o(1); u0 = o(v0 ). Montrer qu'au voisinage de +1 u = o(v). 8 t60 alors f (t) = 0 < 66. Soit f l'application de R dans R denie par : : t > 0 alors f (x) = exp 1 t Montrer que f est de classe C 1 . 67. Soit X un espace topologique (au sens deni dans le chapitre topologie). Soit f une application de X dans R. Soit a 2 X . 1 ( 1) + Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. CHAPITRE 1. VARIABLE RE ELLE 12 f est dite semi-continue-inferieurement en a si 8 < f (a); f ([; +1]) est un voisinage de a. f est dite semi-continue-superieurement en a si 8 > f (a); f ([ 1; ]) est un voisinage de a. f est dite semi-continue-inferieurement si f est semi-continue-inferieurement en tout point a de X ; f est dite semi-continue-superieurement si f est semicontinue-superieurement en tout point a de X . (a) Montrer : f est semi-continue-inferieurement () 8 2 R; f (]; +1]) est ouvert. f est semi-continue-superieurement () 8 2 R; f ([ 1; [) est ouvert. (b) Soit f semi-continue-inferieurement; soit (xn )n2N une suite de points de X qui converge vers x 2 X . Montrer que lim inf f (xn)>f (x). (c) Montrer que la somme (on suppose que la somme a un sens) de deux fonctions semi-continues-inferieurement est semi-continue-inferieurement. (d) Soit (fi )i2I une famille de fonctions semi-continues-inferieurement. Soit la fonction f denie par f (x) = sup fi (x) 2 R. Montrer que f est i2I semi-continue-inferieurement. (e) Soit X un espace compact, soit f une fonction semi-continue-inferieurement. Montrer que f atteint sa borne inferieure sur X . (f) Montrer que E (la fonction caracteristique de E ) est semi-continueinferieurement (resp. semi-continue-superieurement) si et seulement si E est un ensemble ouvert (resp. un ensemble ferme). 68. Soit f denie sur un voisinage V de 0 a valeurs dans C . f (2t) f (t) = 0. Montrer : lim f (t) = 0. On suppose : lim f ( t ) = 0 ; lim t! t! t! t t n X1 t 1 On pourra poser g(t) = (f (2t) f (t)) et calculer : k g 2k . t 2 k 1 1 1 1 5 6 0 0 0 =1 69. Soit E un espace vectoriel norme. Soit f : [a; +1[+ ! E continue. (En fait bornee sur tout compact sut). On suppose : t!lim1(f (t + 1) f (t)) = l 2 E . Montrer :t!lim1 f (t) = l. t 70. On recherche des fonctions f de R dans R telles que : + + p 8t 2 R; f (2t) = 2f (t) 1 + (f (t)) 2 (a) Caracteriser les fonctions derivables en 0 veriant cette propriete. Qu'en est-il si on suppose f continue sur R ? Voir la denition a l'exercice numero 107 du chapitre topologie. Voir le resultat de l'exercice numero 97 du chapitre topologie concernant les compacts et le recouvrement par des ouverts. 5 6 13 71. Soit f une application de [a; b] (a < b) dans R derivable. On suppose f (a) = 0 et qu'il existe M 2 R tel que pour tout t de [a; b] jf 0 (t)j6M jf (t)j. Montrer que f est nulle. On pourra utiliser (f (t) exp( Mt)) ). + 2 n X1 72. Soit f la fonction denie sur R par f (t) = sin(16n t) . 2 n Montrer que f est continue. Soit h 2 R. On note (h) = f (t + h) f (t) . h X1 sin(16k (t + h)) sin(16k t) Soit n 2 N. On note Rn(h) = . k h 2 k n 1 est au Montrer que l'un des deux nombres RN N et RN 2 16 16N moins egal a sin . 8 Montrer que la fonction n'est derivable en aucun point. + =0 + = +1 1 1 14 Chapitre 2 Variable reelle ; corriges 1. Si f possede une limite, le resultat est immediat. Il existe une suite (xn )n2N de points de [a; b[ qui tend vers b. Si b = +1, 1 choisir par exemple xn = a + n, si b 2 R choisir par exemple b n + n avec n > b 1 a. Soit " > 0. Soit c 2 [a; ` b[ tel que pour x et y appartenant a [c; b[ on ait kf (x) f (y)k6 2" . Il existe N 2 N tel que pour n>N on ait xn 2 [c; b[ donc pour p et q au moins egaux a N on a kf (xp ) f (xn)k6". La suite de terme general f (xn ) est donc une suite de Cauchy de points de E ; elle est alors convergente de limite l 2 E . Soit x 2 [c; b[. Nous avons alors xN 2 [c; b[ et kf (x) lk = kf (x) f (xN )k + kf (xN ) lk6 2" + 2" . f possede donc une limite en b ; celle-ci est egale a l. Remarque Soit f une application continue par morceaux denie sur [a; b[ a valeurs dans un espace vectoriel norme de dimension nie . L'integrale impropre de f sur [a; b[ est convergente si et seulement si 0 0 1 Z y 8" > 0; 9c 2 I = [a; b[; 8(x; y) 2 I ; (x 2 [c; b[; y 2 [c; b[) ) f (t) dt 6". x 2 2. Soit g l'application denie sur [0; 1] par g(0) = l = x!lim1 f (x) et pour x 2]0; 1] 1 x g(x) = f x . xlim g(x) = l = g(0). g est continue donc est bornee. ! g([0; 1]) g(]0; 1]) = f (R ) donc f est bornee. Si E = R, g atteint ses deux bornes. L'une des deux est donc atteinte en un point d 2]0; 1] ; l'une des bornes de f est donc atteinte en un point c = 1 d . d g est uniformement continue. Soit " > 0 et soit > 0 associe veriant pour u et v appartenant a [0; 1] tels que ku vk6, kg(u) g(v)k6". Soient x et y deux elements de R veriant kx yk6. 1 1 f (x) = g x + 1 , f (y ) = g y + 1 . + 0 + + 1 Ou un espace vectoriel norme complet. 16 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 1 1 = jy xj 6 donc kf (x) f (y)k6". x + 1 y + 1 (x + 1)(y + 1) f est uniformement continue sur R . Remarque nous pouvons faire une preuve ""directe". Soit " > 0. Il existe A > 0 tel que pour x>A on ait kf (x) lk6 3 . La restriction de f a [0; A] est uniformement continue donc il existe > 0 tel " que l'on ait kf (x) f (y)k6 pour tous x et y de [0; A] veriant jx yj6. 3 Soient alors x et y deux elements de R veriant jx yj6. Nous avons trois cas ; x et y au plus egaux a A, x et y au moins egaux a A et x < A < y. " Dans le premier cas nous avons kf (x) f (y)k6 , dans le deuxieme cas nous 3 avons kf (x) f (y)k6kf (x) lk + kf (y) lk6 2" , dans le troisieme cas nous 3 avons kf (x) f (y)k6kf (x) f (A)k + kf (y) f (A)k6". f est bien uniformement continue. + + 3. f g est continue sur l'intervalle ferme borne [a; b] donc atteint ses bornes. Il existe donc t 2 [a; b] ou f g atteint son minimum m. 8t 2 [a; b]; f (t) g(t)>f (t ) g(t ) > f (t ) 2 g(t ) = > 0. Le resultat est demontre. Il faut faire attention a ce resultat tres simple. Si l'intervalle n'etait pas ferme borne il pourrait ^etre faux ; choisir 1 sur R ou 1 sur R . t t +1 0 0 0 0 0 + 2 + 4. Supposons f non injective. Soient a et b deux reels ; a < b; f (a) = f (b). La restriction de f a [a; b] n Q est injective donc f n'est pas constante et f ([a; b]) = [m; M ] avec m < M . Soit alors c 2]m; M [. Soit Ec = ft 2 [a; b]; f (t) = cg. Ec 6= ; car f est continue. Supposons que Ec ne contienne qu'un seul element d. Si c = f (a) alors Ec fa; bg ; donc c 6= f (a) et Ec ne contient ni a ni b et d 2]a; b[. Soit t 2 [a; d[. f (t) 6= c. Supposons f (t) < c. S'il existe t0 2 [a; d[ tel que f (t0 ) > c alors d'apres le theoreme des valeurs intermedaires il existe t00 entre t et t0 , f (t00 ) = c ce qui est faux donc 8t 2 [a; d[; f (t) < c. En particulier f (b) = f (a) < c. Comme precedemment nous en deduisons que 8t 2]; b] f (t) < c. Nous avons donc 8t 2 [a; b] f (t)6c < M ce qui est faux. Nous obtenons un resultat analogue avec f (t) > c. L'ensemble Ec contient donc au moins deux elements. L'un de ces deux elements est rationnel car la restriction de f a R n Q est injective. Choisissons un de ces elements que nous notons g(c). Nous denissons une aplication de ]m; M [ dans Q. g(c ) = g(c ) ) c = f (g(c )) = f (g(c )) = c . g est injective et induit une bijection de ]m; M [ dans A Q. A est denombrable donc ]m; M [ aussi ce 1 2 1 1 2 2 17 qui est faux. f est donc injective. Considerons l'application f denie par f (t) = t lorsque t est < 0 et f (t) = 2t lorsque t>0. Il est clair que f est continue non injective. Soient a et b deux rationnels. Si f (a) = f (b) avec a et b strictement nepgatifs ou a et b positifs alors a = b. Si a>0 et b < 0 alors 2a = b soit a = 2 ce b 2 p qui est faux car 2 62 Q. La restriction de f a Q est bien injective. 2 2 2 2 5. Si I = [a; b[, on peut prolonger f sur ]a h; a[ en lui donnant la valeur f (a). Si I =]a; b], on peut prolonger f sur ]b; b + h[ en lui donnant la valeur f (b). I = [a; b], on peut prolonger f sur ]a h; a[ en lui donnant la valeur f (a) et sur ]b; b + h[ en lui donnant la valeur f (b). La fonction prolongee etant g. Si g(M ) est denombrable alors f (M ) aussi. On peut donc supposer que I est un intervalle ouvert. Soit a 2 I un minimum local de f . Il existe r et r deux rationnels tels que a 2 [r ; r ] I et 8t 2 [r ; r ]; f (a)6f (t). Donc f (a) = t2 inf f (t) = mr ;r qui existe car f est continue. r;r De m^eme si b 2 I est un maximum local de f , il existe r et r deux rationnels tels que b 2 [r ; r ] I et 8t 2 [r ; r ]; f (b)>f (t). Donc f (b) = sup f (t) = Mr ;r . 1 1 2 1 [ 1 2 2 1 2] 2 1 1 2 1 t2[r1 ; r2 ] 1 2 Nous en deduisons alors f (M ) 2 2 [ fmr ;r ; Mr ;r g. Il s'agit d'une union r ;r2 )2(Q\I )2 1 2 1 2 ( 1 denombrable d'ensembles nis (donc denombrables) donc f (M ) est denombrable. Si f a un extremum local en tout point de I alors M = I et f (M ) = f (I ) est un intervalle de R qui n'est denombrable que s'il s'agit d'un singleton car un intervalle de R non reduit a un point n'est pas denombrable . f est donc constante. 2 6. f est continue donc est uniformement continue. Soit " > 0. Il existe > 0 tel que pour tout (u; v) 2 [0; 1] ju vj6 ) jf (u) f (v)j6". Soient a et b deux reels de [0; 1] ; a6b6a + . f est continue donc atteint son maximum. Il existe ta 2 [0; a] tel que f (ta ) = g(a) ; il existe tb 2 [0; b] tel que f (tb ) = g(b). Si tb 2 [0; a] alors g(a) = g(b). Par construction f (a)6g(a)6g(b) = f (tb ). Si tb 2 [a; b] Nous en deduisons jg(b) g(a)j = g(b) g(a)6f (tb ) f (a)6". L'application g est donc croissante, continue. 2 7. (a) Supposons f convexe. L'inegalite proposee est vraie pour n = 1 et n = 2. Supposons la vraie jusqu'au rang n. Soient a ; ; an; an n + 1 elements de A. Soient ; ; n; n n + 1 reels positifs de somme egale a 1. 1 +1 1 +1 [a; b] ]a; b[. ]a; b[ est homeomorphe a R qui n'est pas denombrable donc ]a; b[ non plus ainsi que [a; b] ou [a; b[ ou ]a; b]. 2 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 18 n X k . Si = 0, les k sont nuls pour k6n et l'inegalite est k veriee. Supposons donc 6= 0. n 1X k Notons pour k 2 Nn ; k = et a = k ak . Posons = =1 n X f k=1 ! X n k ak 6 k=1 k f (ak ) et f (a + n an )6f (a) + n f (an ). +1 k=1 +1 +1 En reunissant les deux inegalite nous en deduisons f n X +1 k=1 +1 ! X n k ak 6 +1 k=1 k f (ak ). (b) Supposons f convexe. Soient (a ; y ) et (a ; y ) deux elements de Ef ; veriant donc y >f (a ); y >f (a ). Soit (a; y) l'element de A R deni par a = ta + (1 t)a ; y = ty + (1 t)y avec t 2 [0; 1]. (On peut identier A a une partie d'un espace vectoriel). Nous avons alors y>tf (a ) + (1 t)f (a )>f (ta + (1 t)a ) = f (a). Nous en deduisons (a; y) 2 Ef et Ef est convexe. Supposons Ef est convexe. Soient a et a deux elements de A. Soit t 2 [0; 1]. Le segment d'extremites (a ; f (a )) et (a ; f (a )) est inclus dans Ef donc f (ta + (1 t)a )>tf (a ) + (1 t)f (a ) et f est convexe. (c) () Supposons f convexe. Soit a 2 I . Soient t et t deux elements de I dierents de a. t < t . Notons N = (t a)f (t ) (t a)f (t ) + (t t )f (a) et D = (t a)(t a). f (t ) f (a) f (t ) f (a) = N . Montrons N >0. t a t a D D Supposons t < a < t . Il existe 2]0; 1[ tel que a = t + (1 )t . N = (t t ) ((1 )f (t ) + f (t ) f (a)) >0, D = (1 )(t t ) > 0. Supposons t < t < a. N = (t a)(f (t ) f (t ) (1 )f (a))>0, D = (t a) > 0. Supposons t < t < a. N = (t a)(f (t ) + (1 )f (a) f (t ))>0, D = (t a) > 0. Dans tous les cas f (t ) f (a) f (t ) f (a) >0 et l'application t a t a f (t) f (a) t 2 I n fag 7 ! t a 2 R est croissante. Supposons que l'application 'a : t 2 I n fag 7 ! f (t) f (a) 2 R soit t a croissante. Soient a; b; c trois elements de I ; a < b < c. 'a (b)6'a (c) = 'c (a)6'c (b) d'ou le resultat demande. 1 1 1 2 1 2 2 2 1 1 2 2 1 2 1 1 2 2 1 1 2 1 1 2 2 1 2 1 2 2 1 2 2 1 2 1 1 2 1 2 1 1 2 1 2 1 2 2 1 1 1 2 2 2 2 2 2 1 1 1 1 2 1 2 1 2 1 2 2 2 2 19 Supposons que si a; b; c sont trois elements de I veriant a < b < c nous avons f (b) f (a) 6 f (c) f (a) 6 f (c) f (b) . b a c a c b Soient t et t deux elements de I . Soit 2 [0; 1]. Posons t = t +(1 )t . On peut supposer t 6= t et 2]0; 1[ car si deux des trois reels t ; t ; t sont egaux, l'inegalite a demontrer est immediate. Quitte a echanger t et t on peut supposer t < t < t . Apres simplication nous obtenons f (t ) f (t ) 6f (t ) f (t )6 f (t ) f (t ) . 1 Il vient alors f (t )6f (t ) + (1 )f (t ) et f est convexe. L'equivalence est demontree. () Supposons f convexe. Soit a 2 I . Soit t 2 I; t < a. f (t) f (a) > f (t ) f (a) . Pour tout t 2 I; t > a nous avons t a t a 'a est croissante, minoree sur ]a; +1[\I donc possede une limite reelle en a a droite. f est alors derivable en a a droite et fd0 (a)> f (tt) fa (a) . Un raisonnement analogue conduit a la derivabilite a gauche en a et si t > a; fg0 (a)6 f (t ) f (a) . t a f (t ) f (a) = f 0 (a) ; nous avons alors f 0 (a)6f 0 (a). lim d g d t !a t a f ayant en tout point de I une derivee a gauche et une derivee a droite est continue. f est alors continue sur I . Soient a et a deux elements de I ; a < a . Soient alors t et t veriant a < t < t < a . Avec les notations precedentes, nous avons 'a (t ) = 't (a )6't (t ) = 't (t )6't (a ) = 'a (t ). Nous obtenons alors 'a (t )6'a (t ). lim 'a (t ) = fd0 (a )6'a (t ) puis lim 'a (t ) = fg0 (a )>fd0 (a ). t !a t !a 0 0 Nous en deduisons fg (a )6fd (a )6fg0 (a )6fd0 (a ). () Soient a; x et t trois elements de I avec a < x < t. f est convexe donc f (xx) fa (a) 6 f (t)t fa (a) . f (t) f (a) En calculant la limite a droite en a nous obtenons fd0 (a)6 t a f (t) f (a) donc 6 t a . De m^eme avec t < x < a nous obtenons f (x) f (a) > f (t) f (a) x a t a 1 2 3 1 2 1 1 1 2 2 1 3 3 1 2 2 1 1 2 3 3 2 1 3 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 + 1 1 1 2 1 1 1 1 1 2 1 1 1 2 1 1 + 1 1 1 1 1 2 2 1 2 1 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 2 1 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 20 f (t) f (a) . t a Nous en deduisons immediatement 8t 2 I; f (t) f (a)>(t a). puis >fg0 (a)> (d) Supposons f derivable sur I et continue sur I . D'apres les resultats precedents, il est clair que si f est convexe alors f 0 est croissante. Supposons f 0 croissante. Soient a et b deux elements de I , a < b. Considerons l'application g de [0; 1] dans R denie par g(t) = f (ta + (1 t)b) tf (a) (1 t)f (b). g est continue sur [0; 1], derivable sur ]0; 1[. D'apres le theoreme des accroissements nis, il existe c 2]a; b[ tel que f (b) f (a) = (b a)f 0 (c). Pour t 2]0; 1[ nous avons : g0 (t) = f (b) f (a) (b a)f 0(ta+(1 t)b) = (b a)(f 0(c) f 0 (ta+(1 t)b)). Notons t = b c 2]0; 1[. f 0 est croisante donc pour t 2]0; t ], g0 (t)>0 b a et pour t 2 [t ; 1[, g0 (t)60. g est donc decroissante sur [0; t ] et croissante sur [t ; 1]. g(0) = g(1) = 0 donc 8t 2 [0; 1]; g(t)60. f est bien convexe. Si f est deux fois derivable sur I et continue sur I alors f est convexe si et seulement si f 00 est positive sur I . 0 0 0 0 0 (e) Soit t 2 [0; 1]. Notons, pour tout entier n, pn = E (2nt). Nous avons alors pnn 6t < 1 +npn avec pn 2 N \ [0; 2n]. 2 2 p 1 06t nn < n donc la suite de terme general pnn converge vers t. 2 2 2 Soient a +abet b 1deux elements de I . a < b. D'apres l'hypothese, nous avons f 2 6 2 (f (a) + f (b)). Montrons que pour tout entier n et pour tout entier p 2 [0; 2n] nous p p p p avons f n a + 1 n b 6 n f (a) + 1 n f (b). 2 2 2 2 Le resultat est vrai pour n = 0 et pour n = 1. Supposons le resultat vrai jusqu'au rang n. Soit alors p 2 0; 2n . Supposons p pair. Posons p = 2k. k 2 [0; 2n ]. k k k k f 2n a + 1 2n b 6 2n f (a) + 1 2n f (b) donc en remplacant k par p nous avons f np a + 1 np b 6 np f (a) + 1 np f (b). 2 2 2 2 2 Supposons p impair. Posons p = 2k + 1 avec 06k62n 1. Nous avons donc k k k k f 2n a + 1 2n b 6 2n f (a) + 1 2n f (b) et +1 +1 +1 +1 +1 k + 1 21 f 2n a + 1 k 2+n 1 b 6 k 2+n 1 f (a) + 1 k 2+n 1 f (b). k k + 1 k + 1 k Notons a = n a + 1 n b et n a + 1 b. n 2 2 2 2 a + a 1 f 6 2 (f (a ) + f (a )) c'est-a-dire 2 1 1 2 f 2np a + 1 +1 1 p 2n +1 2 b 6 12 2kn f (a) + 1 2kn f (b) k + 1 k +1 f (b) + n f (a) + 1 2 2n soit encore f 2np a + 1 2np b 6 2np f (a) + 1 2np f (b). Le resultat est donc vrai pour tout n 2 N. En ecrivant cette inegalite pour kn et, gr^ace a la continuite, en faisant tendre n vers +1 nous obtenons f (ta + (1 t) b) 6tf (a) + (1 t) f (b) et f est convexe. Complement Considerons une fonction convexe denie sur un ouvert U convexe de Rn, de classe C . Soit a 2 U . Notons qa la forme quadratique dont la matrice dans la base @ f (a). q est dite Hescanonique de Rn a pour terme d'indices (i; j ) @xi @xj sienne de f en a. D'une maniere generale, si f est une fonction reelle denie sur un convexe C , elle est convexe si et seulement si pour tout couple de points (a; b) de C , l'application a;b denie sur [0; 1] par a;b (t) = f (ta + (1 t)b) est convexe. En eet soient a et b deux elements de C , soient t et t deux elements de [0; 1] et soit un element de [0; 1]. Supposons f convexe. (t a + (1 t )b) + (1 )(t a + (1 t )b) = (t + (1 )t )a + (1 t (1 )t )b. ( t + (1 ) t ) = f (( t + (1 )t )a + (1 (t + (1 )t ))b) a;b = f ((t a + (1 t )b) + (1 )(t a + (1 t )b)) 6f (t a + (1 t )b) + (1 )f (t a + (1 t )b)) = a;b (t ) + (1 ) a;b (t ). a;b est donc convexe. Si a;b est convexe pour tout (a; b) 2 I alors pour t 2 [0; 1] nous avons f (ta + (1 t)b) = a;b (t:1 + (1 t):0)6t a;b (1) + (1 t) a;b(0) = tf (a) + (1 t)f (b) et f est convexe. Supposons f convexe denie sur un ouvert U convexe de Rn, de classe C. Soient a et b deux elements de U . a;b est de classe C donc sa derivee seconde est positive. Notons a = (a ; ; an) et b = (b ; ; bn). +1 +1 +1 +1 2 2 1 1 1 2 2 1 1 2 2 2 1 1 2 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 1 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 22 0 a;b (t) = n X @f (ta + (1 t)b)(ai bi ). @x i i ! n X n X @ f (ta + (1 t)b)(a b )(a b ) >0. En par00 i i j j a;b (t) = j i @xi @xj n X @ f (a)(a b )(a b )>0. q (a b)>0. Il existe une ticulier i i j j a i @xi @xj boule ouverte B centree en a incluse dans U . Soit u 2 Rn; u 6= 0. Il existe r > 0 tel que b = a ru 2 B . qa (ru) = r qa (u)>0 donc qa (u)>0. Supposons 8a 2 U; qa positive. 00 (t) = q Avec les notations precedentes, a;b ta t b (a b)>0 donc a;b est convexe et f est convexe sur U . Nous savons que si f est une forme quadratique denie sur Rn, la Hessienne de f est egale a 2f . f est donc convexe si et seulement si elle est positive c'est-a-dire si et seulement si ses valeurs propres (qui sont toutes reelles) sont positives. Par exemple, le parabolode de revolution d'equation z = x + y est convexe. =1 2 =1 =1 2 =1 2 +(1 2 ) ) 2 8. Soient (t; x; y) 2 [0; 1] I I . f (tx + (1 t)y) = max(f (tx + (1 t)y); 0)6 max(tf (x) + (1 t)f (y); 0). f (x)6f (x) et f (y)6f (y) donc tf (x) + (1 t)f (y)6tf (x) + (1 t)f (y). Si tf (x) + (1 t)f (y)>0 alors max(tf (x) + (1 t)f (y); 0) = tf (x) + (1 t)f (y)6tf (x) + (1 t)f (y) ; si tf (x) + (1 t)f (y)60 alors max(tf (x) + (1 t)f (y); 0) = 06tf (x) + (1 t)f (y). f est bien convexe. Si f est a valeurs strictement negatives alors f = f qui n'est pas convexe. Si f et g sont convexes alors leurs epigraphes sont des parties convexes de R . L'intersection de deux ensembles convexes est un ensemble convexe. Notons Eu l'epigraphe d'une fonction u a valeurs reelles. Soit M (a; y) 2 Eh . Nous avons y>h(a) donc y>f (a) et y>g(a) c'est-a-dire M (a; y) 2 Ef \ Eg . Soit M (a; y) 2 Ef \ Eg . Nous avons immediatement y>f (a); y>g(a) donc y>h(a) et M 2 Eh. Nous avons donc Ef \ Eg = Eh . h est donc convexe. (On retrouve le cas de f ). Si f et g sont convexes denies sur [0; 1] alors celles-ci sont continues sur ]0; 1[. Montrons qu'une application convexe f denie sur un intervalle ferme borne [a; b] possede une limite nie en a et en b. Pour a < x < y < b nous avons fd0 (x)6 f (y) f (x) 6fd0 (y). fd0 est denie sur y x ]a; b[ et est croissante donc possede une limite l 2 [ 1; +1[ en a. Supposons l 2 R. (y x)fd0 (x)6f (y) f (x)6(y x)fd0 (y). Soit " > 0. Il existe > 0 tel que pour x et y dans ]a; a + ] ]a; b[ on a (y x)fd0 (y)6" et (y x)fd0 (x)> ". Nous avons donc jf (y) f (x)j6". Nous + + + + + + + + + + 2 + 23 savons qu'alors f a une limite nie en a. Supposons l = 1. Il existe > 0 tel que pour a < y6a + < b on ait fd0 (y) < 0. f (y) f (x) < 0 y x pour a < y < a + < b ; f est donc decroissante sur ]a; a + ] et possede une limite l0 2] 1; +1] en a. f etant convexe f (xx) fa (a) 6fd0 (x) pour x 2]a; b[ donc f (x) < f (a) et la limite de f en a est reelle ; l0 6f (a). Nous avons un resultat analogue en b ou f possede une limite reelle au plus egale a f (b). Il existe donc une application fe continue sur [a; b] denie par 8t 2]a; b[; fe (t)f (t) et fe (a) = lim f (t); fe (b) = lim f (t). t!a t!b Il est immediat que fe est convexe. fe possede un minimum et un maximum sur [a; b] donc il existe m 2 R tel que 8t 2 [a; b] fe (t)>m ; en particulier 8t 2]a; b[ f (t)>m. Nous en deduisons 8t 2 [a; b] f (t)> min(m; f (a); f (b)). En appliquant ce resultat aux deux applications convexes proposees, en choisissant pour h une fonction constante nous en deduisons le resultat demande. 3 9. (a) Nous savons que si f est continue sur [0; 1], derivable sur ]0; 1[, f est convexe si et seulement f 0 est croissante. p Sur ]0; 1[ nous avons f 0 (t) = t p 1 t p . 1 t p >0 decroissante, t 7 ! 1 t p >0 decroissante donc p 16 0; t 7 ! p t 7 ! 1 tp est positive decroissante et enn le produit est crois0 sant. f est alors decroissante. Nous pouvons aussi calculer la derivee seconde et conclure. f est donc convexe. (b) Comme nous! l'avons deja vu a l'exercice numero 5 precedent, 1 1 1 1 1 1 1 1 1 n X n X =1 =1 f i xi 6 i f (xi ) ou les i sont des reels positifs de somme 1 i i et les xi des elements de [0; 1]. p p X X (a + b )p p (c) Soit S = (aj + bj ) > (aj )p. Notons i = i i . En appliquant S j j le resultat precedent nous obtenons ! p 1p X a p! 0 X a p n n n p X ( a ) i i i A 6 if f i a + b = @1 S ai + bi i i i i i =1 =1 1 =1 3 Voir le premier exercice. =1 =1 24 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S a p! X n n p b p X ( a i i + bi ) i f i a + b 6 S ai + bi . i i i i 0 ! p 1p X n n X p @ p A En simpliant nous obtenons S (ai) 6 (bi )p. i i ! ! n n p p X X =1 =1 1 1 =1 =1 1 Nous en deduisons alors S p 1 i=1 (ai)p 1 6 i=1 (bi )p . Le resultat est demontre. Si pour un ou plusieurs indices i, ai + bi = 0 alors ai = bi = 0 et quitte a supprimer ces elements des sommes nous avons encore l'inegalite veriee ; en les reintroduisant, l'inegalite est alors toujours veriee. n X !p 1 jxi jp 2 R (d) Il est clair que l'application N : (x ; ; xn ) 2 C n 7 ! i est bien denie a valeurs positives. N (x ; ; xn) = 0 () (x ; ; xn) = 0. Si 2 C alors N ((x ; ; xn )) = jjN ((x ; ; xn )). Soient (x ; ; xn ) et (y ; ; yn) deux elements de C n . n n X X jxi + yi jp6 (jxij + jyij)p. i i En appliquant le resultat precedent, nous en deduisons que N est une norme sur C n . f (t) f (c) 2 R est croissante, nulle en a et en b donc 10. (a) t 2 [a; b] n fcg 7 ! t c f (t) f (c) f (t) f (c) 60 (car t6b) c'est-apour t 6= c; > 0 (car t>a) et t c t c f ( t ) f ( c ) dire t c = 0. f est convexe donc continue sur ]a; b[ ; elle est donc constante sur ]a; b[. f (a) = f (b) = f (c) donc f est constante. (b) Soit u ane telle que u(a) = f (a); u(b) = f (b). Posons g = f u. 8(t; t ) 2 R ; t 6= t ; u(t)t ut (t ) est constant donc g u est convexe. g(a) = g(b) = 0. g(c) = f (c) u(c) = f (c) u(a) u(bb) ua(a) (c a) = f (c) f (a) f (b) f (a) (c a) = 0. b a En utilisant le resultat precedent, nous en deduisons que g est constante donc f est ane. Remarque geometriquement, si on note A, C et B les points de la courbe d'abscisses respectives a; c et b. Si ces points sont alignes alors la courbe representative de f est le segment [A; B ]. 1 =1 1 1 1 1 1 1 =1 =1 0 2 0 0 0 11. (a) f 00 est positive donc f est convexe majoree. Soit a>0. L'application 25 t 2]a; +1[7 ! f (t)t fa (a) 2 R est croissante donc possede une limite eventuellement innie en +1. La fonction est majoree par M f (a) dont la limite est nulle en +1 t a donc f (t) f (a) 60 et 8t > a; f (t) f (a) 60. lim t! 1 t a t a a etant quelconque, f est decroissante et f 0 60. (b) f est convexe donc f 0 est croissante ; elle possede donc une limite l 2 ] 1; 0] en +1. f est positive decroissante donc possede en +1 une limite l0 2 [0; +1[. Montrons que l0 est nul. Supposons l0 > 0. Posons g(t) = f 0 (t) a l0 t. g0 (t) = f 00 (t) a l0 >a (f (t) l0 )>0 ; g est donc croissante. g(t)>g(0) = f 0 (0) donc f 0 (t)>f 0 (0) + a l0 t et t!lim1 f 0 (t) = +1 ce qui est faut donc l0 = 0. Montrons que l est nul. Supposons l < 0. Posons h(t) = f (t) lt. h0 (t) = f 0 (t) l60 ; h est decroissante et verie h(t)6h(0) = f (0). f a alors pour limite 1 en +1. l est donc nul. (c) f 00 >a f; f 0 60 donc f 0 f 00 6a ff 0 et l'application a f f 0 est croissante. Ayant pour limite 0 en +1, a f f 0 60. Soit t tel que af (t) f 0 (t) = 0. Il vient alors f (t) = f 0 (t) = 0 puis af (t) + f 0 (t) = 0. Soit t tel que af (t) f 0 (t) > 0. Il vient alors, en simpliant, af + f 0 60. Nous avons donc af + f 0 60. Posons u(t) = f (t) exp(at). f 0 (t) = (af (t) + f 0 (t))u(t)60. u est donc decroissante et f (t) exp(at)6f (0) c'est-a-dire f (t)6f (0) exp( at). 12. (a) L'application t > a 7 ! f (t) f (a) 2 R est croisssante donc possede une t a limite, l eventuellement egale a +1, en +1. f (t) = t a f (t) f (a) + f (a) d'ou le resultat. t t t a t a + 2 2 2 2 + 2 2 2 2 2 2 2 2 (b) Soit t 2 I . t!lim1 f (t) f (t ) = l donc est majoree par l. t t g(t) g(t ) = f (t) f (t ) l60. Posons g(t) = f (t) lt. t t t t g est donc decroissante et possede une limite appartenant a [ 1; +1[ en +1. 13. Soit a 2 R. L'application 'a denie sur R n fag par 'a (t) = f (t) f (a) est t a croissante. 0 0 + 0 0 0 0 0 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 26 M f (a) ou M est un majorant de f . ' etant Supposons t > a alors 'a (t)6 a t a croissante elle possede une limite (eventuellement innie) en +1 ; celle-ci est M f (a) 2 R c'est-a-dire 0. Nous majoree par la limite en +1 de t > a 7 ! t a en deduisons 8t > a; 'a (t)60. f est donc decroisante. f majoree possede une limite reelle en 1 ce qui conduit a t!lim1 'a (t) = 0. 'a etant croissante est positive et f est croissante. En conclusion f est constante. 14. (a) La fonction logarithme est concave donc 8(; ) 2 ([0; 1]) ; + = 1, 8(u; v) 2 (R ) ; ln(u + v)> ln(u) + ln(v). Cett inegalite est equivalente a u v 6u + v. (b) Avec les notations precedentes nous avons g(u + v)6g(u) + g(v), car g est convexe. exp etant croissante il vient exp(g(u + v))6 exp(g(u) + g(v)) c'esta-dire (exp g) (u + v) 6((exp g)(u)) + ((exp g)(u)) soit encore d'apres le resultat precedent (exp g) (u + v) 6((exp g)(u)) + ((exp g)(u)). exp g est donc convexe. (c) Notons G(x) = ax + g(x). Si g est convexe nous avons pour (; ) 2 ([0; 1]) et pour (u; v) 2 J G(u + v) = (au)+ (av)+ g(u + v)6(au)+ (av)+ g(u)+ g(v) c'est-a-dire G(u + v)6G(u) + G(v) et G est convexe. f (x) exp(ax) = exp(ax +(ln f )(x)). En utilisant les resultats precedents, nous en deduisons que si ln f est convexe alors x 7 ! exp(ax)f (x) l'est aussi. ln(f (v)) ln(f (u)) Soient (; ) 2 ([0; 1]) et (u; v) 2 I . Posons a = . u v Nous obtenons alors exp(a (u v))f (u) = f (u) f (u) et de m^eme exp(a(v u))f (v) = f (u)f (u) donc exp(a (u v))f (u) + exp(a(v u))f (v) = f (u) f (u) . Supposons que pour tout reel a, x 7 ! exp(ax)f (x) soit convexe. Nous avons alors 8a 2 R, exp(a(u + v))f (u + v))6 exp(au)f (u) + exp(av)f (v) c'est-a-dire, avec le choix de a fait precedemment, f (u + v)6 exp(a (u v))f (u) + exp(a(v u))f (v) = f (u) f (u) donc ln(f (u + v))6 ln(f (u)) + ln(f (v)). L'equivalence est demontree. 15. Soient f la restriction de f a [a; c] et f la restriction de f a [c; b]. f induit un homeomorphisme f f de [a; c] dans [f (a); f (c)][ et f induit un homeof morphisme f de [c; b] dans [f (b); f (c)]. 8 f > < ( f ) f (x) pour x 2[a; c[ La fonction g est alors denie par g(x) = > ( f x 2]c; b] : f ) c f (x) pour pour x = c est clairement continue sur [a; b] n fcg. 2 + 2 2 2 1 2 2 2 1 1 2 2 2 1 1 1 27 lim g(x) = ( f f ) (f (c)) = c, xlim g(x) = ( f f ) (f (c)) = c. g est donc conti!c nue, strictement decroissante. Si f est derivable sur [a; b] n fcg a derivee ne s'annulant pas alors g est derivable sur [a; b] n fcg. f 0 0 (x) f 0 0 Pour x < a, g (x) = f (x) ( f ) (f (x)) = 0 f (g(x)) . Nous avons le m^eme resultat pour x > c. Si f derivable sur [a; b] a derivee ne s'annulant pas nous avons xlim g0 (x) = 1 !c 0 donc g est derivable sur [a; b] de derivee denie par g0 (x) = 0f (x) . f (g(x)) Si la derivee s'annule on ne peut rien dire. Choisissons par exemple une fonction f continue strictement croissante sur [0; 1]. Pour x 2 [1; 2] posons f (x) = f (2 x). Nous obtenons alors g(x) = 2 x. g est derivable independamment des proprietes de f . p f (x) = x; x 2 [0; 1], f (x) = (x 2) ; x 2 [1; 2]. p (f f ) (x) = x ; x 2 [0; 1], ( f f ) p(x) = 2 x; x 2 [0; 1]. Nous obtenons x et pour x 2 [1; 2], g(x) = (2 x) . donc pour x 2 [0; 1], g(x) = 2 f est de classe C sur ]0; 1] et f est de classe C . f n'est pas derivable en 0, n'est pas derivable en 1. f 0 (2) = 0. g n'est pas derivable en 0 et est derivable en 2. 0 (1) 0 (1) f f 0 0 lim g (x) = 0 = 4 et lim g (x) = 0 = 1 . x! f (1) x! f (1) 4 g a donc une derivee a gauche et une derivee a droite en 1 et n'est pas derivable en 1. x!c+ 1 1 2 1 1 2 1 2 4 1 1 1 2 2 1 1 2 1 1 1 2 4 1 2 2 1+ 4 1 1+ 1 2 16. 8n 2 Z; 2(2n x + 2n 1) + 1 = 2n x + 2n 1 donc n n n n an = f 2 x + 2 1 = f (2 x + 2 1) = an c'est-a-dire n 8n 2 Z; 8x 2 R; f (2 x + 2n 1) = f (x). En faisant tendre n vers 1, f etant continue nous obtenons f (x) = f ( 1). f est donc constante. Les fonctions constantes sont bien solutions. +1 +1 +1 +1 +1 17. f etant continue, l'image de [0; 1] est un intervalle ferme [a; b] [0; 1]. Soit x 2 [a; b]. Il existe t 2 [0; 1], f (t) = x donc f (x) = f (f (t)) = f (t) = x. La restriction de f a [a; b] est l'identite. Il sut donc de choisir [a; b] un intervalle inclus dans [0; 1] puis f continue sur [0; a], f [a; b] = Id a;b et f continue sur [b; 1]. Nous avons evidemment f (a) = a et f (b) = b. Si f est derivable alors f 0 (a) = 1. Supposons a 2]0; 1]. f (t) f (a) 1 0 Il existe > 0 tel que pour t 2 [a ; a[; f (a) 6 2 et en t a particulier f (t)6f (a) + 1 (t a) = 1 (t + a)6a. 2 2 [ 4 Faire un desssin. ] CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 28 Par hypothese, car f ([0; 1]) = [a; b]), f (t)>a donc sur [a ; a]; f (t) = a et on a fg0 (a) = 0 6= 1. Nous aboutissons a une contradiction et nous en deduisons a = 0 et de m^eme b = 1 puis f = Id ; . 18. Soit f 2 E . Il existe Mf 2 R tel que 8t 2 R; jf (t)j6Mf jtj. Nous avons alors jg(t)j6Mf jtj + C jtj c'est-a-dire pour t 2 R; g(t) 6 3 Mf . 2 t 2 g est continue donc g 2 E . u est clairement lineaire. t Soit f 2 E veriant u(f ) = 0. Nous obtenons 8n 2 N; 8t 2 R; f (t) = f n . 2 En calculant la limite lorsque n tend vers +1 nous en deduisons f (t) = 0. u est donc injective. t Soit g 2 E . Nous recherchons f 2 E veriant 8t 2 R; g(t) = f (t) f . 2 t t t g doit donc verier g 2n = f 2n f 2n puis t n X n X n X t t t g 2k = f 2k f 2k = f (t) f 2n . k k k t n X t Nous devons donc avoir 8t 2 R; f (t) = g k + f n . 2 2 k Il existe Mg 2 R tel que 8t 2 R; jg(t)j6Mg jtj. t 1 Supposons jtj6A (A > 0 xe). g k 6Mg A k . La serie de terme general 2 2 t g 2k converge alors normalement donc sa somme est continue sur [ A; A] puis, A etant quelconque, est continue sur R et verie X1 t X1 1 g 6 M j t j g k k = 2Mg jtj. 2 2 k k [0 1] + +1 +1 =0 =0 +1 =0 +1 =0 + + + =0 En posant f (t) = X1 + t =0 g 2k , on dispose d'une fonction continue appartenant a E . Si f existe, il s'at de cette fonction. Montrons que f convient. t X1 t X1 t f (t) f 2 = g 2k g 2k = g(t). k k X1 t u est donc bijective et pour f 2 E , u (f ) (t) = f 2k . k Il est immediat que l'application proposee est bien denie et qu'il s'agit d'une norme. Calculons sup ku(f )k . kf k kf k k=0 + + +1 =0 =0 + 1 =0 =1 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 29 j f (t) f t j ku(f )k = sup . jtj6jf (t)j6jtj donc ju(f )j6 3 jtj et ku(f )k6 3 . t 2 2 2 t2R 3 Un majorant de la norme de u est donc egal a . 2 19. Si f est T -periodique alors f (R) = f ([0; T ]). f etant continue est bornee. La retriction de f a [ T; T ] est uniformement continue donc pour " > 0 il existe > 0 tel que 8(x; y) 2 ([ T; T ]) , jx yj6 ) kf (x) f (y)k6". On peut supposer < T . Soient x et y deux reels veriant jx yj6. 9(n; m) 2 Z tel que x = nT + x0 ; y = mT + y0 avec 06x0 < T; 06y0 < T . f (x) f (y) = f (x0 ) f (y0). j(n m)T j6 + jx0 y0j < + T < 2T . Nous en deduisons n = m ou jn mj = 1. Dans le premier cas jx0 y0 j6 avec x0 et y0 dans [0; T [ [ T; T ] donc kf (x) f (y)k6". Dans le second cas si n = m + 1 posons y00 = y0 T 2 [ T; 0[ [ T; T ] et x00 = x0 ; si n = m 1 posons x00 = x0 T 2 [ T; 0[ [ T; T ] et y00 = y0 . Nous avons jx00 y00 j6 et kf (x) f (y)k = kf (x00 ) f (y00 )k6". f est bien uniformement continue sur R. 2 2 20. Soit l la limite de f en +1. Soit x 2 R. n 2 N 7 ! f (x + nT ) 2 E est une suite convergente de limite l. E tant donne que f (x + nT ) = f (x) la suite converge vers f (x) = l. Nous en deduisons que f est constante. 21. (a) Soit " > 0. Il existe, puisque f est uniformement continue, > 0 veriant 8(u; v) 2 (R ) ju vj6 ) kf (u) f (v)k6 2" . Soit x 2]0; ]. La suite de terme general f (nx) converge vers l 2 E . Il existe donc un entier N veriant pour tout entier n>N , kf (nx) lk6 " . 2 Posons A = (N + 1)x. Soit y>A. Soit n = E y . x " Nous avons 06y nx < x6 donc kf (y) f (nx)6 , nx > y x>Nx 2 " donc n > N et kf (nx) lk6 . 2 Nous en deduisons kf (y) lk6". f a bien une limite en +1. (b) Il sut de reprendre la demonstration precedente en choisisssant x = 1 p 1 avec p 2 N veriant p> . 22. (a) Considerons les deux suites de termes generaux respectifs : p tn = (n + 1); t0n = tn + t1 ; n 2 N . n 1 0 0 lim (t tn) = 0. jf (tn) f (tn)j = sin 2 + donc n! 1 n (n + 1) lim jf (t0n) f (tn)j = sin(2) 6= 0 et f n'est pas uniformement continue. n! 1 + + + 2 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 30 (b) Soit " > 0. Il existe > 0 veriant : 8(u; v) 2 jf (u) f (v)j6". t Soit t 2 R. Posons n = E . Si t>0 alors f (t) = f (t) f (n) + n X 1 k=0 R2; ju vj6 ) (f ((k + 1)) f (k)) + f (0). (Si n = 0 alors la somme est remplacee par 0). X Si t < 0 alors f (t) = f (t) f (n) + (f (k) f ((k + 1))) + f (0). k n Dans le premier cas nous obtenons jf (t)j6(n + 1)" + jf (0)j. Dans le second cas jf (t)j6(jnj + 1)" + jf (0)j. En examinant les deux cas nousavons jnj61 + jtj donc 8t 2 R, jf (t)j6 2 + jtj " + jf (0)j = " jtj + (2" + jf (0)j). 1 = (c) Pour jtj61, t 6jtj61 donc j sin(t )j6j sin(t)j6jtj. Pour jtj>1; j sin(t )j616jtj donc cette fonction verie l'inegalite proposee avec a = 1 et b = 0 mais n'est pas uniformement continue. 2 2 2 23. t 7 ! t et t 7 ! 1 t sont solutions. Soit f une solution. Celle-ci verie jf (1) f (0)j>1 donc f (1) = 1 et f (0) = 0 ou f (1) = 0 et f (0) = 1. Si f est solution alors t 7 ! f (1 t) est aussi solution donc, quitte a changer t en 1 t, on peut supposer f (1) = 1 et f (0) = 0. jf (t) f (0)j = f (t)>jtj = t, jf (t) f (1)j = 1 f (t)>j1 tj = 1 t. Nous en deduison f (t) = t. Il n'y a donc que les deux solutions vues precedemment. 24. Il est clair que si une application est strictement monotone elle est injective. Montrons qu'une application f denie sur un intervalle I de R a valeurs reelles est strictement monotone si et seulement si pour tout triplet (a; b; c) de points de I , a < b < c ) (f (b) f (a))(f (b) f (c)) < 0. Il est clair que si f est strictement monotone la proposition est veriee. Supposons que pour tout triplet (a; b; c) de points de I veriant a < b < c on ait (f (b) f (a))(f (b) f (c)) < 0. Considerons quatre elements, a; b; x et y de I . Montrons que f (y) f (x) est du signe de f (b) f (a) ; ce qui prouvera la stricte monotonie de f . Quitte a echanger les r^oles de fx; yg et de fa; bg, nous avons trois cas a envisager. x < y < a < b. (f (y) f (x))(f (y) f (a)) < 0 et (f (a) f (y))(f (a) f (b)) < 0 donc en eectuant le produit nous obtenons (f (y) f (x))(f (b) f (a)) > 0. x < a < y < b. f (x) f (a) a le signe de f (a) f (y) don a le signe de la somme f (x) f (y). f (x) f (a) a le signe de f (a) f (b). Nous en deduisons que f (x) f (y) a le signe de f (a) f (b). 31 x < a < b < y. f (a) f (y) a le signe de f (x) f (a) donc a le signe de la somme f (x) f (y). f (x) f (a) a le signe de f (a) f (b) donc f (x) f (y) a le signe de f (a) f (b). Le resultat est demontre. Remarque si les inegalites sont larges, il s'agit de monotonie. Montrons maintenant que si f est une application injective continue denie sur un intervalle, I , de R a valeurs reelles alors f est strictement monotone. Soient a; b et c trois elements de I ; a < b < c. Nous devons montrer qu'alors (f (b) f (a))(f (b) f (c)) < 0. Si ce n'est pas le cas alors il existe a; b et c trois elements de I ; a < b < c tels que f (a) < f (b) et f (c) < f (b) ou f (a) > f (b) et f (c) > f (b). Supposons f (a) < f (b) et f (c) < f (b). Nous avons f (c) < f (a) < f (b) ou f (a) < f (c) < f (b). Dans le premier cas f (a) 2 [f (c); f (b)] f ([b; c]). f etant continue, il existe d 2 [b; c] f (a) = f (d). f etant injective il vient a = d 2 [b; c] ce qui est faux. Dans le second cas il existe d 2 [a; b] tel que f (c) = f (d) puis f etant injective c = d 2 [a; b] ce qui est faux. De maniere analogue le cas f (a) > f (b) et f (c) > f (b) n'est pas possible et f est strictement monotone. Nous avons donner une seconde demonstration de ce resultat. Soient a; b; x et y quatre elements de I . Supposons a < b et x < y. t 2 [0; 1] 7 ! ta + (1 t)x tb (1 t)y 2 R est une application ane, monotone. La valeur en 0 est x y < 0, la valeur en 1 est a b < 0. La fonction reste donc strictement negative et en particulier ne s'annule pas sur [0; 1]. f (ta + (1 t)x) f (tb + (1 t)y) . Nous pouvons poser pour t 2 [0; 1] '(t) = ta + (1 t)x tb (1 t)y I etant un intervalle, ' est bien denie et est continue. '(t) = 0 ) f (ta + (1 t)x) = f (tb + (1 t)y). f etant injective cela implique ta + (1 t)x tb (1 t)y = 0 ce qui est faux donc f ne s'annule pas. [0; 1] est un intervalle et ' est continue donc ' est de signe xe. En particulier '(0)'(1) > 0 c'est-a-dire f (xx) fy (y) f (aa) fb (b) > 0. f est donc strictement monotone. 25. f est injective et continue donc comme nous l'avons vu a l'exercice precedent, elle est strictement monotone. Supposons f croissante. Soit a tel que f (a) < a. Alors a = f (f (a)) < f (a) ce qui est faux. Si a < f (a) alors f (a) < a. f est donc l'identite. Supposons f strictement decroissante. Si f (0) < 1 alors 0 > f (1) ce qui est faux donc f (0) = 1 et f (1) = 0. De 1 t nombreuses fonctions sont solutions ; par exemple t 2 [0; 1] 7 ! 2R 1 + at t 1 at = 1 at (1 t) = t. ou a > 1. (f f )(t) = 1 + a att 1 + at + a(1 t) 1 1+ 1 1+ CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 32 26. Soit f une application continue d'un intervalle ferme borne [a; b] dans luim^eme. Nous avons alors f (a) a> et f (b) b60. L'application continue t 2 [a; b] 7 ! f (t) t 2 R possede donc au-moins un zero sur [a; b] et f possede au-moins un point xe. Soit E l'ensemble des points xes de f . E est l'image reciproque par f Id a; b du ferme f0g donc est un ferme de [a; b] ; il s'agit donc d'un ferme de R. E est donc ferme borne dans R. Un ferme, A, de R majore possede un maximum, un ferme, A, de R minore possede un minimum. En eet si A est majore il possede une borne superieure M . Montrons que M 1 appartient a A. Soit n 2 N. M n + 1 < M donc il existe xn 2 A veriant M n +1 1 < xn 6M . La suite (xn )n2N converge vers M ; A eatnt ferme cette limite appartient a A d'ou le resultat. On fait de m^eme pour le minimum m de A. E possede donc un plus petit element m et un plus grand element M . Si f (x) = x alors f (g(x)) = g(f (x)) = g(x) ; g(x) est alors point xe de f . En particulier g(m) 2 E et g(M ) 2 E donc g(m)>m = f (m) et g(M )6M = f (M ) c'est-a-dire (g f )(m)>0 et (g f )(M )60. g f est continue donc possede au-moins un zero c 2 [a; b] c'est-a-dire g(c) = f (c). [ ] 27. Supposons I = [a; b] ferme borne. Supposons f (b) > f (a) car sinon le resultat est immediat. Soit n 2 N. Pour x 2 [a; b[ notons f (x + 0) la limite a droite de f en x. Cette limite existe et est reelle car f est croissante. De m^eme pour x 2]a; b] notons f (x 0) la limite a gauche de f en x. Cette limite existe aussi et est re elle car f est croissante. f (b) f (a) Notons En = x 2 [a; b]; f (x + 0) f (x 0)> . n+1 Nous remplacons f (a + 0) f (a 0) par f (a + 0) f (a) et f (b + 0) f (b 0) par f (b) f (b 0). En est ni car sinon il existe n +2 elements de En (x ; ; xn ) deux a deux distincts ranges dans l'ordre croissant. Notons a = x et b = xn et pour k allant de 0 a n + 2, yk = 1 (xk + xk ). 2 n X Nous obtenons (f (x + 0) f (x 0))> (n + 2)(f (b) f (a)) > f (b) f (a). n+1 k Par ailleurs f (xk + 0) f (xk 0)6f (yk ) f (yk ) pour k allant de 1 a n + 2. Il vient alors 1 +2 0 +3 +1 +2 =1 1 n X +2 k=1 (f (x + 0) f (x 0))6 n X +2 k=1 (f (yk) f (yk )) = f (yn ) f (y )6f (b) f (a). 1 +2 0 Nous arrivons a une contradiction. En est donc ni. Si x est un point de discontinuite de f alors s(x) = f (x + 0) f (x 0) > 0 et il existe n 2 N veriant s(x)> f (b) f (a) c'est-a-dire x 2 En. L'ensemble n+1 33 des points de discontinuite de f est la reunion des ensembles En qui est donc denombrable comme reunion denombrable d'ensembles denombrables (car nis). Supposons I = [a; +1[. Notons Dn l'ensemble des points de discontinuite de f 5 [1 + sur [a; a+n]. Si x est un point de discontinuite de f alors x 2 D E x Dn. n L'ensemble des points de discontinuite de f est donc denombrable comme reunion denombrable d'ensembles denombrables. Supposons I = [a; b[ abec b reel. 1 1 . Il est immediat puis pour n 2 N an = b Notons p = 1 + E b a n+p que nous avons a < an < b. Notons Dn l'ensemble des points de discontinuite de f sur [a; an]. Soit x un point de discontinuite de f . Il existe n 2 N tel que a6x < an [1 donc il existe un entier n tel que x 2 Dn Dn . L'ensemble des points de n discontinuite de f est alors denombrable. Nous faisons des raisonnements analogues lorsque I =] 1; b] ou ]a; b]. En decoupant l'intervalle en deux nous obtenons aussi la m^eme reponse si I =]a; b[ ou I =] 1; b[ ou I =]a; +1[ ou I =] 1; +1[. 1+ ( ) =0 0 0 + =0 28. Supposons I = [a; b]. Soient x et y deux elements de ]a; b[. f est continue sur ]a; b[. D'apres le theoreme des accroissements nis, il existe c strictement compris entre x et y tel que f (y) f (x) = (y x)f 0(c) donc jf (y) f (x)j6jx yjkf 0k1 . En utilisant le premier exercice nous en deduisons que f possede une limite en tout point de [a; b]. f est donc prolongeable par continuite sur [a; b]. Remarque ce resultat reste vrai si l'espace d'arrivee est un espace vectoriel norme complet ; il sut d'utiliser l'inegalite des accroissements nis. Nous pouvons aussi remarquer que f est uniformement continue sur I donc prolongeable par continuite sur l'adherence de I . 29. Soit f une application continue de C dans C veriant 8z 2 C (f (z )) = z . Nous avons en particulier 8t 2 R; (f (exp(it))) = exp(it). it . Posons g(t) = f (exp(it)) exp 2 g est continue et verie 8t 2 R; (g(t)) = 1 et g(t + 2) = g(t). Nous avons alors g(t) 2 f 1; 1g ; d'apres le theoreme des valeurs intermediaires g est donc constante ce qui contredit g(t + 2) = g(t). g n'existe donc pas. Nous venons de demontrer qu'il n'existe pas de fonction continue de C dans C denissant une racine carree d'un nombre complexe. 2 2 2 6 5 6 Voir l'exercice numero 2 du chapitre 7 de topologie. Ou aussi parce que R est connexe par arcs. CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 34 30. Posons g = f + 1. Nous en deduisons 8(x; y) 2 R ; g(x + y) = g(x)g(y). g(0 + 0) = g(0) donc g(0) = 0 ou 1. Si g(0) = 0 alors g(x) = g(x + 0) = g(0)g(x) = 0 ; f = 1. Supposons g(0) = 1 c'est-a-dire f (0) = 0. g(2x) = (g(x)) donc 8x 2 R; g(x)>0. Supposons qu'il existe a 2 R; g(a) = 0 alors g(x) = g(a)g(x a) = 0 ce qui est faux donc 8x 2 R; g(x) > 0. Posons G(x) = ln(g(x)). G verie la relation 8(x; y) 2 R ; G(x + y) = G(x) + G(y). Nous avons G(0) = 0 = G(x x) = G(x) + G( x) donc G est impaire. G((n + 1)x) = G(nx) + G(x) donc nous montrons par recurrence que pour n 2 N, G(nx) = nG(x)puis 8n 2 Z;G(nx) = nG(x). 1 1 1 1 Soit n 2 N . G(1) = G n = nG . Nous avons alors G = G(1) n n n n 1 p p puis G q = pG q = q G(1) ou (p; q) 2 Z N . G est continue par hypothese. Soit x 2 R, limite d'une suite (xn)n2N de rationnels. Nous avons alors n!lim1 G(xn ) = G(x) c'est-a-dire n!lim1 xnG(1) = G(x). Nous obtenons donc G(x) = xG(1). En revenant aux notations initiales nous obtenons f (x) = exp(ax) 1 ou a = G(1). Pour toute valeur de a une telle fonction f convient. 2 2 2 2 7 + + 31. (a) Premiere methode. Supposons f 0 (a)f 0(b)60. Montrons qu'il existe c 2 [a; b] tel que f 0 (c) = 0. Si f 0 (a)f 0(b) = 0, le resultat est prouve. Supposons donc f 0 (a)f 0(b) < 0 et 8c 2]a; b[; f 0 (c) 6= 0. Soit (x; y) 2 ([a; b]) . D'apres le theoreme de Rolle, f (x) 6= f (y) sinon la derivee s'annulerait en un point de l'intervalle ouvert d'extremites x et y. f est donc injective, continue. Nous savons qu'alors f est strictement monotone et la derivee f 0 est de signe xe sur [a; b] et ne peut verier f 0 (a)f 0 (b) < 0. Soient m et M les images respectives par f 0 des points et de [a; b]. Soit l entre m et M . Montrons que l est une image par f 0 d'un point de [a; b]. Posons F (t) = f (t) lt. F 0 ()F 0 ( )60 donc il existe c entre et tel que 0 = F 0 (c) = f 0 (c) l. Le segment d'extremites m et M est donc inclus dans f 0 ([a; b] ce qui prouve que f 0 ([a; b] est un intervalle ; d'ou le resultat demande. Deuxieme methode. f (t) f (a) et F (a) = f 0 (a). Par construcPosons, pour t 2]a; b], F (t) = t a tion, F est continue sur [a; b]. 8y 2 F ([a; b]), il existe c 2 [a; b], x = F (c). En particulier, pour y entre 2 8 7 8 Il s'agit la en fait d'un resultat classique. Voir les exercices precedents. 35 f 0 (a) et f (bb) af (a) Il existe c 2 [a; b], x = F (c). f (c) f (a) . Si c = a alors x = f 0 (a), si c 2]a; b]; y = c a En utilisant le theoreme des accroisssements nis, il existe d 2]a; c[ [a; b] tel que y = f 0 (d). En faisant le m^eme raisonnement avec l'application G denie par G(b) = f 0 (b) et G(t) = f (t)t fb (b) pour t 2 [a; b[ nous en deduisons que pour y f (b) f (a) il existe d 2 [a; b] tel que y = f 0 (d). entre f 0 (b) et b a Finalement pour tout y entre f 0 (a) et f 0 (b) il existe d 2 [a; b] tel que y = f 0 (d). Soient m et M deux images par f 0 de deux points et de [a; b]. Soit y entre m et M ; d'apres ce que nous venons de voir il existe d entre et tel que y = f 0 (d) d'ou le resultat demande. (b) Supposons pour commencer que l'on a f 0 (a) = 0. Soit F l'application denie par F (a) = 0 et pour t 2]a; b], F (t) = f (t) f (a) . t a F est continue sur [a; b], F est derivable sur ]a; b]. 0 Pour t 6= a, F 0 (t) = (t a)f (t) (f (t) f (a)) . (t a) Montrons qu'il existe c 2]a; b[ tel que F 0 (c) = 0. F 0 (b) = f ((bb) af)(a) = F (bb) Fa (a) . D'apres le theoreme des accroisssements nis il existe d 2]a; b[ tel que F (b) F (a) = F 0 (d). Nous avons b a 0 0 0 alors F (b)F (d)60. Si f (a) = f (b) alors F (d) = 0. Sinon F 0 (b)F 0(d) < 0 et il existe d0 2]a; b[ tel que F 0 (d0 ) = 0. Il existe donc c 2]a; b[ tel que F 0 (c) = 0 puis (c a)f 0 (c) = f (c) f (a). Dans le cas general, posons f (t) = f (t) (t a)f 0 (a). f 0 (a) = 0; f 0 (b) = f 0 (b) f 0 (a) = 0 donc il existe c 2]a; b[ veriant 0 f 0 (c) = f (c) (c c a)fa (a) f (a) c'est-a-dire en simpliant : f 0 (c) = f (cc) fa (a) . Geometriquement cela signie qu'il existe un point de ]a; b[ ou la tangente a la courbe representative de f passe par le point de coordonnees (a; f (a)) et de m^eme il existe un point de ]a; b[ ou la tangente a la courbe representative de f passe par le point de coordonnees (b; f (b)). 32. Nous savons, en utilisant le theoreme des accroissements nis, que si une application f reelle est continue sur [a; b], derivable sur ]a; b[ et si la derivee f 0 possede une limite reelle l en a alors f est derivable en a et l = f 0 (a). 2 2 1 1 1 1 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 36 Soit a 2 I . f 0 est croissante donc possede en a une limite a gauche et une limite a droite ; ces limites verient f 0 (a 0)6f 0 (a)6f 0 (a + 0). D'apres le rappel nous en deduisons f 0 (a 0) = f 0 (a) = f 0 (a + 0). f 0 est donc continue en a. Si a est l'eventuelle borne de gauche de I ferme a gauche en a, f 0 possede une limite a droite en a et f 0 (a) = f 0 (a + 0) ; nous avons un resultat analogue en la borne eventuelle de droite b de I ferme a droite en b. f 0 est donc continue. Remarque Nous avons deja demontre que l'image d'un intervalle par une derivee est un intervalle. Par ailleurs nous savons que si une application reelle croissante a pour image un intervalle elle est continue donc f 0 est continue. 9 33. Supposons pour commencer que l'on a f (a) = f (b). Il existe c 2]a; b[ ou f possede un maximum ou un minimum. En eet f est continue donc il existe (t ; t ) 2 [a; b] tel que 8t 2 [a; b]; f (t )6f (t)6f (t ). Si t = a et t = b alors f est constante et il existe c 2]a; b[ ou f possede un maximum. Sinon l'un des deux elements t ou t appartient a ]a; b[. Supposons qu'en c, f possede un maximum. Pour t < c nous avons f (t) f (c) >0 et pour t > c, f (t) f (c) 60. t c t c 0 0 En particulier fg (c)>0 et fd(c)60. Les signes sont inverses dans le cas d'un minimum. Revenons au cas general. f (b) f (a) (t a). Posons g(t) = f (t) f (a) b a g(b) = g(a) ; g est continue et g est derivable a gauche et a droite en tout point de ]a; b[ donc il existe c 2]a; b[ tel que gg0 (c)60 et gd0 (c)>0 ou gd0 (c)60 et gg0 (c)>0. gd0 (t) = fd0 (t) f (bb) fa (a) et gg0 (t) = fg0 (t) f (bb) fa (a) d'ou le resultat demande. 0 0 1 2 0 1 1 0 1 34. Supposons, quitte a changer f en f , que f (b) > 0. Par continuite, il existe b0 2]a; b[ tel que pour tout t 2 [b0 ; b] on a f 0 (t) < 0. Nous en deduisons f (b0 ) > f (b) > 0 = f (a). f est continue donc il existe d 2]a; b0 [ tel que f (d) = f (b). D'apres le theoreme de Rolle il existe alors c 2]d; b[]a; b[ veriant f 0 (c) = 0. Remarque dans le cas general, si (f (b) f (a))f 0(b) < 0 alors il existe c 2]a; b[ tel que f 0 (c) = 0. 35. Choisissons K tel que F (c) = 0 ; cela est possible car (c a)(c b) 6= 0. Il Soit f une application croissante denie de l'ensemble A dans R. Nous supposons f (A) = I est un intervalle. Soit a 2 A. Supposons f (a 0) < f (a). 8y 2]f (a 0); f (a)[; 9t 2 A; f (t) = y. Si t < a alors f (t)6f (a 0) et si t = a alors f (t) = f (a) donc t > a mais alors f (t)>f (a). Nous en deduisons f (a 0) = f (a) et de m^eme f (a + 0) = f (a). f est continue en a. Si a 2 A est l'eventuelle borne de gauche de A alors le raisonnement s'applique avec la limite a droite en a ; de m^eme si a 2 A est l'eventuelle borne de droite de A. f est donc continue. 9 37 c a (f (b) f (a)) = K (c a)(c b) . sut d'avoir f (c) f (a) b a 2 F est continue sur [a; b] deux fois derivable sur ]a; b[. F (a) = 0; F (b) = 0. Il existe, d'apres le theoreme de Rolle, c 2]a; c[ et c 2]c; b[ tels que F 0 (c ) = F 0 (c ) = 0. F 0 est derivable sur [c ; c ] donc toujours d'apres le theoreme de Rolle il existe d 2]c ; c []a; b[ tel que F 00 (d) = 0. F 00 (t) = f 00 (t) K . Nous en deduisons f (c) f (a) cb aa (f (b) f (a)) f 00 (d) (c a)(2 c b) = 0 d'ou le resultat demande. Remarque lorsque l'on calcule la valeur d'une fonction en un point c par interpollation lineaire entre les valeurs prises en deux points a et b, l'erreur que l'on fait est = jf (c) f (a) c a [f (b) f (a)]j = j(c a)(c b)j jf 00 (d)j. b a 2 Si la derivee seconde est bornee, de valeur absolue majoree par M nous obteM (b a) . nons 6 8 Supposons que l'on veuille etablir une table des valeurs trigonometriques pour des mesures d'angles en degres. Supposons que les donnees soient fournies de 30 minutes en 30 minutes d'angle (60 minutes correspondent a un degre d'angle) . t Notons sind la fonction telle que sind(t) = sin . Un majorant de la de180 rivee seconde est . Un majorant de l'erreur due a l'interpolation lineaire 180 1 est 60; 00001. 180 32 Il ne sert a rien dans une telle table de donner les valeurs approchees avec plus de cinq decimales. Si f est de classe C nous pouvons faire une demonstration dierente. Dans ces conditions Z b nous avons f (t)dt b a (f (a) + f (b)) 6 (b a) kf 00k1] 2 12 a En eet. f est de classe C . Integrons par parties ; nous obtenons a + b b Z b a + b Zb 0 (t) dt. f (t) dt = t f (t) t f 2 2 a a a Nous pouvons a nouveau integrer par parties. Il vient a + b b " 1 a + b (b a) ! #b Zb 0 (t) f (t) dt = t f (t) t f 2 2 2 8 a a Z b 1 a + b (b a) ! a + t f 00 (t) dt. 2 2 8 a 1 1 2 2 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 3 2 2 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 2 38 1 t a+b 2 2 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S (b a) = (t a)(t b) . 8 8 Zb Z b (t a)(t b) b a Finalement f (t)dt (f (a) + f (b)) = f 00 (t) dt puis 2 8 a a Z b Z b f (t)dt b a (f (a)+ f (b)) 6kf 00 k1 (a t)(t b) dt = (b a) kf 00 k1. 2 8 12 a a 36. Choisissons K tel que F (b) = 0. Il sut pour cela d'avoir f (b) f (a) 1 (b a)(f 0 (b) + f 0 (a)) = K (b a) ce 2 qui est possible car b a 6= 0. F est de classe C sur [a; b] et possede une derivee troisieme sur ]a; b[. D'apres le theoreme de Rolle il existe c 2]a; b[ tel que F 0 (c ) = 0. F 0 (t) = f 0 (t) 12 (f 0 (t) + f 0 (a)) t 2 a f 00 (t) 3K (t a) = 1 (f 0 (t) f 0 (a)) t a f 00 (t) 3K (t a) . 2 2 F 0 (a) = 0 donc nous pouvons appliquer le theoreme de Rolle sur [a; c ]. Il existe c 2]a; c [ tel que F 00 (c ) = 0. F 00 (t) = 12 f 00 (t) t 2 a f 000 (t) 12 f 00 (t) 6K (t a) t a f 000 (t) 6K (t a). = 2 Nous avons donc 0 = 1 f 000 (c) 6K soit encore 2 1 f (b) f (a) 2 (b a)(f 0 (b) + f 0 (a)) = (b 12a) f (c). Remarque soit f une fonction numerique de classe C sur l'intervalle ferme borne [a; b]. On suppose que f 00 existe sur ]a; b[ et qu'il existe M 2 R tel que 8t 2]a; b[; jf 00 (t)j6M . Lorsque nous calculons une valeur approchee d'une integrale par la methode des trapezes, un de l'erreur entre la valeur de l'integrale et sa valeur Z majorant b b a (f (b) + f (a)) 6 (b a) M . approchee est f (t) dt 12 2 a 37. x!lim1 f 0 (x) = +1. Soit B 2 R. Il existe A>a; A > 0 tel que pour x>A on ait f 0 (x)>B + 1. Soit x > A. f est continue sur [A; x], derivable sur ]A; x[ donc d'apres le theoreme des accroissements nis il existe c 2]A; x[ tel que f (x) f (A) = (x A)f 0 (c) puis f (x) f (A)>(x A)(B + 1). lim f (A) + (x A)(B + 1) = +1 donc x!lim1 f (x) = +1. x! 1 f (x) > f (A) A(B + 1) + B + 1 ; lim f (A) A(B + 1) + B + 1 = B + 1 x! 1 x x x donc il existe C que l'on peut choisir plus grand que A veriant pour tout 2 2 3 3 2 1 1 2 2 1 1 2 3 (3) 1 + 3 + + + + 39 x>C , f (A) Ax (B + 1) + B + 1>(B + 1) 1 = B . Nous obtenons donc pour tout reel B l'existence d'un reel C > a veriant 8x>C f (xx) >B c'est-a-dire x!lim1 f (xx) = +1. lim f 0 (x) = l 2 R. x! 1 Soit " > 0. Il existe A > a, A > 0 tel que pour x>A on ait l " 6f 0 (x)6l + " . 2 2 Soit x > A. En utilisant a nouveau le theoreme des accroissements nis nous obtenons f (x) f (A) = (x A)f 0 (c) avec c 2]A; x[. Nous en deduisons f (A) + l 2" (x A)6f (x)6f (A) + l + 2" (x A) puis f (A) l " A f (A) l + " A " f ( x ) +l 6 6 + l + ". x x 2 2 x" f (A) l " A lim +l = l ", x! 1 x 2 2 " f (A) l + A " = l + " donc il existe C > A tel que pour x>C lim + l + x! 1 x 2 2 f (A) l " A f (A) l + " A " " on ait + l >l " et + l + 6l + ". x 2 x 2 Nous avons donc x!lim1 f (x) = l.. x 38. Il existe a 2 R et 2]0; 1] tel que 8t 2]0; ]; jf 0 (t) f (t) + f (0)j6at . Posons pour t 2]0; 1], g(t) = f (t) f (0) . t 0 g est derivable et g0 (t) = tf (t) ft(t) + f (0) . Pour t 2]0; ] nous avons jg0 (t)j6a. En particulier si x et y sont deux elements de ]0; ], g est derivable sur l'intervalle ferme d'extremites x et y donc nous avons jg(x) g(y)j6ajx yj. En utilisant le premier exercice nous en deduisons que g a une limite en 0 et f est derivable en 0. jf 0 (t) g(t)j 6at donc lim (f 0 (t) g(t)) = 0 c'est-a-dire t! lim f 0 (t) = f 0 (0). f 0 est continue en 0. t! + + 2 2 2 + 2 + 2 2 + 2 + 2 10 0 0 39. a 2 I donc il existe > 0 tel que [a 2; a + 2] I . Supposons jh j6. est denie sur [ ; ] et y est derivable. 0 (u) = '(u + h ) '(u). 0 f est derivable en a donc 8" > 0; 9 > 0; 8u 2 [ ; ]; juj6 ) jf 0 (a + u) f 0 (a) uf 00 (a)j6 3" juj. " En choisissant juj6 et jh j6 nous avons j 0 (u)j6 (2juj + jh j). 2 2 3 " 0 Si de plus u est entre 0 et h avec jh j6 alors j (u)j6 (2jh j + jh j). 2 3 1 1 1 1 2 2 2 1 Nous pouvons aussi remarquer que g est uniformement continue sur ]0; ] donc est prolongeable en une fonction continue sur son adherence c'est-a-dire [0; ]. 10 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 40 (h ) = g(h ; h ) + f (a + h ) f (a) h h f 00 (a), (0) = f (a + h ) f (a). (h ) (0) g(h ; h ) 00 = f (a) puis, avec les Pour h h 6= 0 nous avons h h h h g(h ; h ) " h 00 conditions imposees, f (a) 6 3 1 + 2 h . hh les roles deh et h nous avons une inegalite analogue donc Eng(hechangeant ; h ) f 00 (a) 6 eps 1 + 2 h . hh 3 h h h g(h ; h ) 00 f (a) 6" L'un des deux nombres , est plus petit que 1 et h h hh pour jh j et jh j au plus egaux au minimum de et . Nous avons donc le resultat demande. f (a + h) + f (a h) 2f (a) = f 00 (a). En particulier hlim ! h Remarque si f est de classe C , en utilisant la formule de Taylor nous en deduisons, en appelant Mh = sup jf (a + th)j, 2 1 1 2 1 1 2 2 1 1 2 2 1 2 2 2 2 2 2 1 1 2 2 1 1 1 1 1 1 2 1 1 2 1 2 1 1 2 2 2 0 2 3 (3) f (a + h) + f (a h) 2f (a) t2 ; M 00 f (a)+ 6 3h jhj. h [0 1] 2 40. (a) y = f 0 ()(x ) + f () est une equation de la tangente en un point d'abscisse . f 00 (a) 6= 0 donc il existe un voisinage V de a sur lequel f 00 ne s'annule pas c'est-a-dire sur lequel f 0 est strictement monotone. Pour h 6= 0 assez petit les deux tangentes ne sont pas paralleles et se coupent. Le point d'intersection de deux tangentes a pour coordonnees x(Ta; +yTh)f=0(a + h) af 0(a) f (a + h) + f (a) , f 0 (a + h) f 0 (a) f (a)f 0 (a + h) f (a + h)f 0 (a) . f 0 (a + h) f 0 (a) Supposons f 0 strictement croissante. Soient et deux elements de V . Supposons < . En utilisant le theoreme des accroissements nis il existe c 2]; [ tel que f ( ) f () = ( )f 0 (c). Il vient alors ( )f 0 () < f ( ) f () < ( )f 0 ( ) puis (f 0 () f 0 ( )) < f 0 () f 0 ( )+ f ( ) f () < (f 0 () f 0 ( )). Nous en deduisons < xT < . Nous avons le m^eme resultat si f 0 est decroissante. Soit yT 0 l'ordonnee du point T 0 de la droite passant par A et M d'abdscisse xT . Nous obtenons donc, en notant A(h) l'aire du triangle ATM , A(h) = jh2 j yT 0 yT ; yT 0 = f (a + hh) f (a) (xT a) + f (a). Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 41 h y y = (f (a + h) f (a))(hf 0(a + h) f (a + h) + f (a) + hf 0 (a)) . 2 T0 T 2(f 0 (a + h) f 0 (a)) Le developpement limite a l'ordre 2 au voisinage de h = 0 du numerateur est egal a h (f 0 (a)) + o(h ) et celui du denominateur a l'ordre 1 est egal a hf 00 (a) + o(h). (f 0(a)) 0 Nous en deduisons, si f (a) 6= 0, A(h) h! h 00 . 2f (a) 0 Si f (a) = 0, le developpement limite a l'ordre 4 au voisinage de h = 0 h h 00 00 du numerateur est egal a (f (a)) + o(h ) et A(h) h! f (a). 4 8 2 2 2 2 0 4 2 3 4 0 41. nj X k=n(j n 1) n nm m 1 =X 1 donc X 1 =X n + k k nj + k j k n+k =0 =1 =0 n X k=0 ! 1 . k + jn 1 = 1 X 1 . En utilisant les sommes de Riemann nous obtenons k k k + jn n k j + n Z dt n 1X 1 lim = ln(j + 1) ln(j ) puis k = n! 1 n j + t j + n k nm m X X 1 lim = (ln(j + 1) ln(j ) = ln(m + 1)6m. n! 1 n + k j k f est derivable en 0 donc 8" > 0 9 > 0 (que l'on peut supposer < 1) tel que 8t 2 [0; ]; kf (t) tf0 (0)k6t 2"m . Soit n 2 N; n> 1 . f 1 = 1 f 0 (0) + 1 "n;k avec k"n;k k6 " . n+k n+k n+k 2m Nous obtenons donc ! nm nm X 1 0 (0) + X "n;k un = f k n+k k n+k X n =0 =0 1 + + 0 =0 =0 =1 =0 =0 = ln((m + 1)!)f 0 (0) ln((m + 1)!) nm X ! nm X 1 "n;k . 0 f (0) + n+k k n+k k X nm nm "n;k 6 " X 1 donc k n + k 2m k n + k ! nm nm X X 1 " 1 . 0 0 kun ln(m + 1)f (0)k 6 ln(m + 1) f (0) + 2m k n + k k n+k =0 =0 =0 =0 =0 =0 La suite dont le terme general est dans le membre de droite a pour limite " ln(m + 1)6 " . 2m 2 Il existe alors N > 1 tel que pour n>N on ait kun ln(m + 1)f 0 (0)k 6". Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 42 Nous obtenons donc n!lim1 un = (ln(m + 1))f 0 (0). + 42. f est derivable en 0 donc 8" > 0 9 > 0 (que l'on peut supposer < a) tel que 8t 2 [0; ]; kf (t) tf 0 (0)k6t". Soit n 2 N; n> 1 . k k k f n = n f 0 (0) + n "n;k avec k"n;k k6" pour k6n. n X n (n + 1) 0 vn = 2 f (0) + k"nn;k donc 1 n(kn + 1) 1 "(n + 1) 0 (0) + vn f 0(0) 6 f 2n . 2 2 2 n(n + 1) 1 "(n + 1) " lim f 0 (0) + 2n = 2 . n! 1 2 2 1 Il existe alors N > tel que pour tout entier n>N on ait n(n + 1) 1 "(n + 1) f 0 (0) + 2n 6". 2 2 1 Nous en deduisons n!lim1 vn = f 0 (0). 2 2 2 2 2 =1 + + 43. Si la restriction d'une fonction a un ouvert est continue alors la fonction est continue en tous les points de cet ouvert. Soit la droite f(x; y) 2 R ; x = yg. (x; y) 2 R 7 ! x y 2 R est continue donc l'image reciproque, , du ferme f0g par cette focntion est un ferme de R et R n est un ouvert de R . La restriction de g a cet ouvert est une application continue. Pour prouver la continuite de f il sut de demontrer que pour tout a 2 R, lim g(x; y) = f 0 (a). x;y ! a;a Quitte a se limiter aux fonctions coordonnees on peut supposer que f est a valeurs reelles. Si x = y alors jg(x; y) f 0 (a)j = jjf 0(x) f 0 (a)j. f (x) f (y) f 0 (a). Si x 6= y, jg(x; y) f 0 (a)j = x y f 0 est continue donc pour " > 0 il existe > 0 veriant : 8u 2 R; ju aj6 ) jf 0 (t) f 0 (a)j6". Suspposons jx aj6 et jy aj6. Si x = y alors jg(x; y) f 0 (a)j6". Supposons x 6= y. En utilisant le theoreme des accroissements nis nous obtenons l'existence de c strictement compris entre x et y tel que f (xx) yf (y) = f 0 (c). f (x) f (y) 0 jc aj6 donc x y f (a) 6". 2 2 ( 2 ) ( ) 2 2 43 Nous obtenons le resultat demande. Remarque nous pouvions faire une demonstration directe de la maniere suivante : Zy f (y) f (y) = f 0 (t) dt donc Z y kf (y) f (x) (y x)f 0 (a)k = (f 0 (t) f 0 (a)) dt 6"jy xj des que l'on x x a jx aj6 et jy aj6. 44. (a) Supposons f denie sur [a; +1[ ayant en +1 une limite 1 egale af (a). Soit g l'application denie sur [0; 1] par g(t) = f + a 1 pour t t 2]0; 1] et g(0) = g(1). D'apres les hypotheses, g est continue sur [0; 1], derivable sur ]0; 1[. Il existe donc, d'apres le theoremede Rolle, t 2]0; 1[ tel que g0 (t ) = 0 1 0 1 c'est-a-dire f t + a 1 = 0 soit encore (t ) f 0 (c) = 0 avec c = t1 + a 1 2]a; +1[. Supposons f denie sur R et ayant limite i une h reelle l en 1 . Posons g(t) = f (tan(t)) pour t 2 i 2 ; 2 het g 2 = g 2 i =l. h g est continue; elle est derivable sur 2 ; 2 donc il existe t 2 2 ; 2 tel que g0 (t ) = 0 ce qui conduit a f 0 (c) = 0 avec c = tan(t ) 2 R. Supposons f denie sur R et ayant pour limite +1 en 1. Il existe A > 0 tel que pour jtj>A on ait f (t)>f (0). Sur [ A; A], f possede un minimum en a donc 8t 2 [ A; A]; f (t)>f (a). Nous avons donc pour tout t 2 R; f (t)>f (a). f possede donc un extemum en a 2 R donc f 0 (a) = 0. Remarque nous aurions pu poser g(t) = atan(f (t)) et utiliser le resultat precedent. (b) f est de classe C 1 . f 0 (t) = 2t 1 . P = 2X 1 possede un unique zero. 1+t Supposons que nous ayons f n (t) = Pn(t) n ou Pn est un polyn^ome de (1 + t ) degre n ayant n zeros deux a deux distincts. lim f n (t) = 0. Notons x < x < < xn les n zeros de Pn. Nous t!1 pouvons appliquer le theoreme de Rolle sur les intervalles [xi ; xi ] pour i 2 Nn et le theoreme de Rolle generalise sur les intervalles ] 1; x ], [xn ; +1[. Il existe alors y 2] 1; x [, yn 2]xn ; +1[ et pour i 2 Nn ; yi 2]xi ; xi [ tels que pour i 2 Nn ; f n (yi ) = 0. 0 f n (t) = Pn(t)(t(t++1)1)n 2ntPn(t) . En posant Pn (t) = Pn0 (t)(t + 1) 2ntPn(t), il est clair que Pn est un polyn^ome et deg(Pn )6n + 1. Les zeros de Pn et les zeros de f n 0 0 2 0 0 0 0 0 0 2 1 ( ) 2 ( ) 1 2 +1 1 1 1 1 +1 +1 1 +1 +1 ( +1) 2 ( +1) 2 +1 2 +1 +1 +1 +1 ( +1) CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 44 sont les m^emes donc Pn possede n + 1 zeros deux a deux distincts et est de degre n + 1. Le resultat est demontre. En fait, il est immediat que le coecient dominant du polyn^ome Pn est egal a ( 1)n 2((n 1)!) et il est bien non nul. +1 1 45. f est de classe C 1 . La relation proposee est vraie pour n = 0 ; si elle est supposee vraie au rang n alors 0 n Pn(t)(2n + 1)t(1 + t )n f n (t) = Pn(t)(1 + t ) (1 + t)n P 0 (t)(1 + t ) Pn(t)(2n + 1)t . soit en simpliant f n (t) = n (1 + t )n Le resultat est donc vrai a l'ordre n + 1 et Pn (t) = Pn0 (t)(1 + t ) Pn(t)(2n + 1)t. P = 1 est une fonction polynomiale de degre 0, de coecient dominant a = 1. Si Pn est une fonction polynomiale de degre n de coecient dominant an 6= 0 alors Pn est une fonction polynomiale de degre n +1 de coecient dominant an = (n + 1)an 6= 0. Le coecient dominant de la fonction polynomiale Pn est donc egal a an = ( 1)nn!. Nous avons la relation 8t 2 R; (1 + t )f 0 (t) + tf (t) = 0. En utiliant la formule de Leibniz et en derivant n fois nous obtenons (1 + t )f n (t) + 2ntf n (t) + n(n 1)f n (t) + tf n (t) + nf n (t) = 0 soit en remplacant et en simpliant Pn (t) + (2n + 1)tPn(t) + n (1 + t )Pn (t) = 0. En comparant nous en deduisons Pn0 = n Pn . Nous pouvons remarquer que pour n>1 Pn (0) + n Pn (0) = 0 donc pour n impair Pn(0) = 0 et pour n = 2p, en notant p l'element Pn(0) nous avons p p = (2p 1) p soit nalement 8p 2 N; p = ( 1)2p p(2! p)! . P est pair, P est impair. Il est alors immediat gr^ace a la relation de recurrrence que P p est pair et P p est impair. P est scinde a racines simples. Supposons Pn scinde a racines simples. Soient x < x < < xn les zeros de Pn qui sont aussi les zeros de f n car f n et Pn s'annulent en m^eme temps. D'apres le theoreme de Rolle f n possede n 1 racines distinctes y ; ; yn avec xi < yi < xi . t!1 lim f n (t) = 0 donc d'apres le theoreme de Rolle generalise f n possede une racine y < x et yn > xn. f n possede donc n + 1 racines distinctes d'ou le resultat au rang n + 1. 2 ( +1) +1 1 2 2 2 2 2 +1 2 ( +1) 2 1 +2 2 +1 0 0 +1 +1 2 2 ( +1) ( ) ( 2 +1 2 2 1) ( ) 0 1) 1 1 +1 2 ( 2 1 1 1 2 2 +1 1 1 ( ) 2 ( ) ( +1) 1 1 +1 ( +1) ( +1) 0 1 ( +1) 46. (a) Posons F (t) = (g(b) g(a))(f (t) f (a)) (f (b) f (a))(g(t) g(a)). F (a) = 0; F (b) = 0. F verie les conditions du theoreme de Rolle donc il existe c 2]a; b[ tel que F 0 (c) = 0 c'est-a-dire (g(b) g(a))f 0 (c) (f (b) f (a))g0(c) = 0. (b) Soit I =]a h; a + h[ V avec h > 0. Si g s'annule sur I n fag alors d'apres le theoreme de Rolle, g0 s'annule sur I n fag donc g ne s'annule 45 pas sur I n fag. D'apres le resultat precedent, pour chaque t 2 I n fag, il existe ct strictef (t) = f 0 (ct) . ment compris entre a et t tel que g(t) g0 (ct ) Soit W un voisinage de0 l. Il existe > 0; < h tel que pour u 2 f (u) ]a ; a + [ on ait 0 2 W . En particulier, si t 2]a ; a + [ g (u) 0 alors ct 2]a ; a + [ et alors f (t) = f 0 (ct ) 2 W . Nous avons bien g(t) g (ct ) f ( t ) lim = l. t!a g (t) Complements nous avons vu plus haut que le theoreme de Rolle se generalise a un intervalle non borne. Si une application denie sur un intervalle ferme de R est continue, si elle est derivable sur son interieur et si les limites aux extremites sont egales alors la derivee s'annule en un point interieur. Soit f et g denies sur I = [b; +1[, a valeurs reelles. On suppose f et g derivables et t!lim1 f (t) = t!lim1 g(t) = 0. On suppose de plus que g0 ne s'annule pas. 0 f (t) f (t) = l. Montrons t!lim1 0 = l 2 R; ) t!lim1 g (t) g(t) Posons '(t) = f (t)g(u) g(t)f (u) ou u est un point de I . '(u) = 0 et lim '(t) = 0 donc il existe cu 2]u; +1[ tel que f 0 (cu)g(u) = g0 (cu)f (u). t! 1 Nous terminons alors comme au-dessus. On a le m^eme resultat en remplacant a = +1 par a = 1. Supposons cette fois a 2 R . Soient f et g deux applications derivables sur ]a; b[ de limites innies en a. Nous supposons que g0 ne s'annule pas 0 (donc comme plus haut, g non plus) et que lim f 0 (t) = l 2 R. t!a g (t) f ( t ) Montrons lim = l. t!a g (t) Montrons le lemme suivant : Soient u et v deux applications denies sur un intervalle ferme [a; b] (a < b) a valeurs reelles et continues. On suppose u et v derivables sur ]a; b[ et 8t 2]a; b[; ju0 (t)j6v0 (t). Alors ju(b) u(a)j6v(b) v(a). Il s'agit la d'un cas particulier de l'inegalite des accroissements nis. Posons '(t) = u(t) v(t) et (t) = u(t) + v(t). D'apres les hypotheses, '0 60 et 0 >0 donc '(b)6'(a) et (a)6 (b). Nous obtenons donc, en remplacant, le resultat demande. Soit " > 0, il existe V 2 V (a) tel que t 2 V ) jf 0 (t) lg0 (t)j6 " jg0 (t)j. 2 Nous savons que g0 verie le theoreme des valeurs intermediaires donc garde un signe xe. Quitte a changer g en g on peut supposer g0 > 0 donc la limite en a de g est egale a 1. Quitte a choisir t susam+ + + + + + + 11 11 Voir l'exercice numero 31 precedent. CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 46 ment \proche" de a, nous pouvons supposer g < 0 sur V . Soit alors t 2 V xe et t 2 V avec a < t < t . D'apres le lemme nous avons jf (t ) lg(t ) f (t) + lg(t)j6 2" (g(t ) g(t)). Nous avons donc jf (t) lg(t)j6jf (t ) lg(t )j + " (g(t ) g(t)). 2 En divisant par g(t) > 0 nous obtenons f (t) jf (t ) lg(t )j " g(t ) + 1 g(t) l 6 g(t) 2 g(t) . g(t ) " j f (t ) lg(t )j " lim + 1 t!a g(t) 2 g(t) = 2 . Il existe donc un voisinage W de a inclus dans V tel que pour t 2 W on ait : jf (t ) lg(t )j + " 1 g(t ) 6" c'est-a-dire f (t) l 6". g(t) g(t) 2 g(t) Nous avons le resultat demande. Nous avons le m^eme resultat sur ]b; a[.Soit A 2 R. Supposons cette fois que l = +1. f 0 (t) Il existe un voisinage V de a tel que pour tout t de V on ait : 0 >A + 1. g (t) On peut supposer g0 > 0 et alors g a pour limite 1. Comme precedemment, quitte a choisir t susamment \proche" de a, nous pouvons supposer g < 0 sur V . Soit alors t 2 V xe et t 2 V avec a < t < t . La restriction a V de f (A + 1)g est croissante donc f (t) (A + 1)g(t)6f (t ) (A + 1)g(t ) puis f (t) >A + 1 + f (t ) (A + 1)g(t ) . g(t) g(t) f (t ) (A + 1)g(t ) = A + 1 donc il existe un voisinage W lim A + 1 + t!a g(t) de a inclus dans V tel que pour t 2 W on ait 1)g(t ) >A + 1 1 donc pour t 2 W; f (t) >A d'ou A + 1 + f (t ) (gA(t+ ) g(t) le resultat demande. 1 Remarque dans le cas ou a est inni nous aurions pu poser f (t) = f t 1 et g (t) = g t pour tdans un intervalle ouvert dont une extremite est 0 f0 egale a 0. f0 (t) = 0 t . Nous pouvons alors appliquer le resultat avec g (t) g t a = 0. 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 + 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 + 0 0 1 1 1 1 1 1 1 1 47. Posons f (t) = (t 1)n. f est de classe C 1 ; 1 et -1 sont des zeros d'ordre n donc pour tout p 2 N; p < n nous avons f p ( 1) = f p (1) = 0. 2 ( ) ( ) 47 D'apres le theoreme de Rolle, il existe x ; 2] 1; 1[ tel que f 0 (x ; ) = 0. f 0 ( 1) = f 0 (1) = 0 donc en utilisant a nouveau le theoreme de Rolle, il existe x ; 2] 1; x ; [ et x ; 2]x ; ; 1[ tels que f 00 (x ; ) = f 00 (x ; ) = 0. Supposons determines, pour p < n 1, 1 < x ;p < x ;p < < xp;p < 1 veriant 8k 2 Np ; f p (xk;p ) = 0. Sachant que f p ( 1) = f p (1) = 0 et en appliquant le theoreme de Rolle nous obtenons l'existence de 1 < x ;p < x ;p < < xp ;p < 1 veriant 8k 2 Np ; f p (xk;p ) = 0. Le resultat est donc prouve au rang p + 1. La fonction f n possede donc n zeros deux a deux distincts appartenant a ] 1; 1[. Il n'y en a pas d'autres car il s'agit d'une fonction polynomiale de degre n. 12 12 11 22 11 11 11 12 1 ) ) +1 22 2 ) 1 +1) +1 2 +1 +1 +1 +1 ( ) 48. (a) '(b) = f (b), '(a) = f (a) + n X (b a)k f k (a) + A (b a)n. k! n! 1 ( ) k=1 b 6= a donc A existe. La restriction de ' a [a; b] est continue ; elle est derivable sur ]a; b[. '(a) = '(b) donc, d'apres le theoreme de Rolle, il existe c 2]a; b[ veriant '0 (c) = 0. Pour x 2 In nous avons n X X (b x)k k (b x)k k (b x)n 0 ' (x) = f (x) + f (x) A (k 1)! k! n 1)! . 1 1 1 ( ) 1 ( +1) k=1 k=1 (b x)n n (x) A et en parEn simpliant nous obtenons '0 (x) = f n 1)! n ticulier f (c) = A donc en reprenant la relation liant '(a) et '(b) nous obtenons n n k X f (b) f (a) = (b k!a) f k (a) + f n!(c) (b a)n. k (b) Pour a et a + h dans I nous pouvons appliquer le resultat precedent. Tout reel c strictement compris entre a et a + h est barycentre de a et a + h respectivement aectes des coecients 1 et avec 2]0; 1[ (c = (1 )a + (a + h)) ; il existe donc strictement compris entre a et a + h tel que n k n X f (a + h) = hk! f k (a) + hn! f n (a + h). k 1 ( ) ( ) 1 ( ) ( ) =1 1 ( ) ( ) =0 49. Si x est l'un des ai alors la relation demandee est vraie pour n'importe quel c 2]a ; an[. Supposons x distinct de tous les ai. Il existe alors A tel que f (x) = (x a )( n! )(x an) A. Il s'agit donc de demontrer qu'il existe c 2]a ; an[ tel que A = f n (c). La fonction g denie par g(t) = f (t) (t a )( )(t an) A est de classe n! 1 1 ( ) 1 1 12 f est paire donc f 0 (0) = 0. CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 48 C n et possede une derivee nieme sur I . 8i 2 Nn ; g(ai ) = 0 et g(x) = 0. Nous pouvons appliquer le theoreme de ( 1) Rolle sur les n intervalles dont les extremites sont les n +1 points deux a deux distincts de l'ensemble fa ; ; ang [ fxg ranges dans l'ordre croissant. g0 s'annule donc en n points de I deux a deux distincts . g00 s'annule en n 1 points deux a deux distincts puis, g n en 1 point c de I . g n (t) = f n (t) A d'ou le resultat demande. Remarque soit f une application denie sur un intervalle [a; b] de R a valeurs reelles, de classe C , ayant une derivee seconde sur ]a; b[. Soit u(x) = f (x) f (b) f (a) x bf (a) af (b) . b a b a u(a) = u(b) = 0 donc pour tout x de [a; b] il existe c 2]a; b[ tel que u(x) = (x a)(2 x b) u00 (c) = (x a)(2 x b) f 00 (c) c'est-a-dire : f (x) = f (bb) af (a) x + bf (ab) aaf (b) + (x a)(2 x b) f 00 (c). Supposons f 00 bornee sur ]a; b[ ; m6f 00 (x)6M . Nous obtenons alors : M (x a)(2 x b) 6f (x) f (bb) fa (a) x bf (ab) aaf (b) 6m (x a)(2 x b) . En integrant sur [a; b] nous obtenons Zb ( b a ) M 12 6 f (x) dx (b a)(f (2a) + f (b)) 6 m (b 12a) . a Nous obtenons donc un encadrement de l'erreur lorsque l'on utilise la methode des trapezes. 50. (a) Soit l'application ' : P 2 R[X ] 7 ! (P (x ); ; P (xn)) 2 Rn . ' est lineaire de noyau l'ensemblendes polyn^omes s'annulant en les points Y xi . Ker(') = P R[X ] avec P = (X xk ). Ker(') est donc un supple1 ( ) ( ) ( ) 1 3 3 +1 0 0 0 k=0 mentaire de Rn[X ] et Im(') est isomorphe a Rn[X ] qui est de dimension n +1. ' est donc surjective et sa restriction a Rn[X ] est un isomorphisme. 13 (b) Soit t 2 I . g(t) = Zt g0 (u) du = (t Z 1 a) g0 (a + u(t a)) du. a : (t; u) 2 I [0; 1] 7 ! g0 (a + u(t a)) 2 R est continue.8p 2 N ; p6n, @ p (t; u) = up g p (a + u(t a)) donc 8p 2 N ; p6n, @ p est conti@tp @tp Z nue. Nous en deduisons que t 7 ! h(t) = g0 (a + u(t a)) du est de classe C n d'ou le resultat demand Z e. De plus nous avons h p (t) = tp g p (a + u(t a)) du donc 0 ( +1) 1 0 1 ( ) 13 Voir les exercices sur les espaces vectoriels. 0 ( +1) 49 kh p k1 6 p +1 1 kg p k1 . ( ) ( +1) En utilisant ce que nous venons de demontrer, il existe ' de classe C n telle que 8t 2 I; f (t) = (t t )' (t). ' s'annule en t donc il existe ' de classe C n telle que 8t 2 I; ' (t) = (t t )' (t) puis 8t 2 I; f (t) = (t t )(t t )' (t). Supposons avoir prouve qu'il existe 'p (p < n) de classe C n p telle que 0 0 0 1 1 1 8t 2 I; f (t) = Yp 0 1 0 2 1 1 1 ! (t tk ) 'p (t). k=0 'p s'annule pour les elements tp donc il existe 'p de classe C n p telle que ! p Y 8t 2 I; 'p (t) = (t tp )'p (t) puis 8t 2 I; f (t) = (t tk ) 'p (t). +1 1 +1 +1 +1 +1 k=0 Il existe bien ' continue telle que 8t 2 I; f (t) = Yn ! +1 (t tk ) '(t). k=0 (c) En appliquant ce qui vient d'^etre fait a F = L(f ) f et en reprenant tout ce qui vient d'^etre fait nous obtenons (en notant ' = F ) 8p 2 N; p6n k'pn p k16 n 1p + 1 k'pn p k1 . 1 Nous obtenons donc immediatement k'k1 6 kF n k1 . Il vient (n + 1)! alors etant donne que F n = f n 1 ( ( ) +1) 1 ( +1) ( +1) ( +1) n k Yn k f 1 kL(f ) f k1 6 (n + 1)! sup jt tk j. t2I ( +1) k=0 Remarque il ne faut pas croire que nous pouvons obtenir ainsi une suite de polyn^omes convergeant uniformement vers f . 51. Supposons que pour tout t de ]0; 1[ on ait jf 00 (t)j < 4. 1 1 Il existe 2 0; tel que f = f (0) + 1 f 0 (0) + 1 f 00 () = 1 f 00 (). 2 2 8 8 1 1 2 < . Nous avons donc f 2 2 1 1 1 1 1 Il existe 2 ; 1 tel que f = f (1) f 0 (1) + f 00 ( ) = 1 + f 00 (). 2 2 8 8 1 21 < . Nous avons donc 1 f 2 2 Ces deux resultats sont contradictoires donc 9a 2]0; 1[ = jf 00 (a)j>4. Remarque on aurait aussi pu appliquer la formule 1de Taylor a l'application denie par t 7 ! f (1 t) f (t) sur l'intervalle 0; . 2 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 50 52. (a) Posons '(t) = g(t) t g0 (t) 2 tg0 (0) + At . A choisi tel que '(1) = 0. 3 3 1 2 0 0 A = g(1) + 3 g (1) + 3 g (0) est bien deni. Nous devons demontrer qu'il existe 2]0; 1[ tel que A = 1 g (). 180 ' est cinq fois derivable sur [0; 1] ; g etant impaire, ses derivees d'ordre paires sont nulle en 0. '0 (t) = 2 g0 (t) t g00 (t) 2 g0 (0) + 5At . 3 3 3 D'apres le theoreme de Rolle il existe t 2]0; 1[ tel que '0 (t ) = 0. '0 s'annule donc en 0 et en t . Il existe alors t 2]0; t [ tel que '00 (t ) = 0. '00 (t) = 13 g00 (t) 3t g000 (t) + 20At . Nous pouvons appliquer le theoreme de Rolle sur [0; t ] ; il existe t 2 ]0; t [ veriant '000 (t ) = 0. '000 (t) = 3t g (t) + 60At donc 0 = t3 g (t ) + 60A(t ) soit encore g (t ) g (0) = 180At . En utilisant le theoreme des accroissements nis, il vient t g () = 180At ou 2]0; t []0; 1[ ; c'est-a-dire g () = 180A d'ou le resultat demande. 5 (5) 4 1 1 1 2 1 2 3 2 2 3 (4) (4) 3 (4) 3 3 2 (4) 3 3 2 3 3 (5) 3 (b) Posons pour t 2 [ 1; 1]; g(t) = Z b+a + b a t 2 2 b+a b a t 2 2 (5) 3 f (t) dt. g est de classe C 14 5 et impaire. Nous obtenons donc l'existence d'un reel 2]0; 1[ tel que 1 g (). g(1) = 31 g0 (1) + 23 g0 (0) 180 Zb g(1) = f (t) dt, (5) a b a f b + a + b a t + f b + a b a t et 2 2 2 2 2 b a b + a b a b + a b a f + t +f t g (t) = 2 2 2 2 2 b + a 0 g (0) + (b a)f 2 , g0 (1) = b 2 a (f (b) + f (a)). Si m est le minimum de f sur [a; b] et M le maximum (qui existent car cette fonction est continue) alors b + a b a b + a b a 1 m6 2 f + +f 6M 2 2 2 2 g0 (t) = 5 (4) (5) (4) (4) (4) il existe donc c 2 [a; b] tel que b + a b a b + a 1 f (c) = 2 f + +f 2 2 2 Il vient alors Il sut que f soit de classe C et possede une derivee cinquieme. (4) 14 (4) (4) (4) 4 b a 2 . 51 Zb (b a) f = b 6 a f (a) + f (b) + 4f a +2 b f (c). 2880 a 53. Redemontrons la formule de Taylor. Soit f une application denie sur un in tervalle I de R a valeurs reelles de classe C ayant une derivee seconde sur I . Soient a et b deux points de I ; a 6= b. Posons pour a + t 2 I F (t) = f (t) + (b t)f 0 (t) + A(b t) avec A choisi pour que F (a) = F (b) c'est-a-dire A = (b 1 a) (f (b) f (a) (b a)f 0 (a)). F est continue sur l'intervalle ferme d'extremites a et b derivable sur l'intervalle ouvert d'extremites a et b ; nous pouvons appliquer le theoreme de Rolle a F sur [a; b]. Il existe c 2]a; b[ tel que F 0 (c) = 0. F 0 (t) = (b t)f 00 (t) 2A(b t) c'est-a-dire 0 = f 00 (c) 2A. 2 Nous avons alors f 00 (c) = (f (b) f (a) (b a)f 0 (a)) que nous pou(b a) (b a) 00 vons ecrire f (b) = f (a) + (b a)f 0 (a) + f (c). 2 Appliquons ce resultat a f (a + h) et f (a h. Il existe c 2]a; a + h[ et c 2]a h; a[, f (a + h) f (a) = hf 0 (a) + h f 00 (c ) 2 h et f (a h) f (a) = hf 0 (a) + f 00 (c ). 2 00 f est continue sur [c ; c ]; f ([c ; c ]) = [m; M ]; 12 (f 00 (c ) + f 00 (c )) 2 [m; M ] donc il existe c 2 [c ; c ] ]a h; a + h[ veriant 1 (f 00 (c ) + f 00 (c )) = f 00 (c) 2 puis f (a + h) + f (a h) 2f (a) = h f 00 (c). Il existe 2] 1; 1[ tel que c = a + h d'ou le resultat demande. 5 (4) 1 2 2 2 2 2 2 1 2 2 1 1 1 2 1 2 1 2 2 1 2 2 54. Redemontrons la formule de Taylor avec reste de Lagrange. D'apres la formule de Taylor avec reste int egral, nous avons Z t 1 t sin(t) = sin(0) + t sin0 (0) + sin00 (0) + (t u) sin (u) du c'est-a-dire : 2 2 Z 1 t sin(t) = t (t u) cos(u) du. 2 Zt Z (t u) cos(u) du = t (1 v) cos(vt) dv . Z 1 (1 v) 6(1 v) cos(vt)6(1 v) donc 6 (1 v) cos(vt) dv6 1 . 3 3 t etant xe, la continuite deZ t 2 [0; 1] 7 ! cos(tv) 2 [ 1; 1] implique l'exis1 tence de 2 [0; 1] tel que (1 v) cos(vt) dv = cos(t). At est bien non 3 vide. t cos(t ) = t t cos(t ) alors cos(t ) = cos(t ). Si nous choisisSi t 6 6 sons jtj6 alors t = t et comme et sont >0 nous en deduisons 2 2 2 (3) 0 2 0 1 2 0 3 2 0 2 2 1 2 2 0 1 2 0 3 3 1 2 1 2 1 1 2 2 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 52 = . h i Il existe donc une application de ; dans [0; 1] veriant 2 2 h i 8t 2 2 ; 2 ; sin(t) = t t6 cos(t(t)). En ecrivant la formule de Taylor a un ordre superieur et en utilisant la m^eme methode que rpecedemment, nous en deduisons qu'il existe 0 2 [0; 1] tel que t + t cos(t0 ). Comme plus haut, 0 est unique. 1mm] sin(t) = t 6 120 t En comparant les deux resultats nous obtenons 1 cos(t(t)) = cos(t0 ) 20 t(t) t 0 0 soit encore 2 sin = cos(t ). est borne donc lim cos(t0 ) = 1. t! 2 20 t p t(t) t ( t ) 0 Nous avons alors sin = p cos(t ) car sin et t ont le 2 2 2 10 m^eme signe. t 2p 0 . Nous obtenons nalement (t) = p cos(t ) t t asin p 0 t pcos(t0 ) + o(t) donc Lorsque t teed vers 0, asin p cos(t ) = p 2 10 2 10 p 1 (t) t! p cos(t0 ). 10 1 . p Nous en deduisons lim ( t ) = t! 10 1 2 3 5 3 2 2 2 0 2 10 0 0 55. (a) f etant de classe C n nous pouvons ecrire n i n X f (a + h) = hi! f i (a) + hn! f n (a + hn(h)) et i n i n X f (a + h) = hi! f i (a) + (nh+ 1)! f n (a + hn (h)) ou n et n sont i des reels de ]0; 1[. f n (a) est non nul donc il existe un voisinage de a sur lequel f n est de signe xe et donc il existe un intervalle, I , voisinage de a sur lequel f n est srictement monotone. Sur un tel intervalle n est donc deni de maniere unique ; nous pouvons donc denir une application n de I dans ]0; 1[. Soit h tel que a + h 2 I . En comparant les deux relations precedentes nous obtenons h f n (a + h (h)). f n (a + hn(h)) f n (a) = n + n 1 En utilisant le theoreme des accroissements nis il vient h f n (a + h (h)) avec c strictement compris hn(h)f n (c) = n + n 1 entre a et a + hn (h). +1 1 ( ) ( ) =0 +1 ( ) ( +1) +1 +1 =0 ( +1) ( +1) ( ) ( ) ( ) ( +1) ( +1) ( +1) +1 +1 53 n f n (c) est non nul et n (h) = n +1 1 f f(an+ h(cn) (h)) . 2t Soit " > 0. lim = 0 ; il existe > 0 tel que pour t 2]0; ] n t!2t jf (a)j t 6". Nous pouvons choisir 6 jf n (a)j . on ait n jf (a)j t 2 ( +1) ( +1) +1 ( +1) ( +1) 0 ( +1) ( +1) lim f n (a + h) = f n (a). Il existe > 0 tel que pour jhj6 on ait jf n (a + h) f n (a)j6. Pour jhj6, jc aj6 et jhn (h)j6 donc jf n (c) f n (a)j6 et n n (a)j6 . n (h)) f jff n ((aa ++ h f n (a + h (h)) f n (c) h ( h )) n n 1 = n f (c) f n (c) 6 jf 2(a)j 6". Nous en deduisons que pour jhj6 nous avons (n + 1)jn(h) 1jj6" c'est1 a-dire hlim ( h ) = n ! n + 1. Remarque en \allant vite" nous aurions pu ecrire \quand h tend vers 0" c \tend" vers a donc f n (c) \tend vers "f n (a). C'est un peu rapide car il n'y a pas necesairement de relation fonctionelle entre h et c. h!0 ( +1) ( +1) ( +1) +1 ( +1) ( +1) ( +1) +1 ( +1) ( +1) ( +1) ( +1) +1 ( +1) +1 ( +1) ( +1) (+1) 0 ( +1) ( +1) (b) Nous avons les deux relations suivantes : n n k X f (t) = (t k!a) f k (a) + (t n!a) f n (a + (t a)n) k n X (t a)k k (t a)n p n p f (t) = f (ct) avec n 2]0; 1[ et ct k! f (a) + n! k strictement compris entre a et t. Si p est pair, f n est localement strictement monotone au voisinage de a. Si p est impair, f n est strictement monotone sur [a; a + h] ainsi que sur [a h; a] les deux monotonies etant contraires. h susamment petit stritement positif (seul un des deux intervalles subsiste si a est une borne eventuelle de I ). Nous en deduisons que pour h susamment petit, n est deni unique. En comparant les deux relations nous avons n! n p f n (a + (t a)n(t)) f n (a) = (n + p)!( t a)p f (ct). En appliquant la formule de Taylor a f n nous obtenons l'existence dep cu strictement compris entre a et u tel que f n (u) = f n (a) + (u a) f n p (cu). En p! particulier avec u = a + (t a)n(t) nous obtenons (u a)p f n p (c ) = n!(t a)p f n p (c ). u t p! (n + p)! n p En simpliant nous obtenons : Cnp pn(t)p = f n p (ct ) . f (cu) 1 ( ) ( ) =0 1 + ( ) 1 ( + =0 1) ( ) ( ) ( ) ( ) ( + ) ( ) ( ) ( + ) ( ) ( + ) ( + ) ( + ) + ( + ) CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 54 En employant la m^eme methode que dans la question preceente, nous en 1 q deduisons : lim ( t ) = n p p . t!a Cn p par exemple avec f (t) = sin(t), sin(t) = t t cos(t) ; lim (t) = p1 t! 10 car n = 3 et p = 2. + 3 6 0 56. (a) Soit (x; t) 2 R . En utiliant la formule de Taylor avec reste integral nous obtenons : Zxt 0 f (x + t) = f (x) + tf (x) + (x + t u)f 00 (u) du. x Nous obtenons alors Zxt tf 0 (x) = f (x + t) f (x) (x + t u)f 00 (u) du puis, f et f 00 etant x t 0 bornees, jtj jf (x)j62M + M . Il est immediat que f 0 est bornee et 2 verie 8t 2 R jtjM 62M + t2 M puis 8t 2 R M t 2M t + 4M >0. Si M est non nul, le polyn^ome est positif sur R si et seulement si son discriminant est au plus egal a 0 ; c'est-a-dire (M ) 4M M 60. Si M est nul alors M est nul et la relation precedente est encore veee. (b) Soit (x; t) 2 R . En utiliant la formule de Taylor avec reste integral nous obtenons : n Zxt X tk k 1 f (x + t) = k! f (x) + (n 1)! (x + t u)n f n (u) du. x k Nous obtenons alors X n k t f k (x) 6jf (x + t)j + 1 Z x t(x + t u)n f n (u) du (n 1)! x k k! n j t j 6kf k1 + n! kf n k1 . n k X Pour x xe dans R l'application t 2 R 7 ! t f k (x) 2 K est une fonck k! 2 + + 2 0 2 2 1 0 2 2 2 1 2 1 2 0 2 0 2 1 2 1 + ( ) 1 ( ) =0 1 + ( ) 1 ( ) =0 ( ) 1 ( ) n X =0 1 ak X k 2 K [X ]. kP k1 = sup jP (t)j est t2 ; k une norme sur l'espace des fonctions polynomiales, de R dans K , de degre de degre au plus egal a n 1. Notons N1 (P ) = k2f max jak j. N1 est aussi une norme. Toutes les ; ;n g normes sont equivalentes sur un espace de dimension nie donc il existe a et b strictement positifs tels que 8P 2 K [X ]; aN1(P )6kP k16bN1(P). 1 1 1 Nous en deduisons alors 8k 2 Nn ; f k (x)6 kf k1 + kf n k1 . k! a n! Les fonctions f k sont bien toutes bornees. Soit E est un K -espace vectoriel de dimension nie. Soit f est une applition polynomiale. Soit P = [0 =0 0 1 1 ( ) 1] ( ) ( ) 55 cation de classe C n (n>1) de R dans E telle que f et f n sont bornees sur R. En choisissant une base de E et en utilisant le resultat precedent pour les fonctions coordonnees de f dans cette base nous en deduisons que toutes les derivees f k ; k 2 Nn sont bornees sur R. ( ) ( ) 57. ' est continue donc E , comme image reciproque par une fonction continue d'un ferme de R, est un ferme de [a; b] donc un ferme borne de R. '(a) = " < 0 donc il existe > 0 tel que '(t) < 0 sur [a; a + ]. E est non vide, ferme, borne donc possede un plus grand element c 2 [a + ; b]. Supposons c < b. f et g sont derivables en c donc il existe " une application de [a; b] dans E et " une application de [a; b] dans R ayant une limite nulle en a et veriant pour tout t de [a; b], f (t) f (c) = (t c)f 0 (c)+(t c)" (t) et g(t) g(c) = (t c)g0 (c)+(t c)" (t). Il existe h > 0 avec a + 6c h < c + h6b tel que pour t 2 [c h; c + h] on a k" (t)k6 " et j" (t)j6 " . 2 2 En choisissant t dans l'intervalle [c; c + h] et sachant que kf 0 (c)k6g0 (c) nous en deduisons kf (ct) f (c)k (t c) " 6g(t) g(c) + (t c) " . 2 2 c est dans E donc kf (c) f (a)k6g(c) g(a) + "(c a) + ". Il vient alors kf (t) f (a)k6g(t) g(a) + "(t a) + ". [c; c + h] E et c n'est pas la borne superieure de E ce qui est contradictoire donc c = b 2 E . Il vient alors kf (b) f (a)k6g(b) g(a) + "(b a) + ". Cette inegalite est veriee pour tout " > 0 donc nous avons l'inegalite kf (b) f (a)k6g(b) g(a). Supposons que f et g possedent en tout point de ]a; b[ une derivee a droite fd0 et gd0 veriant pour tout t de ]a; b[ l'inegalite kfd0 (t)k6gd0 (t). dans les calculs faits plus haut, il sut partout de remplacer f 0 (c) et g0 (c) respectivement par fd0 (c) et gd0 (c) et choisir comme cela a ete fait t>c. Le resultat nal est encore vrai. 15 1 2 1 1 2 2 58. kf (b) f (a)k6kf (b) f (a )k + kf (a ) f (a )k + kf (a ) f (a)k. C'est le resultat demande. M Supposons que pour t 2]a; a [ on ait kg(t)k < . Par continuite nous avons 3 M M kg(a )k6 3 et kg(a)k6 3 donc kg(a)k + kg(a )k + kg(a )k < M ce qui est contradictoire donc il existe t 2]a; a [ veriant kg(t )k> M . 3 En recommancant avec [t ; s ] ce qui vient d'^ e tre fait nous en deduisons l'exis s t tence de t 2 t ; t + 2 veriant 3 2 2 1 1 2 2 1 1 1 2 1 1 1 2 2 1 1 1 Soit c = sup E . 8 > 0; 9t 2 E; c < t6c en choisissant = n +1 1 avec n 2 N nous construisons une suite (tn)n2N de points de E veriant 8n 2 N; c n +1 1 < tn6c. Cette suite converge vers c qui est donc dans E car E est un ferme de R. 15 56 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S s t 1 f t + f (t ) > 3 kf (s ) f (t )k. 3 1 2 1 2 1 1 Nous construisons ainsi deux suites de points veriant t = a, s = b et pour n 2 N sn = tn + sn 3 tn , tn 2]tn; sn[ avec f tn + sn tn f (tn ) > 1 kf (sn) f (tn)k. 3 3 Par construction (sn)n2N est strictement decroissante et (tn)n2N est strictement s tn = b a . croissante. sn tn = n 3 3n Nous disposons de deux suites adjacentes qui sont donc convergentes de limite c 2]a; b[. g(tn ) = f (sn) f (tn) donc 8n 2 N; kg(tn)k> kf (b) 3n f (a)k . f est derivable en c donc f (sn) = f (c) + (sn c)f 0 (c) + (sn c)" (n), f (tn ) = f (c)+(tn c)f 0 (c)+(tn c)" (n) avec n!lim1 " (n) = 0 et n!lim1 " (n) = 0. Il vient alors 3n (f (sn) f (tn)) = 3n(sn tn)f 0 (c) + 3n(sn c)" (n) 3n (tn c)" (n). 3n (sn tn ) = b a, k3n(sn c)" (n)k6(b a)k" (n)k et k3n (tn c)" (n)k6(b a)kn" (n)k. Nous en deduisons n!lim1 3 (f (sn) f (tn)) = (b a)f 0 (c) et compte tenu de l'inegalite demontree plus haut nous avons (b a)kf 0(c)k>kf (b) f (a)k. 0 1 1 +1 0 +1 +1 1 1 1 2 1 + 1 1 2 2 + 2 1 2 + 59. Soit " > 0. Il existe > 0 tel que 8(x; y) 2 I , jx yj6 ) kf 0 (x) f 0 (y)k6 " . 2 Soit x 2 I . Posons, pour t 2 I , g(t) = f (t) tf 0 (x). g0 (t) = f 0 (t) f 0 (x). Pour t 2 [x; x + ], kg0 (t)k = kf 0 (t) f 0 (x)k6 2" . En uti" lisant l'inegalite des accroissements nis nous obtenons kg(x + ) g(x)k6 2 " c'est-a-dire k(f (x + ) (x + )f 0 (x)) (f (x) xf 0 (x))k6 soit encore 2 1 " " 1 0 0 (f (x + ) f (x)) f (x) 6 puis kf (x)k6 + (f (x + ) f (x)). 2 2 1 lim (f (x + ) f (x)) = 0, car f a une limite en +1, il existe donc x! 1 A>a tel que pour x>A on ait kf 0 (x)k6" c'est-a-dire x!lim1 f 0 (x) = 0. Remarque supposons E complet. Soit ' une application uniformement continue denie de I dans E ayant une integrale impropre convergente. Z tAlors, ' a pour limite 0 en +1. Il sut pour cela de poser 8t 2 I; f (t) = '(u) du. a f a une limite en +1 donc sa derivee ' a une limite nulle en +1. Soit I = [1; +1[. Posons f (t) = sin(t ) . f a pour limite 0 en +1. t sin( t ) 0 f (t) = 2 cos(t ) t . 2 + + 2 2 2 2 57 t 7 ! cos(t ) n'a pas de limite en +1 car sinon il existe l 2 R tel que 8" > 0; 9A > 0, 8t 2 R; t>A ) j cos(t ) lj6". En particulier 8u 2 R; u>A ) j cos(u) lj6". cos a donc une limite en +1 et nous savons qu'une fonction periodique denie sur R n'a de limite en +1 que si elle est constante ; d'ou le resultat. 2 2 2 60. Supposons l = 0. Posons g(t) = exp(t)f (t). g est derivable, g0 (t) = exp(t)(f (t) + f 0 (t)). 8" > 0; 9A>a; t>A ) kg0 (t)k6 2" exp(t). En utilisant l"inegalite des accroissements nis entre A et t nous obtenons kg(t) g(A)k6 " (exp(t) exp(A)) 2 " soit encore kg(t)k6kg(A)k + (exp(t) exp(A)) puis 2 kf (t)k6kg(A)k exp( t) + 2" (1 exp(A) exp( t)). " (1 exp(A) exp( t)) = " donc il existe B >A tel que lim k g ( A ) k exp( t ) + t! 1 2 2 " " " pour t>B on ait kg(A)k exp( t) + (1 exp(A) exp( t))6 + = ". Nous 2 2 2 avons demontre 8" > 0; 9B >a; 8t; t>B ) kf (t)k6" c'est-a-dire t!lim1 f (t) = 0. Si l est quelconque, il sut d'appliquer le resultat precedent a f (t) l pour conclure. 61. Soit " > 0. Il existe A>a veriant 8t>A; kf 0 (t)k6 " . En utilisant l'inegalite 2 " des accroissements nis nous obtenons kf (t) f (A)k6 jt Aj puis en sup A 2 f (t) 1 " . posant t > max(A; 0), 6 kf (A)k + 1 t t 2 t A " f (t) 1 " lim kf (A)k + 1 t! 1 t 2 t = 2 donc il existe B >A veriant : 8t>B; t 6" d'ou le resultat demande. 1 1 62. En utilisant la formule de Taylor nous avons ch p =1+ + Rn;k 2( k + n ) k + n Z 1 pk n p 1 avec Rn;k = t sh(t) dt. 2 k + n 1 Z pk n 1 1 1 pk + n t dt = 6 sh pk + n (k + n)1pk + n . jRn;k j6 sh pk + n 1 1 n n X X 1 pn sh pn 6 6pn sh(1). 06 Rk;n6 6 n k k + + + 1 + 2 0 1 + 2 0 =1 =1 Nous en deduisons : n!lim1 + n X k=1 Rk;n = 0. En utilisant les sommes de Riemann, nous obtenons que a pour limite, lorsque n tend vers +1, Z 1 0 n X k=1 n 1 = 1X 1 k + n n k 1 + nk =1 1 dt = ln(2). La suite proposee 1+t CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 58 a donc pour limite 1 ln(2). 2 63. Si f = 0, le resultat est immediat. Z 0 0 Supposons f 6= 0. Soit " > 0. Soit " deni par " = 2" jf (t)j dt. f 0 est uni1 formement continue donc il existe > 0 tel que pour n 2 N; n>N = E k + 1 k on ait 8k 2 N; 06k6n; f 0 f 0 n + 1 6"0 . n + 1 k + 1 X k + 1 k n n X k k 0 f n + 1 f n + 1 = f n + 1 f0 n + 1 f0 n + 1 k k k + 1 n X k + 1 + f f0 n + 1 . n + 1 k Z n X 1 k + 1 f 0 k + 1 = (f (t)f 0 (t)) dt. f lim n! 1 n + 1 n+1 n+1 k X k k + 1 k 1 n 0 0 Pour n>N , n + 1 k f n + 1 f n + 1 f n + 1 n 0 X " k 6 n + 1 f n + 1 . k Z n 0 X " k = "0 jf (t)j dt = " . Il existe donc N >N tel lim f n! 1 n + 1 n+ 1 2 k k n 1 X k k + 1 0 0 que pour n>N on ait n + 1 k f n + 1 f n + 1 f n + 1 6". Z 1 Finalement nous obtenons n!lim1 un = (f (t)f 0 (t)) dt = f (1) f (0) . 2 64. Soit E l'ensemble des entiers n tels que pour f et ni veriant les conditions indiquees, le resultat soit vrai. Pour n = 1, p est egal a 1 et n = 1. f (a ) = 0 donc 1 2 E . Supposons avoir prouve que 1; 2; ; n sont dans E . n + 1 est-il dans E ? Avec p = 1 nous avons n = n + 1 et f k (a ) = 0 pour k6n et en particulier f n (a ) = 0. Avec p>2, d'apres le theoreme de Rolle f 0 s'annule en p 1 points b ; ; bp avec bi 2]ai ; ai [. Notons g = f 0 . Pour chaque i 2 Np avec ni >2, g k (ai) = 0 pour k 2 N; k6ni 2. et g0 (bj ) = 0 pour j 2 Np . Si ni < 2 alors ni = 1 et ni 1 = 0. Nous avons alors 1 0 =0 =0 =0 1 + 0 =0 =0 =0 1 + 1 0 =0 1 =0 + 1 1 2 0 1 ( ) 1 ( ) 2 1 1 1 +1 ( ) 1 1 p X i=1 (ni 1)(ni 1) + (p 1) = (n + 1) p + (p 1) = n . Il existe donc un point c 2 [a ; ap] (car les bj sont dans cet intervalle) veriant g n (c) = 0 c'est-a-dire f n (c) = 0. n + 1 est donc dans E et le resultat est vrai pour tout n 2 N . 1 ( ) ( 1) 59 Remarque en fait il sut que f soit de classe C n . 1 65. Demontrons un resultat preliminaire : soient f et g deux applications continues sur un intervalle [a; b] de R a valeurs reelles. On suppose f et g derivables sur ]a; b[ et 8t 2]a; b[ jf 0 (t)j6g0 (t). Alors jf (b) f (a)j6g(b) g(a). Considerons les fonctions f g et f + g. La premiere est decroissante, la seconde est croissante donc (f g)(a)>(f g)(b) et (f g)(a)6(f g)(b). Nous en deduisons alors jf (b) f (a)j6g(b) g(a). " Soit " > 0. Il existe A > 0 tel que pour t>A on ait ju0 (t)j6 v0 (t). 2 En utilisant le resultat preliminaire, pour A6a < t, nous avons ju(t) u(a)j6 2" (v(a) v(t)) puis ju(a)j6ju(t)j + 2" (v(a) v(t)). lim ju(t)j + " (v(a) v(t)) = " v(a). v est strictement decroisante au voisit! 1 2 2 nage de +1 donc v > 0 au voisinage de +1 et v(a) > 0. Il existe donc A >A tel que pour t>A on ait ju(t)j + " (v(a) v(t))6"v(a) 2 c'est-a-dire ju(a)j6"v(a) pour a>A. Nous avons bien u = o(v). + 1 1 66. Nous savons que si une application denie sur un intervalle I de R a valeurs reelles, continue, est de classe C p sur I nfag et si pour tout k 2 Np f k possede une limite reelle en a 2 I alors f est de classe C p et f k (a) = lim f k (t). t ! f est de classe C 1 sur R. 1 Pour t > 0, f 0 (t) = f (t). Il est immediat que f 0 a pour limite 0 en 0. t Supposons que pour k6p f k a une limite nulle en 0 avec, pour t > 0, f k (t) = Ptk (kt) f (t) ou Pk est une fonction polynomiale. tP 0 (t) 2kP (t) P (t) k k p k Soit t > 0. f (t) = k t t k f (t). Le resultat est demontre au rang p + 1 et f est de classe C 1 . ( ) ( ) ( ) 0 2 ( ) ( ) 2 ( +1) 2 +1 2 +2 67. (a) Supposons f semi-continue-inferieurement. Soit 2 R. Soit a 2 f (]; +1]) = V 6= emptyset. (Si V = ;, V est ouvert). f (a) > et f est semi-continue-inferieurement en a donc V est un voisinage de a qui est alors voisinage de chacun de ses points et est ouvert. Supposons que pour tout 2 R, f (]; +1]) soit ouvert. Soit a 2 X ; soit < f (a). (Si f (a) = 1; n'exsite pas, ]; +1] = ; et f (]; +1]) est ouvert). f (]; +1]) est ouvert donc voisinage de chacun de ses points et en particulier de a. f est donc semi-continue-inferieurement en a donc est semi-continue inferieurement. La demonstration est la m^eme pour semi-continue-superieurement ; nous en deduisons que f est semi-continue-superieurement si et seulement si 8 2 R; f ([ 1; [) est ouvert. On peut d'ailleurs remarquer que f est semi-continue-inferieurement si et seulement si f est semi-continuesuperieurement. 1 1 1 1 1 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S 60 En combinant les deux resultats nous en deduisons qu'une fonction semicontinue-inferieurement et semi-continue-superieurement est continue. En eet, soit O un ouvert de R. Soit a 2 O. Si a = 1, il existe b 2 R tel que [ 1; b[ O. Si a = +1, il existe b 2 R tel que ]b; +1] O. Si a =2 R, il existe (b; c) 2 R tel que ]b; c[ O. La reunion, pour chaque a 2 O, de tels intervalles est donc incluse dans O et contient naturellement O ; elle est donc egale a O. f ([ 1; b[) et f (]b; +1]) sont ouverts. ]b; c[=]b; +1]\[ 1; c[ donc f (]b; c[) = f (]b; +1]) \ f ([ 1; c[) qui est ouvert. Nous en deduisons bien alors que f (O) est ouvert comme union d'ouverts. f est alors continue. (b) Si f (x) = 1 le resultat est immediat. Supposons f (x) > 1. Soit 2 R; < f (x) V = f ([; +1] 6= ;) est un voisinage de x. La suite (xn)n2N converge vers x donc il existe N 2 N tel que pour n>N on ait xn 2 V . Nous en deduisons pour n>N , f (xn) 2 [; +1] et pinf f (xp )> puis >n 2 1 1 1 1 1 1 1 l = lim inf f (xn) = n!lim1 pinf f (xp ) >. >n Nous en deduisons que 8 < f (x); l> donc l>f (x) car sinon l < f (x) et en choisissant 2]l; f (x)[ nous aurions l < 6l ce qui est contradictoire. (c) Soit a 2 X . Soit < f (a) + g(a). Si f (a) = g(a) = +1 choisissons = = 1 . 2 Si f (a) = +1 et g(a) 2 R choisissons < g(a) et = . Choisissons enn = 1 (f (a) g(a) + ) et = 1 (g(a) f (a) + ) si 2 2 f (a) et g(a) sont reels. Dans tous les cas + = , < f (a) et < g(a). V = f ([ ; +1]) et V = f ([ ; +1]) sont des voisinages de a. Soit x 2 V = V \ V . f (x)+ g(x)> + = et (f + g) ([; +1]) V et est un voisinage de a. f + g est donc semi-continue-inferieurement. (d) Soit a 2 X . Soit < f (a) = sup fi (a). Par caracterisation de la borne i2I superieure il existe i 2 I tel que < fi (a)6f (a). La fonction fi est semi-continue-inferieurement donc V = (fi ) ([; +1]) est un voisinage de a. Nous avons donc pour tout x 2 V; 6fi(x)6f (x) et f (V ) [; +1]. V f ([; +1]) ; f ([; +1]) est donc un voisinage de a. f est bien semi-continue-inferieurement. (e) Soit m 2 R la borne inferieure de f sur X . Supposons que cette valeur ne soit pas atteinte. 8x 2 X; f (x) > m. Soit a 2 X . Soit "a < f (a) m. Il existe un voisinage Va de a (que l'on peut choisir ouvert) tel que 8y 2 V; f (y)>f (a) "a > m. + 1 2 2 1 1 2 1 1 1 2 1 2 1 2 1 1 2 2 1 1 2 1 1 2 1 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 61 La famille des Va recouvre X qui est compact donc X possede un recouvrement par une sous-famille nie des Va . Soit Va ; ; Vap cette sousfamille. Soit y 2 X . Il existe i 2 Np tel que y 2 Vai donc f (y)>f (ai) "ai . Nous en deduisons que pour tout y de X f (y)>m0 = min (f (ai) "ai ). Ce i2Np minimum est strictement superieur a m. Cela contredit le fait que m est la borne inferieure ; d'ou le resultat. (f) Soit X un ensemble ouvert. Soit 2 R. Supposons >1. E ]; +1] = ; est ouvert. Supposons 2 [0; 1[. E ]; +1] = E est ouvert. Supposons < 0. E ]; +1] = X est ouvert. E est semi-continue-inferieurement. Reciproquement supposons E est semi-continue-inferieurement. E (]0; +1]) = E est donc ouvert. Comme precedemment avons 8 nous X si > 1 < E ([ 1; [) = X n E si 2]0; 1] . Si E est ferme alors X n : ; si 60 E est ouvert et E est semi-continue-superieurement. Si E est semi-continue-superieurement alors E ([ 1; 1[) = X n E qui est ouvert c'est-a-dire E est ferme. 1 1 1 1 1 1 1 t X t X t X t n n n n X 1 t 1 1 1 f 2k f 2k = t f 2k f 2k 68. k g 2k = 2 t t k k k k 1 1 t 1 1 =1 =1 =0 =1 = f (t) f n . t t 2 Par hypothese, pour " > 0 il existe > 0 tel que pour t 2 V veriant 0 < jtj6 on ait jg(t)j6 " . 2 n n X 1 t X 1 " Nous avons alors g 6 " k k k 62. 2 2 2 k k 1 t Soit t xe veriant ces conditions. n!lim1 f n = 0 ; il existe alors nt verit 2 1 t " ant f n 6 . t 2 2 t X t " " nt f ( t ) 1 1 Nous obtenons alors 6 f n + k g 2k 6 2 + 2 = ". t t 2 2 f (t) k f (t) = 0. Nous avons donc 8t 2 V 0 < jtj6 ) 6" c'est-a-dire lim t! t t =1 =1 + =1 0 69. Supposons l = 0. Soit " > 0. Il existe A>a tel que pour t>A on ait kf (t + 1) f (t)k6 " . 2 Soit t>A. Notons n = E (t A). A6u = t n < A + 16A + 1. 62 CHAPITRE 2. VARIABLE RE ELLE ; CORRIGE S " Pour tout entier k nous avons kf (u + k + 1) f (u + k)k6 donc 2 X n n" ( t kf (t) f (u)k = (f (u + k + 1) f (u + k)) 6 2 6 2A)" . k 16 1 =0 Nous obtenons alors kf (t)k6kf (u)k + (t A)" puis pour t > 0; et t>A 2 1 kf (t)k6 1 kf (u)k + (t A)" . t t 2t f est bornee sur tout compact donc pour A ainsi choisi kf (u)k6MA. MA + (t A)" = " donc il existe B > max(A; 0) tel que pour t>B on lim t! 1 t 2t 2 ait 1 (t A)" 1 1 k f (u)k + 6 " donc kf (t)k6" et t!lim1 f (t) = 0. t 2t t t Soit g(t) = f (t) tl. g(t+1) g(t) = f (t+1) f (t) l ; t!lim1(g(t + 1) g(t) = 0) 1 1 donc t!lim1 g(t) = 0 puis t!lim1 f (t) = l. t t 70. (a) f (t) = sh(t) convient ainsi que sh(atp ) avec a 2 R. Ces fonctions verient f (0) = 2f (0) 1 + (f (0)) c'est-a-dire f (0) = 0. p (b) Pour t 2 R posons u(t) = ln f (t) + 1 + f (t) ce qui est equivalent a f (t) = sh(u(t)). f est solution si et seulement si sh(u(2t)) = 2 sh(u(t)) ch(u(t)) = sh(2u(t)). f est donc solution si et seulement si 8t 2 R u(2t) = 2u(t). t Nous obtenons immediatement 8(t; n) 2 R N; 2n u n = u(t). 2 u tn Supposons u derivable en 0. Soit t 6= 0. n!lim1 t = u0 (0) donc n u(t) = tu0 (0). Nous retrouvons alors les fonctions vues plus haut. Dans le cas ou f est derivable en 0 alors u l'est aussi et les solutions sont les fonctions denies par t 2 R 7 ! sh(at) 2 R ou a est une constante reelle. (c) Soient a et b deux reels di erents. sh(bt) si t60 . f est continue et est Soit f denie par f (t) = sh( at) si t > 0 solution. + + + + + 2 17 2 2 + 2 71. Posons g(t) = (f (t)) exp( 2Mt). g est d erivable et 0 0 g (t) = exp( 2Mt) 2f (t)f (t) 2(f (t)) = 2f (t) exp( 2Mt)(f 0 (t) Mf (t)). Si f (t)>0 alors f 0 (t)6Mf (t) ; si f (t)60 alors f 0 (t)>Mf (t) donc pour tout t, g0 (t)60 et g est decroissante. g(a) = 0 donc pour tout t, g(t)60 ce qui conduit a f = 0. 2 2 16 17 Si n = 0 f (t) = f (u). u(t) = Argsh(f (t)). 63 sin(16nt) 1 n 72. n 6 n . La serie de fonctions de terme general sin(16n t) converge nor2 2 2 n malement; les applications t 2 R 7 ! sin(16n t) 2 R etant continues la fonction 2 X1 sin(16nt) est continue. f denie sur R par f (t) = 2n n Soit h 2 R. f (t + h) f (t) . Soit N 2 N Notons (h) = h N X sin(16n(t + h)) sin(16nt) X1 sin(16n(t + h)) sin(16nt) (h) = + . n n h 2 h 2 n n N + =0 1 + =0 Notons SN (h) = SN (h) = 2 1 n=0 h2n h 16n h cos 16n x + . 2nh 2 2 Nous avons alors jSN (h)j6 sin(16n t) . 1 n=0 X sin N = X sin(16n(t + h)) N X N 1 k=0 N 8 8k 6 7 . N RN 2 161N = 28 cos 16N x sin 16N x , 8N RN 16N = sin 16N x . p 2(cos(t) sin(t)) = 2 2 cos t + ). 4 3 p p Pour t 2 + k; + k 2 2 cos t + ) >2 2 sin . 8 8 4 8 5 Pour t 2 + k; + k jsin (t))j > sin donc l'un des deux nombres 8 8 8 1 RN 16N ou RN 2 16N est au moins egal a 8N 2 sin 8 Nq p N 8 2 sin =8 2 2 > 0; 24 8N . 8 N Soit t 2 R xe. 8N 2 N ; 9h 2 R j(h)j>0; 24 8N 8 >6 8N . 7 (h) n'a donc pas de limite en h = 0 et f n'est pas derivable. 1 1 1 1 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 64 Chapitre 3 E tude de fonctions E tudier les fonctions suivantes et tracer les courbes representatives. 1 t 1. f (0) = 1, pour t 6= 0, f (t) = 1 + . t t 1 2. f (0) = 0, et pour t 6= 0, f (t) = . sh(t) ch(t) 3. f (t) = (1 + sin(t)) t a prolonger par continuite. 4. Soit f (t) = ln(1 + t). En appliquant le theoreme des accroissements nis a f sur l'intervalle d'extremites 0 et x 6= 0; x > 1, on note (x) 2]0; 1[ veriant f (x) f (0) = xf 0 ((x)x). Apres avoir prolonge par continuite en 0, etudier x > 1 7 ! (x) 2 R. 1 5. f (t) = t atan t+1 . cotan( ) 2 6. f (t) = j tan(t)j t cos( ) . ! t+1 7. f (t) = asin p . 2(t + 1) 2 8. f (t) = Z 2 jt uj sin(u) du. Z 2 9. On pose pour x 2 R, f (x) = 2x exp( x sin(t)) dt. E tudier f . Montrer qu'il existe un unique reel de [0; 1] ou f s'annule. E tudier la suite (un )n2N denie par Z 1 u 2 R et pour n 2 N; un = 2 exp( un sin(t)) dt. 2 0 2 0 0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 66 Chapitre 4 E tude de fonctions ; corriges 1 t 1. f (0) = 1, pour t 6= 0, f (t) = 1 + . t f est denie sur ] 1; 1[[[0; +1[. Lorsque t tend vers 0 nous avons t(ln(1 + t) ln(t)) = t ln(t) + t + o(t ), f (t) = (1 + t + o(t ))(1 t ln(t) + o(t ln(t))) = 1 t ln(t) + o(t ln(t)). Nous en f (t) 1 = +1. f est continue en 0 et la tandeduisons tlim f ( t ) = 1 et lim ! t! t gente a la courbe representative de f en le point d'abscisse 0 et parallele a l'axe des ordonnees. t!lim f (t) = +1, t!1 lim f (t) = e. La courbe possede donc une asymptote. t 1 0 Pour t 2] 1; 1[[[0; +1[, f (t) = f (t) ln + . 1+t 1+t Nous que pour x > 0 ln(x) < x 1 donc savons t < t 1 ln 1= . 1+t 1+t 1+t La derivee de f est donc strictement positive. Nous avons le tableau de variations suivant : 2 2 2 0+ 0+ 1 1 t f 0 (t) f (t) 1 +1 0 + 0 + * e 1 * e Nous avons alors le trace suivant : 14 12 10 8 6 4 2 –6 –4 –2 0 2 4 6 2 CHAPITRE 4. E TUDE DE FONCTIONS ; CORRIGE S 68 1 . 2. f (0) = 0, et pour t 6= 0, f (t) = t sh(t) ch(t) f est paire. Il est clair que f est continue en 0. Pour t 2 R; f 0 (t) = th(t) + th (t) t . sh (t) ch (t) La derivee a le signe de g(t) = th(t) + th (t) t. f 0 (t) = 0. f est donc de classe C . g(t) t! 23t donc f 0 (t) t! 23t et lim t! p p g0 (t) = th (t)(2 3 th (t)) ; g0 (t) > 0 pour t 2 0; ln 2 + 3 , g0 (t) < 0 p p pour t > ln 2 + 3 . p p g(ln( 2 + 3)) > 0, t!lim1 g(t) = 1 donc g s'annule en un unique point p p t > ln( 2 + 3). Nous avons les variations suivantes : 3 2 5 3 3 1 0 0 2 0 2 + 0 1 t f'(t) f (t) t + t 0 0 0 - 0 + +1 0 0 - * y HH * y HH HHHj 0 HHjH 0 0 0 0 Nous pouvons determiner une valeur approchee de t et y . g(1; 8) < 0; g(1; 7) > 0. Placons-nous sur [1; 7 1; 8]. Posons '(t) = g(t) t. '(t ) = t . '0 (t) = (1 th(t) )(1 + 3 th(t) ) < (1 th(1; 7) )(1 + 3 th(1; 8) ) < 0; 47. ' est croissante et laisse stable l'intervalle [1; 7; 1; 8]. En utilisant l'inegalite des accroissements nis nous obtenons j'(t) '(t )j60; 47jt t j donc en notant 'n la composee nieme de ' nous obtenons j'n(t) 'n (t )j6(0; 47)n jt t j60; 1(0; 47)n . Avec par exemple n = 20 nous obtenons pour valeur approchee de t a 4 10 pres 1,79279064. 1 + 2 . f 00 (t) = sh(t t) + 2t sh (t) ch(t) ch (t) Sur l'intervalle [1; 7 1; 8] th(t) < 1 < t donc sur cet intervalle f 00 est strictement positive et f 0 est strictement croissante. Nous en deduisons jf (t) f (t )j6jt t j max(jf 0 (1; 79279068)j; jf 0(1; 7927906)j). jf 0 (1; 79279068)j < 10 ; jf 0 (1; 7927906)j < 2 10 . Si nous evaluons f (1; 79279068) et f (1; 7927906) avec 20 decimales nous obtenons respectivement 0,28999332604342054279 et 0,28999332604342038636 ce qui est bien compatible avec ce que nous attendions. Une valeur approchee de f (t ) est donc 0,28999332604342 Nous avons alors le trace suivant : 0 0 2 2 0 2 2 0 0 0 0 0 0 3 3 0 8 0 8 0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 8 69 0.3 0.25 0.2 0.15 0.1 0.05 –8 –6 –4 –2 2 4 6 8 3. f (t) = (1 + sin(t)) t a prolonger par continuit i e. i L'application f est 2-periodique. Pour t 2 ; n f 0g, f ( t) = 1 . 2 2 f (t) Posons u = t + . f (t) = exp( tan(u) ln(1 cos(u))). 2 Lorsque u tend vers 0 f u = exp( (2 ln(juj) ln(2) + 0(1))(u + o(u))) 2 donc = 1. lim f u u! 2 Lorsque t tend vers 0, cotan(t) = 1 (1 + o(t)) et ln(1 + sin(t)) = t + o(t). Nous t en deduisons lim cotan(t) ln(1 + sin(t)) = 1 puis lim f (t)) = e. t! t! En posant f + 2k = 1; f (2k) = e et f ((2k + 1)) = 1 pour k 2 Z, 2 e f est alors denie sur R et est continue. h i Nous pouvons nous limiter a l'etude de f sur t 2 ; . ln(1 + sin(t2)) 2 cos (t) i i Pour t 2 ; n f 0g, f 0 (t) = f (t) + . 2 2 sin(t)(1 + sin(t)) sin (t) ) sin(t) . f 0 a le signe de g denie par g(t) = ln(1 + sin(t)) + cos1 +(tsin( t) t)(1 + 2 sin(t)) . g0 (t) = sin(t) cos( 1 + sin(t) Nous avons les variations suivantes : t 0 2 6 2 cotan( ) 0 0 0 2 2 2 g'(t) g(t) 0 +1 + 0 0 * 0 HH HHH HHHj < 0 HHj < 0 70 CHAPITRE 4. E TUDE DE FONCTIONS ; CORRIGE S i h Il existe t 2 ; tel que f 0 (t ) = 0. f est strictement croissante sur 2 6 h i h i ; t et strictement decroissante sur t ; . 0 0 2 2 h i Nous en deduisons, f etant strictement poditive, que pour t 2 ; t f 2 3 est strictement decroissante et pour t 2 t ; f est strictement crois2 sante. Lorsque t tend vers 0, cotan(t) = 1 + o(1), ln(1 + sin(t)) = t t + o(t ) puis t t 2 t cotan(t) ln(1 + sin(t)) = 1 + o(t) et f (t) = e 1 + o(t) . 2 2 f est derivable en 0 et f 0 (0) = 2t . Posons u = t + . Lorsque u tend vers 0, 2 tan(u) = u + o (u ), ln(1 cos(u)) = 2 ln(juj) ln(2) + o(u). tan(u) ln(1 cos(u)) = 2u ln(juj) + uo(u ln(juj) u ln(2) + o (u ) c'est-a-dire tan(u) ln(1 cos(u)) = 2u ln(juj) u ln(2) + o(u). exp( tan(u) ln(1 cos(u))) = exp( 2u ln(juj)) exp( u ln(2) + o(u)) = (1 2u ln(juj))+ o (u ln(juj)))(1 u ln(2)+ o(u)) = 1 2u ln(juj) + u ln(2) + o (u ln(juj)). Nous en deduisons que t!lim f (t) 1 = +1. t+ La pente de la courbe en les points d'abscisses (4k + 3) est parallele a l'axe 2 des ordonnees. f 0 (t ) = f 0 ( t ) = 0. En utilisant MAPLE, nous obtenons a < t < b avec a = 0; 7529614445 et b = 0; 7529614443. g est decroissante au voisinage de t . 1 Sur [a; b], jg(t)j6 max(jg(a)j; jg(b)j) = jg(b)j610 , 64. sin (t) f (t)6(1 + sin(a)) b 63:4164952902382410242 soit jf 0 (t)j62 10 . En utilisant l'inegalite des accroissements nis, nous avons pour t 2 [a; b]; jf (t) f (t )j612(b a)10 = 24 10 = . f (a) < 3:416495288555678386; f (b) > 3:416495288555678385 donc f (b) < f (t ) < f (a) + c'est-a-dire 3:4164952885556783848 < f (t ) < 3:4164952885556783862. Nous obtenons la courbe suivante : 0 0 0 0 2 2 2 2 2 2 0 0 0 0 10 2 cotan( ) 9 10 0 0 0 Tous droits reserves, exercies corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 20 71 4 3 2 1 –8 –6 –4 0 –2 2 4 6 x c'est-a-dire 4. (x) verie, pour x 6= 0; x > 1, la relation ln(1 + x) = 1 + x(x) x ln(1 + x) (x) = x ln(1 + x) . Lorsque x tend 0, vers x x x + o(x) 1 x x + + o (x ) 1 (x) = = = x + o(x). x x 1 + o(x) 2 12 x x + o (x ) lim (x) = 1, x!lim1 (x) = 0. x! est donc prolongeable par continuite en 0 et en -1. Posons (0) = 1 , et ( 1) = 1. 2 1. est derivable en 0 de derivee egale a 12 (x) 1 = 1 + 1 (x) 1 = 1. donc x!lim x+1 x (x + 1) ln(x + 1) x+1 Soit A =] 1; 0[\]0; +1[. 1 1 Pour x 2 A, f 0 (x) = x (1 + x) ln (1 + x) . x ln(1 + x) > 0 p1 + x x 1 0 donc (x) a, sur A, le signe de ln(1 + x) p x + ln(1 + x) 1+x qui est du signe de ln(1 + x) p x . 1+x Posons pour x 2] 1; +1[, g(x) = ln(1 + x) p x . 1+x p g0 (x) = 2 1 + x p 2 x . 2(1 + x) 1 + x p p g0 (x) a le signe de (2 1 + x 2 x)(2 1 + x + 2 + x) = x < 0. g est strictement decroissante nulle en 0 donc sur A, 0 (x) < 0. est strictement decroissante. Nous avons la courbe suivante : 2 3 2 2 1 2 2 2 1 3 3 3 2 + 1+ 2 2 2 CHAPITRE 4. E TUDE DE FONCTIONS ; CORRIGE S 72 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 2 4 6 8 10 –0.2 1 5. f (t) = t atan t+1 . f est denie sur R n f 1g ; elle y est de classe C 1 . lim f (t) = , lim f (t) = . t! 2 t! 2 Lorsque t tend vers l'inni, 1 1 1 1 1 1 atan = t + 1 = atan t t + t + o t t en deduisons : 1 4 f (t) = t 1 + 3t + o t . 2 1 1+ 2 3 3 1 4 1 + +o t 3t t . Nous 2 3 3 La droite d'equation y = t 1 est asymptote a la courbe representant f lorsque t tend vers l'inni ; de plus la courbe est \au dessous" de l'asymptote au voisnage de 1, \au dessus" de l'asymptote au voisinage de +1. 1 t 0 Pour t 6= 1, f (t) = 2t atan . t + 1 t + 2 t + 2 1 t Posons g(t) = 2 atan . g0 (t) = t 4t 6 > 0. t+1 t + 2t + 2 t + 2t + 2 g est stritement decroissante sur chacun des intervalles ] 1; 1[ et ] 1; +1[. lim g(t) = 0 donc pour t > 1; g(t) > 0 et pour t < 1; g(t) < 0. t!1 f 0 (t) est donc strictement positif sur ] 1; 1[[]0; +1[, strictement negatif sur ] 1; 0[ et nul en 0. lim f 0 (t) = 1, lim f 0 (t) = 1. t! 1 t! Soit h(t) = atan t + 1 (t 1). 0 (t) h Posons pour t 2 R nf 1; 0g, k(t) = . k0 (t) = 2(t + 4t + 2) . k0 s'annule t t (t + 2t + 2) p en 2 p 2. p k( 2 2) > 0, t!lim k(t) = 2 , k( 2 + 2) > 0, t!1 lim k(t) = 0. k s'an2 2 2 2 2 1+ 1 2 2 1 2 2 73 p nule donc en t 2] 2 2; 1[. Nous en deduisons le signe de h0 puis les variations de h. Il existe alors t 2]t ; 1[ tel que h(t ) = 0, h(t) < 0 sur ] 1; t [, h(t) > 0 sur ]t ; +1[nf 1g. La courbe coupe l'asymptote en un point d'abscisse t . Nous avons le tableau suivant : 0 1 0 1 1 1 1 t 1 k'(t) k(t) + 2 p t 2 0 XXXXX XXXz +2 2 HHHj + >0 + <0 2 2 +1 +1 XXXXX XXXXz 2 1 3 2 1 –2 + 0 * -1 Par dichotomie nous obtenons a l'aide de Maple 1; 517428502868804 < t < 1; 517428502868803. Nous avons la courbe suivante : –3 +1 0 2 0 h0 (t) h(t) 2+ 0 > 0 HHH j0 * HHj 0 0 p 1 0 –1 1 0 –1 –2 –3 –4 2 3 4 0 74 CHAPITRE 4. E TUDE DE FONCTIONS ; CORRIGE S [ n o 6. f (t) = j tan(t)j t . f est 2-periodique, denie sur A = R n k 2 . Sur cos( ) k2Z A, f (t + ) = f (1t) et f est paire. Nous pouvons donc nous limiter a l'etude i h sur 0; . 2 u, Lorsque t tend vers , nous avons en posant t = 2 2 tan(t) = cos(u) = 1 1 u + o u ln(j tan(t)j)) = ln(juj) u + o u sin(u) u 3 3 et cos(t) ln(j tan(t)j)) = u ln(juj) + o (u ln(juj)). f (t) 1 = ln(juj) + o (ln(juj)) f (t) = 1 u ln(juj) + o (u ln(juj)). tlim f ( t ) = 1. ! t f (t) 1 = 1. La tangente a la courbe au point d'abscisse est donc tlim ! t 2 parallelea l'axe des ordonnees. Lorsque t tend vers 0, t t ln(j tan(t)j) = ln(jtj) + ln 1 + + o t = ln(jtj) + + o t et 3 3t cos(t) ln(j tan(t)j) = ln(jtj) 1 + o(t ) . 2 t f (t) = e, lim f (t) = e. f (t) = ejtj 1 2 + o t . lim f ( t ) = 0, lim t! t! t t! t En posant f (0) = 0, f est continue en 0 et possede une derivee a gauche en 0 egale a e et une derivee a droite egale a e. Remarque sachant que f est paire, si la derivee a droite en 0 est egale a l, la derivee a gauche est egale a l. En posant f = 1 et f = 1, f devient continue sur ] ; [ que 2 2 l'on irend continue e. h 0 sur R n fk;k 21 Zg par 2-periodicit Sur 0; , f (t) = f (t) sin(t) ln(tan(t)) . 2 sin (t) Posons g(t) = 1 ln(tan(t)). sin (t) g est strictement decroissante, a pour limite 0 en 0 et 1 en 2 . Il existe un unique reel t de cet intervalle sur lequel la derivee de f s'annule. En utilisant MAPLE et par dichotomie nous en deduisons un encadrement de t . a = 1; 252106770 < t < 1; 252106771 = b. Sur [a; b], f (t)6(cos(a)) b , 06 sin(t)6 sin(b), jg(t)j6g(a). En utilisant l'inegalite des acccroissements nis nous obtenons pour t 2 [a; b]; jf (t) f (t )j6(b a)(cos(a)) b sin(b)g(a)62 10 = puis f (a) < f (t ) < f (b) + soit encore 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 0+ 0 0 2 2 0 0 0 tan( ) tan( ) 0 0 2 19 2 75 1; 41542505382343617 < y = f (t ) < 1; 41542505382343619. y = f ( t ) = f (1t ) donc 0; 706501553931616792 < y < 0; 706501553931616795. Nous obtenons alors le tableau de variation suivant : 0 1 0 t f (t) 0 1 0 t 0 f'(t) e 0 0 + 0 * y t 1 0 1 XXXXX 0 0 2 XXz y 1 + 1 1 + Nous obtenons la courbe suivante : 6 5 4 3 2 1 –6 ! –4 –2 0 2 4 6 7. f (t) = asin p t + 1 . 2(t + 1) f est denie pour t 2 R tel que p t + 1 61 c'est-a-dire : (t + 1) 62(t + 1) 2(t + 1) soit encore (t 1) >0. f est donc denie sur R, elle y est continue. f est de rivable pour p t + 1 < 1 c'est-a-dire : t 6= 1. 2(t + 1) 1 Pour t 6= 1, f 0 (t) = sgn(1 t) . f a donc une derivee a droite en 1 egale 1+t a 1 et a gauche egale a 1 . 8 2 2 < atan(t) + pour t < 1 Nous en deduisons alors f (t) = : 34 atan(t) + pour t > 1 4 , lim f (t) = . lim f ( t ) = t! 1 4 t! 1 4 Nous en deduisons le tableau de variation suivant : 2 2 2 2 2 2 + Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 2 CHAPITRE 4. E TUDE DE FONCTIONS ; CORRIGE S 76 t 1 f'(t) + f (t) +1 1 1 2 1 2 1 4 PPPq 2 4 Nous obtenons la courbe suivante : 1.5 1 0.5 –20 –10 0 10 20 –0.5 8. f (t) = Z 2 jt uj sin(u) du. h i (t; u) 2 R ; 7 ! jt uj sin(u) 2 R est continue donc f est continue. 2 2 Soit t> . Z2 f (t) = (t u) sin(u) du 2 2 Z 2 h Z i u sin(u) du = u cos(u) cos(u) du = 2. Un calcul analogue pour t6 conduit a f (t) = 2. h i 2 Supposons t 2 ; . 2 2 = 2 2 2 2 f (t) = t Z t 2 sin(u) du Z t 2 u sin(u) du + t 2 2 Z 2 t sin(u) du + Z 2 t u sin(u) du. Nous pouvons h faire i le calcul. Nous pouvons aussi considerer que la restriction g de f a 2 ; 2 est derivable avec g0 (t) = = Z Z t sin(u) du t sin(t) + t sin(t) + 2 t sin(u) du + 2 Z 2 t h Z 77 2 t sin(u) du + t sin(t) + t sin(t) sin(u) du = cos(u) i t h + cos(u) i 2 2 t = 2 cos(t). Il vient alors g(t) = g(0) + 2 sin(t) = 2 sin(t). f est alors de classe C sur R. La courbe representative de f a l'allure suivante : 1 2 1 –4 –2 2 4 –1 –2 Z 9. f (x) = 2x exp( x sin(t)) dt. h i (x; t) 2 R 0; 7 ! exp( x sin(t)) 2 R est de classe C 1 donc f est de 2 classe C 1 sur R. Z 0 8x 2 R; f (x) = 2 + sin(t) exp( x sin(t)) dt > 0. f est strictement croissante. h i t 2 0; 2 7 ! sin(t) 2 R est concave donc sur cet intervalle sin(t)> 2 t. 2 Nous en deduisons pour x>0 exp( x sin(t))6 exp xt puis pour x > 0, 2x>f (x)>2x (1 exp( x)). Nous en deduisons x!lim1 f (x) 2x = 0. 2x f (0) = 2 et f (1) > 0. f possede sur [0; 1] un unique zero. (1 exp( x)). Nous avons donc lim f (x) = +1. Pour x < 0, f (x)62x x! 1 x 2x Z f 00 (x) = sin (t) exp( x sin(t)) dt < 0. f est concave. La courbe representative de f a l'allure suivante : 2 0 2 0 + 2 2 0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 78 –4 –2 2 4 0 –20 –40 –60 –80 Z Posons g(x) = 1 exp( x sin(t)) dt. 2 g0 (x) < 0. g est decroissnte strictement positive ; g(1) = 4 < 1. g laisse stable l'intervalle [0; 1]. 1Z 0 jg (t)j6 2 sin(t) dt = 12 . g est donc Lipschitzienne et la suite denie par un = g(un) est convergente car le premier terme est positf et le second est strictement inferieur a 1. La limite de la suite est l'unique solution de l'equation g(x) = x c'est-a-dire l'unique zero de f sur [0; 1]. 2 0 2 0 1 +1 Soit f une application denie sur un espace metrique E a valeurs dans E , k-Lipschitzienne avec k < 1 (c'est-a-dire contractante). Soit u0 2 E ; posons pour tout entier naturel n, un+1 = f (un ). On suppose E complet. Alors la suite (un)n2N converge vers l'unique element a de E veriant f (a) = a. n+ n+ Xp 1 Xp 1 En eet d (f (un+p) ; f (un )) 6 d (f (uj+1) ; f (uj )) 6 kd (uj+1; uj ) 1 j =n 0n j p n 1 X j A 6@ k d(u ; u )6kn d(u1 ; ku ) . j n = + 1 +1 = 1 0 +1 1 0 Nous avons donc pour tout (p; n) 2 N2 , d(un+p; un)6kn d(u1 1; ku0) . La suite (un)n2N est une suite de Cauchy et est donc convergente puisque E est complet. Supposons f (a) = a et f (b) = b avec a et b dans E . d(a; b) = d(f (a); f (b))6kd(a; b) nous avons donc d(a; b) = 0 puis a = b. Chapitre 5 Developpements limites, limites 1. Determiner : t t suivantes sin(t) t ln(1 +lest)limites (1 + t) t e , lim , lim . lim t! t! t! 1 ln(t) t t Si on notel cettederniere limite; determiner,lorsque t tend vers 0, un equit sin(t) valent de l. t 2. Determiner les limites suivantes : p (2n)! n n X Yn r k ! n 1 lim , lim 1 + , lim n n!1 n!n n!1 n!1 n k k n 2k + 1 (trouver pour cette derniere un equivalent de la suite diminuee de sa limite). cotan2 ( ) 1 ln( ) 0 + 0 cotan2 ( ) sin(2 1 =1 2 +1) 2 1 = 3. On considere le polyn^ome Pn = Yn k=0 (X k). On note n la racine strictement comprise entre 0 et 1 de Pn0 . n X 1 On note la constante d'Euler limite de la suite de terme general k ln(n). k 1 1 Montrer, quand n tend vers l'inni, n = n (ln(n)) + o (ln(n)) . Z n sin t 4. Trouver un equivalent, lorsque n tend vers l'inni, de : Yn t dt. cos k 2 k =1 2 2 0 On montrera : Y t n k=1 cos 2k =1 = sin t . 2n sin tn 2 5. Determiner les developpements limites au voisinage de a a l'ordre n des fonctions f suivantes. n = 5; a = 0; f (t) = atan(cos(t)); s ! t n = 6; a = 0; f (t) = asin tan(t) ; n = 5; a = 0; f (t) = atan 2tt++11 , n = 5; a = 0; f (t) = (1 + t) t , 1 CHAPITRE 5. DE VELOPPEMENTS LIMITE S, LIMITES 80 n = 5; a = 0; f (t) = (cos(t)) t , p t n = 3; a = 2 ; f (t) = cos 2 sin 2 , t n = 5; a = 0; f (t) = ln tan 2 + 4 , n = 4; a = 0; f (t) = t1 tan(1 t) , sin( ) 2 2 n = 6; a = 0; f (t) = asin(t) , 1 , n = 5; a = 0; f (t) = t1 (asin( t)) 2 2 n = 5; a = 0; f (t) = 1t acos sin(t) 2 t n = 5; a = 0; f (t) = (1 + sin(t))t (1 + t) 8 atanh(p t) > > < p pt n quelconque, a = 0; f (t) = > atan( t) p > t : 1 t sin( ) ; 1<t<0 pour . pour t > 0 pour t = 0 1 + 2un trouver un equivalent de (un)n2N lorsque n tend 1 + 3un 1 vers +1. On pourra chercher un developpement limite de un en fonction de un . 6. u = 1; un = un 0 +1 +1 7. Soit f l'application denie de ] 1; +1[ dans R par f (t) = t + ln(1 + t). Montrer que f est denie ; determiner un developpement limite de f a l'ordre 3 en 0. 1 1 8. Soit f : I ! J (I et J intervalles de R) une application bijective strictement croissante veriant f (0) = 0, f (I ) = J . On suppose que f possede un developpement limite a l'ordre n>1 au voisinage de 0 et f (t) t! a t (a 6= 0). Montrer que f admet au voisinage de 0 un developpement limite a l'ordre n. 1 9. Determiner le developpement limite de ft (x) = p au voisinage de 1 2tx + x 0. n X On pose : ft (x) = Pi(t)xi + o(xn ). 0 1 1 1 2 i=0 Montrer : (i + 1) Pi (t) (2i + 1) t Pi (t) + i Pi (t) = 0. +1 1 10. Soit f une application continue de R dans R, bornee. + 81 Z 1 exp( nt) fp(t) dt. t 1 Determiner un developpement limite en p a l'ordre 1 de un. n 11. Determiner le developpement limite en 1 a l'ordre 4 au voisinage de +1 de : u Z u dt p . t +t +1 u 12. Soit (an)n2N une suite reelle >0. On suppose qu'il existe > 0 tel que On pose : un = + 0 2 4 lim a n!+1 n 2 ! n X k=0 ak = 1. Determiner la limite de la suite (an)n2N. Donner un equivalent de an quand n tend vers +1. 13. Soient f et g deux applications denies sur un voisinage de 0 a valeurs reelles. On suppose lorsque t tend vers 0 f (t) = t + atp + bt p + o t p et g(t) = t + a0 tp + b0 t p + o t p avec p 2 N; p>2. (a) E tudier g f f g lorsque t tend vers 0. (b) Appliquer cela a la recherche des parties principales de sh(sin(t)) sin(sh(t)) et tan(th(t)) th(tan(t)). 14. Soient a > 1 et > 1.Soit f une application continue de R dans R veriant, lorsque t tend vers 0, f (t) = t at + o (t). (a) Montrer que la suite de terme general un denie par un = f (un) est bien denie si on choisi u > 0 susamment petit. (b) Montrer un n! 1 bn ou b et sont a determiner. 2 1 2 1 2 1 2 1 + +1 0 + 15. Soit, pour t > 0, f (t) = t + t . Soit tn l'unique solution de l'equation f (tn ) = n avec n 2 N. Determiner un developpement asymptotique de tn jusqu'au terme en 1 . n 16. Soit u > 0. Nous denissons la suite (un)n2N par 8n 2 N; un = un exp( un). E tude de la convergence de la suite ; trouver un equivalent de un lorsque n tend vers +1. 17. Soit f l'application denie de R dans R par f (t) = t ln(t). Montrer que pour tout entier n 2 N il existe un couple unique (un; vn ) 2 ]0; 1] [1; +1[ veriant f (un ) = f (vn ) = n. Demontrer que quand n tend vers +1 nous avons un = a exp( n) + b exp( 2n) + c exp( 3n) + o(exp( 3n)) et ln(n) ln( n ) 0 0 0 vn = a n + b ln(n) + c n + o n . 3 5 3 5 0 +1 + 82 18. Soit u = 1; 8n 2 N; un = sin(un). Trouver les deux premiers termes d'un developpement asymptotique de (un)n2N. 0 Pour n 2 N +1 k . Determiner un developpement asymptotique avec deux termes non nuls de Sn. 20. Soit l'equation tan(ix) = x. Montrer h qu'elle admet, pour n 2 N , une et une seule solution xn 2 n; + n . 2 1 1 Montrer que l'on a, lorsque n tend vers +1, xn = + n 2 n + o n . 19. on pose Sn = n p X k k=1 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. Chapitre 6 Developpements limites, limites ; corriges 1. (a) Posons x = 1 . t ln(1 + t) ln(x) ln(x + 1) ln(x + 1) 1 = =1 =1 (x + o(x)). ln(t) ln(x) ln(x) ln(x) ln(1 + t) x donc ln ln(t) ln(1 +x!t) ln(x) t ln(t) 1 = 1. t ln(t) ln ln(t) t! 1 t) ln(1 +t ln( t ) t t Nous obtenons alors t!lim1 = e. ln(t) 1 1 1 1 (b) exp ln(1 + t) e = exp e = e 2 t + o(t) . t t t 2 t + o(t ) (1 + t) t e = e . lim t! t 2 sin(t) t 1 (c) ln(f (t)) = ln tan (t) t t . Lorsque t tend vers 0 nous avons sin(t) t t 1 1 ln t + o(t ) . t = ln 1 6 + 120 + o(t ) = t 6 180 t = 1 2 t + o(t ). tan (t) 3 1 19 1 19 ln(f (t)) = t + o(t ) et f (t) = exp 6 1 + 180 t + o(t ) . 6 180 1 La limite en 0 est egale a exp et un equivalent de f (t) l est egal 6 a 19 t exp 1 . 180 6 0+ + ln( ) + 2 2 1 0 2 2 2 2 2 2 4 4 2 2 2 2 2 2 2 (2n)! n 2. (a) nlim !1 n!nn 1 2 2 2 84 CHAPITRE 6. DE VELOPPEMENTS LIMITE S, LIMITES ; CORRIGE S (2n)! n ! n 1X k . ln 1 + = exp n n!n nk n A l'aide des sommes de Riemann nous en deduisons que la limite de n X 1 k est egale a ln 1 + nk n 1 =1 Z =1 1 Z 1 ln(1 + t) dt = (1 + t) ln(1 + t) cherchee est egale a 4 . e 0 Yn r (b) nlim !1 sin(2 1 dt = 2 ln(2) 1 donc la limite p n2 +1) k=1 p 1+ k n ! 0 0 1 ; 2 n + 1 = 2 1 + 1 + o 1 donc 2n n 1 1 p sin 2 n + 1 = sin + o n n = n +o n . k n Yn r k ! 1 X ln 1+ n = 2 k ln 1 + n . k Nous en deduisons comme plus haut que le logarithme de la suite pro posee a pour limite (ln(4) 1) puis la limite de la suite est egale a 2 exp (ln(4) 1) . 2 2 2 2 2 =1 (c) nlim !1 =1 n X 2 1 k=n 1 2k + 1 Posons f (t) = Sn = (3) n X 2 2 1 2 = 1 k=n n n n X X 1 0 (k ), S 00 = X f 00 (k ), . Notons Sn = f (k), Sn0 = f n 1+t k n k n k n 1 2 = 1 = f (k). (3) D'apres la formule de Taylor nous avons f i (k) f i (t) = (t k)f i (k) 21 (t k) f i (k) + Ri;k (t) avec pour i + 3)! car jf i (t)j = i! t 2 [k; k + 1] et k>n, jRi;k (t)j6 (72 . ni 2 t+ i Zk Zk 1 1 i i i i (f (k) f (t)) dt = f (k) f (k) + Ri;k (t) dt, avec 2 6 k k Z k (i + 3)! Ri;k (t) dt 6 i . 72n k Il vient alors ( ) ( ) ( +1) 2 ( +2) ( ) +4 +1 ( ) ( ) ( +1) +1 +4 1 2 ( +2) +1 +1 n Z k X 2 1 k =n +1 k Sni Z n n 1X 1X i f (k) 6 f i (k) (f (k) f (t)) dt = 2k n k n i i ( ) ( ) 2 1 2 n 2 ( +2) + n i f (t)) dt = ( ) n Z k X 2 1 +1 k k=n 1 ( +1) = c'est-a-dire : ( ) 85 i XZ k n 2 = 1 +1 k=n k Ri;k (t) dt i (f (k) f (t)) dt ( ) ( ) 1 1 i 1 = Sni S +o i . n 2 6 n Nous en deduisons : 1 Z n dt 1 1 0 00 = Sn Sn + o Sn 2 6 n , n 2t + 1 1 1 00 1 000 0 Sn f (2n) + f (n) = 2 Sn 6 Sn + o n , 1 1 1 00 0 0 000 Sn f (2n) + f (n) = 2 Sn 6 Sn + o n . 1 1 000 Or Sn = o n et Sn = o n donc 1 1 00 0 Sn f (2n) + f (n) = 2 Sn + o n , 1 00 0 0 Sn f (2n) + f (n) = o n . En remplacant nous obtenons : Z n dt 1 1 0 0 Sn = f (2n) f (n) 2 (f (2n) f (n)) n 2t + 1 2 1 (f 0 (2n) f 0 (n)) + o 1 6 n 1 4n + 1 1 1 1 1 1 1 = ln + 2 2n + 1 2 4n + 1 2 2n + 1 6 (4n + 1) 1 1 1 + +o 6 (2n + 1) n . En ecrivant un developpement limite nous obtenons Sn = 12 ln(2) 641n + o n1 . 3. D'apres le theoreme de Rolle la fonction t 2 R 7 ! Pn(t) 2 R s'annule au moins une fois sur chaque intervalle ]k; k + 1[ avec k 2 N; k6n. Nous avons la n zeros deux a deux distincts de Pn0 . Ce sont donc les seuls. n existe bien. ( +1) ( +2) +2 2 2 3 (4) 4 (4) 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 2 CHAPITRE 6. DE VELOPPEMENTS LIMITE S, LIMITES ; CORRIGE S 86 n n Pn0 = 1 + X 1 donc 0 = 1 + X 1 puis = 1 . n X n Pn X k X k n k n k 1 k k n n n n X X X n est strictement compris entre 0 et 1 donc < k 1 < 1 1 + k1 . n n k k k 1 . 1 < < Nous avons donc l'encadrement : n n n X1 1 1 +X 1 n k k k k =1 =1 =1 1 =1 =1 =1 1 La suite de terme general X n k=1 =1 =1 tend vers +1 donc n tend vers 0. Redemontrons que la suite de terme general un = n X 1 ln(n) converge. k k Considerons l'application f denie par f : t 2 [1; 2] 7 ! ln(t) + t 1 2 R. f 0 (t) = t t 1 >0. f est croissante, f (1) = 0 donc 8t 2 [1; 2] ln(t) + 1t 1>0. 1 1 1 1 un un = n + 1 ln 1 + n = n + 1 f 1 + n 1 + 1 1+ n 1 = f 1 + 60. n La suite estdonc d ecroissante. n X un > ln 1 + k1 ln(n) = ln(n 1) ln(n)>0. =1 1 +1 1 k=1 La suite de terme general un est donc convergente de limite 2 [0; 1]. En utilisant les integrales nous pouvons remarquer que Z n dt un >1 + t ln(n) = 1 ln(2) + ln(n + 1) ln(n) donc >1 ln(2) > 0. n X 1 ln(n). Nous obtenons donc aussi le fait que n! 1 k k A l'aide de tous ces elements nous en deduisons que n n! 1 1 . ln(n) n n n X X 1 1 1 1 n k = n , 1 n = 1 + k + 1 n . k k 1 n k k k k k n n n X 1 X1 X 1 = n + ln(n) + n + (n) . k k n k k k k (k n ) +1 1 2 + =1 + 2 =1 =1 2 2 =1 1 =1 2 =1 Voir le livre concernant les calculs numeriques sur ce m^eme site. 87 n X 1 k=1 n X 1 6 1+ k k k (k 1) = 2 1 2 =2 n . la suite de terme general n X 1 k=1 k est crois2 sante donc convergente n n X X 1 1 1 De m^eme 6 + . k k (k n ) 1 n k k n X 1 La suite de terme general est majoree donc k k (k n ) 1 n X 1 (n) = O (n) = o lorsque n tend vers l'inni. ln(n) k k (k n ) 2 2 2 =1 =2 2 =1 2 2 2 =1 Nous admettrons que X1 + k=1 1 . k = 2 2 6 Nous avons alors : 1 1 n = un + ln(n) + o(1) = ln(n) 1 + ln(n) + o ln(n) . 1 1 1 1 n = ln(n) 1 ln(n) + o ln(n) = ln(n) (ln(n)) + o (ln(n)) . 4. Supposons qu'il existe j 2 Nn tel que t = 2j q avec q 2 Z. On note k le plus grand des indices j veriant cette condition. k est donc egal a n ou q est impair egal a 2l + 1. n Y t Dans le premier cas cos k = ( 1)q . 2 k 1 nY k Yn t q Dans le second cas cos k = ( 1) cos j + l = 0. 2 2 2 k k sin t Dans le premier cas lim = ( 1)q et dans le second cas n k t! q 2 sin tn sin t = 0. lim n k t! q 2 sin tn t Supposons 8k 2 Nn ; sin k 6= 0. 2 t Yn Multiplions les deux membres par 2 sin k . Nous obtenons alors 2 k 2 2 0 0 =1 0 =1 =0 2 0 2 0 1 2 2 Y t ! Yn t ! nY t ! 2 sin k cos k = sin k . 2 2 2 k k k Yn t sin t =1 n =1 1 =1 =0 . = n 2k 2 sin tn Nous prolongeons cette relation par continuite pour les valeurs de t vues pre- En simpliant nous obtenons 2 k=1 cos 2 En utilisant les resultats concernant les series de Riemann, la convergence etait assuree. CHAPITRE 6. DE VELOPPEMENTS LIMITE S, LIMITES ; CORRIGE S 88 cedemment. Dans ces conditions, en prolongeant par continuite nous obtenons sin t n sin t dt. = 2 n Y 2n cos tk 2 k n L'integrale demandee est donc egale a 4n 1 cos n et 2 Z n sin t n . dt n Y n! 1 2 cos tk 2 k =1 2 + 0 =1 5. (a) f (t) = atan(cos(t)). cos(0) = 1, cos possede un developpement a tout ordre au voisinage de 0 et atan possede un developpement limite a tout ordre au voisinage de 1. Nous pouvons determiner le developpement de la fonction derivee puis conclure. t) . f 0 (t) = 3 +2 sin( cos(2t) 2 sin(t) = 2t + t + o(t ), 3 + cos(2t) = 4 2t + 2 t + o(t ). "3 #3 1 1 1 1 1 1 = 1+ t t + t t + o(t ) 3 + cos(2t) 4 2 6 2 6 = 1 + 1 t + 1 t + o(t ). 4 8 48 1 1 0 Nous avons donc f (t) = t t + o(t ) et 2 6 1 f (t) = 4 14 t 24 t + o(t ). 3 4 2 4 4 2 2 4 2 4 2 4 4 4 2 3 2 4 s 4 4 ! t . (b) f (t) = asin tan(t) asin ne possede pas de devloppement limite en 1 a un ordre au moins egal a 1. i h f est denie sur 2 ; 2 n f0g. Nous pouvons prolonger f en posant f (0) = 2 . h i f (t) 2 0; 2 . Nous avons y = asin s y = 2 asin t tan(t) s 1 ! t h i () tan(t) = sin (y); y 2 0; 2 soit encore ! 2 t . tan(t) 89 s t a tan(t) l'ordre 6 au voisinage de t = 0 puis de asin au voisinage de u = 0. En ecrivant un developement de tan(t) a l'ordre n, nous obtenons un det est equivalent, au voisiveloppement de t a l'ordre n 1. 1 tan(t) tan(t) Il sut alors de determiner un developpement de u = 1 s t = pajtj 1 + P (t) + o(tn . tan(t) Nous devons choisir n = 8 pour obtenir le resultat demande. tan(t) = t + 1 t + 2 t + 17 t + o(t ) 3 15 315 t = 1 + 2 t + 17 t + o(t ) = 1 1 t 1 t 2 t + o(t ). tan(t) 1 + t 15 315 3 45 945 s r t = 1 t + 1 t + 2 t + o(t ) 1 tan(t) r3 r45 945 = 1 jtj 1 + 1 t + 2 t + o(t ) r 3 15 945 = 1 jtj 1 + 1 t + 11 + o(t ). 3 30 4200 asin(u) = u + 1 u + 3 u + o(u ). 6 40 Nous obtenons donc s ! 1 t 1 11 p jtj 1 + 30 t + 4200 t asin = tan(t) 2 3 1 3 1 1 p1 p jtjt + o(t ) jtjt 1 + 30 t 63 3 40 9 3 p 3 4 26 = jtj 1 + 45 t + 1575 t + o(t ) 2 3 (c) f (t) = atan t + 1 . 2t + 1 Il sut de determiner un developpement limite a l'ordre 4 de la derivee de f . f 0 (t) = 2 + 6t1+ 5t 1 5 5 5 0 f (t) = 2 1 t(3 + 2 t) + t (3 + 2 t) t (3 + 2 t) + 81t + o(t ) 1 5 25 5 = 1 3t t + 9t + 15t + t 27t 27 t + 81t + o(t ) 2 2 4 2 = 1 1 3t + 13 t 12t + 79 t + o(t ). 2 2 4 nage de 0, a at avec a > 0;donc 1 3 2 3 5 7 4 8 6 7 2 4 6 7 1 2 3 2 4 6 7 2 4 5 2 3 5 6 6 2 4 3 2 2 4 2 4 6 6 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 4 4 3 4 4 4 4 4 4 90 CHAPITRE 6. DE VELOPPEMENTS LIMITE S, LIMITES ; CORRIGE S Nous avons donc atan t + 1 = 2t + 1 4 1t + 3t 2 4 13 t + 3 t 12 2 2 ln(1 + t) 3 79 t + o(t ). 40 4 5 5 (d) f (t) = (1 + t) t = exp . t Nous devons ecrire un developpement de ln(1 + t) a l'ordre 5. Nous obtenons ln(1 + t) = t 1 t + 1 t 1 t + 1 t + o(t ) puis 2 3 4 5 ln(1 + t) 1 1 1 1 =1 t+ t t + t + o(t ). t 12 13 14 15 f (t) = e exp 2 t + 3 t 4 t + 5 t + o(t ) . 1 1 1 1 1 1 1 1 + t t f (t) = e 1 + t 2 + 3 t 4 t + 5 t + 2 t 2 3 4 ! 1 1 1 1 1 + t + t + t + o(t ) 6 2 3 24 2 1 11 7 247 f (t) = e 1 2 t + 24 t 16 t + 5760 t + o(t ) . 1 2 3 4 2 3 4 4 2 3 4 4 5 5 2 2 3 2 2 3 4 3 2 4 3 4 4 4 (e) f (t) = (cos(t)) t = exp (sin(t) ln(cos(t))). sin(t) s'ecrit t(1 + P (t) + o(tp )). cos(t) s'ecrit 1 t ( 1 + Q(t) + o(tq )). 2 1 q ln(cos(t)) s'ecrit donc t ( + R(t) + o(t )). P , Q et R sont des poly2 n^omes nuls en 0. Pour obtenir un resultat a l'ordre 5 il sut donc de choisir p = 2 et q = 2. sin(t) = t 1 t + o(t ), cos(t) = 1 1 t + 1 t + o(t ), 6 1 2 24 1 1 1 1 ln(cos(t)) = t 1 t t + o(t ) = 2 t 12 t + o(t ). 2 12 8 1 1 1 sin(t) ln(cos(t)) = t 1 t + o(t ) t t + o(t ) 6 2 12 1 =t + o(t ) + o(t ). 2 f (t) = 1 12 t + o(t ). sin( ) 2 2 3 3 2 2 2 4 2 3 3 4 2 2 4 4 2 2 2 5 5 p t (f) f (t) = cos 2 sin . Posons t = + u. 2u u 2 f (t) = cos cos 2 + sin 2 . cos u + sin u = 1 u + 1 u 1 u + o(u ). 2 2 1 u 8 1 2 48 2 f (t) = cos 2 u 2 8 3 u + o(u ) 48 3 4 3 3 2 4 91 1 u + o(u ) = 1 + 1u u 2 2 8 48 = 1+ t t 2 +o t 2 . 8 2 16 (g) Au voisnage de 0, tan(t) = t + 1 t + 2 t + o(t ) donc t 1 + t + t + 3 t 15 tan + = 2 4 t t + o(t ) 1 t = 1 + t + 1 t + 1 t + 5 t + 2 t + o(t ). 2 3 24 15 1 1 1 1 u + 5 u + o(u ) donc ln(1 + u) = u u + u 2 3 4 t ln tan + = t + 1t + 1t + 5 t + 2 t 2 4 2 3 24 15 2 2 2 2 3 3 2 2 3 3 1 3 24 1 3 24 2 2 5 1 5 240 1 5 240 2 2 3 6 3 3 4 4 5 5 2 4 5 1 t + 1t + 1t + 5 t 2 2 3 24 2 6 5 3 6 3 + 1 t + 1t + 1t 3 2 3 1 1 1 t + t + t + o(t ) 4 2 5 2 4 3 2 3 4 2 t ln tan + = t + 1t 5 + 1 t + o(t ). 2 4 6 24 t a l'ordre 6. (h) Il faut ecrire un developpement de tan(t) 1 t = 1 1 + o(t ) = 1 t t tan( t ) 3 45 1 + t + t + t t 2 1 2 =1 t t t + o(t ). tan(t) 3! 15 189 t 2 1 1 1 + t + 2 t + o(t ). t tan(t) 3 15 189 3 5 5 6 1 2 3 2 2 4 15 2 2 t + o(t ). 945 4 6 17 6 315 2 4 5 6 6 6 2 2 4 4 2 (i) La fonction f denie par f (t) = (asin(t)) est de classe C 1 sur ] 1; 1[ donc possede un developpement limite a tout ordre au voisinage de 0. En calculant les derivees nous obtenons tf 0 (t) + (1 t )f 00 (t) 2 = 0. n X f est paire. Posons f (t) = ak t k + o t n . 2 2 2 f 0 (t) = f 00 (t) = n X k=1 n k=1 t2n (2k)ak t k + o X k=1 2 1 2 +1 , (2k)(2k 1)ak t k + o t n 2 2 2 1 puis tf 0 (t) + (1 t )f 00 (t) 2 n n X X k = (2k)ak t + (2k + 2)(2k + 1)ak t k 2 1 1 2 k=1 k=0 +1 2 92 CHAPITRE 6. DE VELOPPEMENTS LIMITE S, LIMITES ; CORRIGE S n X 1 k=1 (2k)(2k 1)ak t k 2 + o t n 2 2 1 . Nous avons donc a = 1, 8k 2 N; 16k6n 1; (2k)ak +(2k +2)(2k +1)ak (2k)(2k 1)ak = 0 4k c'est-a-dire ak = a. (2k + 1)(2k + 2) k En particulier (asin(t)) = t + 1 t + 8 t + o(t ). 3 45 (j) Nous devons ecrire un developpement de (asin(t)) a l'ordre 9. En utilisant tle resultat precedent1 nous obtenons = + o(t ) asin(t) 1+ t + t + t 1 8 1 1 8 4 =1 t + t + t + t + t t + o(t ) 3 45 35 3 45 3 = 1 1 t 1 t 31 t + o(t ). Nous avons donc 3 15 945 1 1 1 1 31 t (asin(t)) = 3 + 15 t + 945 t + o(t ). sin(t) 1 (k) f (t) = acos t t . acos ne possede pas de developpement limite au voisinage de 1. Posons y = acos(1 u) avec 06ru61. r u y u cos(y) = 1 u puis sin 2 = 2 et enn y = 2 asin 2 . Posons u = 1 sin(t) . Au voisinage de 0 nous avons : t ru r 1 1 t + 1 t + o(t ) = t 2 12 240 10080 j t j 1 1 = p 1 t + 840 t + o(t ) . 20 2 3 asin(v) = v + 1 v + 3 v + o(v ). r u 6 jtj 40 1 1 jtj 1 1 2 asin =p 1 t + 840 t + 3 p 1 t 2 20 3 2 3 20 3 jptj + + o(t ). 20 2 3 En developpant nous obtenons : p 1 1 jtj 3 31 270 t 12600 t + o(t ) . Nous en deduisons 1 acos sin(t) = jtj p3 1 1 t 1 t + o(t ) . t t t 3 270 12600 1 +1 2 +1 2 4 2 6 7 2 2 7 1 2 3 8 4 45 4 6 35 2 4 2 4 2 6 2 2 2 6 4 3 2 7 7 4 5 2 2 4 6 2 3 7 4 5 5 6 3 2 3 4 2 5 6 2 4 5 2 4 5 93 (l) f (t) = (1 + sin(t))t (1 + t) t . Lorsque t tend vers 0 ln(1 + sin(t)) = sin(t) 1 sin (t) + 1 sin (t) 1 sin (t) + 0(t ). 12 1 3 1 4 1 1 t ln(1 + sin(t)) = t t 6 t t t 3 t + 3 t 4 t + o(t ) 2 = t 1 t + 1 t 1 t + o(t ). 2 6 12 1 1 1 t + 6 t 12 t + o(t ) exp (t ln(1 + sin(t))) = exp t 2 1 1 1 1 1 =1+ t t + 6 t 12 t + 2 t 1 2 t + o(t ) 2 1 2 7 =1+t t + t t + o(t ). 1 2 3 112 1 1 sin(t) ln(1 + t) = t 1 t + o(t ) 1 t + t t + o(t ) 6 2 3 4 1 1 1 =t t + t t + o(t ). 2 6 6 1 1 1 exp (sin(t) ln(1 + t)) = exp t t + 6 t 6 t + o(t ) 2 1 1 1 1 1 = 1+t t + 6t 6t + 2t 1 2t 2 = 1 + t 1 t + 2 t 2 t + o(t ). 2 3 3 1 (1 + sin(t))t (1 + t) t = t + o(t ). 12 1 + t 1 (m) Pour t 2] 1; 1[, atanh(t) = ln . atanh est la reciproque de la 2 1 t fonction tangente hyperbolique. n X 1 0 0 atanh (t) = donc atanh (t) = t n + o(t n ) lorsque t tend vers 1 t k n X 1 n 0 puis atanh(t) = t + o(t n ). k 2n + 1 n X 1 ( 1)nt n + o(t n ). Nous avons de m^eme atan(t) = k 2n + 1 n X 1 Nous avons donc f (t) = ( t)n + o(tn) au voisinage de t = 0, 2 n + 1 k avec t <n0 et X f (t) = 2n 1+ 1 ( t)n + o(tn) au voisinage de t = 0, avec t > 0. k f (0) = 1 donc f possede un developpemnt limite au voisinage de 0 et sin( ) 2 3 3 2 4 2 3 4 4 5 4 4 5 5 5 2 3 4 5 5 2 3 4 5 4 2 2 2 2 3 2 3 3 4 5 5 2 5 2 4 5 3 3 5 3 4 5 5 2 2 3 4 5 2 3 4 5 sin( ) 5 4 5 5 2 2 +1 2 =0 2 +1 2 +2 =0 2 +1 =0 =0 =0 2 +2 94 CHAPITRE 6. DE VELOPPEMENTS LIMITE S, LIMITES ; CORRIGE S f (t) = n X k=0 1 ( t)n + o(tn). 2n + 1 6. Posons f (t) = t(1 + 2t) . f 0 (t) = 6t + 4t + 1 > 0. 1 + 3t (1 + 3t) t < 0. Pour t > 0 nous avons donc f (t) > f (0) = 0 et f (t) t = 1 + 3t La suite (un )n2N est donc decroissante ; elle converge donc vers l>0 avec l = f (l) donc l = 0. Lorsque t tend vers 0 f (t) = t t + o(t ) puis 1 = 1 (1 + t + o(t)) == 1 + 1 + o(1). f (t) t t En utilisant la moyenne de Cesaro ou les series et les equivalents nous obtenons n 1X 1 1 lim n! 1 n uk uk = 1 c'est-a-dire k 1 1 1 1 et un 1 . n! 1 n n un u n! 1 7. f est de classe C 1 . 1 1 Lorsque t tend vers 0 f (t) = 2t t + t + o(t ). 2 3 2+t 0 f (t) = 1 + t > 0. f (] 1; +1[) =] 1; +1[. f est donc un C 1 dieomorphisme et f possede un developpement limite a tout ordre. f (0) = 0. Nous avons lorsque t tend vers 0, f (t) = at + bt + ct + o(t ). 1 1 (f f )(t) = 2t(a + bt + ct ) t (a + bt) + (at) + o(t ) 2 3 a = 2at + 2bt + 2ct t abt + a t + o(t ) 2 3 a a = 2at + (2b )t + (2c ab + )t + o(t ). 2 3 L'unicite du developement limite conduit a a = 1 ; b = 1 ; c = 1 . 2 16 192 1 1 1 Nous avons f (t) = t + t t + o(t ). 2 16 192 2 2 2 2 2 1 + +1 =0 + 0 + 2 3 3 1 1 1 2 2 2 3 2 1 8. f (t) = n X k=1 2 2 2 2 3 3 3 3 3 3 2 2 3 3 3 3 3 3 3 ak tk + o(tn ) = P (t) + o(tn). Recherchons un polyn^ome Q de degre au plus egal a n tel que lorsque t tend vers 0 f (t) = Q(t) + o(tn). f est strictement croissante et f (I ) = J est un intervalle donc f est continue et de m^eme f est continue. f (t) = a t + o(t). Montrons que g(t) = f (t) a1 t est negligeable devant t lorsque t tend vers 0. g a pourlimite 0 en 0 donc t = f (f (t)) = a g(t) + a1 t + o(t) = a g(t) + t + o(t). Nous en deduisons 1 1 1 1 1 1 1 1 1 95 g(t) = o(t). g possede donc un developpement limite a l'ordre 1. P (0) = 0; P 0 (0) = a > 0. t 2 R 7 ! P (t) 2 R est de classe C 1 . Il existe > 0 tel que pour t 2 [ ; ] on ait P 0 (t) > 0 donc P strictement croissante sur I 0 = [ ; ]. P (I 0) = J 0 ; J 0 est un intervalle voisinage de 0. Soit Pe l'application de I 0 dans J 0 denie par Pe(t) = P (t). P 0 ne s'annulant pas sur I 0 Pe est un C 1 dieomorphisme et Pe possede un developpement limite a tout ordre au voisinage de 0. Il existe un polyn^ome Q de degre au plus egal a n tel que lorsque t tend vers 0, Pe (t) = Q(t) + o(tn). Posons g(t) = f (t) Q(t). Lorsque t tend vers 0, Q(f (t)) = Q(P (t)) + o(tn ) = Pe (P (t)) + o(tn) = t + o(tn). f (f (t)) Q(f (t)) = g(f (t)) = o(tn ). Soit " > 0. Il existe > 0 tel que pour jtj6 on ait jg(f (t))j6"jtjn. Par continuite il existe > 0 tel que jyj6 ) jf (y)j6 donc jg(y)j6"jf (y)jn g(y) = 0. c'est-a-dire ylim ! (f (y ))n 1 Nous avons vu que lorsque y tend vers 0 f (y) est equivalent a y donc a g (y ) lim et lorsque y tend vers 0 g(y) = o(yn). Nous en deduisons lorsque t y! y n tend vers 0 f (t) = Q(t) + o(tn ) d'ou le resultat demande. Remarque si f est de classe C n la demonstration est immediate car Il existe un intervalle I centre en 0 sur lequel f 0 ne s'annule pas donc f induit un C n dieomorphisme fe de I dans J = f (I ) fe possede donc un developpement limite au voisinage de 0 a l'ordre n et f aussi. 9. Si jtj>1 le polyn^ome X 2tX +1 possede deux racines p (eventuellementpegales) du signe de t (car leur produit est egal a 1) x = t t 1 et x = t + t 1. Pour t>1, x 2tx + 1 est strictement positif sur ] 1; x [ ; Pour t6 1, x 2tx + 1 est strictement positif sur ]x ; +1[. Si jtj < 1 le polyn^ome n'a pas de racine reelle et x 2tx + 1 est strictement positif sur R. Il existe donc, pour chaque reel t, un intervalle voisinage de x = 0 sur lequel ft est denie, de classe C 1 . Remarque Soit t xe. x 7 ! x 2tx + 1 est continue et prend la valeur 1 en xp= 0. Il existe alors un intervalle voisinage de x = 0 sur lequel x 2tx+1 > 0. x 2tx + 1ft (x) = 1 donc, en derivant nous obtenons, p p x t ft (x) + x 2tx + 1ft0 (x) = 0 soit encore x 2tx + 1 (x t)f t(x) + (x 2tx + 1)ft0 (x) = 0. f t possede un developpement limite a tout ordre au voisinage de x = 0. n X Nous avons alors ft (x) = Pi (t)xi + o(xn) (avec P (t) = 1) puis 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 2 2 1 2 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 0 i=0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. CHAPITRE 6. DE VELOPPEMENTS LIMITE S, LIMITES ; CORRIGE S 96 (x t) n X i=0 Pi(t)xi + (x2 2tx + 1) n X 1 i=0 Nous obtenons alors P (t) P (t) + 1 0 n X 1 i=1 (i + 1)Pi (t)xi = o xn +1 1 . (i + 1)Pi (t) (2i + 1)tPi(t) + iPi (t) xi = 0 c'est-a-dire +1 1 P (t) P (t) et pour i>1, (i + 1)Pi (t) (2i + 1)tPi (t) + iPi (t) = 0. Nous pouvons remarquer que les polyn^omes Pi ont la parite de i. 10. t 2]0; +1[7 ! exp( nt) fp(t) dt 2 R est continue. t kf k f ( t ) f (t) Pour t > 0 exp( nt) p 6 p 1 et t!lim1 t exp( nt) p = 0. L'applicat t t tion est integrable et un existe pour tout entier n. Supposons f (0) = 0. u A l'aide du changement de variable u 2]0; +1[7 ! t = 2]0; +1[ qui est u Z 1 n 2 un C dieomorphisme nous obtenons un = p exp( u )f n n du. u u exp( u )f n 6kf k1 exp( u ), n!lim1 exp( u )f n = 0 donc en uti1 0 +1 1 2 + 2 + 0 2 2 2 2 2 1 2 2 + lisant le theoreme de convergence dominee nous obtenons, lorsque n tend vers 1 l'inni, un = o p . n u Z Z 1 1 2 2 un = pn exp( u ) f f (0) du + pn exp( u )f (0) du n r 1 = +o p . 4n n 11. La fonction a integrer est continue. 1 1 1 1 p = +o lorsque t tend vers +1. 2t t + t + 1 t 2t Soit A > 0 tel que pour t>A nous ayons " >1 0. Il existe 1 1 " p t + 2t 6 t . Pour u>A nous avons t + t + 1 Z u 1 " 1 1 " 1 1 p + dt 6 4 u 16u 6 4u . t + t + 1 t 2t u 1 Z u dt Z u1 1 p Nous obtenons alors : = dt + o u lorsque t + t + 1 u t 2t u u tend vers +1. 1 Z u 1 1 7 p Nous obtenons donc : dt = 2u 48u + o u t +t +1 u lorsque u tend vers +1. + + 2 2 0 4 4 2 0 2 2 2 2 4 5 4 5 2 4 2 2 4 4 2 4 4 2 4 2 2 4 4 2 4 2 3 4 97 12. Notons l la limite de la suite de terme general an(An) . La suite (An)n2N est croissante. Sa limite est donc m 2 R ou +1. Dans le premier cas Si m = 0 les an sont tous nuls et l = 0. Sinon m > 0. lim (A An ) = 0, n!lim1 anm = l donc l = 0. n! 1 n Dans le second cas n!lim1 an(An) = 0 donc dans tous les cas la suite (an)n2N (An) converge vers 0. Avec l'hypothese l = 1 il ne reste que le cas m = +1. Reprenons le cas am = +1. a n n =0 lim n! 1 An An est bien deni a partir d'un certain rang . An = an + An donc lorsque vers +1 n (tend an + 1)an an(An) = an(An ) 1+ +o soit encore An An ( + 1)a a A n an(An) = an(An ) A 1 + A n + o A n . n n n E tant donne que an tend vers 0 et An vers +1, An n! 1 An . Nous en deduisons n!lim1 an(An ) = 1 puis gr^ace a la relation 1 + + + + 1 +1 +1 1 1 1 1 1 1 1 1 + 1 + (An) = (An ) + ( + 1)an(An ) + o(an(An )) il vient lim ((A ) (An ) ) = + 1. n! 1 n En utilisant la moyenne de Cesaro ou les series et les equivalents nous en deduin X 1 sons n!lim1 ((An) (An ) ) = + 1 donc 1 (An) n! 1 + 1 nk n soit encore An n! 1 (n( + 1)) . 1 En revenant a l'hypothese initiale nous en deduisons an n! 1 . ( + 1)n +1 +1 1 +1 1 1 + +1 + 1 +1 +1 1 =1 +1 + 1 +1 + +1 + 13. (a) f (t) = t(1 + atp + bt p + o (t p )), f p (t) = tp 1 + patp + o tp , f p (t) = t p + o t p . (g f )(t) = t + (a + a0)tp + (b + b0 + paa0 )t p + o t p . (f g)(t) = t + (a + a0)tp + (b + b0 + paa0 )t p + o t p . (g f )(t) (f g)(t) = o t p . (b) Pour p = 3 nous pouvons appliquer ce resultat avec les fonctions proposees. Pour obtenir un eventuel terme non nul nous devons calculer des developpements limites a l'ordre 7. 1 1 1 sin(t) = t t + t t + o(t ), 6 120 5040 1 1 1 sh(t) = t + t + t + t + o(t ). 6 120 5040 Le coecient du terme en t de sin (t) est 3 + 1 , le coecient du terme 5! 12 1 2 1 2 1 2 2 2 1 2 2 3 3 5 1 7 5 7 7 7 1 2 7 3 2 1 2 1 2 1 2 1 1 CHAPITRE 6. DE VELOPPEMENTS LIMITE S, LIMITES ; CORRIGE S 98 en t de sin (t) est 5 , le coecient du terme en t de sin (t) est 1. 3! 3 1 De m^eme le coecient du terme en t de sh (t) est + , le coecient 5! 12 5 du terme en t de sh (t) est , le coecient du terme en t de sh (t) est 3! 1. Nous obtenons donc 1 5 1 1 1 3 1 + + + + sh(sin(t)) sin(sh(t)) = 7! 3! 5! 12 5! 3! 1 1 3 1 1 5 17! 1 + + = . 7! 3! 5! 12 5! 3! 7! 45 On fait de m^eme avec th(tan(t)) tan(th(t)) et nous obtenons th(tan(t)) tan(th(t)) = 1 t + o(t ). 45 5 7 7 7 3 7 7 5 7 7 7 8 f (t) = 1 donc il existe > 0 tel que pour t 2]0; ] on ait f (t) > 1 . 14. (a) lim t! t t 2 f (t) t a donc il existe 0 > 0 tel que pour t 2]0 0 ] on ait t t! f (t) t 6 a . t 2 Il existe donc h > 0 tel que pour t 2]0; h] on ait 0 < t < f (t) < t. La 2 suite est donc denie si u 6h. 0 0 0 (b) (f (t)) = t 1 + at + o t . En choisissant = 1 > 0 nous obtenons (f (t)) t t! a . n 1 (u ) (u ) = 1 X (uk ) (uk ) . n n+1 n+1 k En utilisant la moyenne de Cesaro nous obtenons 1 (un ) (u ) n! 1 a ; c'est-a-dire un n! 1 (na( 1)) . n+1 1 1 0 +1 0 +1 =0 +1 0 1 + 15. f est de classe C 1 . # f 0 (t) = 3t + 5t . f est strictement decroissante sur 0; 2 4 "r " 1 + r# 3 , strictement 5 3 croissante sur ; +1 . f (0) = 0 donc 5 "r "! " r ! " r! 3 3 3 f < 0 et f ; +1 = f ; +1 [0; +1[. tn existe 5 5 5 et est unique. p 1 t! 1 1t . f (t) 5 + Posons, pour t > r 99 3 , x = 1 et g(x) = 5 t s 1 1 5 r ! 1 r1 f x = p x 5 . 1 x 2 1 g t = n donc t1 = g n . n n g0 (0) = 1 donc g possede un developpement limite a tout ordre en 0. g (u) = u + au + bu + cu + du + o(u ). 1 3 x g(x) = = x 1 + x + x + o(x ). 5 25 x + o(x ) 1 x 1 (g g )(u) = (u + au + bu + cu + du ) + u (1 + au + bu ) + 3 u + o(u ) 25 1 53a = u + au + b + u + c + u 5 5 3b 3a 3 + d+ + + u + o(u ). 5 5 25 1 L'unicite du developpement limite conduit a a = c = d = 0 et b = . 5 1 g (u) = u 5 u + o(u ). 1 1 1 1 1 1 1 = 1 + u + u + o(u ) = + u + u + o(u ) puis g (u) u 5 25 u 5 25 p p 1 1 tn = n + p + p + o 1 n . 5 n 25 n 16. 8n; un > 0 donc un < un . la suite est donc decroissante, minoree ; elle converge vers l>0 veriant l = l exp( l) c'est-a-dire l = 0. Lorsque n tend vers +1 un = un (1 un + o(un) donc 1 = 1 (1 + u + o(u )) = 1 + 1 + o(1). n n un un un En utilisant la moyenne de Cesaro (ou les equivalents et les series) nous ob 1 1 n X 1 1 1 1 tenons n!lim1 n k uk uk = 1 c'est-a-dire n!lim1 n un u = 1 et un n! 1 n1 . 17. f est de classe C . f 0 (t) = t 1 est du signe de t 1. tlim f (t) = +1, ! t lim f (t) = +1. f est strictement decroissante sur ]0; 1] et strictement croist! 1 sante sur [1; +1[. f (1) = 1. un et vn sont bien denis de maniere unique. Par construction (un)n2N est strictement decroissante et (vn )n2N est strictement croissante. (un )n2N possede une limite l 2 [0; 1[ et (vn )n2N possede une limite l0 2]1; +1]. Si l > 0 alors f (l) = +1 ce qui est faux donc l = 0 ; si l0 < +1 nous avons aussi f (l0 ) = +1 donc l0 = +1. Si nous notons f l'application induite par la restriction de f a ]0; 1] a 5 1 5 1 1 2 3 4 5 5 2 1 5 2 25 2 4 1 4 5 4 2 3 4 2 5 3 3 2 3 3 5 5 2 4 3 3 3 1 5 5 5 5 3 3 +1 +1 +1 1 + =0 + +1 0 + 1 2 0+ + 1 5 4 2 1 5 5 100 CHAPITRE 6. DE VELOPPEMENTS LIMITE S, LIMITES ; CORRIGE S valeurs dans [1; +1[ et f l'application induite par la restriction de f a [1; +1[ a valeurs dans [1; +1[ ; f et f sont des homeomorphismes et un = f (n); vn = f (n). f (t) t! 1 t. v n = f (n) n c'est-a-dire Posons n = n n n vn = (1 + n)n et n = f ((1 + n )n) n! 1 (1 + n)n soit encore lim = 0 puis vn n! 1 n. n! 1 n ln(vn) = ln(n + o(n)) = ln(n) + ln(1 + o(n)) = ln(n) + o(n) donc wn = vn n = ln(vn) n! 1 ln(n) . Posons hn = vn n ln(n). vn vn hn = ln n ; n = 1 + ln(nvn ) . x x! ln(1 + x) donc vn ln(n) vn ln(vn) vn n = n 1 n! 1 ln n puis n n! 1 ln n = hn. ln(n) ln(n) Nous obtenons nalement vn = n + ln(n) + +o n n . n = un ln(un ) donc un exp(n) = exp(un). lim u exp(n) = 1 donc un n! 1 exp( n). n! 1 n an = un exp( n) = exp(un n) exp( n) = exp( n)(exp(un) 1) = exp( n)(un + o(un). En remplacant nous obtenons an n! 1 exp( 2n) et un = exp( n) + exp( 2n) + o(exp( 2n)). 1 exp(un) = 1 + exp( n) + exp( 2n) + exp( 2n)o(exp( 2n)). 2 En remplacant exp(un) par un exp(n) nous obtenons un = exp( n) + exp( 2n) + 32 exp( 3n)o(exp( 3n)). 2 1 1 2 1 1 2 + 2 1 + + + + 0 + + + + + 18. 8n 2 N; un 2 [0; 1] ; un un = sin(un ) un60. La suite (un )n2N est donc convergente de limite nulle. 1 1 1 1 Lorsque t tend vers 0 = + + t + o(t ). sin (t) t 3 15 En utilisant la moyenne de Cesaro ou le resultat suivant : Soient (un)n2N et (vn)n2N de suites a valeurs positives equivalentes au voisinage de l'inni. Si la serie de terme general un diverge alors en notant Un (resp. Vn ) la somme partielle d'indice n de la serie de terme general un (resp. vn) nous avons Un n! 1 Vn. 1 1 1 donc n ! 13 (un ) (un) +1 2 2 + +1 2 2 + 2 3 101 n X 1 1 (uk ) k=0 +1 2 r 1 n c'est-a-dire 1 (uk ) n! 1 3 (un ) 2 1 n! 1 2 + + n donc 3 un n! 1 n3 . En utilisant a nouveau le developpement ecrit plus haut nous obtenons n n X 1 1 1 puis X 1 1 1 1 1 (un ) (un) 3 n! 1 5n (uk ) (uk ) 3 n! 1 k 5k k nX n 1. c'est-a-dire 1 (un) 3 n! 1 k 5k n X 1 1 ln(n). Nous en deduisons Nous avons deja vu que n! 1 5 k 5k 1 n 1 ln(n) c'est-a-dire, lorsque n tend vers l'inni, (un ) 3 n! 1 5 1 ln(n) ln(n) 15 3 (un ) = = 1 +o . 5n + 3 ln(n) + o(ln(n)) n 5 n n r p ln(n) 3 3 ln( n ) Il vient alors un = n 10 npn + o npn . + 1 +1 2 2 + 1 +1 =1 2 2 + =1 1 2 + =1 1 3 + =1 2 + 2 pk 19. n!lim1 k = 1 donc Sn n! 1 n. Lorsque k tend vers +1 nous avons : 1 1 pk 1 1 k = exp k ln(k) = 1 + k ln(k) + 2k (ln(k)) + o k (ln(k)) . n X 1 1 ln(k) La serie de terme general (ln(k)) est convergente donc Sn n k k k a une limite reelle lorsque n tend vers +1. t>3 7 ! 1t ln(t) 2 R est decroissante donc Zn 1 1 1 ln(2) + ln(3) + 2 3 t ln(t) dt Z n1 n Z n X 1 1 1 6 k ln(k)6 2 ln(2) + 3 ln(3) + t ln(t) dt. k n Z n1 n Z n X 1 1 ln(k) 1 ln(n) . ln(t) dt = ln(t) . Nous en deduisons n! 1 2 t 2 k k 1 Il vient alors Sn = n + ln(n) + O(1) lorsque n tend vers l'inni. En fait nous 2 X1 1 obtenons : Sn = n + ln(n) + (ln(k)) + o(1) lorsque n tend vers l'inni. 2 2k k + + 2 2 2 2 2 2 =1 +1 3 3 =1 3 2 3 2 3 =1 3 + 2 + 2 2 2 =1 3 Il sut d'ecrire, pour t 2 [k; k + 1]; k +1 1 6 1t 6 k1 et integrer sur l'intervalle [1; n]. 102 x . f 0 (x) = 1 x (x 3) . x 1 cos (x) (x 1) x (x 3) (x 1) = x 1 < 0 donc f 0 (x) > 0. i h Sur chaque intervalle du type + n; + n (n>1) f est strictement 2 2 ( n ) croissante. f (n) = < 0. L'equation f (x) = 0 possede donc sur ( n ) 1 i h + n; + n (n>1) une et une seule racine ; celle-ci est entre n et 2 2 + n. 2 x n Il est clair que n!lim1 xn = +1 et xn = n + atan xn 1 . Nous obtenons n!lim1(xn n) = c'est-a-dire, lorsque n tend vers l'inni, 2 xn = n + 2 + o(1). 1 1 1 1 (xn ) 1 = (n) 1 + + o 1 = (n) 1 + + o 2n n n n . 3 20. Posons f (x) = tan(x) 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 2 3 2 + + 2 2 2 2 1 1 3 1 (xn ) = (n) 1 + + o = (n) 1 + + o 2n n 2n n . 1 1 (xn) 1 1 + n + o n 1 1 n (xn) = 1 + n + o n = n 2n + o n . x 1 1 1 n xn = n + atan x 1 = n + 2 atan n 2n + o n n 1 1 1 = n + + +o 2 n 2n n . h h 21. Sur n; + n , posons f (x) = tan(x) x. f est derivable, f 0 (x) = tan (x). 2 f est strictement croissante, f (n) = n, la limite de f en 2 + n est egale i h a +1. Il existe donc un et un seul xn 2 n; + n veriant f (xn) = xn. 2 Il est immediat que xn n! 1 n. Posons un = xn n. tan(un) = tan(xn) = xn = un + n. un = atan(xn) donc n!lim1 un = . 2 . Posons yn = xn n 2 1 1 tan(yn) = = tan(xn) yn + n + puis 1 1 1 yn = atan y + n + = n + o n d'ou le resultat. n 3 3 3 1 2 1 3 2 3 3 1 2 2 3 2 2 2 2 2 2 + + 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. Chapitre 7 Convergence uniforme 1. Critere de Cauchy uniforme Soit (fn)n2N une suite d'applications denies de X dans l'espace vectoriel norme complet E . Montrer : 8" > 0; 9N 2 N; 8x 2 X; 8(p; q) 2 N ; p>N; q>N ) kfp (x) fq (x)k6" 2 () (fn)n2N converge uniformement . 2. Soit f une application de [a; b] dans E un espace vectoriel norme complet. f est dite reglee si elle verie la propriete suivante : 8" > 0 9g en escalier sur [a; b] telle que kf gk1 6" Montrer que f reglee si et seulement si f possede une limite a gauche et a droite en tout point de ]a; b[, une limite en a et une limite en b. 3. E tudier la convergence simple et la convergence uniforme des suites d'applications fn suivantes, denies par fn(x) = 1 x n n cos (x) sin(x); n cos (x) sin(x); n(1 + xn) (x>0); ln x + n (x>1); nx) (x > 0); p nx exp( nx) (x>0); 1 +nxn x ; sin( n x 1 x)) n si x 2]0; 1] et -1 si x = 0; x sin nx si x 6= 0 et 0 si x = 0; 43 + (ln( (ln(x)) n x nx sin(nx) a (x > 0); exp( nx) sin(nx) (x>0); ; n x exp( nx) (x>0); np 1+n x x n ; n (x>0); nxn (1 x) x 2 [0; 1]; min n; p1 x > 0. 1 + nx x + n x 4. Soit f une application continue de R dans R, non identiquement nulle, nulle en 0 et de limite nulle en +1. t On pose pour n 2 N et pour t 2 R fn(t) = f (nt) et gn(t) = f . f ng n E tudier la convergence des suites (fn)n2N, (gn)n2N, n n n2N , n n2N. 5. Soit E un espace vectoriel norme. Soit X E , soit (fn)n2N une suite d'applications de X dans un espace vectoriel norme ; uniformement continues et convergeant uniformement vers une application f . Montrer que f est uniformement continue. 2 3 2 2 2 2 2 2 + + 2 CHAPITRE 7. CONVERGENCE UNIFORME 104 6. Soit (fn)n2N une suite d'applications de X dans E convergeant uniformement vers une application f . Soit g une application uniformement continue de E dans F . (E et F sont deux espaces vectoriels normes). Montrer que (g fn)n2N converge uniformement vers g f . 7. Soient (fn)n2N et (gn )n2N deux suites d'applications, a valeurs reelles ou complexes, convergeant uniformement. On suppose que les fonctions limites sont bornees. Montrer que (fngn)n2N converge uniformement. Reprendre cet exercice avec B (fn; gn) ou B est bilineaire continue et (fn)n2N et (gn )n2N deux suites d'applications, a valeurs dans des espaces vectoriels normes, convergeant uniformement vers des fonctions bornees. 8. (a) Soit la suite (Pn)n2N de fonctions denies pour t 2 [0; 1] par : P (t) = 0, 8n 2 N; Pn (t) = Pn(t) + 12 (t Pn(t) ). Montrer (sans utiliser le premier theoreme de Dini que nous verrons plus loin) que (Ppn)n2N est une suite de polyn^omes qui converge uniformement vers t 7 ! t sur [0; 1]. (b) Montrer que la fonction t 2 [ 1; 1] 7 ! jtj 2 R est limite uniforme d'une suite de fonctions polynomiales. p (c) Appliquer a la fonction t 2] 1; 1] 7 ! 1 t 2 R la formule de Taylor avec reste integral sur [0; t] avec 06t < 1. p Soit Rn(t) le reste et An(t) = 1 t Rn(t). Verier que la suite de terme general t 2 [ 1; 1] 7 ! An(1 t ) 2 R converge uniformement vers t 2 [ 1; 1] 7 ! jtj 2 R. (d) Soit (a; b) 2 R avec a < b. Soit c 2 [a; b] ; soit gc l'application denie sur [a; b] par gc (t) = jt cj. Montrer que la famille (gc )c2 a; b est une base du R-espace vectoriel des fonctions continues et anes par morceaux denies de [a; b] dans R. (e) Montrer que pour tout " > 0, il existe une fonction polynomiale P telle que kf P k1 6". 0 2 +1 2 2 [ ] 9. Soit (fn)n2N une suite de fonctions continues de [0; 1] dans l'espace de Banach E , convergeant uniformement sur ]0; 1[ vers une fonction f . Montrer que la convergence est uniforme sur [0; 1]. 1 10. Premier theoreme de Dini. (a) Soit (fn)n2N une suite croissante de fonctions continues denies sur un compact K , a valeurs dans R convergeant simplement vers f continue. Montrer que la convergence est uniforme. On pourra considerer En = fx 2 K = f (x) fn(x)>"g ou, " > 0 est donne. 1 Espace vectoriel norme complet. 105 (b) Soit la suite (Pn)n2N de fonctions denies pour t 2 [0; 1] par : P (t) = 0, 8n 2 N; Pn (t) = Pn(t) + 12 (t Pn(t) ). Montrer que (Pn)n2N est une suite croissante de polyn^omes qui converge pt sur [0; 1]. uniformement vers t 7 ! 0 2 +1 11. Deuxieme theoreme de Dini. Soit (fn)n2N une suite de fonctions croissantes continues denies sur un intervalle ferme borne [a; b] de R a valeurs dans R convergeant simplement vers f continue. Montrer que la convergence est uniforme. On utilisera le fait que f est uniformement continue sur [a; b], que f est croissante et on choisira une subdivision de [a; b] associee a l'uniforme continuite. 12. Operateur de Fejer Soit f une application continue de R dans C 2Z-periodique. 1 cos(n(x t)) Pour (n; x) 2 N R posons (Fn(f ))(x) = 1 f (t) dt. 2n 1 cos(x t) 2 (a) Montrer, en calculant trigonometrique. Calculer Fn(1). n X 1 k=1 0 (n k) cos(ky), que Fn(f ) est un polyn^ome Z 1 cos(n(t)) (b) Montrer que la suite de terme general f (t) dt est bor1 cos(t) nee ou 0 < < . (c) Montrer que la suite (Fn(f ))n2N converge uniformement vers f . En deduire que l'ensemble des polyn^omes trigonometriques est dense dans l'ensemble des fonctions continues 2-periodiques denies de R dans C muni de la norme innie (c'est-a-dire de la norme de la convergence uniforme). 2 13. Soit f une application continue de [0; 1] dans le C . On denit pour chaque entier n 2 N la fonction polynomiale Bn (polyn^ome de Bernstein) par la formule : n X 8t 2 [0; 1]; (Bn (f ))(t) = Cnp f np tp (1 t)n p . p =0 (a) Calculer Bn (1); Bn (t 7 ! t); Bn(t 7 ! t ) (b) Soit P une fonction polynomiale a coecients complexes. Determiner une relation entre : (Bn(P ))0 ; Bn (P ); Bn (t 7 ! tP (t)). (c) En utilisant la continuite uniforme de f , montrer que la suite (Bn (f ))n2N converge uniformement, sur [0; 1], vers f . 2 14. Polyn^omes de Bernstein Soit ' l'application de C n dans lui-m^eme qui au n + 1-uplet t = (t ; t ; ; tn ) associe '(t) = (t0 ; t0 ; ; t0n ) deni par +1 1 2 +1 1 2 +1 CHAPITRE 7. CONVERGENCE UNIFORME 106 8i 2 Nn ; t0i = ti ti et t0n = 0. On notera '(t) l'element t0 . i 1 Soit f une application de [0; 1] dans C . On pose pour i 2 Nn ti = f n . +1 +1 1 1 +1 n X Montrer que Bn (f )(x) = Cnk ('k (t)) xk ou 'n designe la composee n fois de k '. 15. ZSoit f une application continue de [a; b] dans C veriant pour tout n 2 N b f (t)tn dt = 0. Montrer que f est nulle. 1 =0 a 16. (a) Soient K un ensemble compact et E un espace vectoriel norme. Soit (fn)n2N une suite d'applications de K dans E qui converge simplement vers une application f . On suppose : 8" > 0; 9 > 0; 8(x; t) 2 K ; 8n 2 N; d(x; y)6 ) kfn(x) fn(y)k6". Montrer que la suite (fn)n2N converge uniformement. (b) Soit (fn)n2N une suite d'applications continues de [a; b] R dans E , de classes C sur ]a; b[. Il existe M > 0 tel que 8n 2 N; 8x 2]a; b[; kf 0 (x)k6M . On suppose que (fn)n2N converge simplement vers une application f . Montrer que la suite (fn)n2N converge uniformement. 17. Soit f une application continue de R dans R. On suppose que pour tout reel t non nul on a : jf (t)j < jtj. Soit u une application continue de R dans R. On pose pour tout reel t et pour tout entier n, un (t) = f (un(t)). Montrer que la suite (un)n2N converge uniformement sur tout compact de R. 18. Convergence des derivees Soit I un intervalle de R. Soit (fn)n2N une suite d'applications derivables denies de I dans R. On suppose qu'il existe t 2 I tel que la suite (fn(t ))n2N converge. On suppose que la suite des derivees (fn0 )n2N converge uniformement sur tout intervalle ferme borne inclus dans I . On note g la limite simple de la suite (fn0 )n2N. Montrer que (fn)n2N converge simplement vers une fonction f derivable de derivee g. 19. Soit E = LC (X; Y ) ou X et Y sont deux espaces vectoriels normes. Soit (un )n2N une suite d'elements de E . Soit u 2 E . Montrer ((un)n2N converge vers u dans E ) () ((un )n2N converge uniformement vers u sur tout sous-ensemble borne de X ). 20. Soit (fn)n2N une suite d'applications de X , une partie d'un espace vectoriel norme, dans un espace vectoriel norme E convergeant uniformement vers une fonction continue f . Soit (un)n2N une suite de points de X convergeant vers l 2 X . Montrer que la suite (fn(un))n2N converge vers f (l). 2 1 0 +1 0 0 107 21. (a) Soit (fn)n2N une suite d'applications denies de [0; 1] dans R qui converge uniformement vers une application f continue. Soit (an)n2N une suite de points de [0; 1] qui converge vers a. Montrer lim f (a ) = f (a). n! 1 n n (b) Soit (fn)n2N une suite d'applications denies de [0; 1] dans R qui converge simplement vers une application f continue. On suppose que pour toute suite (an)n2N de points de [0; 1] qui converge la suite (fn(an)))n2N converge. Montrer que (fn)n2N converge uniformement. 1 + cos(t) n 22. Soit n 2 N. On pose Pn(t) = an ou an est choisi an d'avoir 2 Z Pn(t) dt = 12 . Soit f une application Z denie de R dans C continue 2-periodique. On pose fn(x) = f (x t)Pn(t) dt. Montrer, en calculant fn(x) f (x) et en utilisant l'uniforme continuite, que la suite (fn)n2N converge uniformement vers f . En deduire que f est limite uniforme d'une suite de polyn^omes trigonometriques. n X 23. On pose fn(x) = p 1 x . n +p p (a) Montrer que la suite (fn(x))n2N converge. (E tudier d'abord le cas x = 2). (b) E tudier la convergence uniforme. 24. Soit fn la fonction denie sur R par fn(t) = 1 + (n + 1)t . n+1+t E tudier la convergence de la suite (fn)n2N. + 0 =1 2 + 2 25. Soit (fn)n2N une suite d'applications derivables denies de [a; b] dans l'espace vectoriel norme E . On suppose que la suite converge simplement vers f . Il existe K >0 veriant 8t 2 [a; b] kfn0 (t)k6K . Montrer que la convergence est unforme. On utilisera l'inegalite des accroissements nis vue dans l'exercice numero 54 du chapitre variable reelle ; sinon on supposera E de dimension nie. 26. On denit sur Z[0; 1] les applications fn par f (t) = 1 et pour (n; t) 2 N [0; 1] t fn (t) = 1 + fn(u u ) du. 0 2 +1 0 (a) Verier que fn est la restriction a [0; 1] d'une fonction polynomiale. n (b) Verier que l'on a pour (n; t) 2 N [0; 1] 06fn (t) fn(t)6 t . (n + 1)! Montrer que la suite (fn)n2N converge uniformement vers une fonction f derivable. +1 +1 CHAPITRE 7. CONVERGENCE UNIFORME 108 Zt 27. Soit t 2 [ 1; 1]. On pose pour n 2 N fn(t) = Z (a) E tudier la convergence de la suite (fn)n2N. 0 (1 u )n du 1 0 2 (1 u 2 )n du (b) M^eme question ave la suite (gn)n2N denie par gn(t) = . Zt 0 fn(u) du. 28. (a) Soit D l'espace vectoriel des applications de R dans R de classe C 1 a support compact . () Montrer que D a au moins un element non nul. () Verier que D est une algebre, sous-algebre de l'espace des applications C 1 de R dans R. () Montrer que D est un ideal de C 1 (R; R). (b) Soit B(R; R) l'espace des fonctions bornees muni de la norme innie kf k1 = sup jf (t)j. t2R Soit CK l'espace des fonctions continues de R dans R a support compact. Soit C l'espace des fonctions continues de R dans R de limites nulles a l'inni. () Montrer que C = CK . Montrer que CK n'est pas ferme dans B(R; R). () Montrer que CK D . 29. Soit (fn)n2N une suite d'applications de [0; 1] dans le K -espace vectoriel norme E . Soit g une application continue de [0; 1] dans K nulle en 1. 9M > 0 tel que 8n 2 N; 8t 2 [0; 1]; kfn(t)k6M . On suppose de plus que pour tout a 2]0; 1[ la restriction a [0; a] de la suite (fn)n2N converge uniformement. Montrer que la suite (gfn)n2N converge uniformement sur [0; 1]. 30. (a) Soit K un ensemble compact. Montrer qu'il existe une famille nie de boules de rayons > 0 dont la reunion est egale a K . En fait de toute famille nie de boules de rayons on peut en extraire une sous-famille nie recouvrant encore K . (b) Soit (fn)n2N une suite d'applications denies sur le compact K E (E est un espace vectoriel norme), a valeurs dans le K -espace vectoriel norme F telle que : 8" > 0; 9 > 0; 8(x; y) 2 K ; 8n 2 N; kx yk6 ) kfn(x) fn (y)k6": On dit que (fn)n2N est une suite uniformement equicontinue. On suppose que la suite (fn )n2N converge simplement. Montrer que la convergence est uniforme. 2 0 0 3 4 2 Cela signie que f est nulle en dehors d'un compact de R. La suite est dite uniformement bornee. 4 Voir une utilisation de ce resultat dans le livre "Resume de cours" pages 278 et suivantes. 2 3 109 (c) Soit (fn)n2N une suite de fonctions denies de [a; b] dans un espace vectoriel norme E de dimension nie. On suppose que les applications fn sont continues ; on suppose qu'elles sont de classe C sur ]a; b[ et verient : 9M > 0 8n 2 N; 8x 2]a; b[; kfn0 (x)k6M . On suppose que la suite (fn)n2N converge simplement. Montrer que la convergence est uniforme. 1 31. Notons Pp l'espace vectoriel des fonctions polynomiales denies sur K =R ou C de degres au plus egaux a p 2 N. Soit (fn)n2N une suite d'elements de Pp qui converge simplement vers f . Montrer que f 2 Pp et que la convergence est uniforme sur tout compact de p X K . (On pourra utiliser la norme : P 7 ! jP (xk )j ou les xk sont n + 1 elements de K deux a deux distincts. k=0 32. Que dire d'une suite de fonctions polynomiales complexes qui converge uniformement sur R ? 33. Soit (fi)i2Nn une famille d'applications d'un ensemble X quelconque a valeurs dans K . Soit F = Vect(f ; ; fn) suppose 6= f0g. Pour chaque x 2 X on denit 'x 2 F par 'x (f ) = f (x). 5 1 (a) () Soient G = Vect('x ; x 2 X ) et ?G = fg 2 F; 8x 2 R; g(x) = 0g = f0g. En etudiant ?G, determiner G, en deduire qu'il existe une famille nie (xi )i2Np d'elements de X telle que 'x ; ; 'xp soit une base de F . () Soit (g ; ; gp ) la base preduale de 'x ; ; 'xp ; verier la rela1 1 tion f = p X i=1 1 f (xi )gi . (b) Soit X un espace metrique compact, soit E = C (X; K ), l'espace vectoriel des applications continues de X dans K . Soit F un sous-espace vectoriel de E de dimension nie. Soit (fn)n2N une suite d'elements de F convergeant simplement vers un element f de E . Montrer que f 2 F et que la convergence est uniforme. 34. Soit ('n )n2N une suite d'applications continues de R dans R , telle que : Chaque 'n est nulle en dehors de l'intervalle [ 1; 1]. + Z + 1 8n 2 N; 'n(t)dt = 1. 1 8 > 0; n!lim1(sup 'n (x)) = 0. + jxj> (a) Soit f une application continue de R dans K =R ou C . On denit la suite (fn)n2N d'applications de R dans K par : 5 Voir le chapitre Algebre lineaire. 110 fn(x) = Z 1 + f (t)'n (x t)dt = Z 1 1 + f (x t)'n (t)dt 1 Montrer que la suite (fn)n2N converge simplement vers f , uniformement sur tout compact. (b) Montrer que si les 'n sont de classe C 1 , il en est de m^eme des applications fn. (c) On considere l'application g de R dans R denie par 8 1 < exp pour x 2 [ 1; 1] x 1 g(x) = : . 0 pour jxj > 1 Montrer que gZ est de classe C 1 . 1 On pose a = g(t)dt, puis pour tout x 2 R, 'n(x) = na g(nx). 1 Montrer que la suite ('n )n2N verie les conditions du debut de l'exercice. En deduire que toute application continue de R dans K est limite d'une suite de fonctions de classes C 1 , la convergence etant uniforme sur tout compact. (d) On considere une application 1 1 f continue de R dans K =R ou C nulle en dehors de l'intervalle ; . 2 2 Z Pour tout n 2 N on pose an = (1 t )n dt et 2 + 1 8 (1 x )n < 'n (x) = : an 0 2 2 1 pour 16x61 . pour jxj > 1 Z 1 + On pose alors pour tout reel x : fn(x) = f (x t)'n(t)dt. 1 En utilisant l'exercice precedent, retrouver le theoreme de Weirstra. Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. Chapitre 8 Convergence uniforme ; corriges 1. Supposons que la suite (fn)n2N converge uniformement vers une fonction f . Soit " > 0. Il existe N 2 N veriant pour tout entier n>N et pour tout x de X , kfn(x) f (x)k6 "2 . Pour p et q entiers au moins egaux a N nous avons 8x 2 X; kfp (x) fq (x)k6". Supposons 8" > 0 9N 2 N tel que 8(p; q) 2 N ; p>N; q>N ) sup kfp(x) fq (x)k6". x2X La suite de terme general fn(x) est une suite de Cauchy de points de E qui est complet donc est convergente. Notons f (x) sa limite. La suite (fn)n2N converge donc simplement vers f . p etant xe, p>N , x 2 X , q!lim1 kfp(x) fq (x)k = kfp (x) f (x)k6". La convergence est bien uniforme. 2 + 2. Soit f une fonction reglee. Soit " > 0 donne. Soit g une fonction en escalier telle que kf gk1 6 " = "0 . 4 Soit t 2 [a; b[. g possede une limite, l" , a droite en t donc il existe > 0 tel que 8u 2 [a; b[; t < u6t + ) kg(u) l" k6"0 . Nous en deduisons kf (u) l" k62"0 . En particulier 8(u; v) 2 [a; b[ ; t < u6u + ; t < v6v + ) kf (u) f (v)k64"0 = ". En utilisant les resultat du premier exercice du chapitre variable reelle nous en deduisons que f possede une limite a droite en t. Remarque nous pouvons eectuer une autre demonstration. f etant reglee, pour chaque n 2 N il existe une application gn en escalier veriant 8t 2 [a; b]; kf (t) gn(t)k6 n +1 1 . la suite (gn)n2N converge uniformement vers f . Pour chaque n 2 N, gn possede une limite ln 2 E a droite en t donc f possede en t une limite a droite ; cette limite est la limite de la suite convergente 2 1 Je rappelle la demonstration de ce resultat : Soit (gn)n2N une suite d'applications denies d'un espace topologique (au sens que j'ai donne a cela dans le chapitre topologie) X a valeurs dans un espace vectoriel norme complet E . On suppose que la suite (gn)n2N converge uniformement vers une fonction g. Soit a 2 X ; on suppose que les fonctions gn ont toutes une limite ln 2 E en a. Alors la suite (ln)n2N converge ; de limite l. La fonction g possede une limite en a ; cette limite est egale a l. lp lq = (lp fp (t)) + (fp(t) fq (t)) + (fq (t) lq ). Soit " > 0. Soit N 2 N tel que pour tout entier n au moins egal a N on ait sup kfn (t) f (t)k6 3" . t2X Soient p et q xes au moins egaux a N . 1 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 112 (ln )n2N. On montre de m^eme que f possede en tout point de ]a; b] une limite a gauche. Supposons que f possede en tout point de [a; b[ une limite a droite et possede en tout point de ]a; b] une limite a gauche. Soit " > 0. Notons R l'ensemble des points x de [a; b] tels que f est approchable uniformement, a " pres, sur [a; x] par une fonction en escalier. C'est-a-dire : 8x 2 R; 9g en escalier sur [a; x]; 8t 2 [a; x]; kf (t) g(t)k6". f possede une limite la en a donc il existe > 0 tel que pour a < t6a + on ait kf (t) la k6". Posons g(t) = la pour t 2]a; a + ] et g(a) = f (a). g est en escalier sur [a; a + ] et [a; a + ] R. Soit c la borne superieure de R. a + 6c6b. f possede une limite lc , a gauche en c donc il existe > 0 tel que pour c 6t < c on ait kf (t) lc k6". Il existe c 2 R; c < c 6c. Nous disposons alors d'une application g en escalier sur [a; c ] qui approche sur [a; c ] f a " pres. Posons, si c 6= c, g(t) = lc pour t 2]c ; c[; g(c) = f (c) et g(t) = g (t) pour t 2 [a; c ]. g est en escalier sur [a; c] et approche f a " pres sur [a; c]. Nous en deduisons que c 2 R. Supposons c < b. f possede une limite a droite en c donc comme precedemment, pour a, nous pouvons construire sur [a; c + ] (avec > 0) une fonction en escalier qui approche f a " pres sur [a; c + ]. c n'est alors pas la borne superieure donc c = b d'ou le resultat demande. 3. (a) fn(x) = cosn(x) sin(x). Pour x 2]0; 2[nfg, n!lim1 cosn (x) sin(x) = 0 car j cos(x)j < 1. Pour x = 0, ou 2 cosn(x) sin(x) = 0. La suite de fonctions converge simplement vers 0 sur R. Soit " > 0; " < . 2 Pour jxj 2 ["; "], j cos(x)j6 cos(") donc j cosn(x) sin(x)j6 cosn(") et lim cosn(") = 0. Il existe alors N 2 N ne dependant que de " veriant n! 1 pout tout entier n>N 0 < cosn(")6". Nous avons alors j cosn(x) sin(x)j6". Pour x 2 [ "; "] [ [ "; + "], j cosn(x) sin(x)j6j sin(x)j6". Nous en deduisons pour tout n>N sup j cosn(x) sin(x)j6j sin(x)j6". x2R La convergence vers 0 est donc uniforme sur R. (b) fn(x) = n cosn(x) sin(x). Comme dans l'exercice precedent nous obtenons Il existe Vp et Vq deux voisinages de a veriant 8t 2 Vp; kfp(t) lpk6 3" 8t 2 Vq ; kfq (t) lq k6 3" . Pour t 2 Vp \ Vq nous avons klp lq k6klp fp(t)k + kfp(t) fq (t)k + kfq (t) lq k6". Cette inegalite est donc veriee pour tout couple d'entiers (p; q) avec p et q au moins egaux a N . La suite (ln)n2N est une suite de Cauchy, convergente car E est complet, de limite l 2 E . Soit " > 0. Soit N 2 N tel que pour n>N on ait kln lk6 3" . Soit n>N tel que sup kfn (t) f (t)k6 3" . t2X Soit enn V un voisinage de a tel que 8t 2 V; kfn (t) lnk6 3" . Nous en deduisons 8t 2 V; kf (t) lk6kf (t) fn (t)k + kfn (t) lnk + kln lk6". 1 1 1 1 1 1 1 1 1 + + 2 Nous verrons dans l'exercice numero 29 un resultat analogue dans un autre exercice plus general. 2 113 la convergence simple de la suite fonctions de terme general n cosn(x) sin(x) vers 0. r n Soit pour n 2 N, xn = acos n + 1 . n n yn = n cosn(xn) sin(xn) = p n . n+1 n+1 n + 1 ln 1 + 1 + 1 ln(n). ln(yn) = 2 n 2 Nous avons alors n!lim1 ln(yn) = +1 puis n!lim1 yn = +1. Il n'y a donc pas convergence uniforme sur R. x (c) fn(x) = n(1 + xn) (x>0). x>0 donc n(1 + xn )>n et n!lim1 n(1 +x xn ) = 0. n fn0 (x) = 1 n+(1(1+ xnn))x . r n 1 . Supposons n>2. Notons n = n 1 fn croit sur [0; n] et decroit sur [n ; +1[. fn(0) = 0; x!lim1 fn(x) = 0. fn(n) = (n n1)n n! 1 n1 . La suite (fn)n2N converge uniformement vers 0 sur R . 1 (d) fn(x) = ln x + (x>1). 1 n lim ln x + = ln(x). n! 1 n 1 Notons gn (x) = ln x + n ln(x). gn0 (x) = x(x n+ n) < 0. x!lim1 gn(x) = 0. 1 Nous avons donc pour x>1, 06gn(x)6 ln 1 + . 1 n La suite de fonctions x 7 ! ln x + n n2N converge uniformement sur [1; +1[ vers x 7 ! ln(x). (e) fn(x) = nx exp( nx) (x>0). Pour x > 0 n!lim1 nx exp( nx) = 0. fn(0) = 0. La suite (fn)n2N converge simplement vers 0. fn0 (x) = nx(2 nx) exp( nx). 2 3 + + + 2 + 2 + + + + 2 2 + n + 1 ln 1 + 1 + 1 ln(n) = 1 ln(n) 1 1 + o 1 . 2 n 2 2 2 4n nr 1 1 1 1 1 n 1 Nous avons donc yn = exp 2 ln(n) 2 4n + o n = e 1 4n + o n . r Nous obtenons yn n!+1 ne . 3 114 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S de fn en +1 est nulle. Pour n 2 N , fn est croissante sur La limite 2 2 2 4 0; , decroissante sur ; +1 . fn n n n = ne ; la convergence est donc uniforme. nx . (f) fn(x) = 1+n x fn est impaire. Il est immediat que pour x 6= 0 n!lim1 nx = 0 et fn(0) = 0. La suite 1+n x converge donc simplement vers 0. fn0 (x) = n(1(1+ nnxx) ) . fn a une limite nulle en +1 donc 8x 2 R; jfn(x)j6 2p1 n . La convergence est donc uniforme sur R vers 0. (g) fn(x) = sin(pnx) (x > 0). sin(nx) n px p 6 x. n x Soit " > 0. Pour x 2]0; " ], jfn(x)j6" ; pour x 2 [" ; +1[, jfn(x)j6 p1 6 1 . n x n" 1 Pour n> nous avons jfn(x)j6". " Il existe donc un entier N tel que pour tout n 2 N au moins egal a N et pour tout reel x > 0 on ait jfn(x)j6". La suite converge uniformement vers 0 sur R . Nous pouvons faire une autre demonstration. 1 p Comme ecrit plus haut jfn(x)j6 x. Placons-nous sur 0; . Nous n 1 avons jfn(x)j6 p . n 1 1 1 Pour x> , jfn(x)j6 p 6 p . Donc pour x 2]0; +1[ nous avons n n x n 1 jfn(x)j6 pn et la convergence est bien uniforme. 2 3 2 3 + 3 3 2 2 2 2 2 2 2 + 1 0 si x = 0. nx si x 6= 0 et 1 Pour x 6= 0 n!lim1 x sin nx = 0 et fn(0) = 0. La suite (fn)n2N converge simplement vers 0. 1 x jxj jaj Soit a > 0. Soit 0 < jxj6a. x sin nx 6 njxj = n 6 n ; l'inegalite est vrai aussi pour x = 0. La convergenceestdonc uniforme sur tout compact de R. fn(n) = n sin n1 n! 1 1. Il n'y a pas convergence uniforme sur R. (h) fn(x) = x sin 2 2 + 2 2 2 + 2 115 n (i) fn(x) = 4 (ln(x)) n si x 2]0; 1] et 1 si x = 0. 3 + (ln(x)) Nous avons immediatement n!lim1 fn (0) = 1, 1 lim f (x) = 1 pour x 2 0; , n! 1 n e 1 3 = lim f n! 1 n e 4 1 4 lim f (x) = pour x 2 ; 1 . n! 1 n 3 e Il n'y a pas convergence uniforme car la limite n'est pas continue. x nx (j) fn(x) = n (x > 0). Pour x > 0 n!lim1 fn(x) = 0. lim f (x) = 1, x!lim1 fn(x) = +1. Il n'y a donc pas convergence uniforme x! n x sur R . Placons-nous sur [a; b] R . fn0 (x) = nfn(x) 1 + ln n . Pour n>be, fn0 est negative sur [a; b] donc pour x 2 [a; b] et n>be, 0 < fn(x)6fn(a). Il y a donc convergence uniforme sur tout compact inclus dans R . (k) exp( nx) sin(nx) (x>0). fn(0) = 0. Pour x > 0 n!lim1 fn(x) = 0. 1 sin(1) fn n = e . Il n'y a donc pas convergence uniforme sur R . Soit a > 0 et soit x>a. jfn(x)j6 exp( na). La suite (fn)n2N converge uniformement vers 0 sur tout compact inclus dans R . sin(nx) (l) fn(x) = . 1+n x fn(0) = 0 ; pour x 6= 0 n!lim1 fn(x) = 0. (fn)n2N converge simplement vers 0. 1 sin(1) fn n = 2 . Il n'y a pas convergence uniforme. 1 Soit a > 0 et soit x veriant jxj>a. jfn(x)j6 . 1+n a La suite (fn)n2N converge uniformement vers 0 sur tout compact inclus dans R . (m) fn(x) = na x exp( nx). fn(0) = 0 et pour x > 0 n!lim1 fn(x) = 0. fn0 (x) = na (1 nx) exp( nx). a Pour n 2 N , sup jfn(x)j = n . e x2R 2 2 + + + + + 0 + + + + + + + 2 2 + 2 + + 1 + 2 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 116 La convergence est uniforme si et seulement si a < 1. 1 Soit b > 0. Pour x>b et n> ; 06fn(x)6fn(b). b Lorsque a>1 la convergence est uniforme sur tout compact inclus dans R . pn x fn(x) = 1 + nx . fn est impaire. fn(0) = 0 et pour x 6= 0 fn(x) n! 1 xp1 n . la suite converge simplement 1 vers 0.1 Pour n 2 N fn p = . Il n'y a pas convergence uniforme. 2 n Soit a > 0 et soit x veriant jxj>a. Pour n 2 N jfn(x)j6 p1 6 p1 . x n a n La suite (fn)n2N converge uniformement sur tout compact inclus dans R. fn(x) = x +n n avec x>0. Nous supposons n 2 N . lim f (x) = 1. x!lim1 fn(x) = 0. Il n'y a donc pas convergence uniforme. n! 1 n x 6 a . Soit a > 0 et soit 06x6a. jfn(x) 1j = x+n a+n La convergence est donc uniforme sur tout compact inclus dans R . fn(x) = nxn(1 x); aevc x 2 [0; 1]. fn(1) = 0 ; pour x 2 [0; 1[ n!lim1 fn(x) = 0. La suite (fn)n2N converge simplement vers 0. fn0 (x) = nxn (n x(n + 1)). n n n Mn = xmax f (x) = fn n + 1 = n + 1 . 2 ; n 1 lim M = . La convergence n'est donc pas uniforme. n! 1 n e n >a c'est-a-dire n> a nous Sur [0; a] avec 0 < a < 1, des que n+1 1 a avons 06fn(x)6fn(a). Il y a donc convergence uniforme sur tout compact inclus dans [0; 1[. 1 fn(x) = min n; px . 1 1 1 Nous avons donc pour 0 < x6 ; fn(x) = n et pour x> ; fn(x) = p . n n x Il est immediat que pour x > 0 xe la suite (fn)n2N converge simplement 1 vers x 7 ! f (x) = p . 1 1 x fn f 4n = jn 2nj qui tend vers +1. Il n'y a pas conver4n gence uniforme. Soit a > 0 et soit x>a. + (n) 2 + (o) + (p) + + + 1 +1 [0 1] + (q) 2 2 2 2 117 Pour n> p1 , fn(x) f (x) = 0. La convergence est donc uniforme sur a tout compact inclus dans R . fn(0) = 0; gn(0) = 0. Pour t > 0 n!lim1 fn(t) = 0 et n!lim1 gn(t) = f (0) = 0. Soit " > 0. Il existe A > 0 tel que pour x>A on ait jf (x)j6". Supposons t>a > 0. Pour n> A nous avons nt>na>A donc jf (nt)j6". La a convergence de la suite (fn)n2N est uniforme vers 0 sur [a; + 1 [. f n'est pas t la fonction nulle donc il existe t > 0 tel que f (t ) 6= 0. fn n = f (t ) ; la convergence n'est donc pas uniforme sur [0; +1[. Soit " > 0. Il existe A > 0 tel que pour 06x6A on ait jf (x)j6". Supposons 06t6a > 0. Pour n> a nous avons t 6A donc jf t j6". La A n n convergence de la suite (gn)n2N est uniforme vers 0 sur [0; a]. gn (nt ) = f (t ) la convergence n'est donc pas uniforme sur [0; +1[. f est bornee sur R. f est bornee ; en eet il existe > 0 et > 0 tels que 8t 2 [0; ] nous ayons jf (t)j61 et 8t 2 [; +1[ nous ayons jf (t)j61. f est continue donc la restriction de f a l'intervalle d'extremites , est bornee ; d'ou le resultat. f kfnk6kf k1 de m^eme kgnk6kf k1 . Il est alors immediat que les suites nn n2N gn et n n2N convergent uniformement vers 0. Soient u et v deux elements de X . kf (u) f (v)k = kf (u) fn(u)k + kfn(u) fn(v)k + kfn(v) f (v)k. Soit " > 0. Il existe N" 2 N tel que sup kfN" (t) f (t)k6 " . 3 t2X La fonction fN" est uniformement continue donc il exsite > 0 tel que pour " (u; v) 2 X veriant ku vk6 on ait kfN" (u) fN" (v)k 6 . Nous obtenons 3 alors kf (u) f (v)k6" ; f est uniformement continue. Soit " > 0. Il existe > 0 veriant 8(u; v) 2 E , ku vk6 ) kg(u) g(v)k6". Il existe N 2 N tel que pour n>N on ait 8t 2 X; kfn(t) f (t)k6. Dans ces conditions nous avons k(g fn)(t) (g f )(t)k6". La convergence est bien uniforme. Faisons la demonstration directement dans le cas general. Pour repondre a la premiere question il sut de choisir B (x; y) = xy. Soient E; F et G trois espaces vectoriels normes. E F est muni de la norme k(x; y)k = kxkE + kykF . Il est clair que si (xn)n2N (resp. (yn)n2N) est une suite de points de E (resp. de points de F ) convergeant vers 0, la suite ((xn; yn))n2N converge vers 0. B est une application bilineaire continue donc n!lim1 B (xn ; yn) = 0. + 4. + 0 0 5. + 0 0 2 6. 7. 2 + 0 0 118 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S Soient (fn)n2N et (gn)n2N deux suites d'applications denies sur X a valeurs respectivement dans E et F convergeant uniformement vers f et g bornees. Soit " > 0. Il existe > 0 tel que pour (x; y) 2 E F veriant kxkE 6 et kykF 6 on ait kB (x; y)kG6". Soient (x; y) 2 E F . Si x ou y = 0 alors 0 = kB (x; y)kG6". x et y0 = y. Sinon posons x0 = kxkE kykF kB (x; y)kG = kxkEkykF kB (x0 ; y0 )kG6 kxkEkykF ". Il existe une constante K veriant pour tout couple (x; y) d'elements de E F l'inegalite kB (x; y)kG6K kxkE kykF . Reciproquement il est immediat que si une application bilineaire B verie pour tout couple (x; y) 2 E F , r kB (x; y)kG6K kxkE kykF ou K 2 R elle " . Il s'agit donc la d'une caracteriest continue ; il sut de choisir 6 K +1 sation d'une application bilineaire continue. Soit alors t 2 X . kB (fn(t) f (t); g(t)kG6K kfn(t) f (t)kE kg(t)kF , kB (f (t); gn(t) g(t)kG6K kf (t)kE kgn(t) g(t)kF , kB (fn(t) f (t); gn(t) g(t)kG6K kfn(t) f (t)kE kgn(t) g(t)kF . sup kB (fn (t) f (t); g(t)kG6K sup kfn(t) f (t)kE sup kg(t)kF , t2X t2X t2X sup kB (f (t); gn(t) g(t)kG6K sup kf (t)kE sup kgn(t) g(t)kF , t2X t2X t2X sup kB (fn (t) f (t); gn(t) g(t)kG6K sup kfn(t) f (t)kE sup kgn(t) g(t)kF . t2X t2X t2X Les trois suites de fonctions de termes generaux respectifs t 7 ! (B (fn(t) f (t); g(t))n2N, t 7 ! (B (f (t); gn(t) g(t))n2N et t 7 ! (B (fn(t) f (t); gn (t) g(t))n2N convergent uniformement vers 0. B (fn (t); gn(t)) B (f (t); g)(t)) = B (fn(t) f (t); gn(t) g(t)) +B (fn(t) f (t); g(t)) + B (f (t); gn(t) g(t)). La suite de terme general t 7 ! B (fn (t); gn(t)) converge bien uniformement vers la fonction t 2 X 7 ! B (f (t); g(t)) 2 G. Remarque lorsque une suite (fn)n2N de fonctions converge uniformement vers une fonction f bornee alors les fn sont, a partir d'un certain rang N , uniformement bornees ; reciproquement si les fn sont uniformement bornees et si la suite (fn)n2N de fonctions converge uniformement vers une fonction f celle-ci est bornee. En eet il existe un entier N tel que 8t 2 X; kfn(t) f (t)k61 pour n>N . Nous avons alors 8t 2 X; kfn(t)k6kf (t)k + 1 et kf (t)k6kfn(t)k + 1. Dans le premier cas kfn(t)k6kf k1 + 1 ce qui prouve le resultat. Dans le second cas il existe M >0 tel que pour tout n et pour tout t 2 X , kfn(t)k6M . kf (t)k6M + 1 d'ou le resultat. 2 2 + Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 119 8. (a) Soit t xe dans [0; 1] L'application x 2 [0; 1] 7 ! f (x) = x + 1 (t x ) 2 R est continue stric2 tement croissante. t t + 1 p p f ([0; 1]) = 2 ; 2 [0; 1] et f ( t) = t. p f (0) = 12 t6 t. Nous en deduisons alors que pour tout n 2 N; 06Pn(t)61. p p x6 t ) f (x)6 t. f (x) x = 12 (t x ). La suite de terme general pt. Pn(t) est donc croissante majoree ; elle est alors convergente de limite p p Soit a 2]0; 1[. Pour t 2 [a; 1] nous avons Pn(t) + t> a > 0. p p p 06 t Pn (t) = 1 ( t Pn(t))(2 t Pn(t)) 2 pa p 6( t Pn(t)) 1 2 . Nous en deduisons immediap p pa n pa n tement 06 t Pn(t)6 t 1 6 1 2 . 2 pt. La suite ( P ) converge uniform e ment sur [ a; 1] vers t 7 ! n n 2 N p t 7 ! t est continue en 0. Soit p " > 0. Il existe a 2]0; 1[ tel que pour tout t 2 [0; a] on ait 06Pn(t)6 t6". a etant ainsi choisi p nous choisissons N 2 N tel que pour n>N on ait pour t 2 [a; 1] jPn(t) tj6p ". Nous en deduisons que pour tout t 2 [0; 1] on a pour n>N jPn(t) tj6". La convergence est bien uniforme. (b) La suite de terme general t 2 [ 1; 1] 7 ! Pn(t ) = Qn (t) 2 R converge p p t j = sup jPn(t) tj. uniformement vers t 7 ! jtj car sup jPn(t ) 2 2 +1 2 2 t2[ 1; p 2 t2[0; 1] 1] (c) t 2] 1; 1[7 ! 1 t 2 R est de classe C 1 .Z n t X p Soit t 2 [0; 1[; f (t) = 1 t = ak tk + 1 (t u)nf n (u) du avec n! k k k)! ak = 4k (k!)(2(1 et f k (t) = k (2k)! (1 t) . 2k) 4 (k!)(1 2k) Nous obtenons alors 2)!tn (2n + 2)! jRn(t)j6 4n (((2nn++1)!) 6 . (2n + 1) 4n ((n + 1)!) (2n + 1) n X p Pour t 2] 1; 1[, jtj = 1 (1 t ) = ak (1 t )k + Rn(1 t ). ( +1) 0 =0 1 ( ) 2 2 2 +1 +1 2 +1 2 2 2 n X 2 k=0 ak (1 t )k . An(1) = An( 1) = 1 ; nous avons donc k (2n + 2)! pour t 2 [ 1; 1], jAn(t) jtjj 6 n = . 4 ((n + 1)!) (2n + 1) n n X 3 ln(n) = ln 1 ln(2). 2k + 2 Notons An(t) = 2 =0 +1 k=1 2 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 120 3 est equivalent a 3 . La seLorsque k tend vers +1 ln 1 2k + 2 2k 3 rie de terme general diverge et n!lim1 ln(n ) = 1 ; la suite (n)n2N 2k converge vers 0 donc la suite t 2 [ 1; 1] 7 ! An(1 t ) 2 R n2N converge uniformement. Si nous ne voulons pas utiliser les series, nous pouvons nous servir de la formule de Stirling 2n + 2 n p 4(n + 1) 1 e p = n n! 1 . n + 1 n (2 n + 1) ( n + 1) 2(n + 1)(2n + 1) 4n e (d) Il s'agit de demontrer que si (c )c2 a; b est une famille X de reels, tous nuls sauf au plus un nombre ni d'entre eux, veriant c gc = 0 alors les + 2 2 +2 2 +2 + +1 [ ] c2[a; b] coecients c sont tous nuls. Supposons la famille liee. Il existe ( ; ; n) 2 Rn tous non nuls et une famille (c ; ; cn) n X d'elements de [a; b] veriant 8t 2 [a; b]; gn (t) = i jt ci j = 0. i Nous pouvons supposer c < c < < cn. n est bien evidemment au moins egal a 2. Si n = 2 alors en chosissant t = c puis t = c nous obtenons (c c ) = 0 et (c c ) = 0 ce qui conduit a = = 0. Si n>3 un au moins des c = ci est strictement compris entre a et b. La 1 1 =1 1 1 2 2 1 2 2 1 1 2 1 2 derivee a gauche en c de gn est egale a droite en c est egale a Xi j =1 j n X j =i+1 i X 1 j =1 n X j j =i j = 0 ; la derivee a j = 0. Nous en deduisons 2i = 0 ce qui est contradictoire. La famille proposee est bien une famille libre. (e) Soit = (a ; ; an) une subdivision de [a; b]. Soit E l'espace vectoriel des applications ' continues de [a; b] dans R telles que pour chaque i 2 Nn la restriction de ' a [ai ; ai ] soit ane. Soit L denie de E dans Rn par L(f ) = (f (a ); ; f (an)). L est une application lineaire. L(f ) = 0 implique evidemment que f est nulle donc L est injective et dim(E ) 6n + 1. Pour chaque i 2 f0; ; ng, gai 2 E . D'apres le resultat precedent la famille des applications gai est libre de cardinal au moins egal a la dimension de E ; il s'agit d'une base de E . Pour chaque fonction f 2 E il existe donc ( ; ; n) 2 Rn veriant n X 8t 2 [a; b]; f (t) = k jt ak j. 0 1 1 +1 0 0 k=0 +1 Soit alors F une application continue de [a; b] dans R. F est uniforme- 121 ment continue. Soit " > 0. Il existe > 0 tel que pour tout (u; v) 2 ([a; b]) on ait jF (u) F (v)j6 3" . Soit = (a ; ; an) une subdivision de [a; b] de pas au plus egal a . Soit F 2 E telle que pour chaque ai , F (ai) = F (ai ). Pour t 2 [ai ; ai ] nous avons F (a ) F (a ) i i F (t) F (t) = F (t) ai ai (t ai ) + F (ai) donc jF (t) F (t)j6jF (t) F (ai)j + jF (ai ) F (ai )j6 23" . n X n Il existe ( ; ; ; n ) 2 R tel que 8t 2 [a; b]; F (t) = k gak (t). 2 0 +1 +1 +1 +1 0 +1 1 k=0 Reprenons la suite (Qp )p2N de polyn^omes qui converge uniformement sur [ 1; 1] vers t 7 ! jtj. t c Soit c 2 [a; b]. Posons Sp(t) = (b a)Qp b a . La suite (Sp)p2N converge uniformement pour jt cj6b a vers t 7 ! jt cj. L'intervalle [a; b] est inclus dans l'intervalle [c b + a; c + b a] donc il existe une suite de fonctions polynomiales convergeant uniformement sur [a; b] vers gc . Il est alors immediat qu'il existe une suite (Gp )p2N de fonctions polynon X miales convergeant uniformement sur [a; b] vers F = k gak . k " 9N" 2 N; 8p 2 N, p>N" ) sup jGp (t) F (t)j6 3 puis t2 a; b sup jGp (t) F (t)j6". Le resultat est donc demontre. =0 [ ] t2[a; b] 9. Utilisons le resultat du premier exercice. La suite (fn)n2N est uniformement de Cauchy sur ]0; 1[ donc verie 8" > 0 9N 2 N tel que 8(p; q) 2 N ; p>N; q>N ) sup kfp (t) fq (t)k6". t2 ; p et q etant xes lim ( f ( t ) f ( t )) = f (1) f (1) ; de m^eme p q p q t! lim (f (t) fq (t)) = fp(0) fq (0) donc t! p 8" > 0 9N 2 N tel que 8(p; q) 2 N ; p>N; q>N ) sup kfp (t) fq (t)k6". t2 ; La convergence est bien uniforme sur [0; 1]. 10. Premier theoreme de Dini. (a) Supposons que les ensembles En soient tous non vides. f fn est continue donc En est un ferme de K , comme image reciproque d'un ferme. x 2 En ) f (x) fn(x)>f (x) fn (x)>" ) x 2 En . La suite (En)n2N est donc decroissante. Considerons une suite (xn )n2N de points de K obtenue en choisissant pour chaque n 2 N un element xn de En. K etant compact la suite (xn)n2N 2 ]0 1[ 1 0 2 [0 1] +1 +1 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 122 possede uns sous-suite (yn)n2N convergente. 8n 2 N; yn = x' n avec ' strictement croissante de N dans N. Soit n 2 N ; pour p 2 N, p>n nous avons yp 2 E' p E' n En . La limite l de la suite (yn)n2\ N est donc dans En qui est ferme. Nous en deduisons que l'intersection En 6= ;. ( ) ( ) ( ) 4 n2N Il existe donc l 2 K ; l appartenant a tous les En veriant f (l) fn (l)>". La suite de terme general fn(l) converge vers f (l) donc il existe N 2 N tel que pour tout entier n veriant n>N on ait f (l) " 6fn(l)6f (l) ce 2 qui est contradictoire. Il existe donc un entier N veriant 8x 2 K f (x) fN (x) < " donc pour tout entier n>N nous avons f (x)>fn(x)>fN (x) > f (x) ". La suite converge bien uniformement. (b) Nous devons demontrer que pour p t 2 [0; 1], t Pn (t)>0. Montrons que l'on a 06Pn(t)6 t. Le resultat est vrai pour n = 0. 1 p Pour t 2 [0; 1] P (t) = t> t. 2 P est bien une fonction polynomiale. Supposons avoir prouve que jusqu'au rang n>1, Pn soit une p fonction polynomiale veriant pour t 2 [0; 1] et pour i6n, 06Pi (t)6 t. Il est immediat que Pn est une fonction polynomiale. Nous avons bien Pn (t)>0 pour t 2 [0; 1]. p p p p t Pn (t) = t Pn(t) 12 ( t Pn(t))( t + Pn(t)) p 1p = ( t Pn(t))(2 t Pn(t)). 2 p p pt)>0 puis pt P (t)>0. Le Pn(t)6 t donc 2 t Pn(t)>2(1 n resultat est donc demontre au rang n + 1 et est vrai pour tout entier n. La suite de terme general Pn(t) est une suite croissante majoree par 1 ; elle est donc convergente p de limite l(t) 2 [0; 1] veriant l(t) = l(t)+ (t l (t)) c'est-a-dire l(t) = t. En utilisant le premier theoreme de Dini nous en deduisons que la convergence est uniforme. Soit t 2 [ 1; 1] ; la suite de terme pgeneral Pn(t ) converge p uniformement vers t 7 ! jtj car sup jPn(t ) t j = sup jPn(t) tj. 2 1 1 +1 +1 +1 +1 1 2 2 2 2 t2[ 1; 2 1] t2[0; 1] 11. Deuxieme theoreme de Dini. Par hypothese, f est croisssante et continue. Soit " > 0. f etant continue est uniformement continue car [a; b] est compact. Il existe > 0 veriant : 8(u; v) 2 [a; b] ; ju vj6 ) jf (u) f (v)j6 " . 2 Considerons alors une subdivision = (t ; ; tp ) de [a; b] de pas au plus 2 0 Il s'agit la, comme nous l'avons deja vu dans le chapitre de topologie, d'un resultat classique concernant les suites decroissantes de compacts non vides. Nous pouvons remarquer que \ si les En n'etaient pas compact le resultat e^ut pu ^etre faux ; par exemple En = [n; +1[ verie En = ;. 4 n2N 123 egal a . Pour chaque entier i6p il existe Ni 2 N veriant pour tout entier n>Ni jfn(ti ) f (ti )j6 2" . Soit N un entier au moins egal a tous les Ni. Soient, pour i entier, i6p 1, t 2 [ti ; ti ] et n>N . f (t) fn(t)6f (ti ) fn(ti )6(f (ti ) f (ti )) + (f (ti ) fn (ti))6 2" + 2" 6". fn(t) f (t)6fn(ti ) f (ti )6(fn(ti ) f (ti ))+(f (ti ) f (ti ))6 2" + 2" 6". Nous obtenons donc pour tout t 2 [a; b] et pour tout n>N jf (t) fn(t)j6" c'est dire que la suite converge uniformement. +1 +1 +1 +1 +1 12. Operateur de Fejer (a) n X 1 k=1 (n k) cos(ky) = n X 1 k=1 Notons An(y) = n X 1 k=1 1 k=1 +1 ! n X k cos((n k)y) = <e k exp(i(n k)y) k ! n X 1 =1 = <e exp(iny) n X +1 1 k=1 k exp( iky) . exp( iky). k exp( iky) = iA0n(y). Pour y 6 0 (mod 2) nous avons An (y) = exp( iy) exp( iny) . 1 exp( iy) Nous en deduisons : (n 1) exp( iy) n soit encore i exp(iny)A0n(y) = exp(i(n 1)(1y) +exp( iy)) n i exp(iny)A0n(y) = 1 exp( + exp(i(n 1)y) exp( iy) iy) (1 exp( iy)) ni exp iy i sin y exp iy = . 2 sin y 2 sin y 2 2 2 2 2 2 ! 2 2 sin ny n 1 La partie reelle est egale a + . 2 2 sin y Nous en deduisons ! n n X X sin ny = n + 2 (n k) cos(ky) = (n jkj) exp(iky). sin y k k n ! sin ny 1 cos( n ( t )) Il est clair que t 2]0; 2[7 ! = 2 C est pro1 cos(t) sin y longeable par continuite sur [0; 2]. Fn(f ) est denie sur R. 2 2 2 2 1 2 2 =1 = 2 2 2 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 124 Z n 1 X 8x 2 R, (Fn(f ))(x) = 2n (n jkj) exp(ik(x t))f (t) dt k n Z n 1 X (n jkj) exp(ikx) exp( ikt)f (t) dt = 2n k n n X 1 = n k n(ck (f )(n jkj) exp(ikx)). Il s'agit bien d'un polyn^ome trigonometrique. Il est immediat que Fn (1) = 1 car ck (1) = k . t (b) Pour t 2 [; ]; sin > sin 2 > 0 donc 2 ! Z sin nt Z nt 1 . dt6 sin dt = 0< t 2 sin sin sin 2 0 = 2 0 = = 0 2 2 2 2 2 2 (c) (Fn(f ))(x) f (x) = 2 1 2n Z Z 2 ( 2 0 2 0 00 n x t 1 1 B@@ sin A (f (t) f (x))CA dt x t sin ! sin nt (f (x + t) f (x)) dt. sin t 2 2 ) 2 2 2 1 = 2n f est uniformement continue car toute fonction continue denie de R dans C periodique est uniformement continue. Soit " > 0 il existe > 0 tel que pour u et v reels, ju vj6 on ait jf (u) f (v)j6 " . 3 Donc pour jtj6, pour tout reel x on a jf (t + x) f (x)j6 " et f etant 3 2-periodique pour jt 2j6, pour tout reel x jf (t + x) f (x)j6 " . 3 Supposons ainsi choisi. 0 2 2 2 0 n t 1 0 n t 1 Z Z sin sin 1 @ " ". A @ A ( f ( t + x ) f ( x )) dt 6 dt = 6n 2n 3 sin t sin t 0 n t 1 Z sin " 1 @ A De m^eme ( f ( t + x ) f ( x )) dt 6 3 . 2n sin t 0 1 nt Z 1 @ sin A (f (t + x) f (x)) dt 2n sin t 0 nt 1 Z sin 1 @ A dt6kf k1 1 . 62kf k1 2n t sin n sin 2 ( ) 0 2 2 ( ) 2 2 2 0 2 2 2 2 ( ) 2 2 2 ( ) 2 2 2 2 ( ) 2 2 2 2 2 2" 1 Nous obtenons donc kFn(f ) f k1 6 + kf k1 3 n sin 2 2 . 125 2" + kf k 1 = 2" donc il existe N 2 N tel que pour lim 1 n! 1 3 3 n sin n 2 N, n>N ) 23" + kf k1 1 6". nsin Cela signie bien que n!lim1 sup jFn(f ) f j = 0. La suite (Fn(f ))n2N x2R converge uniformement vers f . Supposons f de classe C . f 0 est continue , 2-periodique donc bornee sur R. 0 n t 1 Z sin 1 @ A f (t + x) dt ; (Fn(f )) (x) = 2n sin t 2 + 2 2 2 + 1 ( ) 2 2 2 0 n t 1 0 n t 1 @ sin t A jf 0(t + x)j6kf 0k1 @ sin t A . Fn(f ) est donc de classe sin sin 0 n t 1 Z @ sin t A f 0(t + x) dt. C et pour x 2 R, (Fn(f ))0 (x) = 1 0 ( ) 2 2 ( ) 2 2 2 2 2 ( ) 2 1 2n 0 sin 2 2 2 La suite des derivees converge donc uniformement vers f 0 . Nous en deduisons que si f est une fonction continue de R dans C 2periodique il existe une suite de polyn^omes trigonometriques qui converge uniformment vers f . Si f est de classe C p il existe une suite (Pn)n2N de polyn^ omes trigonok metriques telle que pour tout entier k6p la suite (Pn) converge n2N uniformement vers f k . Remarque soit f une application continue de R dans C , 2-periodique. Considerons la somme partielle d'indice j de la serie de Fourier associee a f . ( ) ( ) (Sj (f ))(t) = j X k= j ck (f ) exp(ikt) avec Z 8k 2 Z; ck (f ) = 21 f (u) exp( iku) du. La moyenne de Cesaro est egale a p p 1X 1X p j (Sj (f ))(t) = p j (p j )(cj (f ) exp(ijt) + c j (f ) exp( ijt)). En remplacant les coecients cj par leurs valeurs nous obtenons Z p 1 X (exp(ij (t u) + exp( ij (t u)) f (u) du . p j (p j ) En simpliant nous obtenons 2 0 1 1 =0 =0 1 =0 2 0 126 Z " CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S ! # p 1 X (p j ) cos(j (t u) f (u) du = (Fp (f ))(t). p j La suite ((Fp (f ))(t))p2N est donc la moyenne de Cesaro de la suite des sommes partielles de la serie de Fourier associee a f . 1 2 0 =0 n X Cnp tp (1 t)n p = (t + (1 t))n = 1. p p Pour (p; n) 2 (N ) Cnp = Cnp . n n n X X p p n p p (Bn(t 7 ! t))(t) = Cn t (1 t) = t Cnp tp (1 t)n n 13. (a) (Bn(1))(t) = =0 1 1 2 1 p=0 1 p=0 1 p = t. Supposons n>2. En faisant le m^eme calcul qu'au dessus, nous avons n n p p X X p n p (Bn(t 7 ! t ))(t) = Cn t (1 t) = p Cnp tp (1 t)n p n p p n nX n X t t p p p p n p n p. = + n p Cn t (1 t) n p pCn t (1 t) Nous obtenons n X (Bn(t 7 ! t ))(t) = t Cnp tp (1 t)n p np n X ( n 1) t p p n p + n p Cn t (1 t) t(1 + (n 1)t) . = n Le resultat est vrai pour n = 1. n X 0 (b) (Bn(P )) (t) = Cnp P p ptp (1 t)n p + (p n)tp (1 t)n p . n p n t(1 t) (B (P ))0 (t) = X p P p tp (1 t)n p p t C n n n n n p = t(Bn (P ))(t) + (Bn(t 7 ! tp(t)))(t). n X (c) (Bn(f ))(t) f (t) = Cnp f p f (t) tp (1 t)n p. n p Soit " > 0 ; il existe > 0 tel que pour tout couple (u; v) d'elements de [0; 1] veriant ju vj6 on ait jf (u) f (v)j6 " . p p 2 " Pour t 6 nous avons alors f n n f (t) 6 2 . X pp j(Bn(f ))(t) f (t)j 6 2" + 2kf k1 Cnt (1 t)n p . p 2 2 1 1 =0 =1 1 1 1 1 1 1 =0 =1 1 2 1 1 =0 2 2 2 2 =0 1 =0 =0 =0 Nous avons alors j n tj> 1 127 j(Bn(f ))(t) f (t)j 6 2" + 2 kf k1 n X p 2 t Cnp tp (1 t)n p. n p En utilisant les calculs precedents nous obtenons alors : 1 kf k . j(Bn(f ))(t) f (t)j 6 2" + 2 kf k1 t(1 n t) 6 2" + 2n 1 " + 1 kf k = " donc il existe N 2 N veriant pour n>N lim 1 2 n! 1 2 2n " + 1 kf k 6". 1 2 2n La suite de terme general Bn (f ) converge bien uniformement vers f sur [0; 1]. Quitte a eectuer une homothetie et (ou) une translation nous en deduisons le theoreme de Weierstra : Soit f une application continue de [a; b] dans C . Pour tout " > 0 il existe une fonction polynomiale P telle que sup jf (t) P (t)j6" c'est-a-dire si on note P l'ensemble des restrictions t2 a; b a [a; b] des fonctions polynomiales complexes, si on munit l'ensemble C ([a; b]; C ) des fonctions continues de [a; b] dans C de la norme innie (c'est-a-dire de la norme de la convergence uniforme); l'adherence de P est egale a C ([a; b]; C ). 2 =0 2 2 2 + 2 [ ] 0 0 14. Polyn^omes de Bernstein Montrons que pour k6n nous avons pour 16i6n + 1 k 'k (t) k =X Ckj ( i j =0 1)j k tj i . + + X 0 Pour k = 0 nous avons ' (t) = t et 0 j =0 C j ( 1)j tj i = ti . Le resultat est + 0 prouve. Nous pouvons aussi le verier pour k = 1 ; en eet '(t) = t0 et pour i6n t0i = ti ti . +1 X 1 j =0 C j ( 1)j tj i = ti + ti . +1 1 + +1 Supposons le resultat verie jusqu'au rangk < n. Pour i + 16n + 1 k nous avons 'k (t) i = 'k (t) i +1 X Cj( k j k X j 'k (t) i = +1 = k + i + +1 =0 +1 Ck ( 1)j 1 j =1 = tk = 1)j k tj +1+ k X +1 j =0 k X i j =1 1+ kt Ckj ( 1)j k tj j =0 k X j +i j =0 + + 1 k + +1 + i + +1 i + Ckj ( 1)j k tj Ckj + Ckj ( 1)j k tj Ckj ( 1)j +1 X k 'k (t) i + ( 1)k ti tj i . Le resultat est demontre. + i CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 128 n X n X k X k k k Cn ' (t) x = Cnk Ckj ( 1)j k f j ! xk . n j k k En echangeant les deux sommations nous obtenons j ! n X n X Cnk Ckj ( 1)j k f n xk . j k j + 1 =0 =0 =0 + =0 n X = j n j j X n ! x k ( 1)k xk = C j xj (1 x)n j . = C n j n n j !(n j )! k k j Nous obtenons le resultat demande. Nous pouvons determiner les polyn^omes de Bernstein a l'aide de la procedure MAPLE suivante. B : = proc(n; f; x) local resu; i; k; j; g; T; S : g : = proc(T )local res; p; i : p : = op(2; op(2; eval(T ))) : for i to p 1do res[i] : = T [i + 1] T [i] : od : res[p; 1] : = 0 : res : end : Digits : = 100 : T : = vector(n + 1; [ ]) : for ito n + 1do T [i] : = evalf (f ((i 1)=n)) : od : resu : = T [1] : for kfrom 2to n + 1do S : = g(T ) : for j to n + 1do T [j ] : = S [j ] : od : resu : = resu + binomial(n; k 1) T [1] x k 1) : od : Digits : = 10 : resu : end : Cnk Ckj ( 1)j+k f xk = =0 ( Zb 15. Nous avons pour toute fonction polynomiale P , f (t)P (t) dt = 0. Soit alors a (Pn)n2N une suite de fonctions polynomiales convergeant uniformement sur [a; b] vers f . kfPn jf j k1 = kf (Pn f )k16kf k1 kPn f k1. f etant continue est bornee ; la suite (fPn)n2N converge uniformement vers jf j sur [a;Z bb]. Zb 0 = n!lim1 f (t)Pn(t) dt = jf (t)j dt. f est donc nulle. 2 2 2 + a a 16. (a) En utilisant le resultat de l'exercice numero 86 page 268 du chapitre Topologie, nous en deduisons que K est une union nie de boules de rayons 6. x 2 K est dans une telle boule centree en un point a. D'apres l'hypothese, en calculant la limite, pour a et x ainsi xes, quand n tend vers +1 nous avons kf (x) f (a)k6". fn(x) f (x) = (fn(x) fn(a)) + (fn(a) f (a)) + (f (a) f (x)). 129 Nous avons donc : kfn(x) f (a)k6" + kfn(a) f (a)k + ". 9Na 2 N tel que 8n>Naa on ait kfn(a) f (a)k6". Le nombre de boules centrees en a necessaires a recouvrir K etant nies, il existe un entier N majorant les entiers Na . Pour n>N nous avons donc pour tout x 2 K , kfn(x) f (x)k63". La convergence est bien uniforme. (b) D'apres l'inegalite des accroissements nis, nous sommes ramenes au cas precedent car kfn(x) fn(y)k6M jx yj. 17. f est continue donc f (0) = 0. 0 est le seul point xe de f . Soit K un compact de R. u est continue donc u (K ) est compact. Il existe a > 0 tel que u (K ) [ a; a]. Nous en deduisons u (K ) [ a; a]. Il est alors immediat que pour tout n 2 N; un (K ) [ a; a]. Soit t 2 K xe. Posons x = u (t) 2 [ a; a]. f ( y ) Soit " 2]0; a]. y 2 [ a; "] [ ["; a] 7 ! y 2 R est continue sur un compact donc possede un maximum. f (y) f (y ) 6 . Posons Il existe y ; "6jy j6a, tel que 8y 2 [ a; "] [ ["; a]; y y f (y ) M" = y < 1. Nous avons alors : 8y 2 [ a; "] [ ["; a]; jf (y)j6M"jyj. Pour jyj6"; jf (y)j6". Nous en deduisons 8y 2 [ a; a]; jf (y)j6 max("; M"jyj). Considerons la suite de terme general xn denie par 8n 2 N; xn = f (xn). jx j6 max("; M" jx j). Supposons que jusqu'au rang n on ait jxnj6 max("; M" n jx j). Si "6 M" n jx j alors jxnj6" ) jxn j6". "6jxnj6 M" n jx j ) jxn j6M"jxnj6 M" n jx j. Dans les deux cas jxn j6 max("; M" n jx j). Si M" n jx j6" alors jxnj6" ) jxn j6". Finalement 8n 2 N; jxnj6 max("; M" njx j). n n En particulier 8 n 2 N; jxn j6 max("; M" jaj) donc 8t 2 K; jun (t)j6 max("; M" jaj). n jaj) = 0 donc il existe N 2 N ne dependant que de " tel que pour M lim " n! 1 tout entier n>N et pour tout t 2 K on ait jun(t)j6". La suite (un)n2N converge uniformement vers 0. Remarque quelle que soit u la suite (un )n2N converge simplement vers 0. D'apres l'hypothese nous avons 8t 2 K; 8n 2 N; jun (t)j6jun(t)j. En appliquant le premier theoreme de Dini , en supposant u continue et K compact nous en deduisons que la convergence est uniforme sur K . Remarque considerons u (t) = t) et f (t) = 2t . un (t) = 2tn . un(2n ) = 1. Il n'y a pas convergence uniforme sur R. 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 +1 0 0 0 0 0 +1 +1 0 +1 0 +1 +1 0 0 +1 0 + 0 +1 5 0 5 Voir l'exercice correspondant. 0 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 130 Supposons u bornee. u (R) K 0 ou K 0 est compact. u (R) f (K 0 ) = K . K est compact car f est continue. un = f n u donc un = f n u puis un (R) f n (K ). En utilisant le resultat precedent, la suite des minima et la suite des maxima de f n(K ) convergent vers 0 donc sup jun j(R) = 0 et la convergence est uniforme. Nous en deduisons, par exemple, que la suite denie par un (t) = sin(un (t)) converge uniformement vers 0 sur tout compact de R lorsque u est continue et converge uniformement vers 0 sur R lorsque u est bornee. 0 0 1 0 +1 1 +1 +1 +1 0 0 18. Convergence des derivees Soit J = [a; b] un intervalle ferme borne inclus dans I . Soit " > 0. Il existe N 2 N tel que pour tout couple d'entiers p et q au moins " egaux a N et pour tout t 2 J on ait jfp0 (t) fq0 (t)j6 . 2(b a + 1) Supposons que t appartienne a J . En appliquant le theoreme des accroissements nis sur l'intervalle d'extremi"jt t j puis tes t et t nous obtenons j(fp(t) fq (t)) (fp(t ) fq (t ))j6 2(b a + 1) j(fp(t) fq (t))j6j(fp(t ) fq (t ))j + 2(b"jt a t+j1) 6j(fp(t ) fq (t ))j + 2" . Il existe N , que l'on peut choisir au moins egal a N , tel que pour p et q au moins egaux a N on ait j(fp(t ) fq (t ))j6 " . 2 Nous en deduisons pour p et q au moins egaux a N , 8t 2 K jfp(t) fq (t)j6". Il y a donc convergence uniforme sur K donc convergence simple sur I ; il n'est donc plus necessaire de supposer t 2 K et K peut ^etre un intervalle ferme borne quelconque inclus dans I . Posons pour (n; t) 2 N I Rn(t) = f (t) fn(t) et Tn(t) = g(t) fn0 (t). Soit K un intervalle ferme borne, d'interieur non vide, inclus dans I ; soit t 2]a; b[. Soit " > 0. Soit N" tel que pour n>N" et t 2 K on ait jTn(t)j6". Posons pour p et q entiers et t 2 I Rp;q (t) = Rp(t) Rq (t) = fp(t) fq (t). R0p;q (t) = fp0 (t) fq0 (t) = Tp (t) Tq (t). Soit p xe au moins egal a N", soit q xe au moins egal a N avc > 0. Nous avons jR0p;q (t)j6" + puis, en utilisant le theoreme des accroissements nis, jR(fp;q((tt)) fR(p;qt ())t )j6(f("(+t) )jft (t t))jc'est-a-dire p q q p 6" + . En faisant tendre q vers l'inni t t R (t) R (t ) p 6" + . etant strictement positif quelconque nous obtenons p t t R (t) R (t ) p ". nous obtenons p t t Soit p>N " . 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 1 6 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 3 6 Voir le premier exercice concernant les suites uniformement de Cauchy. 0 131 f (t) f (tt) t f (t ) g(t ) = fn(t) fn(t ) f 0 (t ) + Rn(t) Rn(t ) T (t ). n n t t t t t f (t ) g(t ) 6 fn(t) fn(t ) f 0 (t ) + " + " . n 3 3 t t t fn(t) fn(t ) = f 0 (t ) donc il existe > 0 tel que pour n etant ainsi xe tlim n !t t t f ( t ) f ( t ) n n 0 t 2 K \ [t ; t + ] on ait t t fn(t ) 6". f est donc derivable en t puis sur I et f 0 = g. 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 19. Supposons que (un )n2N converge vers u dans E . 8" > 0; 9N 2 N; 8n 2 N; n>N ) kjun ujk6". Nous avons donc pour tout x de X kun(x) u(x)kY 6"kxkX 6M" si nous nous placons sur un sous-ensemble borne de X . La convergence est bien uniforme sur un tel sous-ensemble. Supposons que la suite (un )n2N converge uniformement vers u sur tout sousensemble borne de X . Soit B la boule unite de X . 8" > 0 9N 2 N; 8n 2 N; n>N ) 8x 2 B kun(x) u(x)kY 6". Mais alors kjun ujk6". En fait la convergence sur un voisinage susait ; en eet un tel voisinage contient une boule B 0 de rayon r > 0 centree en a 2 X . Soit x 2 B 0 . Il existe y 2 X; kykX 61; x = a + ry. un (x) u(x) = un (a + ry) u(a + ry) = (un(a) u(a)) + r(un(y) u(y)). kun (y) u(y)kY 6 1r kun(x) u(x)kY + kun(a) u(a)kY . La suite (un)n2N converge uniformement vers u sur B d'ou le resultat. Remarque si pour chaque x de X la suite de terme general un (x) converge alors la limite simple u est lineaire ; il faudrait alors prouver que u est continue (ce qui est immediat en dimensions nies) ce qui n'est pas vrai a priori. Montrons que le resultat est vrai si X et Y sont complets Montrons tout d'abord le lemme suivant : Soient X et Y deux espaces de Banach. Soit (ui )i2I une famille d'aplications lineaires continues de X dans Y . On suppose sup kui (x)kY < +1 pour tout i2I x de X . Alors sup kjjuik < +1 et il existe K 2 R tel que pour tout (i; x) 2 i2I I X on ait kui (x)kY 6K kxkX . Soit n 2 N. notons En = fx 2 X; 8i 2 I; kui (x)kY 6ng. En est ferme comme intersections de fermes puisque les applications ui sont continues. Soit x 2 X . sup kui (x)kY < +1 donc il existe n 2 N, sup kui (x)kY 6n et 7 + i2I x 2 En donc X = 7 [ n2N En . X et Y sont alors des espaces de Banach. i2I CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 132 En utilisant le theoreme de Baire vu dans les exercices de topologie X etant complet une famille denombrables de fermes d'interieurs vides a pour union un ensemble d'int erieur vide. L'un des En est donc d'interieur non vide. Il existe p 2 N; Ep 6= ;. Soient alors x 2 X et r 2 R tels que la boule de centre x de rayon r soit incluse dans Ep . 8i 2 I; 8y 2 X; kykX 61; kui (x + ry)kY 6p. rkui (y)kY 6p + kui (x )kY 6K . Nous en deduisons sup kui (y)kY 6M ou B i; y 2I B est la boule fermee de centre 0 de rayon 1. Soit x 2 X . Il existe y 2 B tel que x = kxkX y. kui (x)kY = kxkX kui (y)kY 6M kxkX et en particulier sup kjui jk6M . i2I Revenons a la question posee. lim u (x) = u(x). n! 1 n Il existe Nx 2 N tel que pour n>Nx on ait kun(x)kY 6ku(x)kY + 1 et alors sup kun (x)kY < +1. D'apres le lemme precedent il existe K > 0 tel que n2N 8(x; n) 2 X N on ait kun (x)kY 6K kxkX . Par passage a la limite nous obtenons 8x 2 X ku(x)kY 6K kxkX . u est alors continue et on est ramene a l'enonce initial de l'exercice . 8 0 0 + 0 0 ( ) + 20. fn(un ) f (l) = (fn(un ) f (un)) + (f (un) f (l)). " Soit " > 0. Soit > 0 veriant 8x 2 X; kx lk6 ) kf (x) f (l)k6 . 2 Il existe N 2 N tel que 8n 2 N, n>N ) kun lk6. Il existe N 2 N tel que 8n 2 N, n>N ) 8x 2 X; kfn(x) f (x)k6 " . 2 " " 8x 2 X; kfn(un) f (un)k6 2 et kf (un ) f (l)k6 2 pour n> max(N ; N ). Nous obtenons donc 8n 2 N, n>N ) kfn(un) f ( l)k6" d'ou le resultat demande. 1 1 2 2 1 2 21. (a) fn(an) f (a) = (fn(an) f (an)) + (f (an) f (a)) donc jfn(an) f (a)j6kfn f k1 + jf (an) f (a)j. f etant continue n!lim1(f (an) f (a)) = 0 puis n!lim1(fn(an) f (a)) = 0. + + (b) Montrons que la suite (fn(an)))n2N converge vers f (a). Soit (an)n2N une suite qui converge vers a. Considerons la suite (bn)n2N denie par b p = a p ; b p = a. La suite (bn)n2N converge vers a donc la suite (f p (b p )))p2N converge vers l et la suite (f p (b p)))p2N converge vers l. Nous avons donc p!lim1 f p (a p ) = l et p!lim1 f p (a) = l = f (a). Par hypothese la suite de terme general fn(an) converge donc sa limite est egale a l d'ou le resultat. Montrons que la convergence est uniforme. Supposons le resultat faux. 9" > 0; 8N 2 N 9(n; t) 2 N [0; 1]; n>N et jfn(t) f (t)j>". 2 +1 2 +1 2 +1 2 2 +1 2 + 8 Exercice numero 22 du chapitre topologie. 2 +1 2 +1 + 2 2 133 A N = 0 on associe (n ; a ) veriant jfn (a ) f (a )j>". A N = n + 1 on associe (n ; a ) veriant jfn (a ) f (a )j>". Nous construisons ainsi une suite d'entiers, p 2 N 7 ! '(p) = np 2 N, strictement croissante et une suite (ap )p2N d'elements de [0; 1] veriant pour tout p 2 N jfnp (ap) f (ap)j>". La suite (ap)p2N possede une sous-suite convergente donc il existe une application strictement croissante de N dans N telle que la suite de terme general a p converge vers un element a de [0; 1]. Notons bp = a p et = ' . 8p 2 N; jf p (bp) f (bp )j>". Soit (cn )n2N la suite denie par c p = bp et pour n 62 (N); cn = a. jf (a) f (a)j lorsque n 62 (N) jfn(cn) f (cn)j> n " lorsque n 2 (N) . La suite (cn )n2N converge vers a donc n!lim1 fn(cn) = f (a) ce qui est contradictoire. La convergence est bien uniforme. 0 0 0 0 1 0 1 0 1 1 1 ( ) ( ) ( ) ( ) + 22. an existe car t 7 ! 1>2an 1 + cos(t) n Z 1 + cos(t) n fn ( x ) = Z 2 0 est continue positive non la fonction nulle. 2 sin(t) dt = 2an f (x t)Pn(t) dt = Zx + Z 1 + u n 1 2 1 du = n4+an1 . f (u)Pn(x u) du. x 1 + cos(t) 1 t t = exp i + exp i donc 2 4 2 2 n n a a n X k n X n j Pn(u) = 2 n C n exp(i(k n)u) = 2 n C n exp(iju). j n k Zx n a n X n j fn(x) = 2 n C n exp(ijx) f (u) exp( iju)) du . x j n fZ etant 2-periodique nous avons Z x f (u) exp( iju)) du = f (u) exp( iju)) du = Aj . 2 2 + 2 2 2 2 = =0 + + 2 2 = + x Nous obtenons alors fn(x) = an n 22n j= n X Aj C nn j exp(ijx) . + 2 fn est bien un polyn^ome trigonometrique. Nous avons deja vu qu'une fonction periodique denie sur R, continue est uniformement continue. Z Soit x 2 R. f (x) = f (x) Pn(t) dt. Soit " > 0. Il existe > 0 tel que pour tout x 2 R et pour tout t 2 [ ; ] on ait jf (x t) f (t)j6 " . 2 9 9 Voir l'exercice numero 19 du chapitre variable reelle. 134 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S Z Z " f et fn sont bornees et kfn f k1 6 2 Pn(t) dt + 4kf k1 Pn(t) dt. Z Z 1 + cos(t) n n + 1 1 + cos() n Pn(t) dt = an dt6 4 . 2 2 1 + cos() n n + 1 1 + cos( ) < 1 donc n!lim1 4 = 0. 06 2 2 Z Il existe alors N 2 N tel que pour n 2 N; n>N ) 4kf k1 Pn(t) dt6 " . 2 La suite (fn)n2N converge bien uniformement vers f . Soit g une application continue de [ 1; 1] dans C . Posons f (t) = g(cos(t)). f est continue, paire, 2-periodique. Il existe une suite de plyn^omes trigonometriques Pn qui converge uniformement vers f . Nn X Notons Pn(t) = an;k exp(ikt). + 10 k= Nn Nn Nn X 1 1 X (Pn(t)+Pn( t))= (an;k (exp(ikt)+exp( ikt)))= (an;k cos(kt))). 2 2 k Nn k Nn En utilisant les polyn^omes de Tchebichev nous en deduisons qu'il existe un polyn^ome Rn 2 C [X ] tel que 1 (Pn(t) + Pn( t)) = Rn(cos(t)). 2 jf (t) Rn(cos(t))j = j(f (t) + f ( t)) (Pn(t) + Pn( t))j 6jf (t) Pn(t)j + jf ( t) Pn( t)j62kf Pnk1 . fjg(u) Rn(u)j; u 2 [ 1; 1]g = fjf (t) Rn(cos(t))j; t 2 Rg donc = = ! sup jg(u) Rn(u)j = 0. lim n!+1 u2[ 1; 1] g est limite uniforme de la restriction a [ 1; 1] d'une suite de fonctions polynomiales. Soit F une application continue denie dans C . bsura[a; b]b a+valeurs a . Il existe une suite Posons pour t 2 [ 1; 1] f (t) = F t + 2 2 (Rn)n2N de fonctions polynomiales veriant n!lim1 2t a b Posons Sn(t) = Rn . + ! sup jf (t) Rn(t)j = 0. t2[ 1; 1] b a sup jf (t) Rn(t)j = sup jF (t) Sn (t)j. t2[ 1; t2[a; b] 1] Nous en deduisons le theoreme de Wierstra. 23. (a) fn(2) = n X p=1 pn 1+ p 2 2 n X = 1 ' p avec '(t) = p 1 . np n 1+t =1 Nous en deduisons n!lim1 fn(2) = + 10 Z 1 0 p 2 '(t) dt = ln(1 + 2). En utilisant la demonstration precedente, il existe de telles suites (Pn)n2N avec Nn6n. 135 Supposons x > 2. Soit qn 2N; (qn)x < n 6(1 + qn)x. ln qn < 2 1 ln(n) donc n!lim1 ln qn = 1 puis n!lim1 qn = 0 n x n n avec n!lim1 qn = +1. qn n X X 1 1 p 06fn(x) = p + x n + p p qn n + px p Z 1 dt n X 1 1 1 p x. ppx 6 n qn + 6 n qn + t q n p qn Nous en deduisons n!lim1 fn(x) = 0. Supposons 06x < 2. n 6f (x)61. Il vient alors lim f (x) = 1. Pour p6n, px 6nx donc p n! 1 n n + nx n Supposons x < 0. p n < fn(x)61. Nous avons encore n!lim1 fn(x) = 1. n +1 (b) Chaque fonction fn est continue (decroissante). Si la suite (fn)n2N converge uniformement la limite est continue ; ce qui n'est pas le cas. Supposons a < 2 < b. Pour x>b, 06fn(x)6fn(b). La convergence est donc uniforme. Pour x6a, 061 fn(x)61 fn(a) la convergence est encore uniforme. 2 11 + + + 2 =1 =1+ 2 + =1+ + 2 + 2 + 24. n!lim1 fn(0) = 0. Pour t 6= 0 fn(t) n! 1 t donc pour tout t 2 R n!lim1 fn(t) = t. lim f (n + 1) = 1 donc la convergence n'est pas uniforme. n! 1 n fn(t) t = n +1 1 +t t . Sur [0; a] avec a > 0 jfn(t) tj 6 1n++a1 . la convergence est donc uniforme sur tout compact inclus dans R . + + + + 3 + 3 2 + 25. En utilisant l'inegalite des accroissements nis nous en deduisons pour tout couple (u; v) d'elements de [a; b] kfn(u) fn(v)k6K ju vj. Si nous supposons E de dimension nie, il sut de considerer les fonctions coordonnees puis si le corps de base est C se placer ensuite sur R. On peut alors utiliser le thenoreme des accroissements nis. Dans ce dernier cas X 0 0 (u) f 0 (v )j6 K ju v j et alors nous avons kfn0 (t)k>a jfk;n (t)j puis jfn;k n;k a k n X kfn(u) fn(v)k6b jfn;k(u) fn;k (v)j6 Knb ju vj. a k Quelle que soit la facon de le prouver, il existe une constante M > 0 telle que pour tout couple (u; v) d'elements de [a; b] on ait kfn(u) fn(v)k6M ju vj. La fonction limite f est donc uniformement continue. 12 =1 =1 qn = E n x2 . 12 Voir l'exercice numero 57 (ou 58) du chapitre variable reelle. 11 136 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S " Soit " > 0. Soit > 0; 6 . 4M Considerons une subdivision = (a ; ; an) de [a; b] de pas au plus egal a . Pour chaque i 2 f0; 1; ; ng soit Ni 2 N tel que pour tout entier n au-moins egal a Ni on ait kfn(ai) f (ai )k6 " . 2 Pour t 2 [ai ; ai ] nous avons kfn(t) fn(ai)k6 " et par passage a la limite 4 " kf (t) f (a )k6 . 0 +1 i 4 kfn(t) f (t)k6kfn(t) fn(ai)k + kfn(ai) f (ai )k + kf (t) f (ai )k. Soit n> i2f ;max Ni. 8t 2 [a; b] kfn(t) f (t)k6". La convergence est bien ; ; ng uniforme. 26. (a) Il est clair que t 2 [0; 1] ) t(1 t) 2 [0; 1]. Supposons que fn soit la restriction a [0; 1] 0 1 d'une fonction polynomiale Nn X Nn X Zt k=0 ak;nX k . fn (t) = 1 + ak;n (u u )k dt. fn est alors la restriction a [0; 1] k d'une fonction polynomiale. (b) f (t) f (t) = t 2 [0; t]. Supposons que jusqu'au rang n nous ayons n 8t 2 [0; 1] 06fn (t) fn(t)6 (nt + 1)! . n 06fn (t t ) fn(t t )6 (t t ) . (n + 1)! Zt fn (t) fn (t) = (fn (u u ) fn(u u )) du. Il est alors clair que 06fn (t) fn (t) et Zt fn (t) fn (t) = (fn (u u ) fn(u u )) du Z t (u u )n Z t u)n n 6 du 6 du = t . (n + 1)! (n + 1)! (n + 2)! Le resultat est donc vrai. n p k X X t 6 1 1. Nous obtenons 8t 2 [0; 1] 06fn p (t) fn(t)6 k! k! +1 +1 0 =0 1 2 0 +1 +1 +1 +2 2 2 2 +1 +1 +1 2 2 2 2 0 +2 +2 +1 +1 +1 0 2 +1 0 +1 +2 0 + + k=n+1 + k=n+1 La suite (fn )n2N est uniformement de CauchyZet converge uniformement. t La limite f est continue et verie f (t) = 1 + f (u u ) dt. f est donc de classe C et par suite de classe C 1 et verie f (0) = 1 et f 0 (t) = f (t t ). 27. (a) n!lim1 fn(0) = 0. Soit a 2]0; 1]. Soit A = [ 1; a] [ [a; 1]. 2 1 2 + 0 137 fn( t) = fn (t). Suposons t 2 [a; 1]. Z Z n 06 (1 u ) du6 (1 u )n du6(1 a)(1 a )n. Z t Z a 1 (1 u )n du> (1 u)n du = n + 1 donc jfn(t) 1j6(n + 1)(1 a)(1 a )n. (fn)n2N converge uniformement vers 1 sur [a; 1] donc aussi sur A. Il ne peut y avoir convergence uniforme sur [ 1; 1] car la suite (fn)n2N, de fonctions continues, converge vers une fonction qui n'est pas continue. 1 1 2 1 2 2 1 2 0 0 2 (b) Soit t 2 [0; 1].Z jfn(t) 1j = Zt 1 (1 u )n du 1 (1 u 2 2 )n du 61. " Soit " > 0. Soit a > 0; a6 max( ; 1). Z t 2 Z a Z jgn(t) tj = (fn(u) 1) du 6 jfn(u) 1j du + jfn(u) 1j du 0 1 0 a 0 6a + (n + 1)(1 a) (1 a )n. 2 2 lim a + (n + 1)(1 a) (1 a )n = a donc il existe N 2 N tel que pour n 2 N on ait n>N ) a + (n + 1)(1 a) (1 a )n62a6". La convergence est donc uniforme sur [0; 1] puis sur [ 1; 0] donc sur [ 1; 1]. La suite (gn)n2N converge vers t 2 [ 1; 1] 7 ! jtj 2 R. On retrouve ainsi une suite de fonctions polynomiales qui converge uniformement sur [ 1; 1] vers t 2 [ 1; 1] 7 ! jtj 2 R. 2 n!+1 28. (a) 2 2 2 8 1 > < exp t 1 () Soit f denie sur R par f (t) = > : 0 2 si jtj < 1 si jtj < 1 Il est immediat que f est inniment derivable en tout point autre que 1 ou -1. f est paire ; montrons qu'elle est inniment derivable en 1. Nous savons que si une fonction est continue sur un intervalle [a; b], p fois derivable sur [a; b] n fcg (c 2]a; b[) et si les derivees f i ont pour tout i 2 Np une limite reelle en c alors f est p fois derivable sur [a; b]. lim f (t) = 0 donc f est continue. t! 2t f (t), pour jtj > 1; f 0 (t) = 0. Il est Pour jtj < 1; f 0 (t) = (t 1) 0 (t) = 0. f est donc derivable sur R. immediat que lim f t! Supposons que pour jtj < 1 et p6n on ait f p (t) = Pp(t) p f (t). (t 1) ( ) 1 2 2 1 ( ) 2 2 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 138 P 0 (t)(t 1) 4ntPn(t) Pp (t) 2t f (t) = f (t) n p (t 1) (t 1) (t 1) = Pn (tn) f (t). (t 1) Le resultat est donc demontre au rang n +1 et est vrai pour tout n 2 N. La limite de f n en 1 est donc egale a 0. f est donc indeniment derivable et bien evidemment de classe C 1 . () Une combinaison lineaire et le produit de deux applications a supports compacts sont a supports compacts donc D est l'algebre des applications de R dans R de classe C 1 a support compact. () Il est immediat que le produit d'un element de D et d'un element de C 1 (R; R) est un element de D donc D est un ideal. (b) () Soit, pour n 2 N, gn l'application paire denie par : 2 n n ( +1) 2 2 +1 2 2 2 2 +1 2 2 +2 ( ) 8 1 < gn (t) = : t + n + 1 0 si 06t6n si n6t6n + 1 si t > n + 1 Il est clair que gn est continue a support compact. Soit f 2 C . Il est clair que f est bornee car elle est continue et possede une limite nie en 1. Posons fn = fgn . fn 2 CK . Pour t xe dans R, n!lim1 fn(t) = f (t) car pour tout reel t il existe un entier n tel que jtj6n et pour p>n; jtj6p donc fp (t) = f (t). kfn f k1 = sup jf (t)(1 gn(t))j = sup jf (t)(1 gn(t))j6 sup jf (t)j. t2R jtj>n jtj>n Soit " > 0. Il existe A > 0 tel que pour jtj>A on ait jf (t)j6" ; donc il existe N 2 N tel que sup jf (t)j6". jtj>N 9 N 2 N tel que pour tout entier n>N on ait kf fnk1 6" ; c'est-adire n!lim1 kf fnk1 = 0. La suite de terme general fn converge vers f donc f 2 CK puis C CK . Il est clair que CK C donc CK C . f peut avoir ete choisie n'appartenant pas a CK donc CK n'est pas ferme. Il sut de demontrer que C est ferme pour obtenir l'egalite demandee. Soit (gn)n2N une suite convergente dans B(R; R) d'elements de C . Soit g la limite. 8" > 0; 9N 2 N; 8n 2 N; n>N ) kg gnk1 6 " . 2 gn 2 C donc il existe un reel An;" > 0 tel que pour jtj>An;" > 0 " on ait jgn(t)j6 . En particulier pour jtj>AN;" = B , nous avons 2 jg(t)j6kg gN k1 + jgN (t)j6". g a donc pour limite 0 a l'inni. La suite (gn )n2N converge uniformement donc a une limite g continue d'ou le resultat demande. 0 + + 0 0 0 0 0 0 139 () Soit 2 D, nulle en dehors de [ 1; 1], strictement positive sur 1 ] 1; 1[ ce qui est possible d'apres ce que nous avons vu plus haut. Soit f 2 CK . f est uniformement continue car continue a support compact . Soit " > 0 donne. Il existe a > 0 tel que l'on ait jf (x) f (x t)j6" pour tout reel x et pour tout reel t veriant jtj6a. t 1 a etant ainsi choisi, posons (t) = C a . C est choisi tel que Z = 1. R Z Z a t Z 1 a C existe car = C a dt = C (t) dt. R a 13 1 1 Z 1 1 1 1 (t) dt > 0 donc pour a > 0, C existe et est > 0. 1 1 Z Posons g(x) = 1 + 1 Z f (x t)(t) dt = ZA a + 1 + 1 f (t)(x t) dt. Soit A > 0. Pour jxj6A, g(x) = f (t)(x t) dt. A a Soit n 2 N. (t; x) 2 [ A a; A + a] [ A; A] 7 ! f (t) n (x t) 2 R est continue donc g restreinte a [ A; A] est de classe ZC 1 . 1 g est donc de classe C 1 et 8n 2 N, g n (x) = f (t)n (x t) dt. 1 Pour jx tj > a; (x t) = 0 et il existe b > 0 tel que pour jtj > b; f (t) = 0. Pour jxj > a + b nous avons jx tj > a + b jtj. Si jtj6b alors jx tj > a et (x t) = 0. Si jtj > b alors f (t) = 0. dans les deux cas f (t)(x t) = 0 et g(x) = 0. g est donc dans D. ( ) ( ) f (x) g(x) = = Z 1 + Za jf (x) g(x)j6 1 Z + ) (f (x) f (x t))(t) dt (f (x) f (x t))(t) dt. a a a jf (x) f (x t)j(t) dt6". Le resultat est ainsi demontre. 29. g est continue en 1 donc pour " > 0 xe il existe 2]0; 1[ tel que pour tout " . t 2 [; 1]; kg(t)k6 2M La suite (fn)n2N converge simplement sur [0; 1[ vers une fonction que l'on note Nous avons deja vu (voir l'exercice numero 2 du chapitre variable reelle) qu'une application continue sur R a valeurs dans un espace vectoriel norme ayant des limites a l'inni est uniformement continue. 13 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 140 f . Posons f (1) = 0. La convergence uniforme sur [0; ] permet d'associer N 2 N tel que pour tout n>N , pour tout t 2 [0; ]; k(gfn)(t) (fg)(t)k6kgk1 kfn f k1 6". Pour " 2M = ". D'ou le resultat demande. t 2 [0; ] k(gfn)(t) (fg)(t)k6 2M 30. (a) Il est clair qu'il existe toujours une famille de boules de rayons recouvrant K ; il sut de choisir la famille (B (a; ))a2K ou B (a; ) est une boule de rayon > 0 centree en a. Supposons qu'aucune sous-famille nie, d'une famille de boules fermees de rayons > 0 n'a pour reunion K . Soit x 2 K . Il existe une boule B de la famille contenant x . Par hypothese cette boule est strictement incluse dans K . Il existe x 2 K n B . Il existe une boule de la famille contenant x . kx x k > ". B [B est strictement inclus dans K . Supposons construits x ; x ; ; xn appartenant respectivement a B ; B ; ; Bn et veriant pour 8(p; q) 2 [n N , p 6= q , p6n q 6n kxp xq k > ". Kn = Bk est strictement inclus k dans K . Il existe xn 2 K n Kn. Il existe une boule Bn de la famille contenant xn . Nous avons alors 8k6n; kxn xk k > ". Nous construisons ainsi une suite (xn)n2N de points de K . K est compact donc la suite (xn)n2N possede une sous-suite convergente (x'(n))n2N avec ' strictement croissante de N dans N. kx' p x' q k > " donc la suite ne peut pas converger ; nous avons une contradiction et il existe bien une sous-famille nie de boules de la famille dont la reunion est egale a K . (b) Soit " > 0 et soit > 0 associe a " . 4 " . f est donc uniformement contilim k f ( x ) f ( y ) k = k f ( x ) f ( y ) k 6 n n n! 1 4 nue. La reunion des boules fermees de rayons recouvre K donc on peut en extraire une famille nie recouvrant encore K . Notons B ; B ; ; Bm ces boules centrees respectivement en x ; x ; ; xm . La suite de terme general fn(xi ) converge vers f (xi ) donc pour chaque i 2 Nm il existe Ni 2 N veriant 8n>Ni ; kfn(xi ) f (xi )k6 2" . Soit N 2 N; N > maxi2Nm Ni . Pour x 2 Bi kfn(x) fn(xi )k6 " donc pour n>N 4 kfn(x) f (x)k6kfn(x) fn(xi )k + kfn(xi ) f (xi )k + kf (xi ) f (x)k6". La convergence est bien uniforme. (c) fn est de classe C Zsur [x; y] ]a; b[ donc y kfn(x) fn(y)k6 kfn0 (u)k du6M jy xj. La continuite sur [a; b] conduit, x en recherchant la limite en a ou b, a kfn(x) fn(y)k6M kx y pour (x; y) 2 ([a; b]) . 14 0 0 0 1 1 0 1 0 0 1 0 0 1 1 2 =0 +1 +1 +1 +1 ( ) ( ) + 1 1 2 2 1 2 Une boule fermee de K de rayon > 0 est l'ensemble des elements x de K veriant kx ak6 ou a est le rayon de la boule. 14 141 En utilisant le resultat de la question precedente nous en deduisons la convergence uniforme de la suite (fn)n2N. 31. Notons E = Pp. L'application N denie sur E par N (P ) = p X k=0 jP (xk )j est une norme. En eet soient 2 K , (P; Q) 2 E . p p X X N (P ) = jP (xk )j = jjN (P ), N (P + Q) = j(P + Q)(xk )j6N (P )+ N (Q) 2 k=0 k=0 et N (P ) = 0 implique 8k 2 N; k6p; P (xk ) = 0. P est bien alors le polyn^ome nul. p X E est complet car de dimension nie. N (fn fm ) = jfn(xk ) fm (xk )j. k=0 Soit " > 0 donne. Pour chaque entier k6p la suite de terme general fn(xk ) est de Cauchy donc il existe un entier Nk veriant 8n>Nk on a jfn(xk ) fm (xk )j6 " . p+1 Soit N 2 N; N > max ( N ). k k Il vient alors N (fn fm )6". (fn)n2N est une suite de Cauchy de E pour la norme N donc converge dans E pour la norme N vers un element f . E est de dimension nie (p + 1) donc toutes les normes sont equivalentes. Soit C un compact de K . Il existe a > 0 veriant 8f 2 E; sup jf (t)j6aN (P ). La t2C suite (fn)n2N converge donc uniformement vers f sur C ; il y a donc uniforme convergence sur tout compact de K . 32. Soit (fn)n2N une suite de fonctions polynomiales. Supposons que celle-ci converge uniformement sur R vers f . Soit " > 0. Il existe N 2 N veriant pour tout x 2 R et pour tous entiers m et n au moins egaux a N jfn(x) fm(x)j6". fn fm est une fonction polynomiale. Si elle n'est pas constante jxj! lim1 jfn(x) fm (x)j = +1. Il y a une contradiction. Nous en deduisons qu'a partir du rang N fn(x) fm (x) = Cn;m avec jCn;mj6". En particulier fn(x) = fN (x) + Cn;N . Cn;N a une limite CN 2 C quand n tend vers +1 et f (x) = fN (x) + CN . f est donc une fonction polynomiale. jfn(x) f (x)j6" pour tout reel x et tout entier n>N . Nous en deduisons comme plus haut que fn f = Cn avec n!lim1 Cn = 0. + + 33. (a) () Il est immediat que ?G = f0g. G est de dimension nie, donc d'apres ce que nous avons vu dans les exercices d'algebre lineaire, G = f0g? = F . G est une famille generatrice de F . Nous savons que de toute famille generatrice d'un espace vectoriel de dimension nie on peut extraire une famille nie base de cet espace. Il existe donc une famille nie (x ; ; xp ) de reels telle que ('xi )i2Np soit une base de F . () La base ('xi )i2Np de F possede une base preduale, base de F . Il existe donc (gi )i2Np une famille de fonctions de R dans C telle 1 CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 142 que 8(i; j ) 2 (Np ) ; gi (xj ) = ij . Nous avons alors pour f 2 F p p p X X X f = i gi . f (xj ) = i gi (xj ) = j donc f = f (xi )gi . 2 i=1 i=1 i=1 (b) Comme nous venons de le voir il existe (g ; ; gp ) une base de F et p X tout element f de F s'ecrit f = f (xi )gi. 1 i=1 Considerons l'application N denie sur F par N (f ) = p X i=1 jf (xi )j. N (f ) = 0 implique la nullite des f (xi ) et d'apres la relation precedente la nullite de f . Il est alors immediat que N est une norme sur F . Soit " > 0. Pour chaque k entier au plus egal a p il existe un entier Nk veriant jfn(xk ) fm (xk )j6 p +" 1 pour tout entier n>Nk et tout entier m>Nk . En choisissant N 2 N au moins egal a tous les Nk nous avons pour n>N et m>N N (fn fm)6". La suite (fn)n2N est de Cauchy pour la norme N . F est complet donc la suite est convergente et a donc pour limite (pour la norme N ) une application f continue. F etant de dimension nie la norme N est equivalente a la norme k k1 denie par kf k1 = sup jfk j. x2K La suite (fn)n2N converge donc uniformement vers f . 15 34. 'n est continue, nulle en dehors de [ 1; 1] donc t 2 R 7 ! f (x t)'n (t) 2 R est continue, integrable. t 2 R 7 ! x t 2 R est un C dieomorphisme donc 1 fn(x) = Z 1 + 1 Par hypothese f (x) = fn(x) f (x) = Z + Z 1 1 Z f (t)'n (x t) dt = + 1 1 Z 1 + f (x t)'n(t) dt 1 f (x)'n (t) dt donc (f (x t) f (x))'n(t) dt. Z Z 1 Soit 2]0; 1[. 'n(t) dt = 1 'n(t) dt 'n(t) dt. ('n )n2N converge uniformement vers 0 sur [ 1; ] [ [; 1] donc 1 Z Z Z 1 'n(t) dt + 'n (t) dt = 0 et n!lim1 'n(t) dt = 1. lim Soit x 2 [a; b]. Soient u6 min(a 1; 1) et v> max(b + 1; 1). f est uniformement continue sur [u; v] donc pour " > 0 donne il existe 2]0; 1[ tel que pour (t ; t ) 2 ([u; v]) jt tj6 on ait jf (t ) f (t )j6 " . 2 Soit alors jtj6. x t 2 [a ; b + ] [u; v] et t 2 [ ; ] [u; v]. Nous avons donc pour tout x de [a; b], jf (x t) f (x)j6 " . 2 n!+1 1 15 + 1 2 2 1 Il est alors naturel que la limite soit continue. 1 2 143 Z " Z (f (x t) f (x))'n(t) dt 6 ' (t) dt. 2 n Pour t 2 [ 1; 1] [u; v], x t 2 [a 1; b + 1] [u; v] ; il existe M = sup jf (y)j 2 R tel que pour tout t 2 [ 1; 1] et pour tout x 2 [a; b] y2 u; v on ait jf (x t)j6M et jf (t)j6M . IlZ vient alors 1(f (x t) f (x))' (t) dt = Z (f (x t) f (x))' (t) dt n n + [ ] + 1 Z 62M Z 1 'n(t) dt ; de m^eme Z (f (x t) f (x))'n(t) dt 62M 'n (t) dt. Nous obtenons nalement Z Z "Z 1 1 jfn(x) f (x)j6 2 'n(t) dt + 2M 1 'n (t) dt + 2M 'n (t) dt. La limite du membre de droite lorsque n tend vers +1 est egale a " donc, 2 celui-ci ne dependant pas de x, il existe N 2 N ne dependant que de " tel que pour n>N on ait " Z ' (t) dt + 2M Z ' (t) dt + 2M Z ' (t) dt6". n n 2 n La suite (fn)n2N converge donc uniformement vers f sur [a; b]. Elle converge donc sur R simplement vers f uniformement sur tout compact de R. 35. Soit Z 1p 2 N. Soit x 2 [a; b]. f (x t)('n) p (t) dt est bien deni car ('n ) p est continue sur R, nulle 1 en de [ 1; 1]. Nous avons Z dehors Z 1 comme au-dessus la relation 1 f (x t)('n) p (t) dt = f (t)('n) p (x t) dt 1 1 1 + ( ) + ( ) + ( ) 1 ( ) Z x1 +1 Zv f (t)('n (x t) dt = f (t)('n) p (x t) dt. x u p @ Notons n(x; t) = f (t)'n (x t). Pour chaque entier p p est continue ; @x @ p (x; t) = f (t)(' ) p (x t). n @xp sup f (t)('n) p (x t) 6jf (t)j sup j('n) p (t)j. = )p ( ) 1 ( ) ( ) ( ) t2[u; v] ( ) t2[ 1; 1] La fonction majorante ne depend pas de x et est integrable sur [u; v]. Le theoreme de derivation sous le signe integral s'applique et fn est derivable a tout ordre surZ R et verie pour chaque p Z2 N 1 1 (fn) p (x) = f (x t)('n) p (t) dt = f (t)('n) p (x t) dt. ( ) + 1 ( ) + 1 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. ( ) CHAPITRE 8. CONVERGENCE UNIFORME ; CORRIGE S 144 36. xlim g(x) = 0, xlim g(x) = 0. g est continue sur R, nulle en dehors de [ 1; 1]. ! ! 1 1 'n est continue sur R, nulle en dehors de n ; n [ 1; 1] pour n 2 N ; nulle pour n = 0. Par construction Z l'integrale1 ZsurnR de 'n est egale a 1. Z Soit > 0. 'n (t) dt = a g(t) dt. Nous avons alors n!lim1 'n(t) dt = 1. n Montrons que g est de classe C 1 . Nous savons que si une application F (a valeurs complexes ou dans un espace vectoriel de dimension nie) est de classe C p sur un intervalle I , de classe C p sur I prive d'un nombre ni de points et si F p possede une limite en chacun de ces points alors F est de classe C p sur I . Si de plus cela est vrai pour tout p alors F est de classe C 1 . g est de classe C 1 sur R n f 8 1; 1g. 2t g(t) si t 2] 1; 1[ < 0 f est continue sur R. g (t) = : (t + 1) 0 si t 62 [ 1; 1] lim g0 (t) = 0, tlim g0 (t) = 0. g est donc de classe C sur R. t! ! Supposons8 que g soit de classe C p sur R avec < Pp(t) g(t) si t 2] 1; 1[ p g (t) = : (t + 1)p ou Pp (t) est un polyn^ome. 0 si t 62 [ 1; 1] Pour t 2] 1; 1[ nous avons (1 + t )Pp0 (t) 2t(p + 1)Pp (t) 2tPp (t) p g (t) = g(t). (1 + t )p (1 + t )p En posant Pp (t) = (1 + t )Pp0 (t) 2t(p + 2)Pp(t) nous obtenons Pp (t) g(t) = 0 et lim Pp (t) g(t) = 0. lim t! (1 + t )p t! (1 + t )p g est bien de classe C 1 . Les fonctions 'n verient les conditions vues plus haut donc toute fonction continue de R dans K est limite d'une suite de fonctions de classes C 1 ; la convergence etant uniforme sur tout compact de R. Z Z Z n n 37. an = (1 t ) dt = 2 (1 t ) dt>2 (1 t)n dt = 2 . n+1 n Soit > 0. Si > 1, pour jtj > 'n (t) = 06 (1 ) . an (1 )n Si 61, pour < jtj61, (1 t )n < (1 )n donc 'n (t)6 et si jtj > 1 a n n 'n (t) = 06 (1 a ) . n (1 )n (n + 1)(1 )n Nous avons donc dans tous les cas 'n (t)6 6 . a 2 n ! 1 1 + +1 ( +1) +1 2 2 1 1 1 ( ) 2 +1 2 ( +1) 2 +2 2 2 +1 +1 2 1 1 +2 +1 +2 2 1 1 2 1 +2 1 2 0 0 2 2 2 2 2 2 2 Puis n!lim1 sup 'n (t) = 0. En utilisant le resultat de l'exercice precedent + jtj> 145 nous en deduisons que la suite (fn)n2N converge vers f uniformement sur tout compact de R. 3 3 La convergence est donc uniforme sur ; 2 . 2 Z 1 Z = f (t)'n (x t) dt. 1 Pour jxj > 3 jx tj>jxj jtj > 3 1 = 1 donc fn(t) = 0. La convergence 2 2 2 est donc uniforme sur R vers f . 1 1 1 1 Supposons x 2 ; . 2 ; 2 [x 1; x + 1]. 2 2 Z Zx Z fn(x) = f (x t)'n(t) dt = f (t)'n (x t) dt = f (t)'n(x t) dt 1 2 + 1 2 1 Z 1 x 1 = Z 1 2 Z 1 2 1 2 1 2 an 1 2 1 2 1 2 1 1 2 f (t)(1 (x t) )n dt. 2 f (t)(1 (x t) )n dt = 2 f (t)(x t) +1 k dt = 2 = n Z X Xk Z 1 2 j =0 2k X j =0 1 2 2 f (t)C jk ( 1)j tj x k j dt 2 C jk ( 1)j 2 ( 1)k Cnk f (t)(x t) k dt . 1 2 k=0 2 ! 1 2 2 Z 1 2 1 2 ! f (t)tj dt x k j . 2 1 1 La restriction de fn a l'intervalle ; est une fonction polynomiale. La 2 2 1 1 restriction de f a ; est la limite uniforme d'une suite de fonctions 2 2 polynomiales. Soit alors g une application continue de [a; b] dans K . Considerons l'application g denie sur R par g (x) = 0 pour x6a 1 ou pour x>b + 1, g (x) = g(x) pour x 2 [a; b] g est continue et la restriction de g a [a 1; a] et a [b; b + 1] est ane. a +b Considerons alors g (x) = g (b a + 2)x + . 1 21 g est continue sur R nulle en dehors de 2 ; 2 . Il existe donc une suite 1 1 ( n)n2N de fonctions polynomiales qui converge uniformement sur ; 2 2 vers g . 2x a b La suite (n )n2N denie par n(x) = n converge uniforme2(b a + 2) ment sur [a; b] vers f . Le resultat est donc demontre. 1 1 1 1 2 1 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 1 146 Chapitre 9 Calculs de primitives Determiner des primitives des fonctions qui a x associent : cos (x) cos (x) exp(x) ; cos(x) ch(x) ; sin (x) cos (x) ; x sin(x) cos (x) ; ; 2x + sin(2x) 1 1 ; ; sin(x) +1 sin(2x) ; cos(x) 1 cos(3x) ; cos (x) + sin (x) cos (x) + sin (x) 1 sin(x) + cos(x) cos(x) sin(x) ; tann(x) ; ; ; ; ch(x) ch(3x) 3 + sin(2x) cos(x) + sin(x) cos(x) + sin(x) cos(x) + 2 sin(x) ; x sin(x) cos(x) ; ; ; sin(x) cos(x) cos (x) + tan (x) sin (x) + tan (x) (cos(x) + x sin(x)) tan(x) sin(x) sin(5x) ch(2x) ch(2x) tan(x) 1 ; ; ; ; ; ; ; 1 + tan(x) cos(x) sin (x) cos(3x) cos(3x) sh (x) ch (x) 1 + sin(3x) 1 1 ; ; 1 + sin(x1) + cos(x) ; sinn1(x) (n 2 N ) ; sh (x) + ch (x) sin (x) cos (x) rx + 1! p 1 sin( x ) 1 x p p ; ; x asin x ; atan x + 3 ; ch(x) ch(2x) cos(x) 1 + cos (x) 1 p ; p1 + cos(2x) ; (1 +1x )n ; n 2 N ; (x +xx + 1) ; sin(x) 1 sin(x) 1 tan (x) x x +x+1; 1 x ; ; x + x + x + 1 x (x + 1) (x 1) 1 + x + x ; ; p p px ; p 1 p1 ; ; x + 2x + 5 ; x(x 2) ; x 1 x + 1 + x + xr x + xr x xp 1 px ; (1 + x) x x 1 ; xx + 11 ; ; (1 + x ) 1 + x (2 x ) 1 x 1 p xp p x ; ; p x+1 ; ; x + x + 1 (1 + x )(x x 1) 1 + 4x 4xs (1 + x ) 1 + x p 1 1 1 1 + 1 x q ; q ; p ; ; 1 x x ( x 1)(4 x ) x (r x 1) p pxxn +(x1 6) x 0 n 2 N ) ; 1 x a ; px + 1 + 1 ; p ; (a < b) ; x 1 p x 4a x x + 1 1 (x a)(x b) ln x + ; 1 + x ln(x): x 0 00 x (a + bx ) avec = pq ; = pq0 et = pq00 rationnels; b 6= 0. Nous supposons que q; q0 et q00 sont des entiers strictement positifs et les ecritures irreductibles. 2 3 4 4 2 2 2 2 3 3 2 2 2 2 2 4 3 3 2 5 3 5 5 2 4 2 2 2 2 2 3 2 2 2 2 3 4 4 2 2 4 2 4 2 2 2 2 4 2 3 2 3 2 2 2 2 3 2 4 2 3 2 4 2 3 2 2 2 2 2 2 2 2 148 On etudiera les trois cas suivants : 2 Z; 62 Z et 1 + 2 Z puis 62 Z et 1+ + 2 Z. Dans le 00premier cas poser = ppmc(q; q0 ) et poser 00y = x ; dans le deuxieme cas poser yq = a + bx et dans le troisieme cas poser yq x = a + bx . Verier qu'on est alors conduit au calcul d'une primitive d'une fonction rationnelle en y. Exemples p px p p 1 + x x 1+ x ; x ; p ;. 1 x 3 2 2 6 3 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. Chapitre 10 Primitives ; corriges Soit f une application continue d'un intervalle de R dans un espace Z vectoriel norme (en general R ou C ). Nous noterons (il s'agit d'une notation) f (x) dx une primitive quelconque de la fonction f . Si x = g(t) ou g est un C dieomorphisme d'un intervalle de R dans un autre alors si nous appelons G une primitive de t 7 ! g0 (t)(f g)(t), une primitive de f est Gg . En eet G0 et g sont de classes C donc (G g ) aussi et 0 0 0 Gg = g G g =Z g (g0 Zg ) f g g = f . Nous resumons ce resultat par f (x) dx = f (g(t))g0 (t) dt avec x = g(t). Soit f une application continue d'un intervalle I de R dans un espace vectoriel norme. Soit g une fonction de classe C sur un intervalle J de R avec u(J ) I . Soit F une primitiveZde f . Alors F g est Z une primitive de g0 (f g) que l'on peut ecrire sous la forme f (g(t))g0 (t) dt = f (x) dx avec x = g(t). Dans ce second cas, g n'a pas a ^etre injective. Du point de vue \mecanique", le changement de variable deni par x = g(t) conduit a remplacer f (x) dx par g0 (t)f (g(t)) dt. Soit f une application de classe C denie sur un intervalle I de R a valeurs dans K (K =R ouC ). Soit g une application de classe C denie de I dans le K -espace vectoriel norme E . Nous Z avons la relation Z 0 f (x)g (x) dx = f (x)g(x) f 0 (x)g(x) dx. Il sut de deriver fg pour conclure. Le signe \=" signie \a une constante additive pres" sur l'intervalle de denition des applications f et g. Soit f une application denie sur un intervalle ferme [a; b] a valeurs dans C , continue. f possede une primitive F denie sur [a; b]. F est de classe C . Supposons que l'on utilise un changement de variable de classe C sur [a; b[. Nous obtenons alors (a une constante additive pres) la restriction de F a [a; b[ qui est donc prolongeable par continuite sur [a; b] ; la prolongee etant de classe C . Soit R(X; Y ) une fraction rationnelle. Posons pour les reels x pour lesquels l'expres1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 Nous supposerons E de dimension nie bien que ce ne soit pas necessaire. Quitte a s'interesser aux coordonnees, on peut supposer que les applications sont a valeurs reelles ou complexes et nalement reelles. 1 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 150 sion suivante est denie, f (x) = R(sin(x); cos(x)). Si f ( x) = f (x), nous pouvons utiliser x 7 ! u = cos(x) comme changement de variable. Si f ( x) = f (x), nous pouvons utiliser x 7 ! u = sin(x) comme changement de variable. Si f ( + x) = f (x), nous pouvons utiliser x 7 ! u = tan(x) comme changement de variable. Je rappelle quelques primitives classiques. bx Z dx 1 Soient a et b reels strictement positifs. a + b x = ab atan a , Z dx a + bx (x est dans un intervalle ou a b x ne s'annule 1 = ln a b x 2ab a bx pas). x a Z dx a 2 R; b 2 R ; pour x 2 R, x a ib = ln (jx a ibj) + i atan b . Z dx p p = ln x + 1 + x . Z 1dx+ x p p = ln x + x 1 pour x 2]1; +1[ ou x 2] 1; 1[. x 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 2 2 151 1. cos (x) exp(x) = 1 (1 + cos(2x)) exp(x). 2 cos(2x)) exp(x) = <e (exp(((1 + 2i)x)). Z 1 exp(((1 + 2i)x) dont la partie reelle est exp(((1 + 2i)x) dx = 1 + 2i 1 (cos(2x) + 2 sin(2x)) exp(x). 5 Nous Z obtenons alors 1 1 cos (x) exp(x) dx = + (cos(2x) + 2 sin(2x)) exp(x). 2 10 Les primitives de x 2 R 7 ! cos (x) exp(x) 2 R sont denies sur R par 1 1 x 7 ! 2 + 5 (cos(2x) + 2 sin(2x)) exp(x) + C ou C est une constante reelle. 2. cos(x ) ch(x) = 1 <e (exp((1 + i)x) + exp(( 1 + i)x)) + exp((1 i)x) + exp(( 1 i)x) . Z 4 (exp((1 + i)x) + exp(( 1 + i)x)) + exp((1 i)x) + exp(( 1 i)x) dx = 1 i (exp((1 + i)x) 1 + i exp(( 1 + i)x)) + 1 + i exp((1 i)x) 2 2 2 1 i exp(( 1 i)x) 2 dont la partie reelle est 2 sh(x) cos(x) + 2 ch(x) sin(x) Les primitives de x 2 R 7 ! cos(x) ch(x) 2 R sont denies sur R par x 7 ! 12 (sh(x) cos(x) + ch(x) sin(x)) + C ou C est une constante reelle. 2 2 2 Z Z sin (x) cos (x) dx = ( 1 + cos (x)) cos (x) cos0 (x) dx = 1 cos (x) + 1 cos (x). 3 5 Les primitives de x 2 R 7 ! sin (x) cos (x) 2 R sont denies sur R par x 7 ! 31 cos (x) + 15 cos (x) + C ou C est une constante reelle. 1 1 4. sin(x) cos (x) = sin(2x) cos(x) = (sin(3x) + sin(x)) 2 4 1 = =m(exp(3ix) + exp(ix)). 4 Z x (exp(3ix) + exp(ix)) dx 1 Z 1 1 1 =x exp(3ix) + exp(ix) 2 x exp(3ix) + exp(ix) dx 3i 3i 1i 1i 1 =x exp(3ix) + exp(ix) 2x exp(3ix) exp(ix) 3i i 9 Z 1 +2 exp(3ix) exp(ix) dx 9 3. 3 2 2 2 3 3 3 5 2 2 2 2 2 5 152 =x 2 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 1 exp(3ix) + 1 exp(ix) 3i i 2x 1 exp(3ix) exp(ix) 9 1 1 +2 exp(3ix) 27i i exp(ix) . En nousobtenons : simpliant i x + 2 x + 2i exp(3ix) + ( ix + 2x + 2i) exp(ix). 3 9 27 La imaginaire est egale a partie 1 x + 2 cos(3x) + 2 x sin(3x) + ( x + 2) cos(x) + 2x sin(x). 3 27 9 Les primitives de x 2 R 7 ! x sin(x) cos (x) 2 R sont denies sur R par 1 1 1 1 1 x 7 ! 54 12 x cos(3x) + 18 x sin(3x) 4 x 2 cos(x) + 12 x sin(x) + C ou C est une constante reelle. Remarque Soit P un polyn^ome complexe de degre n. Soit 2 C . En integrant n fois par parties nous en deduisons qu'une primitive de la fonction x 7 ! P (x) exp(x) est du type x 7 ! Q(x) exp(x) ou Q est un polyn^ome de degre n. Nous pouvons donc determiner Q en ecrivant la relation : Q(x) + Q0 (x) = P (x) avec P et Q de m^eme degre. Soit P un polyn^ome reel de degre n, soit 2 R et soit 2 R. Une primitive de l'application x 7 ! P (x) exp(x) cos(x) est la partie reelle d'une primitive de l'application x 7 ! P (x) exp(( + i )x) donc, d'apres ce que nous venons de voir, du type x 7 ! Q(x) exp(x) cos(x) + R(x) exp(x) sin(x) ou Q et R sont des polyn^omes de degres au plus egaux a n. Il sut donc de rechercher deux polyn^omes Q et R de degres au plus egaux a n veriant les relations Q0 + Q + R = P R0 Q + R = 0 . On obtient un resultat analogue avec P (x) exp(x) sin(x). 2 2 2 2 2 2 2 2 5. Posons u(x) = 2x + sin(2x). u0 (x) = 2 + 2 cos(2x) = 4 cos (x). Nous savons que 8t 2 R; j sin(t)j < jtj. x 7 ! cos (x) est donc denie 2x + sin(2x) sur R. Sur chacun des intervalles R ou R , une primitive de la fonction 1 proposee est x 7 ! ln(j2x + sin(2x))j. 4 2 2 + 6. cos (x) + sin (x) = cos (x) + sin (x) 2 sin (x) cos (x) 1 1 =1 sin (2x) = (3 + cos(4x)). 2 4 (2 k + 1) 1 2 Pour x 6= , avec k 2 Z, =2 . 4 2 + tan (2x) cos (x) + sin (x) 1 La fonction x 7 ! est continue sur R donc possede une pricos (x) + sin (x) mitive sur R. 4 4 2 2 2 2 2 2 4 4 4 4 2 (2k 153 1) ; (2k + 1) ou k 2 Z. Soit Ik l'intervalle 4 4 L'application x 2 Ik 7 ! t = tan(2x) 2 R est un C dieomorphisme. Nous obtenons donc pour x 2 Ik , avec les notations proposees plus haut, Z Z dx dt = 2x . (2 + t )(1 + t ) cos (x) + sin (x) 1 1 1 = + donc (2 + t )(1 + t ) 2+t 1+t p t Z dt 2 = atan(t) atan p . Nous obtenons donc sur Ik (2 + t )(1 + t ) 2 2 p Z 1 1 2 = atan p tan(2x) . cos (x) + sin (x) 2 2 1 p Les primitives sur Ik sont donc denies par x 7 ! 2 atan p tan(2x) + Ck 2 avec Ck 2 R. Si nous souhaitons obtenir une prolonger celles-ci. p solution sur R, il faut 2 atan p1 tan(2x) + C Nous devons avoir lim k 2 x! k 2 p 1 2 = lim atan p tan(2x) + Ck 2 x! k 2 c'est- p a-dire p p 2 + C = 2 + C soit encore C = n 2 + C . k k n 4 4 2 Les solutions denies sur R sont les fonctions f denies par (2k + 1) (2k + 1)p2 8k 2 Z; f = + C et pour x 2 Ik ; 4 4 p p 2 1 f (x) = 2 atan p tan(2x) + C + n 22 . 2 Il n'est pas necessaire de verier que ces fonctions sont derivables sur R car d'apres les hypotheses faites, elles le sont. 1 4 4 2 2 2 2 2 2 2 2 4 4 (2 +1) 4 (2 +1) 4 +1 + +1 0 0 0 7. cos (x) + sin (x) = (cos(x) + sin(x))(cos (x) sin(x) cos( x1) + sin (x)) p = 2 sin x + + cos x + . 4 2 4 Les reels x veriant cos (x) + sin (x) = 0 sont les reels du type + k avec 4 k 2 Z. 3 Notons pour k 2 Z; Ik = + k; + k . 4 4[ L'application proposee est continue sur Ik . 3 3 2 2 2 3 3 Placons-nous sur l'un des intervalles Ik . k2Z CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 154 p 2cos0 x + 1 . En utilisant le chan= cos (x) + sin (x) sin x + 1 + 2 cos x + gement de variablex 7 ! u = sin x + . Nous sommes conduits au calcul 4 p Z 2 du. de (1 u )(1 + 2u ) p p p 2 2 1 2 2 1 = . (1 u )(1 + 2u ) 3 1 u 3 1 + 2u p 2 p 2 1 + u Une primitive est alors u 2] 1; 1[7 ! ln atan u 2 2 R. 6 1 u 3 1 Sur Ik , les primitives de x 7 ! sont denies par cos ( x ) + sin ( x ) ! 2 p p 1 cos x + 2 x 7 ! 6 ln atan( 2 cos x + ) 3 4 1 + cos x + p = 2 ln tan x + 2 atan (cos (x) sin(x)) + Ck avec Ck 2 R. 3 2 8 3 4 3 3 2 2 4 2 2 4 2 2 2 2 3 3 4 4 8. Les reels x veriant sin(x) + sin(2x) = 0 sont du type 2k et (2q + 1) avec k 3 et q dans Z. Sur tout intervalle de R ne contenant pas ces points, la fonction proposee est continue. 1 cos0 (x) = . En utilisant le changement de vasin(x) + sin(2x) sin (x)(1 + 2 cos(x)) riable x 7 ! u = cos(x) il vient : 2 Z Z dx 1 = du. sin(x) + sin(2x) ( 1 + u )(1 + 2u) 1 4 . = 1 + 1 Z( 1 + u )(11+ 2u) 6(u 11) 2(u + 1)1 3(2u + 1) 2 du = 6 ln(1 u) + 2 ln(u + 1) 3 ln j2u + 1j ( 1 + u )(1 + 2u) j sin(x)j(1 + cos(x)) 1 = ln . 3 (1 + 2 cos(x)) Sur un intervalle ne contenant pas les racines de sin(x) + sin(2x) = 0 les pri j sin(x)j(1 + cos(x)) 1 1 mitives de x 7 ! sont x 7 ! ln +C sin(x) + sin(2x) 3 (1 + 2 cos(x)) avec C 2 R. 2 2 2 2 2 9. cos(x) cos(3x) = 4 sin (x) cos(x). cos(x) cos(3x) = 0 a pour racines les reels k avec k 2 Z. 2 h i Pour k 2 Z, notons Ik l'intervalle k ; (k + 1) . Sur cet intervalle, l'appli2 2 1 cation x 7 ! est continue. cos(x) cos(3x) 2 155 sin0 (x) . cos(x) cos(3x) 4 sin (x)(1 sin (x)) Le changement de variable x 7 ! u = sin(x) conduit a Z Z dx du . = cos(x) cos(3x) 4u (1 u ) 1 = 1 + 1 . Z4u (1 duu ) 4u 1 4(1 1 u ) 1 + u = + ln . 4u (1 u ) 4u 8 1 u Nous donc 1 + sin(x) Z obtenons 1 1 dx = + ln cos(x) cos(3x) 4 sin(x) 8 1 sin(x) 1 + 1 ln tan x + . = 4 sin(x) 4 2 4 1 Sur Ik , les primitives de l'application x 7 ! sont les applicacos(x) cos(3x) x 1 1 tions denies par x 7 ! + ln tan + + Ck avec Ck 2 R. 4 sin(x) 4 2 4 1 = 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 10. ch(x) ch(3x) = 2 sh(x) sh(2x) = 4 sh (x) ch(x). x 7 ! ch(x) 1 ch(3x) est denie, continue sur R. Z Z dx sh0 (x) = dx. ch(x) ch(3x) 4 sh (x)(1 + sh (x)) En utilisant le changement de variable deni par x 7 ! u = sh(x) nous obtenons Z Z du Z du 1 1 1 du = = atan(u) + . 4u (1 + u ) 4(1 + u ) 4u 4 4u 1 Les primitives de x 7 ! sont denies sur R par ch(x) ch(3x) 1 +C 2R x 7 ! 41 atan(sh(x)) + 4 sh( x) et sur R par 1 x 7 ! 41 atan(sh(x)) + 4 sh( x) + C 2 R ou C et C sont des constantes reelles. i h 11. Soit k 2 Z. Posons Ik = + k; + k . x 2 Ik 7 ! tann(x) 2 R est 2 2 continue. Z 1 n Notons In(x) = tann (x) dx. In(x) + In (x) = n + 1 tan (x). 2 2 2 2 2 2 2 1 + 2 1 2 +1 +2 N X q=0 ( 1)q (I q (x) + I q (x)) = 2 2 +2 N X q=0 ( 1)q I q (x) 2 X N +1 q=1 ( 1)q I q (x) 2 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 156 = I (x) + ( 1)N I N (x). 0 2 I (x) = ln (jcos(x)j). 1 X N q=0 1)q (I ( q 2 +1 (x) + I q (x)) = 2 +3 Nous avons donc pour N >1, N X q=0 +2 ( 1)q 1 tan q (x). 2q + 1 1 q=0 1)q I ( 2 X On a donc pour N >1, I N (x) = ( 1)N x N q 2 +1 2 +1 X N +1 (x) q=1 ( 1)q I q (x) 2 +1 = I (x) + ( 1)N I N (x). 1 2 N X +3 ( 1)q 1 tan q (x). 2q q n Les primitives de x 7 ! tan (x) sont donc les applications denies sur Ik par x 7 ! x + Ck si n = 0, x 7 ! ln (jcos(x)j) + Ck si n = 1, N X q 1 N x 7 ! ( 1) x ( 1) tan q (x) + Ck si n = 2N >2 et 2 q + 1 q N X N x 7 ! ( 1) ln (jcos(x)j) + ( 1)q 21q tan q (x) + Ck si n = 2N + 1>3 avec q Ck 2 R. I N (x) = ( 2 +1 1)N +1 ln (jcos(x)j) + 2 =1 1 2 +1 =0 +1 2 =1 12. L'application x 7 ! sin(x) + cos(x) est denie, continue sur R. sin(2x) p 3 + sin p cos0 x + x + sin(x) + cos(x) = 2 = 2 . 3 + sin(2x) 2 3 cos 2 x + 4 2 cos x + En utilisant le changment de variable x 7 ! u = cos x + nous obtenons 4 Z sin(x) + cos(x) Z p2 dx = 2u 4 du. 3 + sin(2x) p ! Z p2 1 2 + u du = ln p . 2u 4 4 2 u Les primitives de x 7 ! sin(x) + cos(x) sont donc denies sur R par 3 + sin(2x) 1 2 + cos( x ) sin( x ) x 7 ! 4 ln 2 cos(x) + sin(x) + C , C 2 R. 4 4 4 2 4 2 2 cos(x) sin(x) et x 7 ! sont denies et continues pour cos(x) + sin(x)[ n cos(ox) + sin(x) + k . x 2 R n A avec A = k2Z 4 3 Pour k 2 Z notons Ik = + k; + k . 4 4 13. x 7 ! 157 cos(x) sin(x) + = 1, cos(x) + sin(x) cos(x) + sin(x) 0 0 cos(x) sin(x) = cos (x) + sin (x) . cos(x) + sin(x) cos(x) + sin(x) cos(x) + sin(x) Nous deduisons sur Ik Z encos( x) dx = 1 (x + ln(j cos(x) + sin(x)j)) et ) + sin(x) 2 Z cos(xsin( x) dx = 1 (x ln(j cos(x) + sin(x)j)). cos(x) + sin(x) 2 cos(x) 2 R sont denies par Les primitives de x 2 Ik 7 ! cos(x) + sin(x) x 2 Ik 7 ! 12 (x + ln(j cos(x) + sin(x)j)) + Ck 2 R sin(x) et les primitives de x 2 Ik 7 ! 2 R sont denies par cos(x) + sin(x) x 2 Ik 7 ! 12 (x ln(j cos(x) + sin(x)j)) + Ck 2 R avec Ck 2 R. 14. Posons, pour k 2 Z, Jk = + k; 5 + k . 4 4 En utilisant le resultat precedent nous obtenons que les primitives de x) + 2 sin(x) 2 R sont x 2 Jk 7 ! cos( sin(x) cos(x) x 2 Jk 7 ! 12 x + 32 ln(j cos(x) sin(x)j) + Ck 2 R avec Ck 2 R. i h 15. Posons, pour k 2 Z, Ik = + k; + k . 2 2 sin(x) La fonction x 7 ! est continue sur Ik . cos (x) + tan (x) le changement de variable x 7 ! u = cos(x). Nous obtenons ZConsiderons Z u sin(x) dx = cos (x) + tan (x) u u + 1 du. u au p +b cu p +d = + u u + 1 u u 3 + 1 u + u 3 + 1. La fraction est paire donc a = c; b = d. En reduisant au m^eme denominateur nous obtenons p p u = (au + b)(u + u 3 + 1) + ( au + b)(u u 3 + 1) p = 2(a 3 + b)u + 2b p 3 c'est-a-dire b = 0 et a = . 6 2 2 2 2 2 2 4 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 Cette fonction est prolongeable par continuite sur R en posant f (k) = ( 1)k . La nouvelle fonction devient continue sur R et possede une primitive sur R. 2 158 p CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S p p 1 2 p . 3pu = 3 2u p 3 12 u u 3 + 1 2 1 + (2u 6(u u 3 + 1) 3) p p p 3pu 3 2u +p 3 1 2 p De m^eme = . 6(u + u 3 + 1) 12 u + u 3 + 1 2 1 + (2u + 3) Nous en deduisons p p ! Z p 1 p u 3 u + up3 + 1 1 du = ln atan(2u + 3) atan(2u 3). u u +1 12 2 2 u u 3+1 Sur un intervalle ou u est non nul nous avons 1 atan(2u + p3) 1 atan(2u p3) + 1 atan u 1 constant. 2 2 2 u sin(x) sont donc Les primitives sur Ik de x 7 ! cos (x) + tan (x) ! p p sin (x) 3 3 cos( x ) + 1 1 cos ( x ) + p x 7 ! 12 ln + atan + Ck avec Ck 2 2 cos(x) cos (x) 3 cos(x) + 1 R. La fonction prolongee par continuite sur R a une primitive sur R. Il sut de prolonger les fonctions Fk denies sur Ik que nous venons de trouver. k k +C . lim F lim F k (x) = ( 1) + Ck , k (x) = ( 1) k 2 2 x!( k) x!( k) Nous devons choisir ( 1)k + Ck = ( 1)k + Ck c'est-a-dire Cn = C + (1 ( 1)n). 2 2 2 k En posant Fk + k = C + 1 ( 1) nous denissons une primitve 2 2 sur R de la fonction proposee, prolongee par continuite sur R. 2 2 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 +1 2 + + 2 +1 +1 + +1 0 0 i h 16. Posons pour k 2 Z Ik = k ; (k + 1) . La fonction proposee est continue 2 2 sur Ik . Nous utilisons cette fois-ci le changement de variable x 7 ! u = sin(x). Z 1 u Nous sommes conduits a calculer du. 2 u u p p ! Z 1 u 1 u = 1 + 1 donc 1 2 du = ln p2 + u . 2u u 2u 2u 4 2u u 2u 8 2 u cos( x ) Sur Ik , les primitives de x 7 ! sont denies par sin (x) + tan (x) ! p p 1 2 2 + sin( x ) x 7 ! 2 sin(x) 8 ln p + Ck avec Ck 2 R. 2 sin(x) Remarque comme precedemment il est possible deprolonger e par continuit q la fonction initiale en les points + q en posant f + q = ( 1) . 2 2 Cette nouvelle fonction possede alors une primitive sur ]p; (p + 1)[ (p 2 Z) 2 2 2 2 4 2 4 2 2 2 2 4 2 p 159 ! p 2 ln p2 + sin(x) + A avec A 2 R. p p 8 2 sin(x) 1 denie par x 7 ! 2 sin(x) 17. d (cos(x) + x sin(x)) = x cos(x). x 2 R 7 ! g(t) = cos(x) + x sin(x) 2 R est dx paire. Pour k 2 N, g (2k + 1) = ( 1)k (2k + 1) . g possede donc une et une 2 i 2 h seule racine xk sur tout intervalle (2k 1) ; (2k + 1) avec k 2 N . 2 2 La fonction proposee est denie, continue sur Ik = ]xk ; xk [, Jk = ] xk ; xk [ avec k 2 N et sur I =] x ; x [ donc possede nune primitive o sur chacun n d'eux. o Integrons par parties sur un des intervalles Ik n (2k + 1) ou Jk n (2k + 1) 2 2 i h i h i h ou x ; ou ; ou 2 ; x . 2 2 2 Nous alors Z obtenons x x dx = (cos(x) + x sin(x)) cos(xZ)(cos(x) + x sin(x)) 1 cos(x) x sin(x) + dx cos(x) + x sin(x) cos (x) x sin(x) + xcos(x) = tan(x) = . cos(x)(cos(x) + x sin(x)) cos(x) + x sin(x) En prolongeant par continuite, nous en deduisons que sur Ik , avec k 2 N, les primitives de la fonction sont denies par sin(x) + xcos(x) x 7 ! cos( x) + x sin(x) + Ck et sur Jk , avec k 2 N , les primitives de la fonction sont denies par sin(x) + xcos(x) 0 0 x 7 ! cos( x) + x sin(x) + Ck avec Ck et Ck reelles. i h i h 18. Notons, pour k 2 Z, Ik = + k; + k et Jk = + k; + (k + 1) . 4 2 2 4 tan( x ) x 7 ! 1 + tan(x) est continue sur chacun des intervalles Ik ou Jk . sin(x) , prolonger la fonction Nous pouvons, en ecrivant tan(x) = 1 + tan(x) cos(x) + sin(x) 3 par continuite et denir la fonction sur les intervalles du type + q; + q 4 4 avec q 2 Z. Utilisons le changement de variable x 7 ! u = tan(x). Z u Nous sommes conduits a du. (1 + u)(1 + u ) u+1 1 u 1 = . (1 + u)(1 + u ) 2 1 + u 1 + u 1+u 1 Z u 1 du = 4 ln (1 + u) + 2 atan(u). (1 + u)(1 + u ) +1 0 1 +1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 160 Nous obtenons donc, en remplacant, que les primitives cherchees sont denies sur Ik par x 7 ! 1 ln(j cos(x) + sin(x)j) + 1 x + Ck et 2 2 sur Jk par x 7 ! 1 ln(j cos(x) + sin(x)j) + 1 x + Ck0 avec Ck et Ck0 reels. 2 2 En fait, en cherchant une primitive de la fonction prolongee nous obtenons sur 3 1 1 + q; + q x 7 ! ln(j cos(x) + sin(x)j) + x + Aq avec Aq reel. 4 4 2 2 i h 19. Pour k 2 Z notons Ik = k ; (k + 1) . 2 2 1 Sur Ik , x 7 ! est continue. cos(x) sin (x) En utilisant le changement de variable x 7 ! u = sin(x) nous obtenons Z du Z dx dx = u (1 u ) . cos(x) sin (x) 1 = 1 + 1 + 1 . u (1 u ) u u 1 u 1 sont Nous obtenons donc que sur Ik les primitives de x 7 ! cos(x) sin (x) denies par 1 + sin(x) 3 sin (x) + 1 1 x7 ! + ln + Ck ou Ck 2 R. 2 1 sin(x) 3 sin (x) 1 + sin(x) x 1 Nous pouvons aussi remplacer ln par ln tan + . 2 1 sin(x) 2 4 20. Les solutions de l'equation cos(3x) = 0 sont les reels (2k + 1) avec k 2 Z. 6 i h Notons pour k 2 Z Ik = (2k 1) ; (2k + 1) . 6 6 sin(x) Sur Ik , x 7 ! est continue. cos(3x) En utilisant le changement de variable x 7 ! u = cos (x) nous obtenons Z sin(x) Z du dx = 2u(3 4u) . cos(3x) 1 1 2 = + . 2u(3 4u 6u 3(3 4u) u Z 1 1 du = 6 ln 4u 3 . 2u(3 4u) sin(x) Sur Ik , les primitives de x 7 ! sont donc denies par : cos(3x) cos (x) + C avec C 2 R. x 7 ! 61 ln 4 cos k k (x) 3 Nous pouvons remplacer cos (x) par cos (x) . 4 cos (x) 3 cos(3x) 4 4 4 2 4 2 4 2 2 4 2 3 2 2 2 2 2 3 161 21. Nous employons la m^eme methode que dans la question precedente. sin(5x) = sin(x)(16 cos (x) 12 cos (x) + 1) = sin(x)(4 cos(x) cos(3x) + 1). Nous obtenons alors avec les m^emes notations que les primitives sur Ik de sin(5x) x 7 ! cos(3 : x) sont doncdenies par cos (x) + C avec C 2 R. x 7 ! 2 cos (x) + 16 ln cos(3 k k x) 4 2 3 2 Remarque sin(5x) sin(x) sin(5x) sin(x) = 2 sin(2x) cos(3x) donc = 2 sin(2x) d'ou cos(3x) cos(3x) le resultat. 22. x 7 ! ch(2x) est continue sur R. sh (x) ch(2x) sh(x)(2 ch (x) 1) = . sh (x) sh (x) En utilisant le changement de variable x 7 ! u = ch(x) nous sommes conduits Z 2u 1 a calculer du. (u 1) 2u 1 1 5 5 1 = + (u 1) 8(u 1) 16(u 1) 16(u 1) 8(u + 1) 5 5 + + . 16(u + 1) 16(u + 1) Nous obtenons donc sur l'un des deux intervalles R ou R . ch(x) + 1 ch(x)(3 5 ch (x)) 5 x 7 ! 16 ln ch(x) 1 + + C. 8 sh (x) 0 (x)(1 + 2 sh (x)) ch(2 x ) ch(2 x ) sh 23. x 7 ! est continue sur R. = . ch (x) ch (x) (1 + sh (x)) 1 + 2u 2 1 = . (1 + u ) (1 + u ) (1 + u ) Z du Z 2nu u = + du (1 + u )n (1 + u )n (1 + u )n Z 2n Z 2n u = + du du (1 + u )n (1 + u )n (1 + u )n soitZ encore Z du du u 2n = + (2n 1) . (1 + u )n (1 + u )n (1 + u )n Z du En particulier = u + 1 atan(u) (1 + u ) 2(1 + u ) 2 Z du et = u + 3u + 3 atan(u). (1 + u ) 4(1 + u ) 8(1 + u ) 8 Nous obtenons donc 5 2 5 6 2 2 3 2 2 3 3 2 3 2 + 2 4 2 5 5 2 3 2 2 3 2 2 2 3 2 2 2 2 2 2 2 +1 2 2 2 2 3 +1 2 2 2 2 2 2 +1 162 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S Z 1 + 2u du = 5u u + 5 atan(u). (1 + u ) 8(u + 1) 4(u + 1) 8 ch(2x) Les primitives de x 7 ! sont donc denies sur R par ch (x) sh(x) + 5 atan(sh(x)) + C avec C 2 R. x 7 ! 5 sh(x) 8 ch (x) 4 ch (x) 8 2 2 3 2 2 2 5 2 4 i h 7 24. Pour k 2 Z, notons Ik = + 2k; + 2k , Jk = + 2k; + 2k , 6 2 6 32 7 3 11 Lk = 6 + 2k; 2 + 2k , Mk = 2 + 2k; 6 + 2k . Sur l'un quelconque de ces intervalles, x 7 ! tan(x) est continue. 1 + sin(3x) Placons-nous sur l'un de ces intervalles. sin(3x) = sin(x)(3 4 sin (x)). Utilisons le changement de variable x 7 ! u = sin(x). Z u du. Nous obtenons (1 u )(1 + 3u 4u ) u 1 5 1 = (1 u )(1 + 3u 4u ) 18(u 1) 108(u 1) 4(u + 1) 4 16 . 9(2u + 1) 27(2u + 1) Remarque (1 u )(1 u+ 3u 4u ) = (u 1) (u +u 1)(2u + 1) = f (u). Pour obtenir cette decomposition nous pouvons poser t = u 1 et eectuer un developpemnt limite a l'ordre 1 au voisinage de t = 0 de t f (t +1) puis poser t = 2u +1 tet eectuer un developpemnt limite 1 a l'ordre 1 au voisinage de t = 0 de t f . 2 Nous obtenons apres avoir simplie, que sur l'un des intervalle Ik ; Jk ; Lk ou Mk , une primitive est denie par (1 + 2 sin(x)) 5 2 sin( x ) 1 x 7 ! 18(1 sin(x))(1 + 2 sin(x)) + 108 ln (1 sin(x)) (1 + sin(x)) . 2 2 2 3 3 2 2 2 3 2 2 2 2 32 5 27 25. sh (x) + ch (x) = 1 exp(x)(exp(2x) + 3 exp( 2x)). 4 1 x7 ! est continue sur R. sh (x) + ch (x) le changement de variable x 7 ! u = exp(x). Nous obtenons alors ZUtilisons 4 du. u + 3 p p p p u +3 = u 12 u + 3 u + 12 u + 3 . 4 au + b au + b = + p p p p. u +3 u 12 u + 3 u + 12 u + 3 3 3 3 3 4 4 4 2 2 4 4 2 2 4 4 163 p Par exemple en reduisant au m^eme denominateur nous obtenons a = 1 12 3 p 2 3 . et b = 3 Nous pouvons donc, pour simplier, ecrire 4 au + b ; au + b + = b u + 3 u + 3au + u 3au + b soit encore a (2u + 3a) a (2u 3a) 4 3a 2b 3a 2b = . b b u + 3 u + 3au + 2u 6au + 3b 2u + 6au + 3b u + 3au + 3a 9a 2u 6au + 3b = 2 u + 3b . 2 2 p 2 3 9a p 3b = 3 et 3a 2b = . 2 3 Nous obtenons alors r 4 p 3a 2b 1 3 = 12 r !. 2u 6au + 3b 3 4 1+ 1+ u 3 r 4 p 3 a 2 b 1 3 De m^eme 12 = r !. 2u + 6au + 3b 3 1+ 1+ 4 u 3 Nous p p! Z 4obtenons donc p 1 u + 12 u + 3 du = 12 ln p p u +3 6 u 12 u + !3 r r ! 1p 4 1p 4 + 12 atan 1 + u + 12 atan 1 + u . 3 3 3 3 1 Les primitives de x 7 ! sont donc les applications denies sur sh (x) + ch (x) R par p p! p 1 exp(2 x ) + 12 exp( x ) + 3 x 7 ! 6 12 ln p p exp(2x) r 12!exp(x) + 3 r ! p p 1 4 1 + 12 atan 1 + exp(x) + 12 atan 1 + exp(x) 4 + C 3 3 3 3 ou C 2 R. i h 26. Notons pour k 2 Z, Ik = k ; (k + 1) . 2 2 1 Sur chacun des intervalles Ik , x 7 ! est continue. sin (x) cos (x) 4 4 3 2 2 2 4 3 2 2 3 2 2 3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 4 2 4 2 2 4 4 2 4 2 2 4 4 2 4 4 4 2 4 4 4 3 4 3 4 4 4 4 4 4 3 4 5 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 164 Utilisons le changement de variable x 7 ! u = cos (x). Z du 1 Nous obtenons . 2 u (1 u) 1 1 3 1 + 3 . = 1 2u (1 u) 2u u 2v 2(v 1) 2(v 1) Z 1 du = 1 + 3u 6u + 3 ln 1 u . 2 u (1 u) 4u (1 u) 2 u 1 sont donc sur chaque intervalle Ik deLes primitives de x 7 ! sin (x) cos (x) nies par x 7 ! 1 + 3 cos (x) 6 cos (x) + 3 ln(j tan(x)j) + Ck avec Ck 2 R. 4 cos (x) sin (x) i h 3 27. Notons, pour k 2 Z, Ik = + 2k; (2k + 1) et Jk = (2k + 1); + 2k . 2 2 1 Sur l'un quelconque des intervalles Ik ou Jk x 7 ! est 1 + sin(x) + cos(x) continue. x Nous pouvons utiliser le changement de variable x 7 ! u = tan . Nous 2 Z du obtenons alors . 1+u 1 Les primitives de x 7 ! sont, sur un intervalle quelconque 1 + sin(x) + cos(x) Ik ou Jk , a une constante additive pres denies par x 7 ! ln 1 + tan x2 1 + sin(x) 1 c'est-a-dire aussi ln . 2 1 + cos(x) 28. Posons, pour k 2 Z, Ik =]k; (k + 1)[. 1 Sur un intervalle tel que Ik , x 7 ! n est continue. (x1) Z dx Z sin 0 Notons An(x) = = cos (x) dx. sinn(x) sinn (x) En integrant par parties nous obtenons apres regroupement et simplication x) avec (n + 1)An (x) = nAn(x) cos( n x sin (x) A (x) = ln tan 2 et A (x) = cotan(x). Supposons n = 2p avec p 2 N. Yr 2q 1 Posons pour r 2 N , r = et = 1. 2 q q (2 r )! r = (2r r!) verie la relation (2r 1)r = (2r)r . 2 3 3 2 3 2 2 2 2 3 2 2 3 2 4 5 4 2 +1 +2 1 +1 2 0 =1 2 1 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 165 p X q=0 (2q + 1)q A q (x) = 2 +2 p X q=0 p X (2q)q A q (x) 2 q=0 x) . q cos( q sin (x) 2 +1 En simpliant nous obtenons p X 1 q cos(x) . A p (x) = (2p + 1) q (x) p q sin Supposons n = 2p + 1 avec p 2 N. Yr 2q et = 1. Posons pour r 2 N , r = 2 q + 1 q r r = (2(2r +r!)1)! verie la relation (2r)r = (2r + 1)r . 2 +2 2 +1 =0 0 =1 2 1 p X q=0 (2q + 1)q A q (x) = 2 +1 p X q=0 (2q + 2)q A q (x) 2 +3 p X q=0 x) . q cos( q sin (x) 2 +2 En simpliant nous obtenons " X # p 1 x q cos(x) A p (x) = (2p + 2) ln tan 2 q (x) . Les primitives de p q sin x 7 ! sinn1(x) sont denies sur Ik par x 7 ! An(x) + Ck avec Ck 2 R. 2 +3 2 +2 =0 29. La fonction est denie, continue sur R. 0 (x) 1 shq p = . Nous pouvons utiliser le changech(x) ch(2x) (1 + sh (x)) 1 + 2 sh (x) Z dup ment de variable x 7 ! u = sh(x). Nous sommes conduits a . (1 + u ) 1 + 2u p La demi branche d'hyperbole denie par y = 1 + 2u coupe l'axe (y0 Oy) en A de coordonnees (0; 1). Coupant cette branche par une droite passant par A, de pente t. Celle-ci coupe la courbe p en deux points ; A et un autre point d'abscisse u denie par tu + 1 = 1 + 2u . p2; p2, u = 2t . Nous obtenons pour t 2 2 t p p 2 t L'application t 2] 2; 2[7 ! u = 2 R est un C dieomorphisme. 2 t 2(2 + t ) p 2+t t +4 . Nous obtenons du = 2 dt , 1 + 2u = et 1 + u = (2 t ) Z 2 t (2 t ) 2(2 t ) Nous sommes alors conduits a t + 4 dt. t + 2 = (t + 2) 4t = (t 2t + 2)(t + 2t + 2). 2(2 t ) = t + 1 t 1 . t +4 t + 2t + 2 t 2t + 2 Nous obtenons donc 2 2 2 3 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 4 4 2 2 2 2 2 4 3 2 2 Lorsque t = 0, il y a un point double A. 2 2 2 4 2 2 166 Z CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 2(2 t ) dt = ln t + 2t + 2 . t +4 t 2t + 2 t t + 2t + 2 = + t + 1 . t 2t + 2 t + t 1 ! p t 1 p1 + 2u t + 2t + 2 + = donc ln = ln p1 + 2u + u . 2 t u t 2t + 2 1 + 2u u ! p Z ch(2 x ) + sh( x ) dx p Nous obtenons nalement = ln p . ch(x) ch(2x) ch(2x) sh(x) 1 p Les primitives de x 7 ! sont les applications denies sur R par ch(x) ch(2x) pch(2x) + sh(x) ! + C avec C 2 R. x 7 ! ln p ch(2x) sh(x) 2 4 2 2 1 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 i h 30. Posons pour k 2 Z Ik = + k; + k . 2 2 sin( x ) p Sur Ik , x 7 ! est continue. cos(x) 1 + cos (x) Utilisons le changement de variable x 7 ! u = cos(x). Nous obtenons alors Z du Z 2u 1 p p = du. 2 u 1+u u 1+u Nous pouvonsZutiliser alors le changement de variable u 7 ! v = u ce qui 1 dv . p conduit a 2 v 1+v p Nous utilisons nalement le changement de variable v 7 ! t = 1 + v ce qui nous Z dtdonne 1 t 1 t 1 = 2 ln 1 + t . En remplacant nous obtenons p1 + cos (x) 1 ! 1 ln p . 2 1 + cos (x) + 1 sin(x) p Les primitives de x 7 ! sont donc les applications denies cos(x) 1 + cos (x) sur Ik par p ! 1 + cos ( x ) 1 1 x 7 ! 2 ln p avec Ck 2 R. 1 + cos (x) + 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 p 1 x 31. Soient I = ]0; 1] et I = [ 1; 0[. Sur I et I x 7 ! x asin(x) est continue. Utilisons le changement de variable t 7 ! x = sin(t) qui est un C dieomor1 2 1 2 2 4 1 phisme de 167 i h ; dans ] 1; 1[. 2 2 Z p1 x Pour x 2] 1; 0[ ou x 2]0; 1[ nous avons x Z cos (t) Z 1 Z 1 2 4 asin(x) dx = Z t cos (t) dt. sin (t) 2 4 2 dt = dt dt. sin (t) sin (t) sin (t) Nous avons deja recherche plus haut les primitives de t 7 ! 1n . Il sut sin (t) 0 (t) cos pour cela d'integrer par parties n . sin (t) Nous 2 cos(t) 1 cos(t) cos(t) Z 1obtenonsZnalement 1 dt dt = 3 sin(t) 3 sin(t) sin (t) sin (t) sin (t) cos (t) . = 3 sin (t) Z cos (t) Z cos (t) cos (t) Nous obtenons donc t dt = t + dt. sin (t) 3 sin (t) 3 sin (t) En ecrivant cos (t) = sin0 (t)(1 sin (t)) nous obtenons Z cos (t) 1 1 ln(j sin(t)j). dt = t cos (t) t sin (t) 3 sin (t) 6 sin (t) 3 Il vient alors en remplacant Z p1 x asin(x) dx = (1 x ) asin(x) 1 1 ln(jxj). x 3x 6x 3 x 2 [ 1; 1] 7 ! (1 x ) asin(x) 2 R est continue et n'est a priori derivable que sur ] 1; 1[. p La derivee sur ] 1; 1[ est denie par x 7 ! 1 x 3x 1 x asin(x) qui a une limite nulle en -1 et en 1. Cette fonction est donc derivable sur [ 1; 1]. Les primitives sur Ik (k = 1 ou 2) de la fonction proposee sont donc denies sur Ik par x 7 ! (1 x ) asin(x) 1 1 ln(jxj) + Ck avec Ck 2 R. 3x 6x 3 4 4 2 +1 4 2 3 3 3 2 3 4 3 3 3 2 3 2 3 4 3 2 2 2 4 3 2 3 2 2 3 2 2 2 4 2 3 2 3 2 rx + 1! 32. Soient I =] 1; 3[ et I = [ 1; +1[. x 7 ! atan x + 3 est continue sur I et I . Placons-nous sur I et I . Nous pouvons sur!l'un ou l'autre intervalle ! par parties. Nous obtenons rx + 1 r x + 1 integrer rx + 3 Z Z x atan dx. x + 3 dx = x atan x + 3 2(x + 3)(x + 2) x + 1 rx + 3 Considerons le changement de variable x 7 ! x + 1 qui est un C dieomor1 1 2 2 1 2 1 4 Comme nous l'avons rappele au debut de ce chapitre. CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 168 phisme de] 1; 3[[] 1; +1[ dans ]0; +1[nf1g. r Z Z x x +3 3 y Nous obtenons alors dx = dy. 2(x + 3)(x + 2) x + 1 (1 y )(1 + y ) 3 y 2 1 1 = + + donc (1 y )(1 + y ) 1 + y 2(1 y) 2(1 + y) Z 3 y 1 y + 1 dy = 2 atan(y) + 2 ln y 1 . (1 y )(1 + y ) q x qx + 1 + 1 p x q xx = x = x + 2 + " (x + 1)(x + 3) avec " = sgn(x + 1) 1 x 1 x (qui est aussi sgn(x + 3)). 1 En remarquant que atan(t) + atan t est constant sur R et R , nous obtenons r ! rx + 1! Z x +1 atan x + 3 dx = (x + 2) atan x + 3 1 ln x + 2 + "p(x + 1)(x + 3). r x + 1 ! 1 2 p x 7 ! (x + 2) atan x + 3 ln x + 2 + " (x + 1)(x + 3) est conti2 nue sur ] 1; 3[[[ 1; +1[, derivable sur ] 1; 3[[] 1; +1[. rx + 1! La derivee sur cet ensemble est egale a atan x + 3 qui a une limite en -1 donc est derivable en -1. Les primitives sur Ik (k = 1 ou k = 2) son denies par r x + 1 ! 1 p x 7 ! (x + 2) atan x + 3 ln x + 2 + " (x + 1)(x + 3) + Ck avec 2 Ck 2 R. i h i h 33. Pour k 2 Z notons Ik; = 2k; + 2k , Ik; = + 2k; (2k + 1) , 2 2 Ik; =](2k + 1); (2k + 2)[. p1 Pour (k; i) 2 Z f1; 2; 3g, sur Ik;i, x 7 ! est continue. sin(x) 1 sin(x) x Utilisons le changement de variable x 7 ! u = cos . 2 4 Avec les notations que nous avons denies en introduction nous obtenons sur un proposes Z Z des intervalles x p dx du p =" 2 , ou " = 1 pour sin >0 (1 u )(1 2u ) 2 4 sin(x) 1 sin(x) 2 2 2 2 2 2 2 2 +3 +1 +3 +1 2 2 +3 +1 +3 +1 + 1 2 3 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 2 169 et " = 1 dans le cas contraire. " = 1 si et seulement si 2 + 4k < x < 52 + 4k et " = 1 si et seulement si 3 + 4k6x6 + 4k . 2 p 2 p p " 2 2" 2 " 2 = donc (1 u )(1 2u ) 1 2u 1 u p ! p p Z " 2 du = " ln 1 + up2 " 2 ln 1 + u . (1 u )(1 2u ) 2 1 u 1 u 2 En rempla cant xnous obtenons p2 ! p2 1 + cos x ! 1 + cos p " 2 ln 1 cos x . " ln x 1 cos 2 x "0 p x cos = p 1 + sin(x) avec "0 = 1 pour cos > 0 et "0 = 1 2 4 2 4 2 dans le cas contraire. "0 = 1 si et seulement si 2 + 4k < x < 32 + 4k et "0 = 1 si et seulement 7 11 si + 4k6x6 + 4k . 2 2 Nous pouvons remarquer que 0 p p ! "0p2 + p1 + sin(x) ! "" 2 + 1 + sin( x ) et " ln 0 p p = ln 0 p p " 2 1 + sin(x) "" 2 1 + sin(x) ! ! 0 + p1 + sin(x) 0 + p1 + sin(x) " "" " ln 0 p t = ln 0 p . " 1 + sin(x) "" 1 + sin(x) En resume, en nous avons "00 = ""0 = 1 si et seulement si x 2 2 + 4k; 32 + 4k [ 32 + 4k; 2 + 4k et "00 = ""0 = 1 si et seulement si h h 3 5 x 2 2 + 4k; 2 + 4k [ 2 + 4k; 2 + 4k . 1 p Les primitives de x 7 ! denies sur l'un des intervalles Ik;i sin(x) 1 + sin(x) avec (k; i) 2 Z f1; 2; 3g, sont les applications ! ! p 00 p p 00 + p1 + sin(x) " " 2 + 1 + sin( x ) 2 + Ck;i avec x 7 ! ln 00 p t ln 00 p p 2 " 1 + sin(x) " 2 1 + sin(x) Ck;i 2 R. En les bords des intervalles de changement de signe de "00 , la fonction est bien derivable par construction. 2 2 2 2 2 2 2 4 2 4 2 4 2 4 34. Notons, pour k 2 Z, Ik = i h + k; + k . 4 4 Sur Ik , x 7 ! p1 + cos(2x) 1 tan (x) 2 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 170 est continue. Utilisons le changement de variable x 7 ! u = tan(x). Z 2p Nous obtenons alors du. (1 + u ) 1 u Coupons le cercle d'equation y + u = 1 par une droite d'eqution y = t(1 u) avec t > 0 et u 2] 1; 1[. Nous obtenons comme autre point d'intersection le point d'abscisse u = t 1 . s t +1 1+u 4t Utilisons alors le changement de variable u 7 ! t = . du = dt. 1 u (1 + t ) Z Z (1 + t ) 2 p Nous obtenons alors du = (1 + t ) dt. (1 + u ) 1 u (1 + t ) = atp+ b + ctp+ d atp b ctp d (1 + t ) t + t 2 + 1 (t + t 2 + 1) t t 2 + 1 (t t 2 + 1) ou a; b; c et d sont despreels. Multiplions par (t + t 2 + 1) puis choisissons t = ou est une des racines p (1 +p ) du polyn^ome X + X 2 + 1. Nous obtenons c + d = . ( p 2 + 1) p p En utilisant la relation +1 = 2 nous obtenons c + d = 2 2 = 2 . 8 p p 4 2 Nous obtenons de m^eme avec c + d = c'est-a-dire c = 24 et 4 d = 0. p En choisissant t = 0 puis t = 2 nous obtenons b = 1 et a = 0. Finalement 2 nous obtenons p (1 + t ) 1p 2 t 1p p = + (1 + t ) 2(t + t 2 + 1) 4 (t + t 2 + 1) 2(t p t 2 + 1) 2 t p + . 4 (t t 2 + 1) p p 2(t + p t 2 + 1) = 1 + (1 + t 2) . p p 2 t 1 2 2 t + p p + 8 p 2 . = 4(t + t 2 + 1) (1 + (1 + t 2) ) (t + t 2 + 1) Z dX X + 1 atan(X ) obtenue en inEn utilisant la relation = (1 + X ) 2(1 + X ) 2 tegrant par parties nous obtenons 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 2 2 4 2 2 2 3 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 2 2 2 3 2 2 2 3 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 5 Z dtp 2(t + t 2 + 1) 2 Z p2 pt dt 4 (t + t 2 + 1) p p p 3 2 t + 2 . p = atan(t 2 + 1) + 4 4(t + t 2 + 1) 2 2 2 5 Voir les exercices deja faits a ce sujet. 171 ZDe m^eme dt 2(t 2 p t 2 + 1) + Z p2 4 (t 2 pt dt t 2 + p1) p = 3 2 atan(t 2 1) + 4 p 2 t p2 . 4(t t 2 + 1) 2 Nous alors p Z (1 +avons t ) dt = 3 2 atan(tp2 + 1) + atan(tp2 1) (1 + t ) 4 p p t +p 2 t p2 + + 4(t + t 2 + 1) 4(t t 2 + 1) p p p = 3 2 atan(t 2 + 1) + atan(t 2 1) + t(t 1) . 4 2(t + 1) p p t 1 Avec t > 0 nous avons atan(t 2 + 1) + atan(t 2 1) = atan p + 2 t 2 r1 + u nous obtenons donc, en remplacant t par , 1 u ! p p p 3 2 u 2 u 1 u atan p et enn en remplacant u par tan(x) il vient + 4 2(1 + u ) 1 u p p ! p Z 1 + cos(2x) tan (x) 3 2 tan( x ) p1 tan (x) dx = 4 atan p1 tan 2(x) + u2(11+ tan (x)) 2 3 4 2 2 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 2 p ! p q tan( x ) 2 1 p1 tan (x) + 4 1 tan (x) sin(2x). 1 + cos(2x) Pour chaque k 2 Z, sur Ik les primitives de x 7 ! p sont 1 tan ( x ) p p ! q 3 2 2 tan( x ) 1 x 7 ! 4 atan p + + 1 tan (x) sin(2x) + Ck avec Ck 2 4 1 tan (x) R. 35. En integrant par parties, nous obtenons Z dx Z x x = + 2 n dx (1 + x )n (1 + x )n (1 + x )n Z dx Z dx x = + 2n 2n (1 + x )n (1 + x )n (1 + x )n c'est- Z a-diredx Z dx 2n = (2n 1) + x n. n n (1 + x ) Z (1dx+ x ) (1 + x ) Notons, pour n 2 N , In = . (1 + x )n (2nn!) Soit n = choisi pour obtenir 2nn = (2n + 1)n . 2n(2n)! 3 2 = atan 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 +1 2 +1 2 2 2 2 2 +1 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. +1 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 172 N X N X N X xn . Nous avons alors (2nn In = ((2n 1)nIn + n n n n (x + 1) N X xn c'est-aEn simpliant nous obtenons (2N + 1)N IN = I + n n (x + 1)! N X +1 2 =1 =1 =1 +1 +1 1 2 =1 1 (2N + 1)N dire pour N 2 N , IN = +1 atan(x) + +1 n=1 xn (x + 1)n 2 et I = atan(x). Les primitives cherchees sont denies sur R par x 7 ! In + C avec C 2 R. Z 1 dx 1 = n(2n)! . = Par exemple n (1 + x ) (2n 1)n 2 (2n 1)(2nn!) x ax + b + cx + d avec a; b; c et d reels. 36. = (x + x + 1) (x + x + 1) x + x + 1 Multiplions par (x + x +1) et remplacons alors x par ou est une des deux racines (non reelles) de X + X + 1. Nous obtenons a + b = = 1 ; de m^eme a + b = 1 c'est-a-dire a = b = 1. Multiplions par x et choisissons \x = 1". Nous obtenons 0 = c. Enn en choisissant x = 0 nous obtenons d = 1. x x 1 + 1 = . (x + x + 1) (x + x + 1) (x + x + 1) x 1 = 1 2x + 1 1 1 , (x + x + 1) 2 (x + x + 1) 2 (x + x + 1) 1 4 = . x + x + 1 3 1 + xp 1 + 2 0 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 +1 Z 2 2 2 3 dX = X + 1 atan(X ) obtenue en in(1 + X Z) 2(1 + X ) p2 2x + 1 dx 2 3 p , tegrant par partiesnous obtenons x + x + 1 = 3 atan 3 p Z dx = 2x + 1 + 4 3 atan 2xp+ 1 puis (x + x + 1) 3(x + x + 1) 9 3 p Z x x + 1 4 3 2 x + 1 dx = 3(x + x + 1) + 9 atan p . (x + x + 1) 3 x Les primitives sur R de x 7 ! sont (x + x + 1) En utilisant la relation 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 p 2 x + 1 + 4 3 atan 2xp+ 1 + C avec C 2 R. x 7 ! 3(x + x + 1) 9 3 x 37. = a + bx + c . avec a; b et c reels. x +x +x+1 x+1 x +1 En multipliant par x +1 et en substituant 1 a x nous obtenons a = 1 , en mul2 2 2 3 2 2 173 tipliant par x + 1 et en substituant i a x nous obtenons (c b) + (b + c)i = i soit b = c = 1 . Nous obtenons donc 2 x 1 x+1 . = + x +x +x+1 2(x + 1) 2(x + 1) x 7 ! x + x x+ x + 1 est continue sur R n f 1g. Soient I =] 1; 1[ et I =] 1; +1[. x sont denes sur Ik (k = 1 ou k = 2) Les primitives de x 7 ! x + x + x + 1 par x +1 1 1 x 7 ! 4 ln (x + 1) + 2 atan(x) + Ck ou Ck 2 R. 2 2 3 2 2 2 3 2 1 2 2 3 2 2 2 38. fx p +g x + x + 1 = a + b + c + dx p +e + x (x + 1) x x x x + x 2 + 1 x x 2 + 1 . En eectuant un developpement limite a l'ordre 2 au voisinage de x = 0 de x + x + 1 nous obtenons x + x + 1 = 1 + x + x + o(x ) donc a = b = c = x +1 x +1 1. p Multiplions par x + x 2+1 et en substituons p a x ou estp une des racines du p ( 2p 1) p 2 1p polyn^ome X + X 2+1 nous obtenons = = d + e 2 2 2 2( + 2) p p p p p soit encore 2 1 = (d + e)2 2( + 2) = 2 2((e 2 d) + e). p p p En faisant de m^eme avec nous obtenons 2 1 = 2 2((e 2 d) + e ) p puis e = 0 et d = 2 2 . 4 p p 2+2 Un calcul analogue avec x x 2 + 1 conduit a f = et g = 0 soit p p 4 x +x+1 = 1 + 1 + 1 + 2 2 xp 2+2 xp . x (x + 1) x x x 4 x +x 2+1 4 x x 2+1 p p xp 1 2 x + 2 2 p p = . x + x 2 + 1 2 x + x 2 + 1 (x 2x + 1) + 1 En de m^eme avec l'autre fraction nous p obtenons p Z xfaisant +x+1 1 1 2 2 dx = + ln(jxj) + ln(x + x 2 + 1) x (x + 1) 2x x 8 2 3 4 3 2 2 2 2 2 4 2 2 4 2 2 4 2 2 3 4 3 2 2 2 2 2 2 3 2 2 4 p p p 2 + 2 ln(x xp2 + 1) 2 + 2 atan(xp2 1). 4 8 4 En regroupant nous obtenons p p ! p 2x + 1 2 x + xp2 + 1 1 1 + ln(jxj) + ln ln(1 + x ) + (atan(x 2 + 1) 2x 8 4 2 x x 2 +p1 p 2 (atan(xp2 + 1) + atan(xp2 1)). atan(x 2 1)) 4 +2 2 atan(xp2 + 1) 2 2 2 2 2 4 174 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S p p A une constante additive pres, on peut remplacer atan(x 2+1) atan(x 2 1) x 1 p p par atan(x ) et atan(x 2 + 1) + atan(x 2 1) par atan p et nous x 2 obtenons p p ! p 1 atan(x ) 2 atan x p 1 . 2x + 1 + ln(jxj) + 2 ln x + xp2 + 1 2x 8 2 4 x x 2+1 x 2 x +x+1 En notant I =] 1; 0[ et I =]0; +1[ les primitives de x 7 ! x (x + 1) sur Ik (k = 1 ou k = 2) sont denies par p p ! 1 atan(x ) x 7 ! 2x2x+ 1 + ln(jxj) + 82 ln x + xp2 + 1 x x 2 + 1 p2 x 1 2 atan p + Ck 4 x 2 avec Ck 2 R. 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 3 2 2 4 2 2 2 39. Notons I =] 1; 1[, I =] 1; 1[ et I =]1; +1[. 1 Sur l'un de ces intervalles x 7 ! est continue. (x 1) 1 = a + b + c + d . (x 1) (x + 1) x 1 (x 1) x + 1 (x + 1) Posons t = x 1 et eectuons un developpement limite a l'ordre 1 au voisinage 1 de t = 0 de t 7 ! . ((t + 1) + 1) Nous obtenons 1 = 1 (1 t) + o(t). (t + 2) 4 De m^eme posons t = x + 1 et eectuons un developpement limite a l'ordre 1 1 au voisinage de t = 0 de t 7 ! . ((t 1) 1) Nous obtenons 1 = 1 (1 + t) + o(t). Finalement (t 2) 4 1 1 1 1 1 1 = + + + . (x 1) (x + 1) 4 1 x (x 1) x + 1 (x + 1) En egrant par partiesZ nous avons : Z Z int dx = x + 2 dx dx soit 2 (1 x ) Z 1 xdx 1 x x Z1 xdx x 1 1 + x 2 = + = + ln . (1 x ) 1 x 1 x 1 x 2 1 x 1 Nous faisons de m^eme avec et nous obtenons 1 + x Z dx 2 = x + atan(x). (1 + x ) 1 + x En regroupant ces resultats nous obtenons 1 2 3 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 175 + x + 3 ln 1 + x + 3 atan(x) 8(1 x ) 8(1 + x ) 16 1 x 8 1 + x 3 x 3 + atan(x). = + ln 4(1 x ) 16 1 x 8 1 Pour k 2 f1; 2; 3g les primitives sur Ik de x 7 ! sont denies par (x 1) x 2 2 4 1 + x 3 x 3 x 7 ! 4(1 x ) + 16 ln 1 x + 8 atan(x) + Ck avec Ck 2 R. 4 2 4 x 40. x 7 ! x + x + 1 est denie, continue sur R. x + x + 1 = (x + 1) x = (x + x + 1)(x x + 1). x = ax + b + ax + b avec a et b reels. x +x +1 x +x+1 x x+1 Multilpions par x + x + 1 et substituons a x ou est une des deux racines du polyn^ome X + X + 1. 1 = a + b soit encore Nous obtenons = +1 2 2(a + b) = 2a( 1) 2b = 1. En faisant de m^eme avec nous obtenons, en simpliant, 2a 2b + 1 = 0 et 2a + 1 = 0 soit a = 1 et b = 0. 2 x x x Il vient alors = x + x + 1 2(x x + 1) 2(x + x + 1) . x 1 = 2x + 1 2(x + x + 1) 4(x + x + 1) 4(x + x + 1) 2x + 1 1 = 4(x + x + 1) 4(x + x + 1) p 2x + 1 . = 4(x + x + 1) 2p3 px + 1 2 4 4 2 2 2 2 2 2 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 2 2 +1 2 3 Nous alors p 2x + 1 Z obtenons x 1 3 dx = 4 ln(x + x + 1) 6 atan p . 2(x + x + 1) p 3 Z x 1 3 2xp 1 De m^eme dx = 4 ln(x x + 1) + 6 atan . 2(x x + 1) 3 x Les primitives de x 7 ! sont les fonctions denies sur R par 1 +px + x x x + 1 3 2x 1 2x + 1 1 x 7 ! 4 ln x + x + 1 + 6 atan p + atan p + C ou C 2 3 3 R. 2 2 2 2 2 2 2 2 4 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 176 41. Notons I =] 1; 1[ et I =]1; +1[. Sur l'un quelconque de ces deux intervalles, l'application x 7 ! p x est x 1 continue. le changement de variable x 7 ! y = x nous obtenons ZEn utilisant p x dx = p dy . x 1 2 y 1 Utilisons le changement de variable t 2 R 7 ! y = ch(t) 2]1; +1[ qui est unC dieomorphisme. Z sh(t) 1 Nous obtenons alors dt = t. 2 sh(t) 2 y = exp(t) +2exp( t) () exp(2t) 2y exp(t) + 1 = 0. p p Les racines du polyn^ o me X 2 yX + 1 sont y + y 1 et y y 1. p Seule la racine y + y 1 est strictement plus grande pque 1 ; nous obtenons donc pour t > 0 et y > 1 y = ch(t) () t = ln y + y 1 . Sur l'un des deux intervalles Ik avec k 2 f1; 2gles primitives de l'application p x 7 ! p x sont les applications x 7 ! 12 ln x + x 1 avec Ck 2 R. x 1 1 2 4 2 4 2 + 1 6 2 2 2 2 7 2 2 4 4 42. Notons I =] 1; 1[ et I =] 1; +1[. Sur l'un quelconque de ces deux p 1 intervalles x 7 ! est continue. x + x +px + 1 La courbe d'aquation y = x + x + 1 est une branche d'hyperbole de som 1 3 met le point de coordonnees ; , d'asymptotes les droites d'equations 2 4 1 1 respectives y = x + et y = x . 2 2 Coupons la courbe par une droite parallele a l'une des asymptotes. (Ici, compte tenu du texte, choisissons y = x + t avec t > 1 ). 2 8 < x+t > 0 p y = x + t = x + x + 1 () : () x = 2t t + 11 8 t +t+1 > < 2t + 1 > 0 t 1. () x = t 1 > 2t + 1 : x = 2 t + 1 1 Utilisons le changement de variable t 2 ; +1 7 ! x = t 1 2 R qui 2 2t + 1 est un C dieomorphisme. 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 6 7 En fait il s'agit d'un resultat classique. Il s'agit de Argch(y). 177 Nous obtenons alors pour t 2 1 ; 0 ou t 2 ]0; +1[ 2 Z Z 2(t + t + 1) p dx = t(2t + 1) dt. x+ x +x+1 2(t + t + 1) a + b + c avec a; b et c reels. = t(2t + 1) 2t + 1 (2t + 1) t Posons u = 2t + 1 et recherchons un developpement limite a l'ordre 1 au voi u u + +1 4 sinage de 0 de . u 1 u + +1 4 u = 3(1 + u) + o(u) = 3 3u + o(u). Nous avons Il vient u 1 donc a = b = 3. En multipliant par t et en substituant 0 a t nous obtenons c = 2. Z 2(t + t + 1) 3 ln(2t + 1) + ln(t ). Nous obtenons donc dt = 3 t(2t + 1) 2(2t + 1) 2 En remplacant et en simpliant il vient p p p 1 3 x + x + 1 x 2 2 ln 1 + 2x + x + x + 1 + 2 ln x + x + x + 1 . p 1 sont les apPour k 2 f1; 2g, les primitives sur Ik de x 7 ! x+ x +x+1 plications p p x 7 ! x + x + 1 x 23 ln 1 + 2x + 2 x + x + 1 p +2 ln x + x + x + 1 + Ck avec Ck 2 R. 2 2 2 2 2 2 2 1 1 2 1 2 2 2 1 2 2 2 2 8 2 2 2 2 2 2 2 p1 43. La fonction x 7 ! est denie sur I =]0; 1] ; elle est continue sur x+ x x cet intervalle. p y = x x est une portion de cercle coupant l'axe des abscisses en les points d'abscisses 0 et 1. Coupons cette courbe par une droite passant par l'un de ces points. Par exemple la droite d'equation y = tx. Nous obtenons x = 1 . Utilisons 1+t 1 donc le changement de variable t 2 R 7 ! x = 2]0; 1[ qui est un C 1+t dieomorphisme. Z Z dx 2t p Nous obtenons alors = dt. (t + 1)(t + 1) x+ x x 2t = a + bt + c avec (a; b et c reels. (t + 1)(t + 1) t + 1 t + 1 2i Multiplions par t +1 et substituons i a t. Nous obtenons i + 1 = bi + c soit 2 2 2 1 + 2 2 2 2 8 la constante 21 peut ^etre omise. 2 2 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 178 encore 2i = (bi + c)(i + 1) c'est-a-dire b = c = 1. Multiplions par t + 1 et substituons 1 a t. Nous obtenons a = 1. Z 2t 1 dt = ln(t + 1) ln(t + 1) atan(t). En remplacant nous (t + 1)(t + 1) 2 r ! Z p dx 1 1 x . p obtenons = ln(1 + 2 x x ) atan x x + hx x h 2 Soient z >0 et u 2 0; . 2 p sin (u) 1 cos(2u) = donc u = atan( z ) () z = cos (u) 1 + cos(2u) r ! 1 z p 1 1 x = 1 acos (2x 1). atan( z ) = acos et atan 2 1+z x 2 Z p pdx = 1 ln(1 + 2 x x ) 1 acos (2x 1). 2 x+ x x 2 1 p Les primitives de x 7 ! sont les applications denies sur I =]0; 1] x+ x x p par x 7 ! 1 ln(1 + 2 x x ) 1 acos (2x 1) avec C 2 R. 2 2 p 44. x 2 R 7 ! x + 2x + 5 2pR est continue. La courbe d'equation y = x + 2x + 5 est une branche d'hyperbole d'asymptotes les droites d'equations repectives y = x + 1 et y = x 1. Coupons la courbe par une droite parallele a l'une des deux asymptotes ; par exemple y = x + t avec t > 1. p 0 x + t = x + 2x + 5 () 2txx++tt > = 2x + 5 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 8 t = 6 > > t 2 t + 5 < () > 2(t 1) > > x = : 1 0 2 5 t 2(t 1) 2 . Nous obtenons alors x = 5 t avec t > 1. 2(t 1) Nous pouvons aussi couper par une droite passant p par le sommet ; le point de coordonnees ( 1; 2). y = t(x + 1) + 2 = x + 2x + 5. en resolvant nous 4t obtenons x + 1 = ; jtj < 1. 1 t x + 1 = sh(t). Nous pouvons aussi poser 2 Utilisons ici cette derniere. t 2 R 7 ! x = sh(t) 2 R est un C dieomorphisme. Z p Nous obtenonsZ Z x + 2x + 5 dx = 4 ch (t) dt = 2(1 + ch(2t)) dt = 2t + sh(2t). 2 2 2 1 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 179 Resolvons l'equation u = sh(t). Cela equivaut au fait que exp(t) > 0 est alors solution p de l'equation X 2uX 1 = 0. Les racines de X 2uX 1 sont u u + 1. p La seule racine positiveest u + u + 1 donc p u = sh(t) () t = ln u + u + 1 . En remplacant nous obtenons alors p 1p 2t + sh(2t) = 2 ln x + 1 + x + 2x + 5 2 ln(2) + (x + 1) x + 2x + 5. 2 p Les primitives de l'application x 2 R 7 ! x + 2x + 5 2 R sont les fonctions denies sur R par x + 1p p x 7 ! 2 ln x + 1 + x + 2x + 5 + 2 x + 2x + 5 + C avec C 2 R. 9 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 45. NotonspI =] 1; 0] et I = [2; +1[. Sur chacun de ces intervalles x 7 !p x 2x est continue. y = x 2x est constitue de deux demi branches d'hyperboles. Les deux asymptotes sont les droites d'equations respectives y = x 1 et y = x + 1. Coupons par une doite parallele a l'une des asymptotes ; par exemple y = x + t. x+t > 0 p x + t = x 2x equivaut a (x + t) = x 2x . t ; t 2 [ 2; 1[[]0; +1[. En resolvant nous obtenons x = 2(1 + t) Nous pouvons aussi couper par une droite passant par l'un des sommets ; par 2 ; t 2] 1; 1[[[0; 1[. exemple y = tx. Nous obtenons alors x = 1 t x 2x = (x 1) 1 nous pouvons alors poser x 1 = " ch(t) avec t>0 et " = . Utilisons cette derniere. Considerons le changement de variable t > 0 7 ! x = 1 + " ch(t) 2 I avec I =]2; +1[ lorsque " = 1 et I =] 1; 0[ lorsque " = 1. L'application est un C dieomorphisme. Resolvons l'equation u = ch(t) avec u>1 et t>0. 2u = exp(t) + exp( t) () exp(t) est p la racine superieure a 1 du polyn^ome X 2uX + 1 c'est-a-dire exp(t)p= u + u 1. Nous obtenons donc t = ln u + u 1 . Pour Z p x 2 I nous avons Z " x 2x dx = " sh (t) dt = 2 (2 ch(t) 1) dt = 2" (sh(t) ch(t) t). p x 1p " En remplacant nous obtenons x 2x 2 ln "(x 1) + x 2x . 2 L'application t 2 R 7 ! up = sh(t) 2 R possede une application reciproque appelee Argsh denie par Argsh(u) = ln(u + 1 + u ). L'application t 2 [0; +1[7 ! u =pch(t) 2 [1; +1[ possede une application reciproque appelee 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 10 2 2 2 2 2 2 9 2 10 Argch denie par Argch(u) = ln(u + u2 1). 2 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 180 Pour "= 1, " ln "(x 1) + px 2x = 1 ln (x 1) + px 2x 2 ! p2 p 1 (x 1) +p x 2x 1 = ln x 2x . = ln (x 1) 2 2 (x 1) + x 2x p Pour k = 1 ou k = 2, les primitivessur I de x 7 ! x 2x sont les applicak p p x 1 1 tions x 7 ! x 2x ln (x 1) + x 2x + Ck avec Ck 2 R. 2 2 Le changement de variable avait ete eectue sur les intervalles ]2; +1[ ou ] 1; 0[. Les primitives obtenues sont prolongeables par continuite sur Ik et sont alors derivables sur Ik . 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 px est continue sur R. (1 + x ) 1 + x Utilisons le changement de variable t 2 R 7 ! x = sh(t) 2 R qui est un C dieomorphisme. Z Z 2 1 px Nous obtenons alors dx = 1 dt = 2 th(t) t. ch ( t ) (1 + x ) 1 + x Z p 1 px dx = p 2x ln(x + 1 + x ). Nous en deduisons (1 + x ) 1 + x x +1 1 x p sont les applications denies Les primitives sur R de x 7 ! (1 + x ) 1 + x p 2x par x 7 ! p ln(x + 1 + x ) + C avec C 2 R. x +1 47. Posons I =] 1; 0[ et I = [1; +1[. Sur l'un ou l'autre de ces intervalles r x 7 ! (1 + x) x x 1 est continue. r Utilisons le changement de variable x 2 I 7 ! u = x 1 2 J avec x J =]1; +1[ lorsque I =] 1; 0[ et J =]0; 1[ lorsque I =]1; +1[. r Z Z 2u (2 u ) x 1 (1 + x) du. x dx = (1 u ) 2u (2 u ) = 2 2 . (1 u ) (1 u ) 1 u Z du En integrant par parties nous obtenons la relation (1 u )n Z du Z du u . 2n = (2n 1) + n n (1 u ) (1 u ) (1 u )n Z du 1 1 + u nous en deduisons Sachant que = ln 1 u 2 1 u 2 46. x 7 ! 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 3 2 2 2 3 2 3 2 2 2 2 +1 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. Z 181 du = 1 3 ln 1 + u + 3u + 2u . (1 u ) 8 2 1 u 4(1 u ) 4(1 u ) En remplacant nous obtenons 0 q x 1 r 5 @ 1 + q x A 1 x 1. ln (3x + 2x ) 8 x 1 xx 4 2 3 2 2 2 1 2 qx 1+ x qx 1 1 p x ou " = 1 pour x > 0 et 1 sinon. 1 x p 1p Or 2x 1 2 x x = donc 2 x 1 + 2 x x r Z p p (1 + x) x 1 dx = 5" ln 2x 1 + 2 x x + " (3 + 2x) x x. x 8 4r x 1 sont les apPour k = 1 ou k = 2, les primitives sur Ik de x 7 ! (1 + x) " p px 5" plications x 7 ! ln 2x 1 + 2 x x + (3 + 2x) x x + Ck avec 8 4 Ck 2 R. 1 = 2x 1 + 2" x 2 2 2 2 2 2 2 48. Notons I =] 1; 1[ et I =] 1; +1[. Sur ces deux intervalles l'application rx 1 x 7 ! u = x + 1 est continue. rx 1 u = x + 1 2 R n f1g equivaut a x = 11 + uu 2 R n f 1g. x 7 ! u est une bijection de I dans J =]1; +1[ ou de I dans J =] 1; 1[. Pour que le changement de variable soit un C dieomorphisme il faut se placer sur ] 1; 1[ a valeurs dans ]1; +1[ ou sur ] 1; 1[ a valeurs dans ] 1; 0[ ou sur ]1; +1[ a valeurs dans ]0; 1[. Les primitives ainsi obtenues etant alors prolongees par continuite (ce qui les rend derivables) en x = 1. Cela revient donc a eectuer les calculs pour u 2] 1; 1[ ou ]1; +1[. Z rx 1 Z 6u Nous obtenons alors x + 1 dx = (1 u ) du. 6u a + b + cu + d + eu + f avec a, b, c, d, e = (1 u ) (1 u) 1 u (1 + u + u ) 1 + u + u et f reels. 6u Un developpement a l'ordre 1 au voisinage de u = 1 de conduit (1 + u + u ) 6u 2 2 a = (1 + (u 1) + o(u 1)) donc a = b = . (1 + u + u ) 3 3 Multiplions par (1+ u + u ) et substituons a u ou est une des deux racines du polyn^ome X + X + 1. Nous obtenons 6 = c + d soit encore (1 ) 1 2 3 3 3 3 1 1 2 2 1 3 3 3 2 3 3 2 2 2 2 2 3 2 2 3 2 2 2 2 2 3 2 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 182 6( 1)) = (c + d)(1 2 + ( 1 )). Nous obtenons ensuite 2 = (d c) c. En refaisant le m^eme calcul avec la racine conjuguee, il vient alors d = c et 2 = c soit c = d = 2. En multipliant par u et en etudiant les degres (en fait chercher la limite en 2 l'inni) nous obtenons 0 = + d. 3 2 2 En substituant 0 a u nous obtenons 0 = + c + 2. Il vient alors 3 3 6u 2 2 2u + 2 6u + 2 = + . (1 u ) 3(1 u) 3(1 u) (1 + u + u ) 3(1 + u + u ) 2u + 1 3 u +u+1 = 4 1+ p . 3 En integrant parZ parties comme nous l'avons deja fait dans d'autres exercices, dX = X + 1 atan(X ). nous obtenons (1 + X ) 2(1 + X ) 2 En 6u + 2 = 3(2u + 1) 1 et 2u + 2 = (2u + 1) + 1 nous obtenons Z ecrivant 6u du (1 u ) (u 1) 2p3 2u + 1 2 2( u 1) 1 = + + ln atan p . 3(1 u) 3(u + u + 1) 3 u +u+1 3 3 (u 1) (u 1) = u + u + 1 u 1 . En remplacant nous obtenons (1 u) = 1 p 1 + x + p 1 x . 2 1 xx r 2 + 2(u 1) = 2u = (x + 1) x 1 . 3(1 u) 3(u + u + 1) 1 u x+1 Nous alors r Z r obtenons x 1 dx = 1 ln p 1 + x + p 1 x (x + 1) x 1 x+1 3 x+1 ! p p p 2 3 1+x +2 x 1 atan . p p 3 3 1+x rx 1 Pour k = 1 ou k = 2 les primitives sur Ik de x 7 ! x + 1 sont les applications rx 1 p 1 p x 7 ! 3 ln 1 + x + 1 x (x + 1) x+1 ! p p p 2 3 atan 1 + x + 2 x 1 + C avec C 2 R. k k p p 3 3 1+x xp 49. x 7 ! est denie, continue sur I =] 1; 1[. (2 x ) 1 x p En utilisant le changement de variable x 7 ! u = 1 x nous obtenons 3 3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 2 2 2 2 2 3 2 3 3 3 3 1 +1 3 2 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 3 2 3 3 3 183 Z Z du xp 2 dx = 3 1 + u = 23 atan(u). (2 x ) 1 x xp Les primitives sur I de x 7 ! sont les applications (2 x ) 1 x p x 7 ! 23 atan 1 x avec C 2 R. x 50. x 7 ! p est denie sur R et est continue. x +x +1 Utilisons le changement de variable x 7 ! u=x . Z Z x Nous obtenons p dx = 12 p du . x +x +1 u +u+1 1 3 u + u + 1 = u + 2 + 4. p 1 3 Utilisons alors le changement de variable t 2 R 7 ! u = + sh(t) 2 R 2 2 qui est un C di e omorphisme. Z Z x 1 Nous obtenons p dx = 2 1 dt = 2t . x +x +1 x Les primitives sur R de x 7 ! p sont les applications x + x + 1 p x 7 ! 12 ln 2x + 1 + 2 x + x + 1 + C avec C 2 R. 2 3 2 3 2 3 3 3 4 2 2 4 2 2 2 2 1 4 2 11 4 2 4 2 2 51. Notons I =] 1; 1] et I = [1; +1[. 1 p est continue. Sur ces deux intervalles x 7 ! (1 + x ) x x 1 p y = x 1 est la reunion de deux demies branches d'hyperbole d'asymptotes les deux droites d'equations y = x et y = x. Coupons par une droite paralelle a l'une des asymptotes. Choisissons y = x + t an d'avoir x y = t. 8 t(t 1) > 0 > < p x + t > 0 6= 0 . x + t = x 1 () t + 2tx = 1 () > t : x = 1 t 2t Le changement de variable t 7 ! x est un C dieomorphisme de ] 1; 0[ dans ]1; +1[ ou de ]1; +1[ dans ] 1; 1[. Les primitives trouvees etant alors prolongeables en x = 1 et en x = 1. Nous ferons donc les calculs pour t appartenant a l'un ou l'autre des intervalles [ 1; 0[ et [1; +1[. Z 2(t 1) Nous obtenons alors t(t + 6t + 1) dt. En utilisant le changement de variable Z t u7 ! 1u = t il vient u(u + 6u + 1) du. 1 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 4 2 2 11 Voir l'expression de Argsh plus haut. 2 184 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S p p u 1 1 1 + 2p 1. 2p + = u(u + 6u + 1) 2(u + 3 + 2 2) 2(u + 3 2 2) u p p! Z 2(t 1) 2 1 t + 3 2p2 t(t + 6t + 1) dt = 2 ln(t + t + 1) + 2 ln t + 3 + 2 2 ln(t ). p t = x + x 1. t + t1 = 4x 2 donc p 1 1 ln(t + t + 1) ln(t ) = ln (1 + x ) x + x 1 + ln(2). 2 2 1 p Pour k = 1 ou k = 2, les primitives sur Ik de x 7 ! (1 + x ) x x 1 sont les applications qui a x associent p p2 x xpx 1 + 1 p2 ! 1 p p + Ck avec ln (1 + x ) x + x 1 + ln 2 2 x x x 1+1+ 2 Ck 2 R. 2 2 4 4 2 2 2 2 2 2 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2x 2 2 2 2 2 2 ! p 1 . 52. 1 + 4x 4x = 2 1 # p p "2 2 ; 1 + 2 . Sur I , l'application x 7 ! p x + 1 Soit I = 1 est 2 2 1 + 4x 4x continue. p y = 1 + 4x 4x est une portion d'ellipse. Nous pouvons couper la courbe p ! 1 2 ; 0 et par une droite passant par l'un des sommets de coordonnees 2 p ! 1 + 2; 0 . 2 p 2 cos(t) + 1 On peut utiliser le changement de variable t 2]0; [7 ! x = 2I 2 qui Zest un C dieomorphisme. Nous obtenons 3 (1 + 4p2 cos(t)) dt = 3 (t + 4p2 sin(t)). 4 4 En remplacant il vient 2x 1 1 p Z x + 1 3 p dx = 4 asin p 1 + 4x 4x . 4 1 + 4x 4x 2 x+1 Les primitives sur I de x 7 ! p sont les applications 1 + 4x 4x 1 p1 + 4x 4x + C avec C 2 R. x 7 ! 43 asin 2xp 1 4 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 xp est continue sur R. (1 + x ) 1 + x En utilisant le changement de variable x 7 ! y = x nous obtenons 53. x 7 ! 2 4 2 185 Z Z xp 1p dx = dy. (1 + x ) 1 + x 2(1 + y) 1 + y Nous pouvons utiliser le changement de variable t 7 ! y = sh(t) qui est Z dt un C dieomorphisme de R dans R. Nous obtenons alors : . 2(1 + sh(t)) Utilisons enn le changement de variable t 7 ! u = exp(t). Il vient alors p ! Z 1 u + 1 2 . du p = p ln u + 2u 1 2 2 u + 1 + 2 En remplacant u par sa valeur en fonction p de x nous obtenons p ! Z xp 1 x + x + 1 + 1 p2 . p dx = p ln (1 +px ) 1 + x p 2 2 x + x p+ 1 + 1 + p2 x + x + 1 + 1 + 2 = 2x + 1 + (1 + 2) + 2x 1 + x p p p +2(1 + 2)x + 2(1 + 2) 1 + x p p p p p p = 2(1 + 2)(( 2 1)x + 2 + ( 2 1)x 1 + x ) + x + 1 + x ) p p p p p = 2(1 + 2)( 2(x + 1 + x 1 + x ) + ( x x 1 + x + x + 1 + x )) p p pp = 2( 2 + 1)(x + 1 + x )( 2 1 + x + 1 x ) ; de m^eme p p p p pp x + x + 1 + 1 2 = 2( 2 + 1)(x + 1 + x )( 2 1 + x + 1 x ). Nous obtenons palors p ! 1p x + x + 1 + 1 p p2 ln 2 2 x + x +1+1+ 2 p p p ! = p1 ln (1 p2( p 2p 1 + x + 1 x )) 4 2 (1 + 2( 2 1 + x + 1 x )) p p ! p 1p 2 1 + x 1 + x + ln( 2 1). = ln p p 4 2 2 1 + x + 1 x )) x p Les primitives de x 7 ! sont les applications denies sur R (1 + x ) 1 + x p p ! 1p 2 1 + x 1 + x + C avec C 2 R. par x 7 ! ln p p 4 2 2 1 + x + 1 x )) 2 4 2 1 2 2 2 4 2 4 2 4 2 4 4 2 2 4 2 4 2 4 2 2 2 4 2 4 2 4 2 4 2 4 4 2 4 2 4 2 4 4 4 4 2 4 2 4 2 4 4 2 4 4 2 2 4 2 4 4 2 54. Notons I =] 1; 0[, I =]0; 6[ et I =]6; +1[. Sur l'un quelconque de ces intevalles l'application x 7 ! 1 2 2 3 continue. Utilisons le changement de variable x 7 ! y = r x q 3 1 est x (x 6) 2 c'est-a-dire x = 6y . x 6 y 1 x 2 I 7 ! y 2 J =]0; 1[, x 2 I 7 ! y 2 J =] 1; 0[, x 2 I 7 ! y 2 J = ]1; +1[ sont des C dieomorphismes. 1 1 2 1 2 3 3 3 3 3 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 186 Z Z Nous obtenons alors sur ces intervalles q 1 dx = 3 y dy 1 . x (x 6) Le calcul des primitives peut donc ^etre eectue pour y 2 K =] 1; 1[ ou pour y 2 K =]1; +1[. 2y + 1 ! 1 1 y +2 3 p . y 1 = 3(y 1) 3(y + y + 1) ; y + y + 1 = 4 1 + 3 Nous obtenons alors y 1 p 2y + 1 dy 1 p . 3 y 1 = 2 ln (y 1) + 3 atan 3 En remplacant et en simpliant nous obtenons 0 r x 1 Z 1+2 p p p B 1 1 x 6 C CA. q p dx = 2 ln x x 6 + 3 atan B @ 3 x (x 6) 3 3 2 1 2 2 2 3 2 3 3 3 3 3 3 3 2 Pour k = 1, 2 ou 3 et pour x 2 Ik les primitives de x 7 ! q 3 0 r x 1+2 p B p B px 6 x 6 + 3 atan @ 3 les applications denies par p x 7 ! 12 ln x 3 3 3 1 sont x (x 6) 2 1 CC + C avec C 2 k A k R. Remarque il existe une fonction continue denie sur R derivable sur R nf0; 6g 1 dont la derivee sur R n f0; 6g est x 7 ! q . x (x 6) 3 2 55. Notons I =] 1; 0[ et I =]1; +1[. Pour k 2 f1; 2g l'application denie 1 sur Ik par x 7 ! q est continue. x (x 1) Notons " = 1 pour x > 1 et " = 1 pour x < 0. Utilisons le changement de r x variable x 7 ! y = c'est-a-dire x = y . x 1 y 1 x 2 I 7 ! y 2 J =]0; 1[, x 2 I 7 ! y 2 J =]1; +1[ sont des C dieomorphismes. Z dy Nous obtenons alors 4" . 1 y 1+y Z dy 4 = 2 + 2 donc 4" = " ln + 2" atan(y). 1 y 1 y 1+y 1 y j 1 yj r x i h n o Notons z = atan x 1 ; z 2 0; 2 n 4 . 1 2 4 3 4 4 4 1 1 2 2 4 4 2 2 4 4 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 1 187 r x z = atan x 1 () x = sin (z ) = (1 cos(2z )) . cos(2z ) 4 cos(2z ) cos(2z ) est racine du polyn^ome X + 2(2x 1)X + 1. p Pour x > 1 la seule racine convenable est 1 2x + 2 x(x 1) et pour x < 0, p p 1 2x 2 x(x 1) soit nalement 1 2x + 2" x(x 1). Nous obtenons alors 1 p p 1 z = 2 acos 1 2x + 2" x(x 1) = 2 2 asin 1 2x + 2" x(x 1) . p p p 1 2x + 2" x(x 1) = " "(x 1) "(x) . p p Nous obtenons donc "z = " asin "(x 1) "(x) . 2 0 p 1 p Z dx "x + "(x 1) A Nous obtenons nalement q = " ln @ p p " "x "(x 1) x (x 1) 4 4 2 2 2 2 4 4 4 4 3 + asin Pour k 2 f1; 2g, les primitives sur Ik de x 7 ! tions denies 0 par q 4 4 p "(x 1) "x . p 2 1 sont les applicax (x 1) 3 p "x + p "(x 1) 1 p p @ A + asin "(x 1) "x avec Ck 2 x 7 ! " ln p p " "x "(x 1) 4 4 2 4 4 R. 56. Notons I =] 2; 1[, et I =]1; 2[. 1 Sur l'un quelconque de ces intervalles l'application x 7 ! p x (x 1)(4 x ) est continue. r Considerons alors le changement de variable x 7 ! y = x 1 . Nous obte4 x Z Z dy dx p nons alors = ou y > 0. En fait, pour le 4y + 1 x (x 1)(4 x ) dernier calcul y peut Z^etre reel quelconque. ! r dx 1 x 1 p Nous obtenons donc = atan 2 . 4 x x (x 1)(4 x ) 2 h h p cos(2z ) puis z = atan a) avec a>0 et z 2 0; 2 est equivalent a a = 11 + cos(2 z) 1 a 1 z = 2 acos 1 + a . ! r 8 5x 1 x 1 1 Nous obtenons donc atan 2 = acos . 2 4 x 4 3x 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 188 1 Pour k = 1 ou 2 les primitives sur Ik de l'application x 7 ! p x (x 1)(4 x ) 8 5x 1 + Ck avec Ck 2 R. sont les applications x 7 ! acos 4 3x Autre methode. Consid Z eronsdxle cangementZde variabledyx 7 ! y = x . Nous obtenons alors p p = . x (x 1)(4 x ) 2y (y 1)(4 y) 2y 5 ! 9 (y 1)(4 y) = 1 . 4 3 Considerons alors le changement de variable t 2]0; [7 ! y = 5 + 3 cos(t) 2]1; 4[ 2 2 qui est un C di e omorphisme. Z Z dy 1 p = Nous obtenons dt. 5 + 3 cos(t) 2y (y 1)(4 y) t . Il vient alors Considerons enn le changement de variable t 7 ! u = tan 2 Z 1 Z u 1 1 dt = = atan . (5 + 3 cos(t)) 4+u 2 2 ! r ! tan t 1 1 1 4 x En remplacant nous obtenons atan = atan . 2 2 2 2 x 1 Nous sommes ramenes au calcul precedent. 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 s p 1 +p 1 x est continue. 1 x 57. Notons I =] 1; 1[. Sur cet intervalle x 7 ! p p p 1 + 1 x = 1 1 + x + 1 x puis 2p q p p p 1 + 1 x = 2 1 + x + 1 x . Donc 2 s p p 1 +p 1 x 2 p1 1 = +p . 2 1 x 1+x 1 x Z s 1 + p1 x p p p p Nous en deduisons alors dx = 2 1 + x 1 x . 1 x s p Les primitives sur I de x 7 ! 1 +p 1 x sont les applications 1 x p p p x 7 ! 2 1 + x 1 x + C avec C 2 R. 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 58. Si n est pair notons I =] 1; 0[ et I =]0; +1[ ; si n est impair notons I = [ 1; 0[ et I =]0; +1[. p1 + xn Sur chacun des intervalles I et I l'application x 7 ! x est continue. 1 1 2 2 1 2 189 p1 + xn xn p1 + xn = . 1 x xn p Nous pouvons donc utiliser le changement de variable x 7 ! y = 1 + xn . Nous 1 y Z p1obtenons Z y + xn dx = 2 1 x n y 1 dy = n 2y + ln 1 + y 2 2 p 1 1 + xn . 1 p = 2 1 + xn + ln p n 1 + 1 + xn p1 + xn sont les applications Pour k = 1 ou 2 les primitives sur Ik de x 7 ! x p n p x 7 ! n1 2 1 + xn + ln 1 p1 + xn + Ck avec Ck 2 R. 1+ 1+x 59. Notons I =] 2a; a] etrI = [a; 2a[. Sur I et sur I , x 7 ! 1 x a est continue. x 4a x r x a . Utilisons le changement de variable x 7 ! y = 4a x Nous obtenons (pour y 2 [0; +1[) Z 1r x a Z y dx = dy. x 4a x 2(1 + 4y )(1 + y ) y 1 1 = donc 2(1 + 4y )(1 + y ) 6(1 + y ) 6(1 + 4y ) Z y 1 1 dy = atan(y) atan(2y). 2(1 + 4y )(1 + y ) 6 12 1 u p 1 Comme nous l'avons deja vu ailleurs, atan( u) = acos . 2 1+u Nous obtenons donc en remplacant 1 8a 5x 1 atan(y) 1 atan(2y) = 1 acos 5a 2x acos . 6 12 12 3a 24 3x r 1 x a Pour k = 1 et k = 2 les primitives sur Ik de x 7 ! x 4a x sont les applications 1 8a 5x 1 5a 2x x 7 ! 12 acos acos + Ck avec Ck 2 R. 3a 24 3x Z du p 60. Comme nous l'avons deja vu plusieurs fois p = ln u + 1 + u . 1+u Pour x 6= 0, p x + 2 + 2px + 1 p p x +1+1 x + 1 + 1 2 p = = = 1 + + 2 x + 1. x x x x x +1 1 Notons I =] 1; 0[ et I =]0; +1p[. Pour k = 1 ou 2 l'application x 7 ! px + 1 + 1 est continue. x +1 1 1 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 190 En integrant par parties nous avons p p Z px + 1 Z 1 x +1 x + 1 + ln x + p1 + x . dx = + p = x x x x +1 Nous donc p Z pxobtenons p + 1 + 1 2 p dx = x x 2 x x+ 1 + 2 ln x + 1 + x . x +1 1 p Pour k = 1 et k = 2 les primitives sur Ik de l'application x 7 ! px + 1 + 1 x +1 1 p p sont les applications x 7 ! x 2 2 x + 1 + 2 ln x + 1 + x + Ck avec x x Ck 2 R. 61. Notons I =] 1; a[ et I =]b; +1[. Pour k = 1 ou 2 l'application denie x est continue. sur Ik par x 7 ! p (x a)(x b) rx a Utilisons le changement de variable x 7 ! x b . Notons " = 1 pour x > b et " = 1 pour x < a. x 2 I () y 2 J =]0; 1[ et x 2 I () y 2 J =]1; +1[. Z Z a by x Nous obtenons alors p dx = 2" (1 y ) dy . (x a)(x b) a by = b + a b . (1 y ) 1 y (1 y ) Z dy nous en deduisons En integrant par parties 1 y Z dy Z dy y 1 y 1 1 + y = + = + ln . (1 y ) 2(1 y ) 2 1 y 2(1 y ) 4 1 y Nous obtenons donc en regroupant : Z a by dy = a + b ln 1 + y + (a b)y soit alors (1 y ) 4 1 y p2(1 y ) p ! Z " ( x b ) + " ( x a ) x a + b p(x a)(x b) dx = " 2 ln p"(x b) p"(x a) p + (x a)(x b). p"(x b) + p"(x a) (2x a b) + 2"p(x a)(x b) p"(x b) p"(x a) = . a b p"(x b) p"(x a) (2x a b) 2"p(x a)(x b) p"(x b) + p"(x a) = . a b p p"(x a) ! " ( x b ) + a + b p Nous obtenons donc " ln p 2 "(x b) "(x a) p = a + b ln 2x a b + 2 (x a)(x b) + C 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 2 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 191 ou C est une constante dependant de ". x Les primitives sur Ik (pour k=1 ou 2) de l'application x 7 ! p (x a)(x b) sont les applications p p p x 7 ! (a + b) ln jx aj + jx bj + (x a)(x b) + Ck ou Ck 2 R. 62. L'application x 7 ! ln x + 1 est continue sur R . En integrant par parties x nous obtenons 1 Z x 1 1 Z 1 ln x + dx = x ln x + x x x +1 dx = x ln x + x + x 2atan(x). Les primitives sur R de x 7 ! ln x + 1 sont les applications x 1 x 7 ! x ln x + x + x 2 atan(x) + C avec C 2 R. + 2 2 + p 63. L'application x 7 ! 1 + x ln(x) est continue sur R . En nous obtenons Z Z pintegrant par parties 2 2 1 1 + x ln(x) dx = (1 + x) ln(x) (1 + x) dx. 3 3 1+x p Utilisons le changement de variable x 7 ! y = 1 + x. Nous obtenons alors 2Z 1 4Z y (1 + x) dx = 3 y 1 dy. 3 1+x y = y + 1 + 1 donc Z y dy = 1 y + y 1 ln y + 1 puis, y 1 y 1 y 1 3 2 y 1 p1 + x + 1 p1 + x + 1 en remarquant que p = , x 1+x 1 Zp 1 + x ln(x) dx p p 2 = (1 + x) 1 ln(x) 4 1 + x(x + 4) + 4 ln(1 + 1 + x). 3 9 3 p Les primitives sur R de x 7 ! 1 + x ln(x) sont les applications p p x 7 ! 23 (1 + x) 1 ln(x) 49 1 + x(x + 4) + 34 ln(1 + 1 + x) + C avec C 2 R. 64. Nous supposons dans toute cette question que nous nous placons sur des intervalles ou les fonctions sont continues et ou les changements de variables sont compatibles. () Supposons 2 Z. Notons = ppmc(q; q0 ) 2 N . Posons x0 = y. = qq = q0 q0 ou q et q0 sont des entiers. x = yq ; x = yq , dx = y dy donc Z Z 0 q q dy. x a + bx dx = a + by y + 3 2 4 3 2 4 3 2 2 4 2 2 2 3 2 2 3 2 + 3 2 1 1 1 1 1 1 1+ 1 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 1 1 CHAPITRE 10. PRIMITIVES ; CORRIGE S 192 Il s'agit bien de rechercher une primitive d'une fonction rationnelle en y. () Supposons + 1 = n 2 Z et 62 Z. Posons y = a + bx q00 . yq00 = a + bx , bx dx = q00 yq00 dy. x a + bx dx = x yp00 (b ) x q00 yq00 dy . 1 00 n x = x n = b yq a . Nous obtenons alors n 00 00 00 00 q p q q x a + bx dx = bn y y a dy . Il s'agit bien de la recherche d'une primitive d'une fonction rationnelle en y. () Supposons 62 Z et 1 + + = n 2 Z. Posons yq00 x = a + bx . q00 yq00 dy = ax dx. q00 x yp00 q00 dx. a + bx = x yq00 , x a + bx dx = a n x = an yq00 b . Nous aboutissons a la recherche d'une pri1 1 1 1 1 1 1 +1 ( 1) + 1 1 1 1 + +1+ + +1+ + 1 1 +1 mitive d'une fonction rationnelleen y. Exemples p p x 1 + x . = 23 ; = 12 ; a = b = 1; = 2. p p Sur R l'application x 7 ! x 1 + x est continue. p x . x = y . Nous obtenons alors Posons y = Z p Z p x 1 + x dx = 6 (1 + y ) y dy 3 p 12 p 3 p = x x + x x + x x . 8p 13 5 p Les primitives sur R de x 7 ! x 1 + x sont les applications p 12 x p x + 3 x p x + C avec C 2 R. x 7 ! 38 x x + 13 5 3 2 2 3 + 6 3 2 2 6 2 2 3 2 9 2 3 + 3 2 65. p 2 6 2 2 2 3 2 6 2 3 2 1+x 1 . = 1; a = b = 1; = 6; = . x 2 Notons I =] 1; 0[ et I =]0; +1[. p Pour k = 1 ou k = 2 sur Ik l'application x 7 ! 1 + x est continue. x p Posons y = 1 + x . Nous obtenons alors 1 1 + y Z p1 + x Z y 1 1 x dx = 3 y 1 dy = 3 y 2 ln 1 y . En remplacant nous obtenons 6 1 2 6 6 2 6 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 3 2 193 Z p1 + x x dx = ln(jxj) 1 ln 1 + p1 + x + 1 p1 + x . 3 p3 Pour chaque k, les primitives sur Ik de x 7 ! 1 + x sont les applications x p 1p 1 x 7 ! ln(jxj) 3 ln 1 + 1 + x + 3 1 + x + Ck avec Ck 2 R. px 1 1 p . = ; a = 1; b = 1; = 3; = . 2 2 1 x px Sur I =]0; 1[ l'application x 7 ! p est continue. 1 x r Utilisons le changement de variable x 7 ! y = 1 x . x r Z 2 dy 2 2 1 x . Les priNous sommes conduits a = atan(y) = 3 p1 + y 3 3 x x mitives sur ]0; 1[ de x 7 ! p sont les applications denies par 1 x r x 7 ! 23 1 x x + C avec C 2 R. 6 6 6 6 6 6 3 3 3 3 3 2 3 3 3 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 3 194 Chapitre 11 Integration 1. (a) Premiere formule de la moyenne Soient f et g deux applications denies de [a; b] dans R. On suppose f continue par morceaux et positive, on suppose g continue. Montrer qu'il existe c 2 [a; b] tel que Zb a f (t)g(t) dt = g(c) Zb f (t) dt. a (b) Deuxieme formule de la moyenne Soit f une application decroissante, positive, de classe C de [a; b] dans R. Soit g une application continue de [a; b] dans R. 1 Montrer qu'il existe c 2 [a; b] tel que pourra poser G(t) = Zt a g(u)du). Zb a f (t)g(t)dt = f (a) Zc a g(t)dt. (On (c) Quel resultat a-t-on si on ne suppose plus f positive ? 2. (a) Soit f une application de [a; b] dans R. Soit g une application de [a; b] dans R . f et g sont continues. Zb Zb Montrer qu'il existe c 2 [a; b] tel que f (t)g(t) dt = f (c) g(t) dt. + 1 a a (b) Soit f une application Z de [0; 1] dans R1 de classe C . Montrer qu'il existe c 2 [0; 1] tel que f (t) dt = f (0) + 2 f 0 (c). (c) Soit f une application de [a; b] dans R de classe C . Soit = (t ; ; tn) une subdivision de [a; b] telle que pour i entier entre 0 et n on ait ti = a + i b n a . Zb n X b a Trouver une majoration de f (t) dt n i f (ti ). a 1 1 0 1 0 1 2 =0 3. Sommes de Darboux Soit f une application continue par morceaux de [a; b] dans R. Soit = (t ; ; tn) une subdivision de [a; b]. On pose, pour chaque i 2 f0; ; n 1g, mi =t2 tinf f (t), Mi = sup f (t). ;t 0 [ 1 2 Il s'agit de la premiere formule de la moyenne. Il s'agit de la methode des rectangles. i i+1 ] t2[ti ; ti+1 ] CHAPITRE 11. INTE GRATION 196 n X Notons S (f ) = (ti Zi b 1 +1 ti )Mi et s (f ) = =0 Montrer s (f )6 a n X 1 i=0 (ti +1 f (t)dt6S (f ) et sup s (f ) = Zb 4. Sommes de Riemann a ti )mi . f (t)dt = inf S (f ). (a) Soit f une application continue denie sur un intervalle ferme borne [a; b]; (a < b) a valeurs dans un espace vectoriel norme complet (pour rester dans les limites du programme nous supposerons que E est de dimension nie ; ce qui est inutile pour denir l'integrale d'une telle fonction). Soit = (a ; a ; ; an) une subdivision de [a; b]. Soit = (t ; ; tn ) denie par 8i 2 N; i6n 1, ti 2 [ai ; ai ]. Le couple (; ) est apppele subdivision pointee de [a; b]. Nous noterons S 0a;b l'ensemble des subdivisions pointees de [a; b]. Montrer que pour tout " > 0 il existe > 0 tel que pour toute subdivision pointee (; ) de [a; b] on ait 0 0 1 1 +1 [ Z b n X (ai ()6 ) f (t) dt a i 1 +1 =0 ] ai )f (ti ) 6". (() appele le pas de la subdivision est le plus grand des nombres n X 1 ai ai) ; (ai ai )f (ti ) est la somme de Riemann de f associee i a la subdivision pointee (; ). (b) Soit f une application continue par morceaux denie de [a; b] dans E . Montrer qu'il existe g et h respectivement continue et en escalier telle que f = g + h. Montrer que l'on a encore le resultat precedent dans ce cas. +1 +1 =0 5. Lemme de Gronwald Soient f et g deux applications continues de [a;Z +1[ dans R. f >0. On supt pose qu'il existe k 2 R tel que 8t>a; g(t)6k + f (u)g(u)du. Z t Montrer : 8t>a; g(t)6k exp f (u) du . aZ t a Zt On pourra poser (t) = k + f (u)g(u)du; F (t) = f (u)du et etudier a a d ((t) exp ( F (t)). dt 6. (a) Soit E un K -espace vectoriel norme de dimension nie , soit f une application de classe C n (n>1) de I (intervalle de R, contenant 0), dans E . f (0) = 0. 1 On pose g(0) = f 0 (0) et pour t 6= 0; g(t) = f (t). t 3 3 Parce que c'est ainsi dans les programmes mais il surait que E soit complet. 197 Montrer que g est de classe C n sur R. On pourra utiliser la formule de Taylor avec reste integral. (b) On suppose qu'il existe p>2 tel que 8k 2 N; k < p6n; f k (0) = 0. On 1 1 pose pour t 2 I n f0g; g(t) = p f (t) et g(0) = f p (0). t p! Montrer que g est de classe C n p . (c) Soit E un K -espace vectoriel norme de dimension nie. Soient a < a < < an n reels d'un intervalle I (n>1). Soit f une application de classe C n de I dans E , nulle en les ai . Montrer qu'il existe!une application g de I dans E continue telle que 1 ( ) ( ) 1 f (t) = 2 Yn k=1 (t ak ) g(t). 7. Soit f une application continue par morceaux denie de [a; b] dans R. On b a Zb n X b a pose pour n 2 N , Rn = f (t) dt n k f a+k n . a 1 =0 (a) f est croissante ; determiner un encadrement de Rn. (b) f est C -Lipschitzienne ; montrer que l'on a : jRnj6C (b a) . 2n b a (f (b) f (a)). (c) f est de classe C ; montrer n!lim1 nRn = 2 (d) f est de classe C ; montrer que quand n tend vers +1 on a 1 b a ( b a ) 0 0 Rn = 2n (f (b) f (a)) 12n (f (b) f (a)) + o n . 8. Soit f une application croissante de ]a; b[ dans R, continue par morceaux, integrable. b a X b a n Pour n 2 N on pose Sn = n k f a+k n . 2 1 + 2 2 2 2 1 Zb =1 Montrer que (Sn)n2N converge vers Applications : a f (t)dt. n (a) Calculer les limites des suites (n!) n 1 (b) En utilisant Y k n 1 k=1 sin n Montrer 1 0 n2N n , calculer 2n 1 Pour q 2 N ; n X 1 pn p1 k k ; et Z 1 0 =1 ! . n2N ln(sin t)dt. f q = q ; f (t) = 0 si t 2= N. f = 0 et (Sn)n2N ne tend pas vers 0. (c) Soit f denie sur ]0; 1]. Z = ! 2 1 CHAPITRE 11. INTE GRATION 198 9. (a) Soit g une application de R dans C periodique, continue par morceaux. Soit f une application de [a; b] dans l'espace vectoriel norme de dimension nie E continue par morceaux. Z b Montrer qu'il existe M >0 tel que 8 2 R; g(t)f (t) dt 6M . a (b) Soit g une application T -periodique denie de R dans C continue par morceaux. Z b 1 Z T Montrer !lim1 g(t) dt = (b a) T g(t) dt . a (c) Soit g une application T -periodique denie de R dans C continue par morceaux. Zt Posons pour t 2 R G(t) = g(u) du. Determiner 2 C pour que t 7 ! G(t) t soit periodique. (d) Soit g une application T -periodique denie de R dans C continue par morceaux. Soit f une application de [a; b] dans l'espace vectoriel norme de dimension nie E continue et de classe C par 1morceaux. Z b ZT Zb Montrer !lim1 g(t)f (t) dt = g(t) dt f (t) dt . T a a (e) Retrouver le resultat precedent lorsque f est seulement continue par morceaux. (f) Le resultat reste-t-il vrai si f est denie, continue par morceaux, de ]a; b[, non necessairement borne, dans C inegrable ? (g) Appliquer les resultats precedents avec g(t) = exp(it); j sin(t)j; j cos(t)j; sin (t); cos (t). (h) Soit f une application continue par morceaux denie de R dans C , integrable. + 0 0 1 + 0 2 Calculer n!lim1 Z + 1 f (t) sin(nt) dt, n!lim1 1 + 2 Z + 10. Determiner deux reels a et b tels que : X1 1 + 8n 2 N ; f (t)j sin(nt)j dt. 1 Z 0 (at + bt ) cos(nt)dt = 1 . n 2 2 1 . n n On pourra utiliser le resultat de l'exercice precedent. 11. Soit f une fonction de R dans Z continue R, 1-periodique. 1 E tudier lim f (t) exp( t)dt . ! En deduire la valeur de + 2 =1 + 0+ 0 12. Soit f une application Z continue de [0; 1] dans R. Soit g(t) = 4E (t) 2E (2t)+1. Determiner : n!lim1 f (t)g(nt)dt. 1 + 0 199 13. Soient C l'ensemble des applications continues strictement croissantes de [0; 1] dans lui-m^eme, D l'ensemble des application continues strictement decroissantes de [0; 1] dans lui-m^eme telles que : (f 2 C ) ) (f (0) = 0; f (1) = 1); (g 2 D) ) (f (0) = 1; f (1) = 0) Montrer : sup Z g2D 1 0 f (t)f (g(t))dt = Z 1 0 f (t)dt, la borne n'etant pas atteinte. 14. Soit f continue, strictement croissante de : [a; b] ! R; f (0) = 0. Montrer : 8(x; y) 2 [0; a] [0; f (a)]; xy6 Zx 0 f (t)dt + Zy 0 f (t)dt. 1 15. Soit t 2 [0; 1[ ; on considere le developpement propre decimal de t qui est egal a : 0; a a a a ai . On pose f (t) = 0; a a a a ai (on echange les deux premieres decimales) et f (1) = 1. (a) f est-elle continue ? 1 2 3 (b) Calculer 4 2 Z 1 0 1 3 4 f (t)dt. 16. Soit f une fonction continue de [a; b] dans R, telleZque : 8t 2]a; b[; Zf (t) > 0. b xk f (t)dt = n1 f (t)dt Soit (x ; ; xn) une subdivision de [a; b] veriant a xk pour tout entier k entre 0 et n 1. n X Soit g une application continue de [a; b] dans R. Determiner n!lim1 1 g(xk ). nk +1 0 + =0 17. Soit f une application continue par morceaux de [a; b] dans R (a < b). On pose In = Montrer : Zb + f n (t)dt. a In In 2 > (In ) ; (n>2). 1 2 18. Soit f : [0; 1] ! R continue par morceaux telle que : P 2 R[X ] tel que Z Z 1 + 1 0 0 f (t)dt > 0. Soit P (t)f (t)dt = 0. Montrer que P est nul. 2 19. Soit f une application de classe C de [a; b] (a < b) dans l'espace vectoriel E de dimension nie avec f (a) = f (b) = 0. Soit M = sup kf 0 (t)k. 1 (b a) Z b Montrer la relation : f (t) dt 6M . 4 a 2 t2[a; b] 20. Soit f une application de classe C de [a; b] (a < b) dans l'espace vectoriel E de dimension nie avec Z fb(a) = f(b) (=b 0. a) 00 k1 . Montrer l'inegalite : f (t) dt 6 k f 12 a 2 3 CHAPITRE 11. INTE GRATION 200 21. Soit f une application de classe C de [a; b] dans R. (a < b). On suppose f (a) = 0. Zb Z (b a) b 0 Montrer l'inegalite : (f (t)) dt6 (f (t)) dt. 2 a a Cas d'egalite ? 1 2 2 2 22. Soit f une application de [0; a] dans R de classe C . (a > 0; f (0) = 0). Za Za a 0 0 (t)j dt. Montrer l'inegalite : jf (t)f (t)j dt6 j f 2 Cas d'egalite ? On supposera en premier lieu ff 0 >0. 1 2 0 0 23. Soit g une application de [0; 1] dans [a; b] continue par morceaux ; soit ' une application de [a; b] dans R convexe continue. Montrer : ' Z 1 0 Z g(t)dt 6 1 0 '(g(t))dt. 24. Soit f une application continue de [a; b] dans C . On suppose que pour toute application g de classe C de [a; b] dans C veriant g(a) = g(b) = 0 on a Zb a 2 f (t)g(t) dt = 0. Montrer que f est nulle. 25. Soit f une application de classe C de R dans R. On suppose f + f 00 >0. Montrer 8t 2 R; f (t) + f (t + )>0. On pourra integrer par parties t 7 ! sin(t)f 00 (t). 2 26. Soit f une application de [a; b] dans R de classe C non identiquement nulle. On suppose f (a) = f (b) = 0; f >0 et f + f 00 60. Montrer que l'on a b a6. On pourra supposer le contraire. 2 27. Determiner une application continue de R dans R veriant : 8(x; y) 2 R ; f (x + y) + f (x y) = f (x)f (y). On veriera que f est paire et de classe C 1 . 2 28. Rechercher les applicationsZf de R dans R continues par morceaux veriant : y x 8(x; y) 2 R ; f (x)f (y) = f (t) dt. 2 + y x 29. Soit f 2 C (R; R) telle que 8(x; y) 2 R ; f (x + y)f (x y)6(f (x)) . Montrer 8x 2 R; f (x)f 00 (x)6(f 0 (x)) . 2 2 2 2 Z Z dt f (t) dt 30. E tudier les suites denies par In = et Jn = 1 + cos (nt) 1 + cos (nt) ou f est une fonction continue. On pourra utiliser la premiere formule de la moyenne vue plus haut. 0 2 0 2 31. Soit n 2 N. Calculer In = 4 Z Z 2 0 201 Z cos(t)ndt = 2 0 sin(t)ndt. 32. Soit f (x) = (sin(t))x dt ; x 2 R. E tudier les variations de f . Determiner une relation entre f (x) et f (x + 2). Soit g(x) = (x + 1)f (x)f (x + 1). Verier que g est constante ; en deduire un equivalent de f (x) quand x tend vers +1. 2 0 33. Calculer pour n 2 N; n > 2p, avec p 2 N, En deduire la valeur de l'integrale Z 0 n X 2 1 q=0 cos p x + q . n 2 cos p (x) dx. 2 n n 1 p 34. En utilisant la suite de terme general un = 2n; n 2 N et les intee n! n p grales de Wallis montrer que n 2n n! 1 n! e 35. Integrales de Bertrand a t)jb est-elle integrable sur l'un ou l'autre des intervalles suivants : t 7 !1 t j ln( 1 0; , ; 1 , ]1; 2], [2; +1[ ? 2 2 36. Determiner les limites des suites dont les termes generaux sont les suivants. v v u u Yn n n X Y u 1 p 1t 1 u n n p sin , (n + p) , t n +p , n p n n p n p + 2 2 3 2 2 1 X 1 sin n p 2 + cos n =1 1 =1 p n =1 . 37. Soit z un nombre complexe de module Z diedtrent de 1. Calculer en utilisant les sommes de Riemann l'integrale : z exp(it) . 2 38. Calculer pour x 2 R, jxj = 6 1 Z 0 0 ln(1 2x cos(t) + x ) dt. 2 Z cos(nt) cos(nx) 39. Soient n 2 N; x 2]0; [. Calculer In = dt. cos t cos x On pourra rechercher une relation de recurrence entre In ; In ; In. 0 +2 +1 40. (a) Soit f la fonction 2-periodique denie de R dans R telle que pour t 2 [ ; ]; f (t) = cos(t) ou 2 R n Z. Determiner la serie de Fourier de f . 4 Il s'agit d'une integrale de Wallis. CHAPITRE 11. INTE GRATION 202 (b) En deduire 8x 2 R; sin(x) = x n!lim1 + (c) Yn 1 x . k k=1 2 Zn Soit, pour n 2 N 2 tx 2 et pour x > 0, In(x) = Montrer n!lim1 In(x) = (x). En deduire la relation 8x 2]0; 1[; (x) (1 x) = 0 1 + 5 41. Soit, pour x > 0, (x) = Z 1 + 0 1 t n n dt. . sin(x) tx exp( t) dt. 1 (a) Montrer que est convexe. Montrer que ln est convexe px . (b) Soit x>1. Soit le changement de variable u 7 ! t = x + u 8 px] 0 si u 2 ] 1 ; > < x Posons f (u; x) = > . u : 1 + px exp( upx) si u 2] px; +1[ Z 1 Z 1 u Montrer x!lim1 f (u; x) du = exp du. 2 1 1 En deduire un equivalent, lorsque x tend vers +1 de (x + 1). 6 + + 2 + Z Z 1 1 42. Calculer les integrales : dt (a > 0); 1 + a sin (t) 2+E t + 2 Z p Z 1 tan(t) dt; 2 + (t + 3) ln t + 4 dt, Z Z ln(t) Z cos (t) p1 t dt; pcos(2t) dt; (cos(t)) ln(tan(t)) dt; Z 1 Z Z t 1 1 1 p dt; p dt; dt; ch(t) + ch() ln(t) 1+t + 1 t 1 + t Zb Z t n t p(b t)(t a) dt; p1 t ln 1 t dt. a 2 0 +2 1 0 1 t dt; + 0 0 1 2 0 +4 0 + 3 0 1 0 1 2 0 1 2 0 3 2 0 43. Soit f une application continue par morceaux de R dans R, integrable. Montrer x!lim1 Z 1 + 1 + jf (x + t) f (t)j dt = 2 Z 1 + 1 jf (t)j dt. 44. Soit f une application continue de R dans R. On suppose que f a pour limite l0 2 R en -1 et l 2 R en + Z 1y . Determiner x;y !lim1; 1 (f (t + 3) f (t + 1)) dt. ( 5 6 ) ( + ) x Il s'agit de la formule des complements. On dit que est log-convexe. 203 45. Soit f une application continue de R dans R, decroissante au voisinage de +1, integrable. ! Z 1 X1 Montrer : hlim h f (nh) = f (t) dt. ! + + 0+ + n=0 0 Determiner les limites (si elles existent) X1 n(1 t)tn ln(t) X1 n(t 1) ln(t) lim t! n ! n tn 1 , tlim tn 1 . + 1 + 1+ =1 =1 46. (a) Soit f une application continue par morceaux de R dans R . On suppose f decroissante et integrable. Montrer : t!lim1 tf (t) = 0. Verier que la monotonie est utile ; etudier la reciproque. (b) Soit f une application continue par morceaux de ]0; 1] dans R. On suppose f monotone et integrable. Montrer : lim tf (t) = 0. t! Verier que les hypotheses sont utiles ; etudier la reciproque. (c) Soit f une application monotone denie de ]0; 1] dans R. Soit a un reel tel que t 2]0; 1] 7 ! ta f (t) 2 R est integrable. a f (t) = 0. Montrer : tlim t ! + + + 0 +1 0+ 47. Z 1 t dt. (1 + t )n Ecrire une relation de recurrence liant In et In . Quel est un equivalent de In quand n tend vers +1 ? Soit pour n 2 N In = + 2 4 0 +1 Z 48. Existence de I = 1 0 1 (ln(t))(ln(1 t)) dt. Montrer que l'on a : I = X 1. t n n + 3 Z =1 1 t ln(t) dt. (1 + t ) 50. Les integrales suivantes existent-elles ? Z 1 Z 1 Z 1 1 Z ln(1 t ) t cos(t ) dt; t dt; ln cos dt; dt, t t Z 1 t ln(t) Z 1 ln(t) ln(1 exp( t)) Z 1 1 1 dt; dt; (t + 1) t t exp t dt; Z 1 exp( at) sin(t) Z 1 pt + 1 dt (a > 0); ta ln(t + exp(at)) dt (a 2 R); Z 1 dt Z 1 dt Z 1 dt p pt(1 + exp(t)) ; ta + tb (a; b) 2 R ; ; t +t Z 1 dt Z 1 (a > 0); j sin(t)jta dt (a > 0). a 1 + t sin (t) 49. Existence et calcul de + 3 4 3 0 + 2 0 + 1 2 0 + 2 0 2 + 0 1 + 2 + 0 0 + + 3 0 + 0 0 + 0 2 + 2 0 + + 2 0 2 CHAPITRE 11. INTE GRATION 204 51. Calculer les integrales suivantes, (ou r n 2 N ), si elles existent. Z 1 dt Z 1 dt Z Z 1 t n ; ); t 1 + t dt; cos(t) ln(tan(t)) dt. (t + 1)n (t + 1)n + + 3 0 1 4 0 2 0 1 52. En decomposant 1 n en elements simples sur C , calculer 1+t N ). Z 2 Z t 53. Montrer que l'on a : 1 0 dt (n 2 11 + t n 2 X1 1 ln(t) t 1 dt = n (2n + 3) . + 2 2 2 =0 54. Soit x 2 R. Montrer l'egalite : Z 1 + Z x sin(t) exp( x cos(t)) cos(x sin(t)) dt = 2 t dt. Z 1 sin(t) En deduire la valeur de l'integrale impropre t dt. On pourra developper en serie entiere, de la variable x, exp ( x exp(it)). 2 0 0 + 0 55. Determiner les limites suivantes, si elles existent. Z x sin(t) Z x sin(t) lim x! 1 x ! x t dt, xlim t dt. 56. Determiner des equivalents dans les conditions proposees. 3 3 2 + (a) f (x) = 2 0 Z 1 exp( + p xt) dt (x ! 0 ). 1+t + Z x dt Zx (b) ; et exp(t )dt. (x ! +1). e ln(t) Z n 0 2 2 0 (c) In = 1 (ln(1 + t)) dt (n ! +1). (Integrer par parties). Z x sin (t) 0 2 t ln(t) dt (x ! +1). 57. Soit f une application de classe C de R dans R . 0 On suppose t!lim1 f (t) = l > 1. f (t) f est-elle integrable ? Zn Donner un equivalent, lorsque n tend vers +1, de f (t) dt. (d) 1 + + + +1 58. Soit f une application de classe C de R dans R . 0 On suppose t!lim1 f (t) = l 2 R. f (t) Soit g l'application de R dans R denie par : 1 + + + n 205 8 > < g(t) = > 1 : t si t 6= 0 exp( t) . 1 si t = 0 Montrer : f non integrable ) X1 n X k=1 + f integrable ) k=n+1 f (k) n! 1 g(l) + f (k) n! 1 g(l) Z Zn 0 1 + n + ! f (t) dt . ! f (t) dt . On pourra poser h(t) = f (t) exp( t) et, sous certaines conditions, remarquer que h est monotone au voisinage de +1. n 1 X exp(k) et X exp( k) lorsque n tend vers Trouver des equivalents de k k k k n +1. Z sin(nt) Z sin (nt) 59. Soit n 2 N, on pose In = dt; Jn = dt. sin(t) sin (t) Calculer Jn Jn puis Jn. + =1 = +1 2 0 0 2 +1 60. Soit f une application continue de R dans C , de classe C de derivee integrable. 1 + x2R 7 ! Zx + 0 f (t) dt X E (x) k=0 f (k) 2 C a-t-elle une limite en +1 ? 61. Soit f : [0; 1] ! R, continue par morceaux, ayant l pour limite en 0. Z h h 7 ! h + t f (t) dt a-t-elle une limite en 0 ? 62. Soient f et g deux applications continues de [0; 1] dans R . On pose pour 1 0 2 n 2 N, un = 2 Z + 1 0 g(t)(f (t))n dt. E tudier la suite de terme general un . un Z x 1 1 63. Soit 2] 1; 1[. Determiner xlim sin ! x t dt. +1 0 0 64. Determiner un equivalent lorsque n tend vers +1 de In = Z tn dt. 1 + tn 1 Z x dt 65. Donner un developpement asymptotique de (a > 1) lorsque x tend ln(t) vers +1. a 66. Trouver un equivalent, lorsque x tend vers +1 de F (x) = 0 Z 1 exp( + 1 pt xt) dt. CHAPITRE 11. INTE GRATION 206 67. Soit fZ une application continue de R dans R bornee. On pose, pour n 2 N, 1 un = exp( nt) fp(t) dt. t Determiner le developpement en p1 au voisinage de l'inni a l'ordre 1 de un . n + + 0 68. Trouver un equivalent lorsque n tend vers +1 de un = exp( ou a 2 R. na ) Zn 1 exp(ta ) dt 69. (a) Soit f une application continue par morceaux de [0; 1] dans E ou E est un espace vectoriel normZe de dimension nie. On note l la limite de f en 1. Montrer que n!lim1 ntnf (t) dt = l. 7 1 + 0 Z tn ln(t) dt. (b) Pour n 2 N on pose In = 1 t Trouver un equivalent de In. Mettre In sous la forme de la somme d'une serie. (c) Soit f une application de [0; 1] dans E de classe C telle que f (1) = 0. 1 +1 2 0 Z Calculer : nlim n !1 1 2 0 1 tnf (t) dt . tude de la suite de terme 70. Soit f une application continue R. E Z de [0; 1] dans general In deni par In = n tn tn f (t) dt. 1 2 +1 0 71. Soit E un K -espace vectoriel norme de dimension nie. Soit f : [0; 1] ! E continue. Z n Soit : a 2 [0; 1] ; determiner n!lim1 f (at )dt . 1 + 0 72. Soit f une continue de [0; 1] dans C . On pose pour n 2 N Z application n un (f ) = f (t) 1t+ tn dt. 1 K Montrer qu'il existe K 2 R veriant, lorsque n tend vers +1, un (f ) = + o n n . On commencera par le cas ou f est de classe C . 1 1 0 1 73. (a) Soit f une fonction continue sur [0; 1]. Determiner n!lim1 n + Z 1 0 f (t) ln(1 + tn )dt. (b) Determiner un equivalent de 7 Z E de dimension quelconque, complet sut. 1 0 On admettra X1 1 + k=1 n 2 = . 6 2 tn dt ln(2) quand n ! +1. 1 + tn n 207 74. Soit a > 0 ; calculer Z cos(nt) 1 In = ch(a) sin(t) dt 2 Jn = 1 et 0 Z sin(nt) dt ch(a) sin(t) 2 0 75. Soit g une application derivable sur [0; 1] a valeurs reelles. Z x g(t) Soit f (x) = dt; x 2]0; 1[. Determiner xlim f (x); xlim f (x). ! ! x sin(t) ln(t) 2 76. Soit 6= 1. Calculer lim ! Z 1 1 0+ pt(t 1 1 dt. 1)( t) 77. Soit f une application de R dans R continue ; on suppose t!lim1 f (t) = l 2 R. Zn f (t)dt Determiner n!lim1 X n 0 + 78. Existence de k=0 Z + f (k ) + . 1 + 0 xa ln(x + exp(ax)) dx. Z ta tb 79. Existence et calcul de dt ou a et b sont des reels strictement positifs. ln(t) Z ta 1 1 0 80. (a) Existence de I = 1 0 dt ; a 2 R. ln(t) (b) Montrer que l'on a : I = xlim ! Z 1 Z xa 1 du. ln(u) +1 x (1 t)n dt; n>2. Trouver un equivalent de In lorsque ln(t) 1 n tend vers +1. On pourra comparer avec les integrales sur 0; n ln(n) ln(n) et sur 0; n . (c) Soit In = n 1 1 0 81. Soit n 2 N. Calculer fn(x) = Z 1 0 (1 t)ntx 82. E tudier la fonction denie par f (x) = Z Z Z 1 1 dt puis p dt t +x 3 0 3 Z 2 1 fn(x) dx. avec x>0. 83. (a) Soient I = ln(sin t) dt; J = ln(cos t) dt. Montrer que ces integrales existent. En calculant I + J en fonction de I ou J , en deduire la valeur de I et J . 2 0 2 0 208 (b) Calculer pour jxj 6= 1 l'integrale Z la fonction x 7 ! ln(x 0 ln(x 2 2x cos(t) + 1) dt en etudiant 2x cos(t) + 1) dt. 2 0 Z CHAPITRE 11. INTE GRATION (c) Retrouver le resultat precedent. Z 84. Existence et calcul de 11 cos(tx) exp( t) dt = F (x). t + 2 0 Calculer F 0 (x); F 00 (x). Z 1 dt . 85. On pose, sous reserve d'existence, f (x) = tx (1 + t) Etudier la continuite de f , un equivalent au voisinage de 0. Quelle est la borne inferieure de f ? + 0 86. Calculer F (x) = 87. Calculer Z 2 0 Z 1 + 0 exp x t 2 t 2 2 dt. cos(t) ln(tan(t)) dt. Z 2 88. On pose F (x) = exp(2x cos(t)) dt. Determiner une equation dierentielle lineaire dont F est solution. E crire F (x) sous la forme d'une serie entiere. 8 0 89. Determiner f (x) = Z 1 + 0 91. La fonction t 2 R + 2 t est-elle integrable ? 1 + t sin (t) q1 7! 2 R est-elle integrable ? (1 + t ) sin (t) 90. La fonction t 2 R 7 ! + exp( t ) ch(2tx) dt ou x est reel. 2 6 2 3 2 Z y tx 1 92. E tudier ylim dt (x > 1). ! ln(1 y ) ln t 93. Soit f et g deux applications continues Z x de R dans C . 1 On pose pour x 6= 0; F (x) = x g(x y)f (y)dy. (a) Determiner xlim F (x). ! (b) On suppose f integrable et g bornee. Determiner x!lim1 F (x). 1 0 0 0 + On trouvera des resultats sur les fonctions de Bessel dans livre Resume de cours Textes et corriges de devoirs a la page 479 et suivantes. 8 209 94. (a) Soit g une application denie sur ]0; b[ (0 < b6 + 1) a valeurs reelles, continue. Soit h une application denie sur [0; b[, a valeurs reelles, continue. On suppose : 8t 2]0; b[, h(t) < h(0), g(t) t! At avec A > 0 et > 1, h(t) h(0) t! ct avec c > 0 et > 0. Il existe a 2]0; b[ tel que h est decroissante sur [0; a] et pour t 2 [a; b[, h(t)6h(a). L'application t 2]0; b[7 ! g(t) exp(h(t)) 2 R est integrable. 0 0 Zb Pour x 2 R on pose F (x) = g(t) exp(xh(t)) dt , sous reserve d'existence. Demontrer que l'on a : + 1 A F (x) x! 1 exp(xh(0))(cx) . (b) Soient g et h deux applications denies sur ]a; b[ ( 16a < b6 + 1) a valeurs reelles continues. Il existe c 2]a; b[ veriant les proprietes suivantes : 8t 2]a; b[nfcg; h(t) < h(c). g(c) 6= 0, h(t) h(c) t! d(t c) avec d > 0 et > 0. Il existe > 0 tel que h est decroissante sur [c; c + ], croissante sur [c ; c], pour t 2]a; c ], h(t)6h(c ) et pour t 2 [c + ; b[, h(t)6h(c + ). L'application t 2]a; b[7 ! g(t) exp(h(t)) 2 R est integrable. + 0 +1 + 0 Zb Pour x 2 R on pose F (x) = g(t) exp(xh(t)) dt, sous reserve d'existence. Demontrer que l'on a : 1 g ( c ) F (x) x! 1 exp(xh(c))(dx) . Application : soit f une application de ]a; b[ dans R de classe C qui possede un maximum en c 2]a; b[. On suppose que f 0 (t) 6= 0 pour t 6= c et f 00 (c) < 0. Soit g est une application continue de ]a; b[ dans R . On suppose gf integrable sur ]a; b[. + 0 1 + 2 + Determiner un equivalent de Zb + a g(t)f n(t) dt lorsque n tend vers +1. (c) Appliquer ce qui vient d'^etre vu pour trouver un equivalent, lorsque x tend vers +1 ou lorsque n 2 N tend vers +1, des integrales Z Z 1 + 0 1 + 1 exp(tx t ln(t)) dt; Z dt , (1 + t + t )n 2 4 1 + 1 Z 1 + 0 tx exp( p t) dt; exp( nt ) 1 + t dt, 2 2 Z Z 1 1 1 0 (1 t )n dt, 2 (ln(1 + t))n dt. 210 CHAPITRE 11. INTE GRATION Z 95. On pose pour x 2 R, f (x) = 1 exp(itx) + 1+t sur R, derivable sur R , non derivable en 0. 2 0 Z dt. Montrer que f est continue 1 1 (1 exp( xt )) dt. Montrer que f est t derivable. Donner une expression de f a l'aide des fonctions classiques. 96. Soit x 2 R . On pose f (x) = + + Z 2 2 0 1 atan(x + t) + dt. 1+t Montrer que f est de classe C sur R. Calculer f 0 (x) puis en deduire f (x). 97. Soit f (x) = 1 2 1 98. On pose pour x > 0, F (x) = au voisinage de 0 et de +1. Z 1 0 exp(t) t + x dt. Continuite, derivabilite, equivalent 99. Soit f une application continue de R dans R. + (a) On suppose f integrable et on pose pour x > 0, F (x) = F est-elle denie, est-elle continue ? Determiner : x!lim1 xF (x). + (b) On suppose cette fois que l'integrale impropre gente. Reprendre la question precedente. Z Z 1 + 0 Z 1 + 0 f (t) dt. t+x f (t) dt est conver- 1 sin(xt) 100. On pose, si l'integrale impropre existe, f (x) = dt. 1+t E tudier des equivalents de f lorsque x tend vers 0 ou vers +1. Z 1 sin(t) On admettra que l'integrale impropre convergente t dt est egale a . 2 Z 1 1 101. On pose, sous reserve d'existence, pour x 2 R, f (x) = exp( itx) dt. 1+t 1 Montrer que f est derivable sur R. Trouver une relation entre f et f 0 . Determiner f . + 0 + 9 0 + 2 102. Verier que l'on a : Z ln(1 + xt) ln(2) Z x ln(1 + t) dt = 2 atan(x) + 8 ln(1 + x ) dt. 1+t 1+t Z ln(1 + t) En deduire la valeur de l'integrale dt. 1+t 1 0 2 2 0 1 9 Comme nous l'avons deja vu. 0 2 2 211 103. Denition, continuite, derivabilite, limites a l'inni de F denie par F (x) = Z 1 Z 1 0 sin(t) dt. 104. Pour x > 0 on pose f (x) = exp(xt) 1 Montrer que f est continue. Montrer les relations : X1 8x > 0; f (x) = 1 + (1nx) et n X1 k X1 8x > 1; f (x) = ( 1) x k (2k) ou 8x > 1; (x) = n1x . n k + 0 + 2 =0 + + +1 Z 2 =1 =1 105. On pose : f (x) = 1 + 1 (a) Verier :f (x) = 2 exp( t + itx) dt. 2 Z (b) Montrer que f est 1 + 0 exp( t ) cos(tx) dt. 2 Z derivable sur R et f 0 (x) = i 1 + t exp( t + itx) dt. 1 (c) Verier, en integrant par parties, que l'on a 2f 0 (x) + xf (x) = 0. p (d) En admettant f (0) = , determiner f (x). Z 11 pt exp( t + itx) dt. 106. Soit f (x) = (a) Montrer la derivabilite de f . (b) Trouver une equation dierentielle lineaire du premier ordre veriee par f . En deduire f (x). 107. Soit g une application de classe C de R dans R . 0 (x) g On suppose x!lim1 x g(x) = ; 2 R n f 1g. Z x Montrer que si > 1, g n'est pas integrable et g(t) dt x! 1 xg(x) . +1 Z 1 (x) . Montrer que si < 1, g est integrable et g(t) dt x! 1 xg +1 2 + 0 1 + + + + 0 + 108. Soit In = Z + x 1 0 exp( x) (sin(x)) n dx. Calculer n!lim1 In. 2 109. E tude de un = exp( n ) 110. Soit f (x) = + Z 1 + 0 dt Zn tx(1 + t) . 1 + exp(t ) dt. Trouver un equivalent de f (x) au voisinage de 0 ; continuite de f . Quelle est la borne inferieure de f ? (On pourra utiliser f (1 x)). ttx dt. CHAPITRE 11. INTE GRATION 212 111. Soit f une application continue par morceaux de R dans R de carre integrable. Z 1 x Montrer que x 2 R 7 ! x f (t) dt est de carre integrable. On pourra utiliser l'inegalite de Cauchy-Schwarz apres avoir integre par parties. + + 0 112. (a) Soit f une application de [a; +1[ dans l'espace vectoriel norme de dimen- Z 1 + sion nie E , telle que l'integrale impropre f (t) dt soit convergente. a On suppose f uniformement continue. Montrer : t!lim1 f (t) = 0. 10 + (b) Soit f une application de classe C de R dans R. On suppose que f 0 est de carre integrable. Montrer que f est uniformement continue. On suppose de plus f integrable. Montrer que f est bornee. 1 113. Soit f une application de classe C de R dans R dont l'integrale impropre 1 + est convergente. On suppose que l'application x 2 R 7 ! bornee. Montrer x!lim1 f (x) = 0. + + On pourra integrer par parties Zx Zx +1 x f 0 (t) dt est 2 h + x (x + h t)f 0 (t) dt ou h 2]0; 1[. 114. Soit f une application Z xcontinue par morceaux de R dans C de carre integrable. 1 Montrer x!lim1 p x f (t) dt = 0. Utiliser l'inegalite de Cauchy-Schwarz entre a > 0 et x>a. + + 0 115. Soit f une application de classe C de R dans R. On suppose que f et f 00 sont de carres integrables. Montrer que f 0 l'est aussi et 2 Z 116. Soit f : R+ Z 1 + f 02 (t) dt 1 2 6 ! R de classe Z C. 1 1 + Z 2 1 2 + f (t) dt f 00 2 (t) dt . 1 1 On suppose f (0) = 0 et f 0 de carre integrable 2 1 f 2 (t) + t dt existe. 117. Soit ('n)n2N une suite de fonctions positives, continues par morceaux sur [0; 1]. sur R ; montrer que + 2 0 On suppose : 8 2]0; 1[; n!lim1 Z Z 1 'n (t)dt = a et n!lim1 'n(t)dt = 0. Soit f une application continue de [0; 1] dans le K -espace vectoriel norme de dimension nie EZ. Montrer : n!lim1 'n(t)f (t)dt = af (0). + 1 + 10 0 En fait E complet sut. + 0 213 118. Trouver un equivalent lorsque n tend vers +1 de strictement positif. 119. Determiner : xlim x ! 0+ Z 1 + 0 introduisant la valeur 1). n X k=1 E (kx) ou x est un reel t x dt. (On coupera l'integrale en deux parties en 1+t p 120. Soit n 2 N . Verier que pour t 2 [0; n], on a : 1 t n 2 Z n 6 exp( t )6 1 + tn 2 1 + 2 n En deduire la valeur de exp( t ) dt sans utiliser le theoreme de convergence dominee. Obtenir le m^eme resultat en utilisant le theoreme de convergence dominee. 2 0 121. Soient a et b deux reels. Z 1 exp(at) exp(bt) Calculer, si elle existe, l'integrale dt. t ! 1 Z 1 n X 1 1 En deduire : exp( t) dt =n!lim1 ln n = 1 exp( t) t k k + 0 + + 0 =1 122. Soit f : R ! R continue par morceaux. On suppose : lim f (t) = m; t!lim1 f (t) = M; (m; M ) 2 R . Soient a et b > 0. t! Z 1 f (at) f (bt) Montrer que l'integrale impropre : dt est convergente et t de valeur (M m) ln a . bZ 1 exp( at) exp( bt) En deduire la valeur de dt. t + 2 0+ + + 0 + 0 123. Soient a et b deux reels stritement positifs. Calculer, si elle converge, l'integrale impropre Z 124. Soit f : [0; ] ! R; f (0) = 0; 0 < x6 f (x) = Montrer que f est de classe C . Z sin((n + )x) Soit In = dx. Calculer In 2 sin x Z 1 sin(t) Calculer l'integrale impropre t dt. 1 cos(at) + 0 1 x 1 . 2 sin( x ) 2 1 1 2 0 +1 2 + 0 t In puis In. cos(bt) dt. CHAPITRE 11. INTE GRATION 214 125. Pour x>0, on considere l'integrale impropre f (x) = avoir montre son existence, calculer Z 1 + 0 f (x) dx. Z 1 sin(t) + t dt. Apres x 126. Soit f une aplication de classe C de R dans R. 2 + (a) On suppose que f et f 00 ont leurs integrales impropres convergentes sur R . Montrer que f et f 0 ont pour limite 0 en +1 et que f 0 a son integrale impropre convergente sur R . (b) On suppose que f a son integrale impropre convergenteZsur R et que f 00 1 est integrable sur R . Montrer que l'integrale impropre f (t) cos(nt) dt, ou n 2 N, est convergente. + + + + + 0 127. Soit z 2Z C ; <e(z ) > 0. On considere, pour x 2 R, l'integrale impropre 1 exp(ixt) F (x) = dt. 1 t iz Montrer que F est denie, derivable. Calculer F 0 (x), en deduire, pour x > 0, F (x) =Z2i exp( zx). 1 sin(t) (On pourra admettre que l'integrale impropre dt = et integrer t 2 par parties). + + 0 Z 1 exp(it) cos(t) 128. Convergence et calcul de l'integrale impropre dt ou t est reel. Z 1 sin t On admettra t dt = 2 . 129. ZSoit f une application continue de R dansR Ztelle l'integrale impropre que 1 x 1 f (t)dt soit convergente. Montrer x!lim1 x tf (t)dt = 0. + 0 + 0 + + 0 130. Determiner f (x) = 11 Z + 1 + 1 exp( t + 2itx) dt. 2 131. Pour x 2 R , on pose f (x) = Z 1 + + 132. Pour x reel on pose f (x) = Determiner f et g. Z + 0 exp( tx) sin(t) dt. Determiner f (x). t 1 0 133. On pose pour x 2 R ; F (x) = 1 cos(tx) dt et g(x) = t +1 Z 2 Z + 11 0 0 0 1 + t sin(tx) dt. t +1 2 1 + exp( tx) 1 cos(t) dt. t 2 Il s'agit d'une transformee de Fourier. Voir plus loin ; voir le livre sur ce site. 215 Montrer que F est continue ; C 1 sur R . Montrer : x!lim1 F (x) = 0, x!lim1 F 0 (x) = 0. Calculer F 00 (x), en deduire F (x) puis F (0). Z 1 1 cos(tx) 134. Existence et calcul de exp( t) dt. t Z exp( x(1 + t )) 135. Soit f (x) = dt. Calculer : f 0 (x); f (0); xlim f (x). ! 1 1+t x ! 1 Z x Soit g(x) = f (x ). Montrer : g(x) + exp( t ) dt = . 4 + + + + 2 0 1 2 2 0 + 2 2 2 En deduire la valeur de 136. Calculer Z 0 Z 0 1 + 0 exp( t ) dt. 2 dt ou x est reel. 1 + cos(x) cos(t) 137. Soit la fonction F denie par F (x) = E tudier F , tracer son graphe. 140. 141. 142. 2 0 1 dt. 1 + cos(t) cos(x) Z x ln(1 + xt) dt. Calculer f 0 (x), en deduire f (x). 1+t Z 1 ln(1 + t x ) Z 1 ln(1 + t ) Calculer dt. En deduire la valeur de dt. 1+t 1+t Z 1 exp(itx) Soit f (x) = dt. Montrer que f est continue sur R, derivable sur 1 + t R , non derivable en 0. Z 1 atan(x + t) Soit f (x) = t + 1 dt. Montrer que f est de classe C sur R. Cal1 culer f 0 (x) puis f (x). Regle d'Abel (Integrales impropres). 138. Soit f (x) = 139. Z 2 0 + 2 + 2 2 0 2 2 0 + 2 0 + 1 2 Soit u une application de classe C de [a; b[ dans R decroissante, de limite nulle en b. Soit v une application continue par morceaux de [a; b[ dans l'espace vectoriel norme E . Z y On suppose qu'il existe M >0 tel que : 8(x; y) 2 [a; b[ ; v 6M . 1 Demontrer que l'integrale impropre Zb 2 x u(t)v (t) dt est convergente et que l'on a Z b a : 8x 2 [a; b[ u(t)v(t) dt 62M u(x). x Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. CHAPITRE 11. INTE GRATION 216 Applications Z 1 soit F (x) = exp( xt) sint t dt. Montrer directement : 8x 2 R ; F (x) existe. + 0 + Montrer en utilisant la regle d'Abel que F est continue. Montrer que F est derivable sur R . En deduire la valeur de F (x). Soit f une application continue par morceaux denie de R dans R ayant une integrale impropre convergente. + On pose, pour x 2 R , F (x) = continuite de F . + Z 1 + + 0 exp( xt)f (t) dt. Montrer l'existence et la 143. Convolution Soient f et g deux applications continues de R dans C . g est 2-periodique et f est integrable. Z 1 On pose pour x reel (f g)(x) = f (x u)g(u) du, sous reserve d'existence. 1 E tudier f g. Si ' est une application denie de R dans Z C , 2-periodique et continue par 1 morceaux, on pose 8n 2 Z; cn(') = '(t) exp( int) dt. 2 Z y Calculer cn (f g). On posera (x; y) = f (u)g(x u) exp( inx) du. + 12 2 0 y 144. Transformee de Fourier Soit f une application continue par morceaux, denie sur R a valeurs dans K (=R ou C ), integrable. Z 1 Posons, pour x 2 R, (F (f ))(x) = f (t) exp( 2itx) dt. 1 F (f ) est appelee transformee de Fourier de f ; on la note aussi fb. 13 + (a) Montrer que la transformee de Fourier de f est continue, bornee, de limite nulle a l'inni. (b) On suppose que t 7 ! tf (t) est integrable. Montrer que fb est derivable. (c) On suppose f de classe C 1 et les derivees successives de f integrables. Montrer 8k 2 N; 8x 2 R; fdk (x) = (2ix)k fb(x). (d) Soient f et g deux applications continues denies de R dans K , integrables. Z Z b = gbf . Montrer que l'on a : fg ( ) R R (e) Soit f une application continue de R dans K , integrable. On suppose fb integrable. 12 13 Voir le livre, sur ce m^eme site, \complement de cours" pages 163 et suivantes. Voir le livre sur ce site traitant ce sujet. 217 2 On pose gn(x) = exp n Zjxj . 1 Calculer gbn et, d'apres (d), fb(x)gn(x) exp(2itx) dx. 1 Montrer 8t 2 R; fb (t) = f ( t). + 145. Transformee de Laplace (a) Soit f une application continue par morceauxZde R dans C . Soit z 2 C . 1 On pose, sous reserve d'integrabilite, F (z ) = f (t) exp( zt) dt. F est dite transformee de Laplace de f . On suppose qu'il existe x 2 R tel que F (x ) existe. Montrer que pour tout z veriant <e(z )>x F (z ) existe et il existe a 2 [ 1 x ] tel que pour re(z ) > a, F (z ) existe et pour re(z ) < a, F (z ) n'existe pas. Montrer que la restriction de F a ]a; +1[ est de classe C 1 (b) Determiner les transformees de Laplace des fonctions f denies respectivement par f (t) = 1; ta avec a > 0; exp(i!t); cos(!t); sin(!t) avec ! 2 R . 146. Soit f une application continue de R dans R. (a) On suppose que l'integrale impropre de f est convergente Z 1sur R . Verier que pour tout x>0 l'integrale impropre I (x) = exp( tx)f (t) dt est convergente et que I est continue en 0. + + 0 0 0 0 0 14 1 + + + 0 (b) Montrer que s'il existe x 2 R tel que l'integrale impropre Z 0 est convergente alors l'integrale impropre gente pour tout x>x . 15 1 + 0 1 + exp( tx )f (t) dt 0 0 exp( tx)f (t) dt est conver- 0 (c) On suppose que, lorsque t tend vers +1, f (t) = o Z Z 1 t . 1 exp( tx)f (t) dt est conver- + Montrer que l'integrale impropre I (x) = gente pour x > 0. On suppose lim I (x) = l 2 R. Montrer que l'integrale impropre de f est x! convergente sur R . 0 0+ + Voir dans le livre de complements la notion de derivation complexe. Pour avoir des complements sur la transformee de Laplace, voir le devoir numero onze pages 226 et suivantes du livre presente sur ce site. 14 15 218 Chapitre 12 Integration ; corriges Soit ' une application de classe C d'un intervalle [a; b] de R dans l'intervalle I . Soit f une application continue de I dans un espace vectoriel E de dimension nie que l'on peut donc limiter a C ou R. 1 1 Nous avons la relation Par exemple : Z 2 0 Zb a 2 '0 (u)(f ')(u) du = sin(u)f (cos(u)) du = Z 'b ( ) '(a) cos(2 ) Z cos(0) f (t) dt. f (t) dt = 0. Zb Le probleme est que parfois, on \pose" u = (t) et on souhaite calculer f (t) dt. a Nous sommes alors conduits a rechercher qui bien evidemment doit exister ! En revanche, si une application est un C dieomorphisme, pourquoi le lui interdire ? Soit f une application denie sur un intervalle [a; b[ a valeurs dans un espace vectoriel norme E deZ dimension nie et continue par morceaux. x Si x 2 [a; b[7 ! f (t)dt 2 E a une limite l 2 E en a on dit que l'integrale im1 1 Zb a propre de f est convergente sur [a; b[ et on pose f (t)dt = l. a De m^eme si f une application continue par morceaux de ]a; b] dans un espace vectoriel norme EZ de dimension nie et si x x 2]a; b] 7 ! f (t)dt 2 E a une limite l 2 E en a on dit que l'integrale impropre Zb a de f est convergente sur ]a; b] et on pose f (t)dt = l. a Dans le cas o u f est d e nie sur ] a; b [, continue Zb Z y par morceaux l'integrale impropre f (t) dt est dite convergente si x; ylim f (t) dt a une limite l 2 E ; ce qui est ! a; b Zc a Zb ( ) ( ) x equivalent a f (t) dt et f (t) dt sont convergentes, avec c 2]a; b[ quelconque. a c La valeur de l'integrale impropre est egale a l. Si t 7 ! kf (t)k a une integrale impropre convergente on dit que l'integrale impropre tre ; par exemple On ne peut choisir f continue par morceaux car f ' peutne pas 1l'^e 1 E u sin u n'a pas de limite en 0 car pour tout 2]0; 1], E u sin u prend les deux 1 3 3 valeurs -1 et 1. 2 Nous pourrions denir l'integrale sur un espace vectoriel norme complet. 220 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S est absolument convergente. Il est facile de verier, dans le cas E = C ou R, qu'il y a equivalence entre le fait que f a une integrale impropre absolument convergente et le fait que f est integrable. En utilisant le critere de Cauchy pour les fonctions, vu au chapitre variable reelle, nous en deduisons que l'integrale impropre de f est convergente sur [a; b[ si et seulement si Z y 8" > 0; 9c 2 [a; b[; (x; y) 2 ([c; b[) ) f (t) dt 6". x Nous pouvons aussi remarquer que si f est a valeurs complexes ; f est integrable si et seulement si Z y 8" > 0; 9c 2 [a; b[; (x; y) 2 ([c; b[) ) jf (t)j dt 6". 2 2 x Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 221 1. (a) Premiere formule de la moyenne g est continue, g([a; b]) = [m; M ]. f etant positive nous obtenons 8t 2 [a; b]; mf (t)6f (t)g(t)6Mf (t) puis m Si Zb a Zb a f (t) dt6 Zb a f (t)g(t) dt6M Zb f (t) dt 6= 0 (donc > 0) alors m6 Zb a f (t)g(t) dt Zb a f (t) dt. 6M . g etant conti- f (t) dt nue, le theoreme des valeurs Z b intermediaires permet de conclure qu'il existe f (t)g(t) dt a c 2 [a; b] tel que g(c) = Z b d'ou le resultat demande. f (t) dt a Si Zb Zb a a a f (t) dt = 0 alors d'apres la premiere inegalite nous obtenons 3 f (t)g(t) dt = 0 et la relation demandee est veriee pour tout c 2 [a; b]. (b) Deuxieme formule de la moyenne Zt Posons pour t 2 [a; b], G(t) = g(u) du. G([a; b]) = [m; M ]. Zb a f (t)g(t) dt = [f (t)G(t)]ba f est decroissante donc f 0 Zb Z ab a f 0 (t)G(t) dt. est negative et mf 0 6 f 0 G6 Mf 0 puis m(f (b) f (a))6 f 0 (t)G(t) dt6 M (f (b) f (a)). a f est positive donc mf (b)6f (b)G(b)6Mf (b). En remplacant nous avons alors Zb Nous mf (a)6 f (t)g(t) dt6Mf (a). a Si f (a) = 0 alors f est nulle et la relation cherchee est vrai pour tout c de [a; b]. Si f (a) > 0 alors gr^ace au theoreme des valeurs intermediaires il existe Zb Zc c 2 [a; b] tel que G(c)f (a) = f (t)g(t) dt = f (a) g(t) dt. a a Supposons f non necessairement positive. Posons f (t) = f (t) f (b)>0. Il existe c 2 [a; b] tel que Zb a 1 f (t)g(t) dt f (b) Zb a g(t) dt = (f (a) f (b)) Zc a g(t) dt c'est-a-dire f est continue par morceaux donc en fait elle est nulle sur [a; b] sauf an au plus un nombre ni de points. 3 222 Zb a CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Zb f (t)g(t) dt = f (b) c g(t) dt + f (a) Zc a g(t) dt. 2. (a) Il sut de reprendre la demonstration de l'exercice precedent. (b) Choisissons g(t) = 1 t>0. D'apr Z es le reultat 1precedent applique a f 0 et g, il existe c 2 [0; 1] tel que f 0 (t)g(t) dt = 2 f 0 (c). En integrant par parties nous obtenons 1 0 Z 1 0 f 0 (t)g(t) dt = f (1)g(1) 1 f 0 (c) = 2 Z 1 0 f 0 (t)g(t) dt = Z f (0)g(0) f (0) Z Z 1 0 1 0 f (t)g0 (t) dt soit encore f (t)g0 (t) dt = f (0) + Z 1 0 f (t) dt. 1 Nous avons bien f 0 (c) + f (0) = f (t) dt. 2 (c) Appliquons le resultat precedent. Il existe (c ; c ; ; cn ) avec ci 2 [ti ; ti ] veriant Z ti Z b a b a b a f (t) dt = f ti + n t n dt = n f (ti ) + b 2na f 0 (ci ). ti Nous avons donc : Zb n n X X b a ( b a ) f (t) dt n f (ti ) = 2n f 0 (ci) puis a i i 1 0 0 1 1 +1 1 +1 0 1 2 1 2 Z b n X b a 6 (b a) kf 0k1. f (t) dt f ( t ) i a 2n n i =0 =0 1 2 =0 3. Sommes de Darboux Soit ' l'application en escalier denie de [a; b] dans R telle que 8i 2 Nn ; 8t 2 [ti ; ti [, '(t) = mi et l'application en escalier denie de [a; b] dans R telle que 8i 2 Nn ; 8t 2 [ti ; ti [, (t) = Mi . '(b) = mn ; (b) = Mn . Par construction 8t 2 [a; b]; '(t)6f (t)6 (t) donc 1 1 1 1 1 1 Zb Zb Zb s = '(t) dt6 f (t) dt6 (t) dt = S . a a a Soit (a ; ; ap ) une subdivision de [a; b] telle que la restriction de f a chaque intervalle ]ai ; ai [ soit continue. Notons le pas de cette subdivision. Pour i 2 Np notons fi le prolongement par continuite, sur [ai ; ai ], de la restriction de f a ]ai ; ai [. Soit " > 0. Pour chaque i 2 Np , fi est uniformement continue ; il existe i > 0 " . tel que 8(u; v) 2 ([ai ; ai ]) ; ju vj6i ) jfi(u) fi (v)j6 2(b a) Notons le plus petit de i . Soit = (t ; ; tn), (n>3) une subdivision de [a; b] de pas > 0 inferieur " a a et a . 3 8p(1 + kf k ) 0 +1 +1 +1 +1 2 0 1 Soit j 2 Nn . Si [tj ; tj ] ne contient aucun des ai alors la restriction de f 2 +1 223 a cet intervalle est continue et atteint son maximum et son minimum donc tj tj ) . Mj mj 6 2(b " a) et (Mj mj )(tj tj )6 "(2( b a) Notons J l'ensemble des indices pour lequels ceci a lieu. Si pour un indice j 2 Nn , [tj ; tj ] contient un ai alors on a les possibilites suivantes : ai < tj < ai < tj < ai ou ai < tj = ai < tj < ai . Dans le cas j = 0 nous avons a = t < t < a , dans le cas j = n 1 nous avons ap < tn < tn = ap . Nous avons donc au plus 2p intervalles d'extremites des points consecutifs de sur lesquels la dierence entre la borne superieure et la borne inferieure peut ne na pas ^etre majoree par " mais uniquement par 2kf k1 . Nous en 2(b a) X tj ) 6 " + " = ". deduisons qu'alors S s 64pkf k1 + "(tj 2 2 j 2J 2(b a) +1 +1 2 1 +1 +1 +1 0 1 0 1 +1 1 +1 1 1 +1 En particulier s 6 a sup s = Zb 2S[a; b] Zb a f (t) dt6s + " et S "6 f (t) dt et 2Sinf S = a; b] a [ Zb a Zb a f (t) dt6S . Cela equivaut f (t) dt. 4. Sommes de Riemann (a) f est uniformement continue donc il existe > 0 tel que 8(u; v) 2 ([a; b]) on ait ju vj6 ) kf (u) f (v)k6 b " a = "0 . Considerons une subdivision pointee de [a; b] de pas au plus egal a . 2 Z ai Z (f (t) f (ti)) dt 6 ai "0 dt = (ai ai)"0. ai ai Nous en d e duisons imm e diatement Z b X n n f (t) dt X 0 (ai ai )f (ti) 6" (ai ai ) = (b a)"0 = ". a i i +1 +1 +1 1 1 +1 +1 =0 =0 (b) Supposons f continue par morceaux. Soit = (a ; ; an) une subdivision de [a; b] telle que pour chaque i 2 N; i6n 1, f soit continue sur ]ai ; ai [. Pour t 2 [a; b[ notons f (t +0) la limite a droite en t de f et pour t 2]a; b] notons f (t 0) la limite a gauche en t de f . 0 +1 Posons C = 0 et pour i 2 Nn ; Ci = 0 1 Xi k=1 (f (ak + 0) f (ak 0)). Posons g(a ) = f (a + 0) et pour i 2 N; i6n 1, pour t 2]ai; ai [, g(t) = f (t) Ci, g(ai ) = f (ai + 0) Ci et enn g(an) = f (b 0) Cn . g est denie sur [a; b]. g est clairement continue sur [a; b] nfa ; ; ang. lim g(t) = f (a + 0) = g(a), lim g(t) = f (b 0) Cn = g(b), t!a t!b 8i 2 Nn ; lim g(t) = f (ai 0) Ci , 0 +1 1 0 1 + 1 t!ai 1 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 224 Xi lim g(t) = f (ai + 0) Ci = f (ai + 0) t!a+i i X 1 = f (ai 0) k=1 k=1 (f (ak + 0) f (ak 0)) (f (ak + 0) f (ak 0)) = f (ai 0) Ci . 1 g est donc continue sur [a; b]. Posons alors h = f g. h est clairement en escalier. Toute fonction continue par morceaux denie de [a; b] dans un espace vectoriel norme E est bien la somme d'une fonction continue et d'une fonction en escalier. Une fonction en escalier est une somme nie de fonctions, 'k , nulles sauf sur un intervalle (eventuellement reduits a un point) ou elles sont p X constantes. f = g + 'k . k=1 Soit ' une fonction denie sur [a; b] a valeurs dans un espace vectoriel norme E . Soit I un intervalle inclus dans [a; b] sur lequel ' est constante egale a C et pour t 2 [a; b] n I; '(t) = 0. kC k = sup k'(t)k. t2 a; b Nous supposons E complet (et pour nous de dimension nie). Soit [ (; ) 2 S 0 n X 1 ai)'(ti ) est nul ou egal a (ai ai )C pour un certain i . L'integrale de ' est nulle nX Z b (ai ai )'(ti) 6kC k. donc '(t) dt [ a;b] de pas . Si I est reduit a un point ] 0 +1 a 1 i=0 (ai +1 0 0 +1 i=0 Supposons que I d'extremites c et d (c < d) ne soit pas reduit a un point. Supposons ak 6c < ak < aj < d6aj , ce qui est possible si est susemment petit (2 < d c par exemple). +1 1 Selon la position de tk et de tj , 1 ou (aj X n (ai i 1 1 +1 =0 n X 1 i=0 (ai ak )C ou (aj ak )C ou (aj a )C . k Zb '(t) dt 62kC k. a +1 ai )'(ti ) ai)'(ti ) est egal a (aj ak )C +1 1 +1 Zb a '(t) dt = (d c)C . Notons R(F; (; )) la somme de Riemann de F associee a la subdivision pointee (; ). R(f; (; )) = R(g; (; )) + Zb a f (t) dt R(f; (; )) = p X Z bk a R('k ; (; )) donc =1 g(t) dt R(g; (; )) p Z b X 'k (t) dt k=1 a Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. + R('k ; (; )) . 225 Soit 2l > 0 strictement inferieur aux longueurs des intervalles non reduits a un point dans la decomposition deh. Pour < l, X p Z b p X 'k (t) dt R('k ; (; )) 62 sup k'k (t)k = M . a k k t2 a;b =1 [ =1 ] Soit " > 0. Il existe, puisque g est continue, > 0 tel que pour toute subdivision pointee (; ) de [a; b] de pas au plus egal a on ait Z b " g(t) dt R(g; (; )) 6 . 2 a " Nous obtenons donc si < min l; ; , 2(M + 1) Z b f (t) dt R(f; (; )) 6 " + M6". 2 a Nous avons le resultat demande. Remarque soit ((p ; p ))p2N une suite de subdivisions pointees de [a; b]. On suppose p!lim1 (p ) = 0. Soit f une application denie sur [a; b] a valeurs dans E continue par morceaux. Nous avons alors 1 1 1 + lim R(f; (p ; p )) = p!+1 Zb f (t) dt. a Remarque en reprenant les notations de l'exercice precedent, si f est a valeurs reelles nousZ bavons s 6R(f; (; )))6S donc R(f; (; ))) f (t) dt 6S s . a Nous avons vu que pour tout " > 0 il existe > 0 tel que pour toute subdivision de pas au plus egal a nous ayons que S s 6" c'est-a-dire Zb R(f; (; ))) f (t) dt 6". a 5. Lemme de Gronwald Avec les notations de l'enonce nous avons 8t>a; (t)>g(t). ( (exp ( F )))0 (t) = (0 (t) (t)f (t)) exp( F (t)) c'est-a-dire f (t)(g(t) (t)) exp( F (t))60. (exp ( F )) est decroissante donc 8t>a; (t) exp( F (t))6(a) exp( F (a)) = k c'est-a-dire (t)6k exp Z t a f (t) dt puis g(t)6k exp Z t a f (t) dt . 6. (a) Soit p 2 N; p6n 1. D'apres la formule de Leibniz nous avons, pour p p p! X ( 1) ( 1)k tk f k (t). p t 6= 0, g (t) = tp k! k Appliqons a f la formule de taylor avec reste integral sur [t; 0]. ( ) ( ) +1 =0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 226 p X ( Z 1)k tk k 1 f (0) = f (t) + ( u)p f p (u) du. k! p! t k En comparant nous obtenons pour t 6= 0, ( ) 0 ( +1) =0 tp+1 g(p) (t) = Z Zt 0 1 up f (p+1) (u) du = tp+1 Z 1 0 vp f p (tv) dv soit encore ( +1) g p (t) = vp f p (tv) dv . Soit " > 0. Il existe > 0 tel que pour tout x 2 I \ [ ; ] nous ayons kf p (x) f p (0)k6". Pour t 2 I \ [ ; ], 8v 2 [0; 1] nous avons kf p (tv) f p (0)k6". Z Z " 6" p p p Il vient alors v f (tv) f (0) dv 6" vp dv = p+1 Z Z p f p (tv ) dv = p f p (0) dv = 1 f p (0) puis c'est-a-dire lim v v t! p+1 ( ) ( +1) 0 ( +1) ( +1) ( +1) 1 ( +1) 1 ( +1) 0 0 1 0 ( +1) 1 ( +1) 0 ( +1) ( +1) 0 p (t) = 1 f p (0). lim g t! p+1 g est continue sur I n f0g, g a pour limite f 0 (0) en 0 donc g est continue en 0. g est derivable sur I n f0g, g0 a pour limite en 0 donc g0 est derivable en 1 0, continue en 0 et g0 (0) = f 00 (0). 2 Supposons g de classe C p pour p < n 1 alors d'apres le calcul precedent, g p possede une limite en 0 egale a p +1 2 f p (0) donc g p est derivable en 0, continue en 0 et g p (0) = 1 f p (0). g est donc bien p+2 de classe C n . 1 (b) Pour p = 1, en posant g (0) = f 0 (0) et g (t) = f (t) pour t 6= 0, g est t de classe C n . Supposons le resultat prouve jusqu'au rang p. Soit alors f une application de classe C n telle que 8k 2 N; k6p; f k (0) = 0. Notons gi l'application denie par gi (t) = 1i f (t) pour t 6= 0 et gi (0) = 1 f i (0). t i! D'apres l'hypothese de recurrence, gp est de classe C n p . gp(0) = 0 donc d'apres le resultat vu plus haut, g denie par g(t) = 1 gp(t) pour t 6= 0 et t g(0) = gp0 (0) est de classe C n p . Montrons alors que gp0 (0) = 1 f p (0). Nous avons vu dans la (p + 1)! demonstration precedente que gpi (0) = 1 gp (i + 1)(0). Nous obtei+1 ( ) ( +1) 0 4 ( +2) ( +1) ( +1) ( +1) ( +2) 1 1 1 1 1 ( ) ( ) 1 ( +1) ( ) 4 Nous redemontrons la un resultat classique. 1 227 nons donc immediatement gpi (0) = i! f i p (0) soit en particulier (i + p)! 1 0 p gp (0) = (p + 1)! f (0). g est donc la fonction gp et est donc de classe C n p . Le resultat est demontre. (c) Posons g = f , g (t) = g (t) pour t 6= a et g (a ) = g0 (a ). D'apres le t a resultat de la question precedente, g est de classe C n . Supposons que jusqu'au rang i < n nous ayons construit les applications gi de classe C n i veriant gi (t) = gti (at) pour t 6= ai et gi (ai) = gi0 (ai). i g (t) pour t 6= a Nous pouvons alors construire gi par gi (t) = i i t a i et gi (ai ) = gi0 (ai ). D'apres le resultat precedent, gi est de classe C n i . La fonction gn Yn ainsi construite est donc continue et verie f (t) = gn(t) (t ak ). ( ) ( + ) +1 +1 1 0 0 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 1 k=1 Yn L'application g continue denie sur I par la relation f (t) = g(t) (t ak ) k est unique. En eet si u et v sont deux telles fonctions alors pour t dierent des ai nous avons u(t) = v(t). Par continuite l'egalite est vraie sur I et u = v. En utilisant les resultats precedents, nous pouvons genepraliser au cas X d'une application veriant f k (ai) = 0 pour 06k6ni ou ni = n pour i a < a < < ap . dans ce cas il!existe une application g continue telle =1 ( ) =1 1 Yp 2 que 8t 2 I; f (t) = i=1 (t ai )ni g(t). b a. n (f (t) f (tk )) dt . f etant croissante nous avons pour 7. (a) Posons pour n 2 N et k 2 N; k6n, tk = a + k Rn = n Z tk X 1 +1 k=0 tk t 2 [tk ; tk+1 ], 06f (t) f (tk )6f (tk+1) f (tk ) donc n 1 b a (f (b) f (a)). 06Rn6 (tk+1 tk ) (f (tk+1 ) f (tk )) = n k=0 Si f est C -Lipschitzienne, jf (t) f (tk )j 6C jt tk j. Nous avons donc tk+1 tk+1 2 2 (f (t) f (tk )) dt 6C k(t tk )dt = C (tk+1 2 tk ) = C (b2n2 a) tk tk X (b) Z jRnj 6 C (b2n a) . Z et 2 (c) Si f est de classe C alors f (t) f (tk ) = (t tk )f 0 (ck ) avec ck 2 ]tk ; t[. Nous obtenons donc 1 228 Z tk CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S +1 tk (f (t) f (tk ))dt = f 0 (c k) n X ( b a ) Rn = 2n (tk k 1 X n 1 Z tk +1 tk (t tk )dt = (b a) f 0 (ck ). 2n 2 2 tk ) f 0 (ck ). +1 =0 tk ) f 0 (ck ) est une somme de Riemann associe a la subdivision k pointee (; ) avec = (t ; ; tn) et = (c ; ; cn ). Le pas Zdebla subdivision tend vers 0 donc la somme de Riemann converge vers f 0 (t) dt = f (b) f (a). a b a (f (b) f (a)). Nous obtenons alors n!lim1 nRn = 2 Si nous ne voulons pas utiliser les sommes de Riemann associees a des subdivisions pointees nous pouvons ecrire : f 0 est continue donc uniformement continue. Pour " > 0 donne il existe > 0 tel que pour (u; v) 2 ([a; b]) veriant jv uj6 nous ayons jf (v) f (u)j6 b " a . Soit alors N 2 N tel que b a 6. Soit n>N . N 0 0 Pour Z tk t 2 [tk ; tk ], jf (t) f (ck)j6" donc f 0 (t) dt (tk tk )f 0 (ck ) 6(tk tk ) b " a . Nous avons alors tk (tk 5 +1 =0 0 0 1 + 2 +1 +1 +1 Z b n f 0 (t) dt X (tk a k n X 1 =0 lim n! 1 + 1 k=0 (tk +1 +1 tk ) f 0 (ck ) 6". Cela signie tk ) f 0 (ck ) = f (b) f (a). Nous obtenons le resultat de- +1 mande. (d) Notons, pour k entier entre 0 et n, ak = a + k b a . f etant de classe C n nous avons, en utilisant la formule de Taylor avec reste integral Z ak f (t)dt = (ak ak ) f (ak ) + 12 (ak ak ) f 0 (ak ) ak Z ak 1 + (ak t) f 00 (t) dtf (t)dt. 2 ak b a Notons n = n Rn (f (b) f (a)) . 2n Nous avons 2 +1 +1 2 +1 +1 +1 2 5 Voir plus haut. 2 n n = 2 2 "X n 1 k=0 (ak ak ) 2 +1 n Z ak X 1 +1 +1 # Z +1 Nous en d duisons "eX n Z ak n n = (ak 2 k ak 1 f 00 (t) dt (ak+1 t) k=0 ak n 1 (ak+1 ak ) (f (ak+1) f (ak )) k=0 ak+1 ak ) f 0 (ak ) + (ak+1 t) f 00 (t) dt. ak k) + 2 X f (ak ) f (ak ) = (ak 2 f 0 (a 229 +1 t) 2 +1 =0 n X 1 k=0 . f 00 (t) dt (ak ak ) +1 Z ak +1 ak (ak # t) f 00 (t) dt . +1 Nous pouvons employer ici diverses methodes pour conclure. Utilisons la formule Z ak de la moyenne vue plus(haut. 9k 2 [ak ; ak ], (ak t) f 00 (t) dt = ak 3 ak ) f 00 (k ) et Z akak 9k 2 [ak ; ak ], (ak t) f 00 (t) dt = (ak 2 ak ) f 00 (k ). ak Dans ces conditions n n X X ( b a ) ( b a ) 00 n = (ak ak ) f (k ) (ak ak ) f 00 (k ). 6 k 4 k En utilisant comme precedemment les limites de sommes de Riemann (b a) 0 nous obtenons n!lim1 n = (f (b) f 0 (a)). 12 Seconde methode 5(b a) Soit " > 0. Soit M > . Ecrivons f 00 (t) = (f 00 (t) f 00 (ak ))+ f 00(ak ). 2 f 00 est uniformement continue donc il existe N 2 N tel que pour n>N pour k 2 N; k6n 1, pour t 2 [ak ; ak ] on ait jf 00 (t) f 00 (ak )j 6 " . M Z ak " (ak t) (f 00 (t) f 00 (ak ))dt 6 3M (ak ak ) , ak Z ak " 00 00 (ak t) (f (t) f (ak ))dt 6 2M (ak ak ) . ak +1 +1 +1 +1 +1 2 +1 +1 1 2 3 +1 2 2 1 +1 +1 =0 =0 2 + 3 +1 +1 2 +1 +1 +1 Notons k = k = (ak +1 Z ak ak ak ) 3 +1 +1 +1 (ak Z ak ak +1 +1 (ak t) (f 00 (t) f 00 (ak ))dt et 2 +1 t) (f 00 (t) f 00 (ak ))dt. Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 2 230 n n = 2 2 lim n! 1 "X n X n 1 1 k=0 (ak CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S n X 1 k k=0 n X (b a) 6n 1 2 k 2 k=0 (ak # +1 ak ) f 00 (ak ) . ak ) f 00 (ak ) = f 0 (b) f 0 (a) donc il existe N 2 N tel que +1 1 n X n>N ) (b 6 a) (ak ak ) f 00 (ak ) (b 6 a) (f 0 (b) f 0 (a)) 6". k Soit N = max(N; N ). X X n n n " ( b a ) n n>N ) 2 k 6 6M et 2 k 6 "(b4Ma) . k k Pour avons alors n(>bN anous ) (f 0 (b) f 0 (a)) 6 5"(b a) + " 6". n + 12M 12 2 + k=0 1 2 1 2 +1 =0 2 1 1 2 3 1 2 3 2 =0 =0 2 2 3 (b a) 0 Nous en deduisons n!lim1 n = (f (b) f 0 (a)). 12 Finalement il vient lorsque n tend vers l'inni 1 b a ( b a ) 0 0 Rn = 2n (f (b) f (a)) 12n (f (b) f (a)) + o n . 2 + 2 2 2 8. Posons, pour k 2 N ; xk = a + k b a . n Pour 16k6n 1; pour t 2 [xk ; xk [; f (xk )6f (t). Pour 06k6n 2; pour t 2]xk ; xk ]; f (t)6f (xk ). Zb n X b a Nous en deduisons Sn = n k f (xk )6 x f (t) dt et Z xn n X b a f (t) dt6 n f (xk ) = Sn. a k +1 +1 +1 1 1 =1 1 1 Z xn =1 Nous avons donc a 1 f (t) dt6Sn6 Zb x1 f (t) dt. L'integrabilite de f conduit a la convergence de la suite et n!lim1 Sn = Zb + ! a 6 f (t) dt. n (n!) n 1X k . (a) Sn = ln = ln n nk n Posons p f (t) = ln(t). f est continue croissante integrable sur ]0; 1], car lim tf (t) = 0, donc t! Z (n!) n = 1 . lim S = ln( t ) dt = 1 puis lim n n! 1 n! 1 n e 1 1 =1 0 1 1 + 6 0 + Si f a une integrale impropre convergente, nous avons le m^eme resultat. 231 Posons f (t) = p1t . f est continue, croissante, integrable sur ]0; 1] donc n 1 X 1 p p lim = n! 1 n k k + (b) =1 Yn Z p1 dt = 2. t 1 0 2k n X 1 = xn 1 = (x 1) xk donc x exp i n j k 2k 2k X n nY nY j = x puis 1 exp i = n c'estx exp i n n j k k a-dire : k nY k k nY exp i exp i n k exp i n n = n. k ! k nY n X ik exp i = exp = in et n n k kk k k exp i exp i n n = 2i sin n donc k k n nY nY n n i ( 2i) sin = n soit encore sin = n . n n 2 ki k i Soit, pour t 2 0; , f (t) = ln(sin(t)). 2 i i p tf (t) = 0, f est croissante, continue, integrable sur t 2 0; 2 , car lim t! k Z p X donc p!lim1 ln sin = ln(sin(t)) dt. 2p k 2p k X (2p k) X k p p p X ln sin = ln sin = ln sin 2p 2p 2p k k k p donc k X k 2p p p X p k ln sin 2p = 2p k ln sin 2p = 2p ln 2 p = ln(2p) 2p 1 ln(2). 2p Z 2p Nous en deduisons : ln(sin(t)) dt = ln(2). 2 Z Z Z Or, ln(sin(t)) dt = ln(sin(t)) dt donc ln(sin(t)) dt = ln(2). =0 =1 1 1 1 =1 =0 =1 1 1 =1 =1 1 1 1 =1 =1 1 1 1 =1 =1 1 1 0 1 + 2 0 =1 1 1 =1 =1 1 2 1 = +1 2 1 2 =1 1 =1 2 0 2 0 2 0 (c) En tout point de ]0; 1] f a pour limite 0 ; f possede sur [a; 1] avec 0 < a < 1 un nombre ni de points de discontinuite ; ce sont les points 1 pour 16n6 1 . f est continue par morceaux, positive, d'integrale sur n a CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 232 Z [a; 1] nulle. f est integrable sur ]0; 1] et 1 f (t) dt = 0. n X X 1 >n ; n!lim1 Sn = +1 d'ou le resultat. Ici, Sn = n1 f nk = n k kjn k 6k<n la fonction f n'etait pas monotone. 1 2 =1 0 + 1 9. (a) g est T -periodique donc g(R) = g([0; T ]). g est continue par morceaux donc Z gb est bornee. f est continue par morceaux donc est aussi bornee et g(t)f (t) dt 6(b a)kgk1kf k1 . 7 a (b) Montrons un resultat preliminaire. Soit u une application T -periodique denie de R dans un espace vectoriel norme de dimension nie et continue par morceaux. Nous avons, pour tout reel a, En eet Za Za T + a T + u(t) dt = Z Za a 0 u(t) dt + ZT Za 0 Za T + a u(t) dt + u(t) dt = Za T + T ZT 0 u(t) dt. u(t) dt ; u(t) dt = u(t + T ) dt = u(t) dt d'ou le resultat demande. Supposons > 0, ce qui est legitime car nous recherchons la limite en Zb Z b 1 +1, g(t) dt = a g(t) dt. a (b a) Soit n = E . T nT 6(b a) < (n + 1)T soit encore a + nT 6b < a + nT + T . Z Z Z 1 b g(t) dt = 1 a nT g(t) dt + 1 b g(t) dt a a a nT ZT Z n 1 b = g(t) dt + a nT g(t) dt. 1 Z b 1 Z b Z a nT T ZT 1 1 a nTg(t) dt 6 a nTjg(t)j dt6 a nT jg(t)j dt = jg(t)j dt 1 Z b donc !lim1 a nT g(t) dt = 0. b a 1 < n 6 b a donc lim n = b a . ! 1 T T T Nous avons donc le resultat demande. T 0 0 + + 0 + + + + + + + 0 + + (c) (G(t + T ) (t + T )) (G(t) t) = Zt T + t g(u)du T = ZT 0 g(u)du T . Il Ici encore l'espace vectoriel norme sur lequel est denie f pourrait ^etre un espace vectoriel norme complet ; il n'est pas necessaire qu'il soit de dimension nie. 7 233 Z T sut de choisir = 1 g(u) du pour que t 7 ! G(t) t soit perioT dique. (d) En integrant par parties et en utilisant les notations de la question precedente nous obtenons 1 b 1 Z b 1 b Zb 0 G(t)f (t) dt = G(t)f (t) g(t) dt = G(t)f (t) a a a a Z Z b b 1 (G(t) t)f 0 (t) dt tf 0 (t) dt a a 1 b 1 Z b b Z b (G(t) t)f 0 (t) dt tf (t) + f (t) dt. = G(t)f (t) a a a a En regroupant nous obtenons 1 b 1 Z b Zb Zb 0 g(t) dt= (G(t) t)f (t) (G(t) t)f (t) dt + f (t) dt. a a a a Notons H (t) = G(t) t. H est continue, T -periodique donc b 1 (G(t) t)f (t) 6 1 kH k1 kf k1 ; a 1 Z 1 b 0 de m^eme H (t)f (t) dt 6 kH k1 (b a)kf 0 k1 . a 0 8 Zb Zb Nous en deduisons !lim1 g(t) dt = f (t) dt. a a Le resultat est bien demontre. (e) Redemontrons le resultat suivant : toute application continue f de [a; b] dans un espace vectoriel norme E est limite uniforme d'une suite d'applications continues et de classe C par morceaux de [a; b] dans E . f est uniformement continue car [a; b] est compact. Soit n 2 N. 9n > 0, 8(u; v) 2 [a; b] ; ju vj6n ) kf (u) f (v)k6 n +1 1 . Considerons alors une subdivision, = (t ; t ; ; tp ), de [a; b] de pas au plus egal a n . Considerons l'application continue et ane par morceaux fn denie sur [a; b] telle que pour tout i 2 N; i6p 1 et pour t 2 [ti ; ti ], fn(t) = f (ti ) + t t tit (f (ti ) f (ti )). i i t t kf (t) fn(t)k6 t it kf (ti ) f (ti )k + kf (ti ) f (t)k6 n +2 1 donc i i 8(t; n) 2 [a; b] N, kf (t) fn(t)k6 n +2 1 . Le resultat est acquis. + 1 2 0 1 +1 +1 +1 +1 +1 f 0 (t) designe ici la valeur de la derivee en t de f si f est derivable en t et n'importe quelle valeur si t est un point ou f n'est pas derivable. f 0 est denie sur [a; b] et est continue par morceaux. 8 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 234 Soit alors une suite (fn)n2N d'applications continues et C par morceaux de [a; b] dans E (espace vectoriel norme de dimension nie) convergeant uniformement vers la fonction continue f . Soit " > 0 donne. Il existe n 2 N tel que kfn f k1 6 " avec M > kgk1 (b a). Z b " 3M g(t)(f (t) fn(t)) dt 6 . 3 a D'apres le resultat de la question precedente, n etant ainsi xe, il existe tout >A on ait unZ rbeel A > 0 tel quepour Z b " Z T 1 g(t)fn(t) dt fn(t) dt 6 3 . T g(t) dt a a Z b Z Z b g(t)f (t) dt 1 T g(t) dt f (t) dt T a a 1 9 0 Z b 6 g(t)(f (t) fn(t)) dt a Z b 1 Z T Z b + g(t)fn(t) dt fn(t) dt T g(t) dt a a 1 Z T Z b + g(t) dt (fn(t) f (t)) dt . T a Nous Z b en deduisons alors Z b Z g(t)f (t) dt 1 T g(t) dt f (t) dt 6". T a a 0 0 0 0 Le resultat est donc demontre pour f continue. En utilisant la relation de Chasles le resultat est encore vrai pour une fonction continue par morceaux. Nous pouvons demontrer ce m^eme resultat directement. Nous avons deja prouve plus haut le resultat dans le cas ou f est constante donc, en utilisant la relation de Chasles, le resultat est vrai lorsque f est en escalier. Nous savons que toute application continue par morceaux de [a; b] dans E est limite uniforme d'une suite d'applications en escaliers. En reprenant la demonstration que nous venons de faire nous obtenons alors le resultat demande. (f) Supposons f integrable sur ]a; b[. g est, comme nous l'avons deja vu, bornee. Soit M > 8kgk1 . 0 0 0 0 Soit Z a0 " > 0. Il" existeZ ba et b reels" veriant a < a < b < b tels que jf (t)j dt6 M et 0 jf (t)j dt6 M . a b g est bornee donc t 2]a; b[7 ! g(t)f (t) 2 E est integrable. En utilisant, par exemple, les polyn^omes de Bernstein, nous disposons d'une suite d'applications de classe C 1 convergeant uniformement vers f . 9 Zb a g(t)f (t) dt T1 = Z a0 a Z T 0 Z b g(t) dt g(t)f (t) dt T1 + Z b0 a0 Z T 0 g(t)f (t) dt T1 + Zb a 235 f (t) dt Z a0 g(t) dt Z T 0 g(t)f (t) dt T1 a ! f (t) dt Z b0 g(t) dt Z T a0 g(t) dt ! f (t) dt Z b f (t) dt . Z a0 ! g(t)f (t) dt 1 Z T g(t) dt Z a0 f (t) dt 62kgk1 " . a T M a eme DeZ m^ Z b Z b g(t)f (t) dt 1 T g(t) dt f (t) dt 62kgk1 " . T M b0 b0 !! Z a0 Z Z 0 T a 1 b0 0 b0 0 0 g(t)f (t) dt T il existe A > 0 tel que lim !+1 a g(t) dt 0 f (t) dt a = 0 donc ! Z Z 0 Z a0 T a >A ) g(t)f (t) dt T1 g(t) dt f (t) dt 6 "2 . a a Nous en dZeduisons Z T Z b b 1 >A ) g(t)f (t) dt T g(t) dt f (t) dt 6". a a Z b Zb 1 ZT 0 0 Nous avons donc !lim1 + a g(t)f (t) dt = T 0 g(t) dt a f (t) dt . (g) En utilisant ce que nous venons de demontrer, nous obtenons lim Zb !+1 a Zb exp(it)f (t) dt = 0. Z b 2 lim j sin(t)jf (t) dt = f (t) dt. ! 1 a a Le resultat est le m^eme avec j cos(t)j. Zb 1Z b lim (sin(t)) f (t) dt = f (t) dt. ! 1 a 2 a Le resultat est le m^eme avec cos (t). + 2 + (h) n!lim1 + 2 Z + Z 1 +1 1 f (t) sin(nt) dt = 0. Z 2 1 f (t) dt. lim f ( t ) j sin( nt ) j dt = n! 1 1 1 Remarque supposons f continue, de classe C par morceaux. Gr^ace au re+ + 1 236 sultat general !lim1 Zb Zb a + CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S f 0 (t) exp(it) dt = 0 donc f (t) exp(it) dt = i (f (b) exp(ib) f (a) exp(ia)) + o 1 lorsque a tend vers +1. r Zb Par exemple soit F () = sin(t) exp(i sin(t )) dt avec 0 < b < . 2 2 0 Considerons le changement de variable t 2]0; b] 7 ! u = sin(t ) 2]0; sin(b )] qui est un C dieomorphisme. 2 1 Nous obtenons F () = Z b 2 sin( 2 ) f (u) exp(iu) du ou f est l'application denie p sin asin(u) 1 p par f (u) = p pour u 2]0; 1[ et f (0) = . 2 2 1 u asin(u) 0 2 f est continue sur [0; 1[. p p cos( asin(u)) sin asin(u) p Pour u 2]0; 1[, f 0 (u) = 4(1 u ) asin(u) 4(1 u ) (asin(u)) pasin(u)) u sin( + p . 2 (1 u ) asin(u) Lorsque u tend vers 0 nous avons : asin(u) = u + u + o(u ), 6 pasin(u)) sin(p = 1 asin(u) + o(u) = 1 1 u + o(u), 6 6 asin(u) 2 2 2 3 2 3 3 v u u p cos( asin(u)) = t1 s 3 ! p sin(p asin(u)) asin(u) asin(u) 1 = 1 u 1 u + o(u) (1 + o(u)) = 1 1 u + o(u), 3 2 p p sin(p asin(u)) 1 (1 u ) cos( asin(u)) = u + o(u). 3 asin(u) Nous en deduisons ulim f 0 (u) = 121 ce qui prouve que f est de classe C sur ! [0; 1[. Nous pouvons appliquer le resultat precedent etconclure que : F () = i1 f (sin(b )) exp(i sin(b )) 21 + o 1 lorsque tend vers +1 ; sin(b) 1 1 1 soit encore F () = i 2b cos(b ) exp(i sin(b )) 2 + o lorsque tend vers +1. 2 2 1 0 2 2 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 10. Z 0 " # Z a + 2bt sin(nt) dt n # Z (at + bt ) cos(nt)dt = at + bt sin(nt) n 2 2 = " 237 0 0 at + bt sin(nt) + a + 2bt cos(nt) n n 2 2b n 2 2 0 0 cos(nt) dt = a + 2b ( 1)n a . n n Il sut de choisir Za = 1 et a + 2b = 0. Nous avons donc pour tout entier 1 1 naturel n non nul ( t + t ) cos(nt)dt = . 2 ! n Z N N X X 1 1 = t + t cos(nt) dt. 2 n n n 2 2 2 2 0 2 2 0 =1 Pour t 2 [0; ], N X =1 cos(nt) = <e N X ! exp(int) = 'N (t) ou 8 > < <e exp(it) 1 exp(iNt) si t 6= 0 1 exp(it) 'N (t) = > . : N si t = 0 Nt cos N t sin iNt) = <e exp(it) 11 exp( = exp(it) sin t n=1 n=1 ( 2 N t 1 sin . + 2 2 sin t +1) 2 (2 +1) 2 2 2 Nous obtenons donc Z t + t (2N + 1)t ! Z N X 1 1 1 sin = t + 2 t dt + dt. t n 2 2 2 sin n t + t t + t t 2]0; ] 7 ! 2 R est continue, lim = 1. t t! 2 sin t 2 sin En utilisant les resultats de l'exercice precedent nous obtenons Z 1 1 1 = t + 2 t dt = 6 . lim n! 1 n 2 1 2 2 2 0 =1 0 1 2 2 1 2 2 0 2 2 2 2 2 2 + 2 0 11. f est continue sur R, periodique donc bornee. jf (t) exp( t)j6kf k1 exp( t). Pour > 0, t 2 [0; +1[7 ! exp( t) 2 R est integrable donc t 2 [0; +1[7 ! f (t) exp( t) 2 R est integrable. Zx Notons, pour x reel, F (x) = f (t) dt; I = F (1); G(t) = F (t) It. Zx 8x 2 R; G(x + 1) G(x) = f (t) dt I = 0 car, comme nous l'avons deja Zxx Z 0 +1 +1 1 vu, f etant 1-periodique f (t) dt = f (t) dt. G est donc de classe C , x 1-periodique. Soit k 2 N. En integrant par parties entre k et k + 1 nous obtenons 1 0 238 Zk +1 k Zn CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S h ik f (t) exp( t) dt = (G(t) + It) exp( t) +1 k f (t) exp( t) dt = (G(n) + nI ) exp( n) + 0 + Zn 0 Zk +1 k +I G(t) exp( t) dt Zk +1 t exp( t) dt. k G(t) exp( t) dt +I Zn t exp( t) dt. lim (G(n) + nI ) exp( n) = 0 car G est continue, periodique denie sur R n! 1 estZ bornee. Nous avons doncZ Z 1 1 1 G(t) exp( t) dt + I t exp( t) dt. f (t) exp( t) dt = 0 + + Z 0 0 t exp( Z 1 1 t) dt = , G(t) exp( t) dt 6kGk1 . Z 1 Z 2 !0+ + 0 0 + 2 sons lim + 2 0 1 + + 2 0 1 f (t) exp( t) dt = Nous en dedui- f (t) dt. 0 Remarque de variable t 7 ! u = t nous obtenons Z 1 en utilisant leZ changement 1 f (t) exp( t) dt = f u exp( u) du. Nous Z sommesramen Z 1e a ce quia ete vu plus haut et la limite est alors egale a f (t) dt exp( t) dt d'ou le resultat recherche. + + 0 0 1 + 0 Remarque Z 0 f (t) exp( t) dt = D'apres le resultat precedent lim Z + Z 0 1 + Z !0+ 1 1 + 0 1 + 0 G(t) exp( t) dt + I . G(t) exp( t) dt = Z 0 1 G(t) dt donc si I 6= 0, f (t) exp( t) dt a pour limite l'inni avec le signe de I lorsque tend vers 0 a droite et si I = 0 alors la limite est egale a Z Z h i Z G(t) dt = tF (t) tf (t) dt = tf (t) dt. 0 1 1 1 0 0 1 0 0 12. Nous allons faire deux demonstrations ; l'une en utilisant des resultats vus plus haut, l'autre directe. g(1+ t) = 4(1+ E (t)) 2(2+ E (2t))+1 = g(t). g est continue par morceaux, 1-periodique. Nous en deduisons, en utilisant les resultats vus plus haut, lim n! 1 Z + 1 0 Z 1 0 f (t)g(nt) dt = Z 1 0 g(t) dt Z (4E (t) 2E (2t) + 1) dt = 1 2 1 Z 0 f (t) dt. 1 1 2 E (2t) dt = 1 2 Z 1 1 2 1 dt = 0. La limite 239 cherchee est donc nulle. Notons In = Z 1 n Z X 2 f (t)g(nt)dt. In = 1 k+1 2n k 2n f (t)g(nt) dt. k k + 1 k Si k = 2p, pour t 2 ; , g(nt) = 4p 4p + 1 = 1. 2n 2n k k + 1 0 =0 Si k = 2p + 1, pour t 2 2n Nous obtenons donc In = In = Z n X p 2 +1 2 1 p=0 p n n f (t) dt ; 2n , g(nt) = 4p 4p 2 + 1 = 1. n X 2 1 k=0 Z 1)k ( p+1 n p 2 +1 2 n Z k+1 2n k n 2 ! f (t) dt soit encore en separant f (t) dt . 1 dans la seconde integrale n 1 2 n Z pn X nous obtenons In = f (t) f t + 2n dt. p p n f est continue sur [0; 1] donc est uniformement continue. Soit " > 0. Il existe N 2 N tel tout p 2 N; p6n 1 et pour p quep pour1 n 2 N; n>N on ait pour 1 62". tout t 2 ; + , f (t) f t + n n 2n 2n n X 1 Pour n>N nous avons alors jInj6 2" = ". Nous avons bien n!lim1 In = 0. 2 n p En utilisant le changement de variable t 7 ! t 1 2 +1 2 =0 1 + =0 13. Soit " 2]0; 1[. Soit f 2 C . Il existe 2]0; 1[ tel que pour t 2 [1 ; 1] on ait " " . 1 6f (t)61. Nous pouvons choisir 6 2 2 " Soit g la fonction denie par g(t) = t + 1 pour t 2 [0; 1 ] et 1 1 g(t) = (t 1) pour t 2 [1 ; 1]. g est continue strictement decroissante ; g 2 D. Pour t 2 [0; 1 ], 1 " 6f (g(t))61, pour t 2 [1 ; 1], 06f (g(t))6f (1 ). Z 2 " Z f (t)f (g(t)) dt> 1 2 f (t) dt " Z " Z = 1 f (t) dt 1 2 f (t) dt 2 "Z > 1 2 f (t) dt 1 2" donc Z Z " " f (t)f (g(t)) dt f (t) dt> 2 1 2 > ". 1 1 0 0 1 0 1 1 0 1 0 1 0 1 240 Z Il est immediat que sup g2D Z 1 0 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 1 0 f (t)f (g(t))dt = Z f (t)f (g(t)) dt6 Z 1 0 f (t)dt. 0 Z Supposons qu'il existe g 2 D tel que 1 f (t) dt donc Z 1 1 f (t)f (g(t))dt = f (t)dt. La continuite des applications implique : 8t 2 [0; 1]; f (t)(f (g(t)) 1) = 0. f est strictement croissante donc pour t 2]0; 1] f (g(t)) = 1 c'est-a-dire g(t) = 1 et g n'est pas strictement decroissante. La borne superieure n'est pas atteinte. 0 0 14. Soit = (t ; ; tn ) une subdivision de [0; x]. 0 = (f (t ); ; f (tn)) est une subdivision de [0; f (x)]. Soit " > 0. D'apres les resultats concernant les sommes deRiemann il existe 0 0 Z x n X tk )f (tk ) f (t) dt 6". De m^eme il > 0 tel que ()6 ) (tk k Z n fx X f (t) dt 6". existe 0 > 0 tel que (0 )60 ) (f (tk ) f (tk ))tk k 1 +1 0 =0 1 ( ) +1 +1 1 0 =0 f est uniformement continue sur [0; a] donc quitte a choisir susamment petit nous avons ()6 ) (0 )60 . Soit alors ainsi choisi. n n X X (tk tk )f (tk ) + (f (tk ) f (tk ))tk 1 k=0 1 +1 +1 k=0 +1 = n X 1 tk f (tk ) +1 +1 n X 1 tk f (tk ) = xf (x). Z x Z fx f (t) dt xf (x) 62" c'est-a-dire, " Nous en deduisons f (t) dt + Zx Z fx k=0 ( ) 0 1 0 ( ) f (t) dt + f (t) dt = xf (x). ZSoitx y 2 [0; fZ(ay)]. Supposons y>f (x).Z y f (t) dt + f (t) dt = xf (x) + f (t) dt. etant quelconque, 0 1 0 1 0 0 f est croissante donc 1 xf (x) + Zy f (x) 1 Zy f (x) f (x) f (t) dt>x(y f (x)) puis 1 f (t) dt>x(y f (x)) + xf (x) = xy. 1 Supposons y6f (x) nous avons k=0 Zx Zy 0 0 f (t) dt + f (t) dt = Zf 1 0 Zy y 1 ( ) 241 Zx f (t) dt + f (t) dt + f (t) dt 1 Zx f 0 y 1( ) = yf (y) + f (t) dt>yf (y) + y(x f (y)) = xy. f y Le resultat est demontre. 1 Zf Supposons que f soit de classe C . En integrant par parties nous obtenons 1 0 Zf Zy 0 1 y ( ) uf 0 (u) du = yf 1 Zx (y ) Zf 0 1 1 1( ) 1 Zy y ( ) uf 0 (u) du = y ( ) 1 0 f (t) dt. 1 Zx f (u) du + f (t) dt donc Zx 0 f (t) dt + f (t) dt = yf (y) + f (u) du. Nous concluons comme auf y dessus. 15. (a) Soit t 2 [0; 1[. a = E (10t); x = t a ; a = E (100x ). Nous avons 10 9 alors f (t) = t + (E (100x ) E (10t)). 100 lim a = 9, lim x = 1 , lim a = 9. t! t! 10 t! f est continue en 1 ; de m^eme f est continue en 0. i f est continue en tous les points de [0; 1] qui ne sont pas du type 100 avec i 2 N . f est donc continue par morceaux ; en fait t 7 ! f (t) t est en escalier. 10i + j 10i + j + 1 Pour t 2 ; , f (t) = t + 9 (j i) avec i et j dans 100 100 100 f0; 1 ; ; 9g. ! Z 1 9 X X 1 (b) Nous obtenons f (t) dt = + (j i) . 2 100 i j 100 En faisant le calcul nous obtenons 0 ; nous pouvons eviter le calcul en 1 0 1 1( ) 0 1 1 1 2 1 1 1 1 1 1 1 2 99 9 9 =0 =0 1 0 remarquant que ! X X X X 9 9 i=0 j =0 (j i) = 9 9 j =0 i=0 j = i0 dans la seconde somme nous obtenons dire ! X X (j i) i jZ 9 9 =0 =0 Finalement 1 0 = X X f (t) dt = 21 . 9 9 i=0 j =0 16. Soit F l'application denie par F (x) = ! ! (j i) . Posons i = j 0 et X X 9 9 ! (i0 j 0 ) c'est-a- i0 =0 j 0 =0 (j i) = 0. Zx a f (t) dt. F est continue sur [a; b] CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 242 de classe C sur ]a; b[ strictement croissante a derivee strictement positive sur ]a; b[ ; il s'agit donc d'un homeomorphisme de [a; b] dans [0; F (b)] et un C dieomorphisme de ]a;Z b[ dans ]0; F (b)[. b F (xk ) F (xk ) = n1 f (t)dt donc pour k 2 N; k6n 1 nous avons a k X F (xk ) = (F (xi ) F (xi )) = k +n 1 F (b). i k F (b) . Nous en deduisons, pour k 2 f0; 1; ; ng, xk = F n k n n 1X 1X n k g(xk ) = n k g F n F (b) . h = g F est continue ; la somme 1 1 +1 +1 +1 =0 1 1 =0 1 =0 de Riemann associee a h a pour limite Z ZFb ( ) h(x) dx donc n (x) dx. 1X 1 Fb lim g ( x ) = g F k n! 1 n F (b) k Compte tenu des resultats rappeles plus haut nous obtenons, en posant x = + ( ) 0 1 0 =0 ZFb Zb Zb 0 F (t), g F (x) dx = g(t)F (t) dt = g(t)f (t) dt. a a Z n b X Nous avons donc n!lim1 1 g(xk ) = R b 1 g(t)f (t) dt. n f (t) dt a ( ) 1 0 + k=0 n a n 17. f etant positive, pour n>2, (f (t)) et (f (t)) existent. En utilisant l'inegalite de Cauchy-Schwarz nous opbtenons 2 2 1 Z b Z b Zb n n n (f (t)) (f (t)) dt 6 (f (t)) dt (f (t))n dt soit (In a a a 2 1 2 2 1 ) 6In In . 2 2 Si f est continue non identiquement nulle In est strictement positif donc la suite de terme general In , n>1, est decroissante. In 18. f est continue par morceaux donc il existe une subdivision = (a ; ; an) de [0; 1] telle que la restriction de f a ]ai; ai [ soit continue prolongeable par continuite sur [ai ; ai ]. 1 0 +1 Z n Z ai X +1 1 0 f (t) dt = 1 k=1 +1 ai f (t) dt. L'une des integrales est strictement positive. Il existe donc i 2 Nn tel que 1 Z ai +1 ai f (t) dt > 0. Soit g la fonction continueZ prolongee surZ [ai ; ai ] de la restriction de f a ai ai f (t) dt = g(t) dt > 0. ]ai ; ai [. Nous obtenons +1 +1 +1 +1 ai ai Il existe t 2 [ai ; ai ] veriant g(t ) > 0. g est continue donc il existe un intervalle [a; b] inclus dans [ai ; ai ] de longueur strictement positive sur lequel 0 +1 0 +1 243 g est strictement positive puis un intervalle de longueur strictement positive [; ] inclus dans ]ai ; ai [ sur lequel g donc f est strictement positive. Le minimum de f sur cet intervalle est donc atteint car la restriction de f a celui-ci est continue et ce minimum m est strictement positif. 8t 2 [; ], f (t)>m. +1 Z 1 Z Z Z P (t)f (t) dt> P (t)f (t) dt>m P (t) dt>0 donc P (t) dt = 0. P est donc nul sur [; ]. P est un polyn^ome nul en une innite de reels ; P est donc nul. 19. Soit x 2 [a; b]. f est de classe C nous pouvons integrer par parties. 0= 2 2 2 2 0 2 Zb a 1 b Z b f (t) dt = (t x)f (t) Zx a a = (x t)f 0 (t) dt + a Nous Z b obtenons alors Z x f (t) dt 6M (x t) dt a x)f 0 (t) dt = (t Zb x a (x t)f 0 (t) dt (x t)f 0 (t) dt. Zb a Zb x M (x t) dt = (x a) 2 2 + (x b) . 2 Le minimum sur [a; b] de (x a) + (x b) est obenu pour x = a + b . Nous 2 avons alors la relation demandee. 20. ZIntegrons deux parties. fois par b Z b a + b b a +b f (t) dt = t f (t) t f 0 (t) dt 2 2 a a 1 b a Z b 1 = (t a)(t b)f 0 (t) + (t a)(t b)f 00 (t) dt 2 2 a a Z b1 = (t a)(t b)f 00 (t) dt. 2 a Nous obtenons Z b alors Z b 1 (b a) 00 f (t) dt 6kf k1 (t a)(t b) dt = kf 00 k1 . 2 12 a a Nous pouvons appliquer ce resultat a la methode des trapezes. Soit f une application de classe C de [a; b] dans l'espace vectoriel E de t a (f (b) f (a)). g verie les dimension nie. Posons g(t) = f (t) f (a) Z b (b b a)a 00 k c'est-a-dire : conditions precedentes donc g(t) dt 6 k f 1 12 a Z b (b a) b a 00 k1 . f (t) dt (f (a) + f (b)) 6 k f 2 12 a Soit alors = (a ; ; an) une subdivision de [a; b]. 2 2 3 2 3 3 0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 244 Zb a n X ak ak (f (a ) + f (a )) k k 2 a n Z ak X k = f (t) dt 1 f (t) dt CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S k=0 +1 +1 1 Nous en deduisons +1 ak k=0 n Z b X ak a f (t) dt k +1 X n (ak ak (f (a )+ f (a )) 6 k k 2 Il s'agit de l'erreur due a la methode des trapezes. b a alors en posant Si nous choisissons ak = a + k n 1 +1 ak (f (a ) + f (a )) k k 2 +1 +1 =0 1 k=0 . ! ak ) kf 00 k . 1 12 +1 3 ! n X ak (f (a ) + f (a )) = b a f (a) + f (b) + f (a ) Rn = k k k 2 2n k k Z b (b a) nous avons f (t) dt Rn 6 kf 00 k1 . 12 n a n X ak 1 +1 1 +1 =0 =1 3 2 Zt 21. Pour t 2 [a; b], f (t) = f 0 (u) du. a En utilisant l'inegalite de Cauchy-Schwarz nous obtenons f (t) = 2 Z t a Z t 2 1 f 0 (u) du Zt 6 a Z t 1 du a Zb a) (f 0 (u)) du. a a 0 L'egalite ayant lieu uniquement si f est colineaire a 1 c'est-a-dire est constante soit encore f (t) = c(t a) avec c 2 R. A partir de l'inegalite precedente nous obtenons : = (t a) Zb (f 0 (u))2 du6(t (f 0 (u))2 du Z b Z b 2 . f (t) dt6 (t a) dt a a Nous obtenonsZle resultat demande. b f (t) (t a) (f 0 (u)) du60 donc, par continuite, l'integrale est nulle lorsque 2 a 2 2 a (f 0 (u))2 du Zb 8t 2 [a; b]; f (t) = (t a) (f 0 (u)) du. 2 a En particulier f (b) = (b a) 2 2 Zb a (f 0 (u)) du. Nous avons vu plus haut que 2 cette egalite a lieu si f (t) = c(t a). Dans ces conditions Zb ( b a ) ( b a ) f (t) dt = c 3 et 2 (f 0 (t)) dt = c (b a) . 2 a a Il vient alors c = 0 puis f = 0. Zb 2 2 3 2 2 2 3 22. Supposons ff 0 >0. Za 0 f (t)f 0 (t) dt = 1 f (a) = 1 2 2 2 Z a 0 1 f 0 (t) dt En utilisant l'inegalite de Cauchy-Schwarz nous obtenons Revenons au cas general. Za 0 245 2 . f (t)f 0 (t) dt6 a 2 Zt Za 0 Posons pour t 2 [0; a] g(t) = jf 0 (u)j du. g est de classe C , positive et g0 = jf 0 j. precedent nousZ obtenons ZEna utilisant le resultat Z a a jg(t)g0 (t)j dt6 a2 jg0 (t)j dt = a2 jf 0(t)j dt. 1 0 2 2 Z t 0 Pour t 2 [0; a] jf (t)j = f (u) du 6jg(t)j donc jff 0 j6gg0 puis Za aZ a 0 0 0 0 jf (u)f 0 (u)j du6 2 f 0 (t) dt. Dans le cas ou ff 0 >0, l'egalite a lieu si et seulement si f 0 est colineaire a 1 2 0 0 c'est-a-dire est constante ; dans le second cas il faut que g0 soit colineaire a 1 c'est-a-dire est constante. g0 constante equivaut a jf 0 j constante. Si cette constante C est strictement positive alors f 0 = C . Si f 0 n'est pas constante alors par continuite sur [0; a] elle s'annule ce qui est faux. Dans tous les cas f 0 est donc constante et il existe k 2 R tel que 8t 2 [0; a] f (t) = kt. Supposons alors f (t) = kt. Za Za k a 0 Nous avons jf (t)f (t)j dt = , jf 0 (t)j dt = k a. L'egalite a donc lieu. 2 23. Soit g une fonction en escalier. Il existe une subdivision (t ; t ; ; tn) de [0; 1] telle que la restriction de g a ]ti ; ! ti [ est constante egale a i 2 2 2 2 0 [a; b]. ' Z Z 1 0 1 0 0 g(t) dt = ' X n 1 n X 1 i=0 (ti +1 ti )i . ' etant convexe nous obte- g(t) dt 6 (ti ti )'(i ) car ti ti >0 et i ' g est aussi en escalier ; constante sur ]ti ; ti [. Z n X (' g)(t) dt = (ti ti )'(i). nons ' 0 +1 1 +1 +1 =0 n X 1 i=0 (ti +1 ti ) = 1. +1 1 0 1 i=0 +1 L'inegalite est veriee dans ce cas. Montrons un resultat preliminaire que nous avons deja vu dans d'autres exercices Soit f une application continue de [a; b] dans R ; soit (gn)n2N une suite d'applications denies de X dans [a; b]. On suppose que la suite (gn)n2N converge uniformement vers une application g alors la suite (f gn)n2N converge uniformement vers f g. En eet f est uniformement continue donc pour " > 0 il existe > 0 tel que (f 0 (t)) dt. 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 246 pour tout couple (u; v) d'elements de [a; b], ju vj6 ) jf (u) f (v)j6". La suite (gn)n2N converge uniformement vers g donc il existe N 2 N tel que pour tout x 2 X et pour tout n 2 N, n>N ) jgn(x) g(x)j6 puis j(f gn )(x) (f g)(x)j6". Remarque si f n'est pas uniformement continue le resultat peut ^etre faux ; choisissons gn (x) = x + 1 et f (t) = t . (gn)n2N converge uniformement n+1 2x 1 vers g : x 7 ! x ; (f gn)(x) = x + + n + 1 (n + 1) . f gn converge simplement vers f g et (f gn)(n + 1) (f g)(n + 1) = 2 + 1 . La conver(n + 1) gence n'est donc pas uniforme. Revenons a notre question. Soit (gn)n2N une suite de fonctions en escalier, a valeurs dans [a; b], qui converge Z uniformement Z vers g. lim gn(t) dt = g(t) dt. La suite de terme general ' gn converge unin! 1 2 2 2 2 1 1 Z Z formement vers ' g donc n!lim1 (' gn)(t) dt = (' g)(t) dt. ' etant Z Z + 0 0 1 + 0 1 0 1 1 continue nous obtenons n!lim1 ' gn(t) dt = ' g(t) dt . Le resultat demande est donc demontre. Nous pouvons faire une preuve plus directe. Soit (gn)n2N une suite de fonctions en escalier, a valeurs dans [a; b], qui converge vers g. j(' gn )(t)j6k'k1 donc on peut appliquer le theoreme de convergence dominee et conclure. La continuite de ' n'est pas necessaire. Soit ' la restriction de l'application convexe ' a ]0; 1[. Nous avons vu dans le chapitre variable reelle que ' est prolongeable en une fonction convexe continue sur [0; 1]. En utilisant le resultat precedent nous obtenons + 0 0 1 1 ' Z 1 1 0 Z g(t) dt 6 Z 1 1 ' (g(t)) dt = 1 0 Z Z 1 0 '(g(t)) dt. 1 Soit a = g(t) dt alors (g(t) a) dt = 0 et, g etant a valeurs dans [a; b], g est egale a a en tout point de [0; 1] Zsauf en auplus un nombre Z ni de points. Nous avons alors immediatement ' g(t) dt = '(a) et '(g(t)) dt = '(a). 0 0 1 On a le m^eme type de resultat si Z Z Z 1 0 1 1 0 1 0 g(t) dt = b. Z 1 Si a < g(t) dt < b alors ' g(t) dt = ' g(t) dt . L'inegalite demandee est donc veriee. Soit f une application convexe denie sur un intervalle I de R a valeurs reelles. Soit g une application continue par morceaux denie de [a; b] dans I . 1 0 0 0 247 Notons, pour t 2 [0; 1], g (t) = g((b a)t + a). Z Nous obtenons f Z 1 g (t) dt = b a 1 0 g (t) dt 6 Zb 0 1 Z 1 1 a Nous en deduisons f 1 g(t) dt et Zb 1 b a a 1 (f g )(t) dt. 1 Z 0 1 (f g )(t) dt = 0 1 1 g(t) dt 6 b 1 a Zb a Zb b a a (f g)(t) dt. (f g)(t) dt. 24. Soit F une primitive de f ; soit G une primitive de F . F (t) = A + G(t) = At + B + Z t Z u a a f (v) dv du. Z b Z u Zt a f (u) du, G(a) = Aa + B , G(b) = Ab + B + f (v) dv du = Ab + B C . Le sysa a Aa + B = 0 teme Ab + B = C possede une solution (A; B ) 2 C . Il existe donc une application G de classe C veriant G0 = F; F 0 = f et G(a) = G(b) = 0. Soit g une application de classe C veriant g(a) = g(b) = 0. En integrant par parties nous obtenons 2 2 2 Zb a f (t)g(t) dt = F (t)g(t) = @ b Z b a G(t)g0 (t) a F (t)g0(t) dt b Z b a + a G(t)g00 (t) dt = Zb a G(t)g00 (t) dt. Nous avons doncZ pour toute fonction g de classe C de [a; b] dans C veriant b g(a) = g(b) = 0 G(t)g00 (t) dt = 0. a A partir de G nous pouvons comme precedemment construire H verant H (a) = H (b) = 0 et H 00 = G . H est au moins de classe C donc verie 2 Zb Zb 2 c'est-a-dire jG(t)j dt = 0. a a Nous en deduisons G = 0 puis f = 0. G(t)H 00 (t) dt = 0 2 25. Integrons deux fois par parties t 7 ! sin(t)f 00 (t). Z 0 sin(t)f 00 (t) dt = Z Z 0 cos(t)f (t) dt = f () + f (0) sin(t)f (t) dt. Z 0 Nous obtenons donc 06 0 0 (f (t) + f 00 (t)) sin(t) dt = f (0) + f (). Soit x 2 R x Ze. Posons g(t) = f (x + t). g verie les m^emes hypotheses qu'au dessus donc (g(t) + g00 (t)) sin(t) dt = g(0) + g()>0 c'est-a-dire : 0 g(0) + g() = f (x) + f (x + )>0. CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 248 Remarque nous pouvons utiliser les equations dierentielles. Posons f + f 00 = g. f est solution de l'equation dierentielle y00 + y = g. En utilisant la methode de variation des constantes nous obtenons pour solutions les fonctions denies par Zt Zt f (t) = g(u) sin(u) du cos(t) + + g(u) cos(u) du sin(t) avec et reels. Zt Z f (t) + f (t + ) = g(u) sin(u t) du = g(u + t) sin(u) du>0. 0 0 + t 0 26. Utilisons la m^eme methode qu'a l'exercice precedent. Supposons b a > . Nous obtenons en integrant deux fois par parties, a + eZtant strictement inferieur a b, Z 00 sin(t)f (a + t) dt = f (a + ) sin(t)f (a + t) dt soit encore 0 0> Z 0 0 sin(t)(f 00 (a + t) + f (a + t) dt = f (a + ). Nous en deduisons f (a + )60 et par hypothese f (a + )>0 donc f (a + ) = 0. ) est decroisf 00 6 f 60 ; f est concave et l'application t 7 ! f (tt) (fa (+a + ) sante sur [a; b] n fa + g. '(b) est bien deni car a + 6= b. '(a) = '(b) = 0 donc ' est nulle sur [a; b] nfa + g c'est-a-dire f est nulle sur [a; b] nfa + g donc, par continuite, sur [a; b] ce qui est contradictoire. Nous avons bien b a6. 27. f = 0 est solution. Supposons f non nulle. 8x 2 R; 2f (x) = f (x)f (0) ; f etant non nulle nous obtenons f (0) = 2. 8y 2 R; f (y) + f ( y) = 2f (y) donc f est paire. f est continue, egale a 2 en 0 donc il existe un intervalle ferme borne [ a; a] (a > 0) tel que 8x 2 [ a; a]; f (x)>1. Za 2 f (x + t) dt + Zx a Za a + x a f (x t) dt = f (x) Za Za f (t) dt soit encore : Za f (t) dt = f (x) f (t) dt. f (t) dt>2a > 0 donc il existe une constante a Za x a a Ka > 0 telle que 8x 2 R, f (x) = K + x a a f (t) dt. f est donc de classe C et 8x 2 R; f 0 (x) = K (f (x + a) f (x a)). f 0 est de classe C . Si f est de classe C p alors f 0 est de classe C p donc f est de classe est de classe C p . f est donc de classe C 1 . En reprenant la relation initiale de denition nous avons 8(x; y) 2 R ; f 0 (x + y) f 0 (x y) = f (x)f 0 (y) puis 8(x; y) 2 R ; f 00 (x + y) + f 00 (x y) = f (x)f 00 (y) ; en particulier 1 1 +1 2 2 249 8x 2 R; 2f 00 (x) = f (x)f 00 (0). f etant paire et derivable, nous avons f 0 (0) = 0 f 00 (0) = 0. donc f 0 (x) = 0 puis f (x) = 2. f (x + y) + f (x y) f (x)f (y) = 0. Cette fonction convient. f 00 (0) = 2! ; ! > 0. f 00 (x) = ! f (x). f (x) = A exp(!x) + B exp( !x). f (0) = A + B = 2. f 0 (0) = A! B! donc A = B = 1 et f (x) = 2 ch(!x). f (x+y)+f (x y) f (x)f (y) = 2 ch(!x) ch(!y)+2 sh(!x) sh(!y)+2 ch(!x) ch(!y) 2 sh(!x) sh(!y) 4 ch(!x) ch(!y) = 0. Cette fonction convient. f 00 (0) = 2! ; ! > 0. f 00 (x) = ! f (x). f (x) = A cos(!x) + B sin(!x). f (0) = A = 2, f 0 (0) = B! = 0 donc f (x) = 2 cos(!x). f (x + y) + f (x y) f (x)f (y) = 2 cos(!x) cos(!y) 2 sin(!x) sin(!y) + 2 cos(!x) cos(!y) + 2 sin(!x) sin(!y) 4 cos(!x) cos(!y) = 0. Cette fonction convient. 2 2 2 2 28. Il est clair que la fonction nulle est solution. Supposons f non nulle. Il existe a 2 R tel que f (a) 6= 0. Une telle solution f 1 Za x doit donc verier 8x 2 R; f (x) = f (a) a x f (t) dt. Gr^ace a cette relation nous en deduisons que f est continue, de classe C par morceaux. Supposons f de classe C n , C n par morceaux. La relation precedente conduit au fait que f de classe C n , C n par morceaux. f est donc de classe C 1 . En reprenant la relation precedente nous obtenons Zax 1 8x 2 R; f ( x) = f (a) f (t) dt = f (x). f est impaire. a x En derivant nous obtenons f (y)f 0 (x) = f (y + x) + f (y x) puis a nouveau f (y)f 00 (x) = f 0 (y + x) f 0 (y x) et enn f (y)f (x) = f 00 (y + x) + f 00 (y x) soit en particulier, pour x = 0, f (y)f (0) = 2f 00 (y). Si f (0) = 0 nousZ obtenons f (y) = ay. y x f (x)f (y) = a xy, f (t) dt = 2axy. La seule solution, non nulle, de ce y x type est donc denie par f (x) = 2x. Supposons f (0) > 0. Posons f (0) = 2! avec ! > 0. Les solutions sont denies par : f (y) = a exp(!y) + b exp( !y). f est impaire si et seulement si a + b = 0 donc f (y) = 2a sh(!y). Zyx f (x)f (y) = 4a sh(!x) sh(!y). f (t) dt = 4!a sh(!x) sh(!y). La seule soy x + 1 +1 +1 +2 + (3) (3) (3) + 2 (3) (3) + 2 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 250 lution, non nulle, de ce type est donc denie par f (x) = 2 sh(!x). ! Supposons f (0) < 0. Posons f (0) = 2! avec ! > 0. Les solutions sont denies par : f (y) = a cos(!y) + b sin(!y). f est impaire si et seulement si a = 0 donc f (y) = b sin(!y). Zy x f (x)f (y) = b sin(!x) sin(!y). f (t) dt = 2!b sin(!x) sin(!y). La seule y x solution, non nulle, de ce type est donc denie par f (x) = 2 sin(!x). ! (3) (3) 2 + 2 29. f est de classe C donc nousZpouvons utiliser la formule de Taylor. x h f (x + h) = f (x) + hf 0 (x) + (x + h t)f 00 (t) dt. 2 + Zx h Z x + 1 R(h) = h (1 u) f 00 (x + uh)du. x Pour x xe (u; hZ) 2 [0; 1] [ 1; 1] 7 ! f 00 (x + uh) 2 R est continue donc h 2 [ 1; 1] 7 ! (1 u) f 00 (x + uh) du est continue et Notons R(h) l'element (x + h 1 t)f 00 (t)dt. 2 2 0 2 10 Z R (h) 00 (x) du = 1 f 00 (x). lim = (1 u ) f h! h 2 Soit y 2 R . f (x + y)f (x y) = (f (x) + yf 0 (x) + R(y))(f (x) yf 0 (x) + R( y))6(f (x)) En developpant nous obtenons (f (x) yf 0 (x)) R(y) + R( y) + R(y)R( y) 6(f 0 (x)) . y y En utilisant ce que nous venons de demontrer nous obtenons R(y) + R( y) = f 00 (x), lim R(y)R( y) = 0. En calculant la limite lorsque lim y! y! y y 0 1 0 2 2 0 2 2 2 2 2 0 0 2 y tend vers 0 nous obtenons alors f (x)f 00 (x) (f 0 ) (x)60 d'ou le resultat. 2 30. In = Z 0 Z dt 1 = 1 + cos (nt) n 2 n du . 1 + cos (u) 2 0 Z du . La periodicite et la parite conduit a In = 2 1 + cos (u) h h L'application u 2 0; 7 ! y = tan(u) 2 [0; +1[ est de classe C donc Z du Z 12 dy = . 1 + cos (u) 2+y y p 1 Une primitive de y 7 ! est y 7 ! 2 atan p . 2+y 2 2 0 2 1 + 2 0 2 0 2 2 Si nous utilisons la formule de Taylor avec reste de Lagrange deja vue nous obtenons plus rapidement la reponse. 10 251 Z et I = p . du = p 1 + cos (u) 2 2 n 2 Z u n f n Jn = n1 du. 1 + cos (u) Z k f u Z f u k n Soit k 2 N; k6n 1. du = 1 + cosn (u) du. 1 + cos ( u ) k En utilisant la premiere formule de la moyenne, que nous avons demontree plus k (k + 1) haut, nous obtenons l'existence pour chaque k d'un reel ck 2 n; n Z f u k Z du n du = f (ck ) 1 + cos (u) . tel que 1 + cos (u) 2 2 0 2 0 + ( +1) 2 2 0 + 2 0 2 0 n X Nous en deduisons Jn = p f (ck ). n 2k En utilisant le resultat concernant les sommes de Riemann associees a des Z f (t) dt. subdivisions pointees nous obtenons alors n!lim1 Jn = p1 2 Remarque en utilisant le resultat que nous avons vu plus haut nous obtenons alors imm eZdiatement Z 1 1 lim J = dt f (t) dt . n! 1 n 1 + cos(t) Nous retrouvons le resultat precedent. 1 =0 11 + 0 12 + 31. L'egalite 2 0 Z 2 cos(t)ndt = Z 2 0 sin(t)ndt s'obtient en eectuant le changement t. de variable t 7 ! 2 Supposons n>2. En ecrivant cos(t)n = sin0 (t) cos(t)n et en integrant par parties nous obtenons Z Z h i n n cos(t) dt = sin(t) cos(t) + (n 1) sin(t) cos(t)n dt. 0 0 1 2 1 0 Nous obtenons donc Z 2 0 2 2 0 Z 0 cos(t)ndt = (n 1) 2 2 0 cos(t)n In = (n 1) (In In) puis nIn = (n 1)In . Supposons n = 2p avec p 2 N . I = . 2 2 2pI p = (2p 1)I 2 2 cos(t)n dt soit 2 2 p 2( 1) puis N Y p=1 0 (2p) N Y p=1 Ip= 2 N Y N p=1 p=0 (2p 1) Y 1 I p. 2 On peut aussi refaire les demonstrations deja vues dans les exercices precedents pour se ramener a des sommes de Riemann associees aux extremites des intervalles. 12 Voir l'exercice numero 9. 11 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 252 En simpliant (I p 6= 0) nous obtenons I N N Y 2 N Y p=1 2 N Y (2N )! (2p 1) = N ; 2 N! p=1 p=1 (2p) = I 0 N Y p=1 (2p 1). (2p) = 2N N !. (2N )! ; relation vraie aussi pour N = 0. 2 (2N N !) Supposons n = 2p + 1 avec p 2 N . I = 1. Nous en deduisons I N = 2 (2p + 1)I p = (2p)I 2 +1 p 2( 2 1)+1 puis 1 Y N p=1 (2p + 1) En simpliant (I p 6= 0) nous obtenons I N 2 +1 N Y p=1 2 (2p + 1) = (2NN+ 1)! ; 2 N! N Y p=1 N Y Ip = p=1 N +1 2 +1 Y p=1 N Y N p=1 p=0 N (2p) (2p + 1) = I 1 Y Y p=1 1 Ip . 2 +1 (2p). (2p) = 2N N !. 2N N ! ; relation vraie aussi pour N = 0. Nous en deduisons I N = (2N + 1)! i i Remarque 8n 2 N; jcos(t)nj 61, 8t 2 0; 2 n!lim1 cos(t)n = 0 donc en utilisant le theoreme de convergence dominee nous obtenons n!lim1 In = 0. I I n + 16n + 1. Il est clair que In>In > 0 donc 16 n = n In In n n I n Nous en deduisons n!lim1 In = 1. I n = ((2n)!) (2n + 1) = 2(2n + 1) (I ) . n In 2 (2nn!) r r 2(2 n + 1) Nous en deduisons n!lim1 I n = 1 donc I n n! 1 4n . E tant donne que Inret In sont equivalents lorsque n tend vers l'inni nous . obtenons In n! 1 2n 2 2 +1 + + +1 + +1 1 +1 2 2 2 +1 2 2 4 2 + 2 + +1 + i i 32. Posons, pour t 2 0; , u(t) = (sin(t))x = exp(x ln(sin(t))). u est continue 2 strictement positive. Lorsque t tend vers 0, a droite, nous avonsx sin(t) x ln(sin(t)) = x ln t + x ln(t) = 6 t + x ln(t) + o(t ) xt x puis u(t) = t 1 + o(t ) t! tx. 6 i i u est integrable sur 0; 2 si et seulement si x > 1. 2 2 2 0+ 2 253 f est donc denie sur ] 1; +1[. i i (t; x) 2 0; ] 1; +1[7 ! exp(x ln(sin(t))) 2 R est continue. 2 Soit a 2 R, xe, 1 < a < 0. Pour a6x nous avons exp(x ln(sin(t)))6 exp(ia ln(sin( t))) = (sin(t))a car x>a i et ln(sin(t))60. La fonction v denie sur 0; par v(t) = (sin(t))a est 2 continue, integrable. La restriction de f a [a; +1[ est donc continue. Soit b 2] 1; +1[. Soit a 2 R; 1 < a < b; a < 0. ]a; +1[ est un voisinage de b sur lequel, la restriction de f est continue. f est donc continue en b puis, b etant quelconque, f est continue sur ] 1; +1[. ln(sin(t)) < 0, nulle en donc f est strictement decroissante. f est strictement 2 positive. , lim exp(x ln(sin(t))) = 1 si t = . Nous lim exp( x ln(sin( t ))) = 0 si t < x! 1 2 x! 1 2 pouvons choisir x>0 et utiliser, ici, comme dominante 1. Le theoreme de convergence dominee, permet de conclure que x!lim1 f (x) = 0. h i Integrons par parties sur a; avac a > 0. Nous obtenons : 2 + + + Z 2 a (sin(t))x+2 dt = Z soit encore Z : (x + 2) (sin(t))x dt = cos(t)(sin(t))x 2 2 cos(t)(sin(t))x+1 a2 +(x + 1) (cos(t))2(sin(t))x dt a +2 +1 a +(x + 1)Z 2 a a 2 (sin(t))x dt. En faisant tendre a vers 0, nous obtenons pour x > 1, (x + 2)f (x + 2) = (x + 1)f (x). g(x + 1) g(x) = (x + 2)f (x + 1)f (x + 2) (x + 1)f (x)f (x + 1) = 0. Pour x > 1 nous avons donc g(x + 1) = g(x). g(0) = f (0)f (1) = 2 . Montrons que g est constante, egale a 2 sur [0; 1]. Soient n 2 N et x 2 [0; 1]. g(n) = g(0) = . 2 g(x + n) = (x + n + 1)f (x + n)f (x + n + 1) >(x + n + 1)f (n + 1)f (n + 2) = (x + n + 1) g(nn++21) . Donc g(x + n)> x + n + 1 . 2 n+2 x + n + 1. De m^eme, g(x + n)6 2 n+1 x + n + 1 6g(x + n)6 x + n + 1 . Nous obtenons alors 2 n+2 2 n+1 En utilisant la relation g(x + 1) = g(x) nous obtenons : 13 13 f (1) = 1, en faisant tendre x vers -1 nous en deduisons : f (x) x! 1+ x +1 1 . CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 254 8x 2 [0; 1]; 8n 2 N, 2 x +n +n +2 1 6g(x)6 2 x +n +n +1 1 . En faisant tendre n vers +1 nous avons g(x) = sur [0; 1]. g est donc 2 constante sur ] 1; +1[ c'est-a-dire : 8x > 1; (x + 1)f (x)f (x + 1) = . 2 6(f (x)) . (f (x + 1)) 6f (x)f (x + 1) = 2(x + 1) 2 2 r Il vient, pour x > 0, 6(f (x)) 6 soit encore f (x) x! 1 2(x + 1) 2x 2 + 33. Sn;p = n X 2 1 q=0 cos exp ix + i p 2 1 x + q n =2p q n + exp Il vient alors Sn;p = n X p ix i q . n q p Xp j q q ix i n = C p exp i(2p 2j ) x + n . j 2 exp ix + i q + exp n 1 2 =0 2 2 2 2 =0 Xp 2 C2jp exp(i(2p j =0 . 2x 2j )x) n X 2 1 q=0 ! q exp i(2p 2j ) n . (2p 2j ) 0 (mod 2) equivaut a p j 2 Z. n n n X q = 2n si p j 2 Z exp i(2p 2j ) n n q 2 1 =0 q = exp(i(2p 2j )2) 1 = 0 si p j 62 Z. n n exp i(2p 2j ) n 1 q E tant donne que n > 2p, 1 p 6 p j 6 p < 1 . 2 n n n 2 2nC p Nous obtenons donc Sn;p = p p . 2 En utilisant les sommes de Riemann nous obtenons : n q Z p X p lim cos x + = cos (x) dx. n! 1 2n n q Z Cp Nous avons alors cos p (x) dx = pp . 2 X n 2 1 exp i(2p 2j ) =0 2 2 2 1 2 + 2 0 =0 2 2 Z 0 34. cos Zk k p (x) dx = 2 +1 Z h 0 2 cos 2 2 p (x) dx = 2 ln(t) dt = t ln(t) ik k +1 Lorsque k tend vers +1 Zk k Zk +1 2 Z cos 2 0 p (x) dx. 2 Z 2 0 cos 2 p (x) dx = C pp . 2p 2 2 +1 1 dt = ln(k + 1) + k ln 1 + 1 k 1. k ln(t) dt = ln(k + 1) 1 + 1 + o 1 . 2k 3k k +1 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 2 2 n ln(n) n + 1 = Zn 1 ln(t) dt = Lorsque n tend vers +1, n ln(n) n + 1 = Zn n Z k X 1 255 +1 ln(t) dt k=1 k n n n X X X 1 1 1 1 ln(t) dt = ln(n!) + + o 1 . 2k k 3k k k k 1 1 1 2 2 n p un = ne n1! 2n; n 2 N 1 n n n 1 1 1X 1 1X 1 X ln(un) = 1 + ln(n) + ln(2) + + o 2 2 2k k 3k k k k . n X 1 ln(n) converge, Nous avons deja vu que la suite de terme general k k de limite la constante d'Euler, donc la suite de terme generale ln(un) est convergente de limite l 2 R puis la suite de terme general un converge de limite C = exp(l) > 0. r p (un ) = (2n)! n pn 2 = 1. un (2nn!) n! 1 4n n p C n Nous en deduisons = 1 puis 2n n! 1 n! C e Nous pouvons ameliorer le resultat. Notons sn = ln(un). Zk h ik Z k t k ln(t) dt = (t k) ln(t) t dt. k k k Nous obtenons donc Zn n Z k n Z k X X t k dt. n ln(n) n + 1 = ln(t) dt = ln(t) dt = ln(n!) t k k k k Nous avons alors : n Z k X 1 1 t k dt. sn = 1 + 2 ln(n) + 2 ln(2) t k k Z n n k 1 X 1 ln(n) = 1 X k + 1 1 ln 2 2k k = 2 k k t dt. 1 =1 =1 1 1 =1 =1 =1 1 2 2 =1 14 =1 15 2 2 + 2 + +1 +1 +1 1 1 +1 =1 1 1 =1 1 =1 =1 1 +1 =1 +1 +1 Voir les exercices numero 141 page 386 du chapitre topologie ou numero 3 du chapitre limites. Si nous ne connaissons pas encorenles resultats concernant les series nous pouvons remarquer n X X que k12 6 k(k 1 1) = k 1 1 k1 donc k12 61 n1 61. La suite croissante de terme general k12 k=2 k=1 est alors convergente. Une suite (vn)n2N negligeable devant k12 est dominee par k12 donc il existe K > 0 tel que jvk j6K k12 p+q p+q n X X X puis vi 6K i12 . La suite de terme general vk est donc de Cauchy et converge. i=p i=p k=1 14 15 256 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Zk t k n X 1 Il vient alors sn = 1 + ln(2) 2 t dt . k k Zk t k Notons k = t dt. k D'apres ce qui a ete vu precedemment la suite de terme general sn converge 1 vers 0 donc la serie de terme general k avec k>1 converge vers 1 ln(2). 2 X1 Notons Rn = k . 1 +1 1 2 +1 =1 1 2 + 1 1 Zk t k kn k tend vers +1 nous t dt= 1 k +2 ln 1 + k .Lorsque k 1 1 1 1 = +1 1 2 +1 k + 2 ln 1 + k = 12k + O k . En utilisant les proprietes des series convergentes et des equivalents nous en deduisons lorsque n tend vers +1 1 X 1 1 +O 1 . Rn = 12 k n avons 1 2 3 16 + k=n+1 n 1 2 2 X X1 1 1 1 sn = 1 k + 2 ln(2) = Rn = 12 k + O n1 . k k n 1 ! X 1 1 1 exp(sn) = un = exp exp O 12 k n k n . 1 1 ! 1 1X 1 1X 1 Lorsque n tend vers +1 exp 1 =1 +o . 12 k n k 12 k n k n 1 1 1 exp O =1+O n n =1 + o n . 1 1 np 1 1 n Finalement un = 1 2n 1 + +o +o 12n n puis n! = e 12n n . =1 + 1 2 2 = + 2 = 2 + + 17 2 = 2 2 2 = 2 35. Integrales de Bertrand t 7 ! ta j ln(t)jb est continue sauf peut-^etre en 0 ou 1 selon le signe de a et b. 1 Placons-nous sur 0; 2 . Soit (xn )n2N une suite positive dominee lorsque n tend vers +1 par n1a avec a > 1. Il existe M > 0 et N 2 N tel que pour n>N on ait xn 6M n1a . kX =q +1 X 1 6 Z q dt 6 1 1 donc xk 6 Ma na1 1 . a a a 1 n t a ( p 1) p 1 k=p k=n+1 Z Z +1 +1 +1 X dt 1 dt 1 17 1 n = n t2 6 k=n k2 6 n 1 t2 = n 1 . +1 X Lorsque n tend vers +1 k12 n1 = o n1 . k=n 16 257 Supposons a > 1. Soit 2] 1; a[. lim t ta j ln(t)jb = 0 donc ta j ln(t)jb = o (t ) lorsque t tend t! 1 vers 0. La fonction est integrable sur 0; . 2 Supposons a < 1. ta j ln(t)jb = +1 donc t = 0 ta j ln(t)jb lorsque t tend Soit 2]a; 1[. lim t t! 1 vers 0. La fonction n'est pas integrable sur 0; . 2 Supposons a = 1. Si b = 1, une primitive de la fonction est t 7 ! ln(j ln(t)j). j ln(t)jb . Si b 6= 1, une primitive de la fonction est t 7 ! b+1 1 La fonction est alors integrable sur 0; si et seulement si b + 1 < 0. 2 1 En resume, la fonction est integrable sur 0; si et seulement si a > 1 ou 2 a = 1 et b < 1. Placons-nous sur 12 ; 1 ou sur ]1; 2]. Lorsque t tend vers 1, la fonction est equivalente a t 7 ! j1 tjb. Elle est 1 integrable sur ; 1 et sur ]1; 2] si et seulement si b > 1. 2 Placons-nous sur [2; +1[. Supposons a > 1. Soit 2] 1; a[. t!lim1 t ta (ln(t))b = +1 donc t = o ta (ln(t))b lorsque t tend vers +1. La fonction n'est pas integrable sur [2; +1[. Supposons a < 1. Soit 2]a; 1[. t!lim1 t ta (ln(t))b = 0 donc ta (ln(t))b = o (t ) lorsque t tend vers +1. La fonction est integrable sur [2; +1[. Supposons a = 1. Si b = 1, une primitive de la fonction est t 7 ! ln(ln(t)). b Si b 6= 1, une primitive de la fonction est t 7 ! ln(t) . b+1 La fonction est alors integrable sur [2; +1[ si et seulement si b + 1 < 0. En resume, la fonction est integrable sur [2; 1[ si et seulement si a < 1 ou a = 1 et b < 1. 0 0 +1 + + +1 36. 1 n 3 n X p 1 p sin p n est une somme de Riemann associee a la fonction f denie 2 sur [0; 1] par f (t) = t sin(t). La suite converge donc vers 2 Z 1 0 t sin(t) dt. 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 258 En integrant par parties nous obtenons v u n Y u 1 n t (n + p) n Z t sin(t) dt = 4 . 1 2 2 3 ! 0 n X 1 ln 1 + p . = exp np n p=1 =1 1 X p n p ln 1 + n est une somme de Riemman associee a la fonction denie sur [0; 1] par f (t) = ln(1 + t). n =1 La limite cherchee est donc egale a exp Z 0 En integrant par parties nous obtenons Z 1 0 " # Z ln(1 + t) dt = (1 + t) ln(1 + t) 1 1 1 0 0 ln(1 + t) dt . 1 dt = ln 4 e . 4 La limite cherchee est donc . e Z Comme precedemment, la limite est egale a exp ln(1 + t ) dt . 1 0 En integrant par parties nous obtenons Z 1 0 " # ln(1 + t ) dt = t ln(1 + t ) 2 1 2 2 0 La suite a donc pour limite 2 exp n X 1 n 2 + cos1 p Z 1 0 2 1 1 1+t 2 dt = ln(2) 2 + 2 . 2 . 2 1 est une somme de Riemann associee a l'application 1 donc la suite cherchee a pour t 2 [0; 1] 7 ! 2 + cos( 2 R. sin t) Z n n! 1 n Z 1 1 =1 p n + limite 1 0 2 + cos(t) dt = 0 2 + cos(t) dt. t Considerons le changement de variable t 2 [0; [7 ! u = tan 2 [0; +1[. 2 Z 1 Z 1 2 dt = du = p . 2 + cos(t) 1 + 3u 3 La suite a donc pour limite p . 3 + 0 37. Notons 0 pour n 2 N ; 2 2i ! = exp n . Considerons la somme de Riemann n X 1 k=0 1 z !k . 259 1 t 2 [0; 2] 7 ! z exp( it) 2 C est continue donc la somme de Riemann preZ dt n 1 2 X cedente converge et n!lim1 n z !k = z exp(it) . 1 + 2 k=0 0 n n z 1X 1 zn = 1 Nous avons n = ; k n z 1 n k z ! z 8 1 z 1 z n . Il vient donc n < 2 si jzj > 1 n 2 X 1 z lim1 n =: z . lim k = 2 n! n! 1 n z ! z 1 k 0 si jz j < 1 Z dt Z dt 2 Nous avons donc z exp(it) = z lorsque jz j > 1 et z exp(it) = 0 lorsque jz j < 1. 1 1 18 1 1 =0 1 + 1 + =0 2 2 0 0 38. x 2x cos(t) + 1 a des racines reelles si et seulement si sin(t) = 0. Il y a alors une racine double egale a cos(t) 2 f 1; 1g donc avec l'hypothese faite t 2 [ ; ] 7 ! ln(1 2x cos(t) + x ) 2 R est continue. 2 2 Z 0 ln(1 2x cos(t) + x ) dt = 2 Z 2 ln(1 2x cos(t) + x ) dt 2 Z 2 = ln(1 2x cos(t) + x ) dt. En utilisant les sommes de Riemann nous obtenons 2k Z n X 2 lim ln 1 2x cos +x = ln(1 2x cos(t) + x ) dt. n! 1 n n k 2 0 1 2 2 + Y n 1 =0 x exp Y " k=0 n 1 k=0 2ik x exp n 0 = xn 1 donc 2ik 2ik # x exp n 2 n = (xn 1) . 2 n X 2 Nous obtenons alors ln 1 2x cos 2k + x = 2 ln (xn 1) . n k n n 1 2 2 4 n n Pour jxj > 1, ln (x 1) = ln (x 1) = 4 ln(jxj) + ln 1 n . n n n x 2 jxj) si jxj > 1 . Nous avons alors n!lim1 ln (xn 1) = 4 ln( 0 si jxj < 1 n 1 ! 2 Remarque pour jxj > 1, ln(x 2x cos(t) + 1) = ln(x ) + ln 1 x cos(t) + x et le cas jxj > 1 se deduit du cas jxj < 1. 1 2 2 =0 2 2 2 + 2 2 2 Je rappelle que si P est un polyn^ome de degr e au plus egal a n 1 et si Q est un polyn^ome n X P = P (ak ) 1 . scinde a racines simples a1; ; an alors Q Q0 (a ) X a 18 k=1 k k 260 Nous obtenons donc CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Z ln(1 2x cos(t) + x ) dt = 2 0 Faisons une autre demonstration. Supposons jxj 6= 1. Z 0 lorsque jxj < 1 . 2 ln(jxj)) lorsque jxj > 1 1 x = I (x) 2 ln(jxj). En t 7 ! t nous obtenons Z utilisant le changement de Zvariable ln(x + 2x cos(t) + 1) dt = ln(x 2x cos(t) + 1) dt donc I ( x) = I (x). Notons I (x) = 0 ln(1 2x cos(t) + x ) dt. I 2 2 2 0 0 x 2x Zcos(t) + 1 = (x 2x cos(t) + Z1)(x + 2x cos(t) + 1). I (x ) = ln(x 2x cos(t) + 1) dt + ln(x + 2x cos(t) + 1) dt = 2I (x). 4 2 2 2 2 2 2 Nous obtenons alors 8n 2 N; I x = 2nI (x). 0 0 n 2 2jxj6 2x cos(t)62jxj donc (jxj 1) 6x 2x cos(t) + 16(jxj + 1) puis 2 ln(jjxj 1j)6I (x)62 ln(jjxj + 1j) ; en particulier 2 ln(jjxN j 1j)6I (xN )62 ln(jjxN j + 1j). En suppsosant jxj < 1 nous obN ) = 0 donc I (x) etant egal a 1 I x n nous avons, pour tenons N lim I ( x ! 1 2n jxj < 1, I (x) = 0 puis, pour jxj > 1, I (x) = 2 ln(jxj). 39. cos((n + 2)t) + cos(nt) = 2 cos(t) cos((n + 1)t), cos((n + 2)x) + cos(nx) = 2 cos(x) cos((n + 1)x). Pour cos(t) 6= cos(x) nous obtenons cos((n + 2)t) cos((n + 2)x) cos(nt) cos(nx) + cos t cos x cos t cos x = 2 cos((n + 1)t) + 2 cos((n + 1)t) cos((n+)x) . cos t cos x cos(nt) cos(nx) sin(nx) lim =n . t!x cos t cos x sin(x) La fonction a integrer est donc prolongeable par continuite sur [0; ]. Z cos(nt) cos(nx) 8n 2 N, In = dt existe. cos t cos x Gr^ace a la relation Z ecrite precedemment nous obtenons In + In = 2 cos((n + 1)t) dt + 2 cos(x)In = 2 cos(x)In . 2 2 2 2 + 0 +2 +1 +1 0 La relation denie par I = 0; I = et pour n 2 N par In (2 cos(x))In + In = 0 a pour equation caracteristique X (2 cos(x))X + 1 dont les racines sont exp( ix) et exp(ix). Nous en deduisons 8n 2 N; In = a exp(inx) + b exp( inx). sin(nx) Compte tenu des valeurs de I et I nous obtenons 8n 2 N; In = . sin(x) 40. (a) La fonction f 2-periodique denie de R dans R telle que pour t 2 0 1 0 2 1 +2 +1 261 [ ; ]; f (t) = cos(t) ou 2 R n Z est continue, paire, de classe C par morceaux. La serie de Fourier Z Z de f converge normalement vers f . 1 1 an = cos(t) cos(nt) dt = (cos(t( + n)) + cos(t( n))) dt n sin() 2 ( 1) = n. Nous avons alors 1 n sin() X 8t 2 [ ; ], cos(t) = + ( 1) sin() 2 n cos(nt). n En particulier X1 sin() 2 sin( ) cos() = + n n. 1 0 2 2 + 2 2 =1 + 2 2 =1 1 cos(x) 1 X 2x Nous en deduisons pour x 2 R n Z, = + . sin(x) x n (x n ) + 2 2 2 =1 x Z x 2t Z x 2t (b) Soit x 2]0; [. t n dt = t n dt = ln 1 n . x x 1 2 0 2 2 2 2 0 Lorsque n tend vers +1 ln 1 2 2 2 2 2 2 n n +o n . Nous pouvons appliquer le theoreme d'echange \series integrales" et nous avons Z x cos(t) 1 X1 x dt = ln 1 n soit encore sin(t) t n sin(x) X1 x x n X ln x = n ln 1 n = n!lim1 k ln 1 n . La fonction exponentielle etant continue nous obtenons : Yn x sin(x) = x n!lim1 1 k . k Si x 2]q; (q + 1)[, q 2 N , posons y = x q. Yn x Notons n = 1 . k k ! Yn ! n Y 1 = ((k q) y) ((k + q) + y) . 2 + 2 2 2 2 2 2 0 = 2 =1 + 2 2 2 2 =1 2 + 2 =1 19 2 2 + 2 =1 2 2 2 =1 n k=1 En simpliant nous obtenons n = 19 Yn k=1 Y n k=1 1 (k ) 2 2 ! y Rn(y) avec k k=1 2 2 2 Pour des complements sur les produits innis, voir le livre complements sur ce m^eme site. CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 262 q qy Y (k + n) + y Rn(y) = ( 1) x k (n k + 1) + y . qy Yn x ( 1) lim R (y) = puis n!lim1 x 1 = ( 1)q sin(y) = sin(x). n! 1 n x k k Nous obtenons alors gr^ace a la parite Yn x 8x 2 R, sin(x) = x n!lim1 1 k . k 8 < 0 n pour t>n (c) Soit n 2 N . Posons 'n (t; x) = : tx 1 t pour 0 < t < n . n =1 2 + 2 + 2 =1 2 + 2 2 =1 1 n Pour t < n nous avons ln 1 t 6 t donc 1 t 6 exp( t). n n n Nous en deduisons 8(t; x) 2 (R ) ; 06'n(t; x)6tx exp( t). t > 0 7 ! 'n (t; x) 2 R est continue dominee par la fonction integrable t 2 R 7 ! tx exp( t) 2 R. lim ' (t; x) = tx exp( t) donc n! 1 n + lim n! 1 + 1 1 + + 2 1 Z 1 + 0 'n(t; x) dt = Z 1 + 0 tx exp( t) dt = (x). Zn 1 t q dt. Soit q 2 N . Posons pour q 2 N, Jq (x) = 1 n En integrant par parties sur [a; n] (avec a 2]0; n]) et en faisant tendre a q vers 0 a droite nous obtenons Jq (x) = Jq (x + 1). nx Verions alors que l'on a, pour q 2 N , Jq (x) = J (x + q) q q! . Y nq (x + k) k Le resultat est vrai pour q = 1. Supposons-le vrai au rang q. + 1 J (x + 1) = q + 1 J (x + q + 1) q! Jq (x) = q nx . Il s'agit q q nx Y nq (x + k + 1) k bien du resultat a l'ordre q + 1. Zn x q J (x + q) = tx q dt = xn+ q . nxn! . Nous avons en particulier I (x) = J (x) = 0 tx 1 1 0 1 =0 +1 0 1 =0 + 0 + 1 0 n n Yn (x + k) k=0 1 Nous obtenons nalement pour x > 0, = lim xn (x) n! 1 puis pour x 2]0; 1[ + x Yn k=1 x 1+ k 263 ! Yn Yn 1 x (1 x ) = lim (k + 1 x) (x + k) . (x) (1 x) n! 1 n(n!) k k n n n x(1 x) Y (k + 1 x) Y (x + k) = x(n + 1 x) Y x 1 . Il vient n(n!) k n k k k ! n 1 x (n + 1 x) Y x . = n!lim1 1 = alors (x) (1 x) n sin(x) 1 p Z k1 1 k p p En particulier = soit encore exp( t) dt = . 2 t En utilisant le changement Z 1de variable u 2]0; +1[7 ! t = u 2]0; +1[ p nous obtenons = 2 exp( u ) du. Yn Remarque nous avons vu que pour x 2 R, (1x) = n!lim1 xn x 1 + xk . k n X 1 En notant n = ln(n), qui a pour limite la constante d'Euler , j j nous avons Yn h x x i Yn x ! 1 + exp k k = k 1 + k exp( x(n + ln(n))) puis k Yn h x x i 1 = x exp(x) n!lim1 1 + exp (x) k k . k 2 + =1 =1 2 2 2 =1 =1 =1 2 2 + + =1 0 2 + 2 0 + =1 20 =1 =1 =1 + =1 41. (a) Soit [a; b] ]0; +1[ (a < b). Soit ' l'application denie sur R par '(t) = ta si t 2]0; 1] et '(t) = tb si t 2]1; +1[. ' est continue. Notons, pour (t; x) 2 (R ) , F (t; x) = tx exp( t). F est de classe C 1 , @ nF (t; x) = (ln(t))nF (t; x). @xn @nF 8(t; x) 2]0; +1[[a; b]; @xn (t; x) 6 j(ln(t))nj exp( t)'(t). En utilisant les resultats vus plus haut, concernant les integrales de Bertrand, nous en deduisons, car a > 0, que t 2]0; 1] 7 ! (ln(t))n exp( t)'(t) 2 R est integrable. lim tb (ln(t))n exp( t) = 0 donc t>1 7 ! (ln(t))n exp( t)'(t) 2 R est t! 1 integrable. t 2 R 7 ! (ln(t))n exp( t)'(t) 2 R est alors integrable. La restriction de a [a; b] est donc de classe C 1 et, a et b etant quelconques, est de classe C 1 avec 1 + 1 + 2 1 +1 + + 8(x; n) 2 R + N; n ( ) (x) = En particulier 8x 2 R ; + 20 Z 1 + 0 00 (x) = Z (ln(t))ntx exp( t) dt. 0 1 1 + (ln(t)) tx exp( t) dt > 0. 2 1 Voir les exercices numero 141 page 386 du chapitre topologie ou numero 3 du chapitre limites. CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 264 est donc convexe. Soit x > 0. Z 1 Z 1 00 (x) (x) 0 (x) = x x (ln(t)) t exp( t)dt t exp( t)dt + 2 2 + 1 Z 0 1 + 0 1 0 ln(t)tx 1 2 exp( t)dt . Gr^ace a l'inegalite de Cauchy-Schwarz nous avons 00 (x) (x) 0 (x)>0 0 et est croissante. ln a donc une derivee croisante et est convexe. 2 (b) Soit y>1. Posons, pour u>0, g(u)y ln(y + u) y ln(y) uy + u ln(1 + u). y) 60. g(0) = 0 donc 8u>0; g(u)60 c'est-a-dire g0 (u) = (1 u+ (1 u)(y + u) u 8(u; y) 2 R [1; +1[; y ln 1 + y uy6 u + ln(1 + u). t Posons h(t) = ln(1 + t) t + . 2 h est de classe C sur ] 1; +1[ ; h0 (t) = 1 t+ t donc h est croissante et pour t 2] 1; 0]; h(t)6h(0) = 0. Nous en deduisons u 8(u; y) 2 R [1; +1[; avec y < u60, y ln 1 + y uy + u2 60. Nous obtenons alors px; 06 u ; pour u6 2 u u p p pour x < u60; u x + x ln 1 + p 6 , x 2 u p pour u > 0; u x + x ln 1 + p 6 u + ln(1 + u). x C'est-a-dire 8(u; x) 2 R [1; +1[; jf (u; x)j6'(u). Pour chaque x>1; u 2 R 7 ! f (u; x) 2 Rp est continue, integrable. Soit u 2 R xe. Il existe A>1 tel que A < u. Pour x>A nous avons px < u donc f (u; x) = 1 + pu x exp( upx). x u x u p Lorsque x tend vers +1, ln 1 + p exp( u x) = + o(1) x 2 u lim f (u; x) = exp . x! 1 2 Le theoreme de convergence dominee s'applique et nous obtenons Z 1 Z 1 u lim f (u; x) du = exp du. x! 1 1 2 1 2 2 2 2 + 2 2 1 2 2 + 2 2 21 2 2 + + + 21 Il sut de choisir A > u2. + 2 265 En utilisant le changement de variable propose nous avons Z 1 u x p x (x + 1) = x exp( x) p 1 + p exp( u x) du. x x x Z 1 u Nous avons alors x!lim1 (x + 1)x exp(x) = exp du. 2 1 Z 1 u p du = 2 nous En utilisant le resultat, vu plus haut, exp 2 1p obtenons x!lim1 (x + 1)x x exp(x) = 2 . Nous retrouvons la formule de Stirling car pour n 2 N, (n + 1) = n!. + +1 2 + 1 2 2 + + 2 1 2 + 42. Soit f une fonction denie sur un intervalle I de R a valeurs dans C ; f continue par morceaux. Soit ' un C dieomorphisme de I dans J . Les fonctions f et g = '0 (f ') respectivement denies sur J et I sont de m^eme Znature Zdu point de vue de l'integrabilite sur leurs intervalles de denition et f = g . 1 I J 1 t 2 R 7 ! 1 + a(sin( t)) 2ZR est continue -periodique donc integrable sur Z 2 dt dt = . 1 + a(sin( t )) 1 + a (sin( t )) i h L'application t 2 ; 7 ! u = tan(t) 2 R est un C dieomorphisme 2 2Z 1 Z dt du donc = . 1 + a(sin(t)) 1 1 + (a + 1)u u 2 R 7 ! 1 + (a1+ 1)u 2 R etant de ce fait integrable (ce que nous savions deja !). 1 x Z 1 du p . = 2 x!lim1 p atan( a + 1t) = p a+1 a+1 1 1 + (a + 1)u t 2]0; 1] 7 ! 2 + E1 2 R est continue par morceaux. t 1 t 2]0; 1] 7 ! u = t 2 [1; +1[ est un C dieomorphisme donc la fonction pro1 posee est integrable sur ]0; 1] si et seulement si u 2 [1; +1[7 ! u (2+ E (u)) 2 R est integrable. 1 1 06 6 u (2 + E (u)) 3u donc la fonction est integrable. [0; ]. 2 2 0 2 2 1 + 2 2 2 2 2 + 2 + 0 1 1 2 22 2 Z Z n du n Z k X du du =n!lim1 =n!lim1 . u (2 + E (u)) u (2 + E (u)) u (2 + E ( u )) k k 1 + 1 22 2 2 +1 + Nous aurions aussi pu ecrire 06 1 1 2+E +1 2 + 1 t 6 1 +t 2t et conclure. 2 =1 266 Zk CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Zk du du = 1 = u (2 + E (u)) k u (2 + k) u(2 + k) k n n X X 1 1 1 1 = + 2k k + 1 2(k + 2) k k (k + 1)(k + 2) k +1 +1 2 2 k +1 = k 1 k(k + 1)(k + 2) . =1 =1 n X +2 +1 =1 =3 =2 n n X X 1 1 1 = + k 2k k 2k k k 1 1 . =1+1+ 1 + 1 Z 21 4 du2(n + 1) 12(n + 2) 2 n + 1 Nous en deduisons u (2 + E (u)) = 4 . h h p t 2 0; 2 7 ! tan(t) 2 R est continue positive. h h p tan(t) t! p 1 donc la fonction est integrable sur 0; . 2 t h h p Utilisons le changement de variable t 2 0; 7 ! u = t 2 [0; +1[ qui est 2 un C dieomorphisme. Z p Z 1 2u Nous obtenons alors tan(t) dt = du. 1+u p p 2u = u p2 u p2 . 1 + u 2(u u 2 + 1) 2(u + u 2 + 1) p p 2 u u p2 p2 p1 = p + . 2(u u 2 + 1) 2 2(u u 2 + 1) 1 + (u 2 1) p p u 2 u + 2 p p2 p1 De m^eme = p . 2(u + u 2 + 1) 2 2(u + u 2 + 1) 1 + (u 2 + 1) Z 1 2u Z x 2u du = x!lim1 1 + u du. 1+u p Z x 2u Zx Zx 2 u 2 1 p p p du = du + du 1+u 2 2(u u 2 + 1) 1 + (u 2 1) p Zx Zx 2 u + 2 p p p1 du + du 2 2(u + u 2 + 1) 1 + (u 2 + 1) p Zx Zx 2 u 2 p p p1 = du + du u 2 + 1) x 2 2(u x 1 + (u 2 1) p ! 1 x x p2 + 1 = p ln 2 2 x +x 2+1 p p 1 + p atan(x 2 1) + atan(x 2 + 1) . 2 En faisant tendre x vers +1 nous obtenons p . 2 + 2 1 2 2 1 + 2 0 2 4 0 2 4 2 2 2 2 2 2 + 2 2 2 4 0 2 + 4 0 2 0 4 0 2 0 2 2 2 2 0 2 2 0 2 267 t + 2 t 2 R 7 ! 2 + (t + 3) ln t + 4 2 R est continue. Lorsque t tend vers +1 nousavons : + t + 2 = 1 2 + 8 32 + o 1 , ln t + 2 = 2 + 6 56 + o 1 , t+4 t t t t t + 4 t t t t t+2 = 2 +o 1 . 2 + (t + 3) ln t+4 3t t La fonction proposee est donc integrable sur R . Integrons par parties sur [0; x] avec x > 0. 1 t + 2 x Z x (t + 3) Nous obtenons (t + 3) ln dt. 2 t+4 (t + 2)(t + 4) (t + 3) 1 1 =1+ . Nous obtenons alors (t + 2)(t + 4) 2(t + 2) 2(t + 4) 2 3 3 2 2 3 3 2 + 2 2 0 2 Z x t + 2 0 1 x + 2 + 9 ln(2) x 2 + (t + 3) ln dt = 2x + (x + 3) ln t+4 2 x+4 2 1 1 ln x + 2 ln(2). 2 x+4 2 En utilisant le developpement limite eectue plus haut nous obtenons, lorsque x tend vers +1, 1 1 x +2 1 (x + 3) ln 2 x + 4 = 3 x 3x + o x . t + 2 Z 1 Nous obtenons nalement 2 + (t + 3) ln t + 4 dt = 3 + 4 ln(2). i h t 2 0; 2 7 ! cos(t) ln(tan(t)) 2 R est continue. iLa limite en est nulle ; 2 i la fonction est donc prolongeable par continuite sur 0; . 2 p lim t cos( t ) ln(tan( t )) = 0. t! i h La fonction est donc integrable sur 0; . 2 i h Soit (x; y) 2 0; ; x < y. Integrons par parties sur [x; y]. Nous obte2 nons Zy h iy Z y 1 + tan (t) cos(t) ln(tan(t)) dt = sin(t) ln(tan(t)) sin(t) dt. tan(t) x x x Zy Zy 1 1 + tan (t) sin(t) dt = cos(t) dt. tan(t) x x t 1 Une primitive de t 7 ! est t 7 ! ln tan + (sur les intercos(t) 2 4 valles appropries). Nous obtenons nalement 2 0 2 + 0 0 2 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 268 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Zy cos(t) ln(tan(t)) dt = sin(y) ln(tan(y)) sin(x) ln(tan(x)) ln tan y + + ln tan x + . 2 4 2 4 La limite en x = 0 est nulle donc Z y cos(t) ln(tan(t)) dt = ylim sin(y) ln(tan(y))) ln tan + . ! 2 4 Posons y = u. sin(y) ln(tan(y)) = cos(u) ln(tan(u)). 2 Lorsque u tend vers 0, tan(u) = u + o u , ln(tan(u)) = ln(u) + o(1) puis cos(u) ln(tan(u)) = ln(u) + o(1). ln tan y + = ln tan u = ln(u) + ln(2) + o (1). Il vient alors 2 4 y 2 sin(y) ln(tan(y)) ln tan + = ln(2) + o(1). 2 4 Z Nous obtenons cos(t) ln(tan(t)) dt = ln(2). x 2 0 2 2 2 t) pln( 1 t t! 1 0 p 1 t, limp pln(t) = 0. t! t 1 t 0+ t 2]0; 1[7 ! pln(t) 2 R est continue. 1 t ln(t) p lim = 0 ; la fonction est prolongeable par continuite sur ]0; 1]. t! 1 t ln(t) limp p = 0. la fonction est donc integrable sur ]0; 1[. t! t 1 t En integrant par parties sur [x; y] ]0; 1[ puis en calculant la limite lorsque y tend vers 1 nous obtenons Z ln(t) Z p1 t p p dt = 2 1 x ln(x) + 2 t dt. x 1 t x p En utilisant le changement de variable t 7 ! u = 1 t nous avons 1 + p1 x Z p1 t Zp x u p p1 x . 2 du = 4 1 x + 2 ln t dt = 4 1 u 1 x Z ln(t) p1 t dt = 4p1 x + 2p1 x ln(x) + 4 ln(1 + p1 x) 2 ln(x) x p p = 4 ln(1 + 1 x) + 2( 1 x 1) ln(x) p p = 4 1 x + 4 ln(1 + 1 x) + 2x ln(x) p 1 . 1 x+1 Z ln(t) En calculant la limite en x = 0 nous obtenons p dt = 4 + 4 ln(2). 1 t h h t 2 0; 4 7 ! pcos (t) 2 R est continue. cos(2t) 1 0+ 1 1 1 1 2 2 0 1 1 0 3 269 (t) p 1 . pcoscos(2 t) t! 4 t 3 4 h h . " p" 4 4 La fonction est donc integrable sur 0; h h t 2 0; 4 7 ! u = sin(t) 2 0; 22 est un C dieomorphisme donc Zp 1 u Z cos (t) pcos(2t) dt = p1 2u du. " p" h h 1 2 1 2 2 3 4 0 2 2 0 7 ! u = p2 sin() 2 0; 2 est un C dieomor2 Z cos (t) Z 1 pcos(2t) dt = 2p2 (2 sin ()) d phisme donc Z 1p 3 = (3 + cos(2)) d = p . 4 2 8 2 t 2 R 7 ! ch(t) +1 ch() 2 R est continue. 1 2 exp( t). La fonction proposee est integrable sur R . ch(t) + ch() t! 1 Utlisons le changement de variable t 2 R 7 ! u = exp(t) 2 [1; +1[ qui est un C dieomorphisme. Nous obtenons alors Z 1 Z 1 dt 2 du = ch(t) + ch() u + 2 ch()u + 1 . 1 2 1 1 Supposons 6= 0. u + 2 ch()u + 1 = sh() u + exp( ) u + exp() . Nous avons alors u + exp( ) A Z 1 dt 1 = lim ln ch(t) + ch() A! 1 sh() u + exp() 1 1 + exp( ) = ln = . sh() 1 + exp( ) sh() 2 1 Z 1 dt Z 1 2 du Si = 0 nous obtenons = = ch(t) + ch() (u + 1) u+1 =1 qui est la limite lorsque tend vers 0. t 2 [0; 1] 7 ! p1 + t +1 p1 + t 2 R est continue. p p Pour t 2 ]0 ; 1] nous obtenons, en multipliant haut et bas par 1 + t 1+t , p p p Z 1+t 1 t 1+t . Calculons dt. 2t 2t 2t Utilisons le changement de variable t 2]0; +1[7 ! t = sh(u) 2]0; +1[ qui est un C dieomorphisme. L'application 2 0; 1 3 4 2 0 2 0 2 0 + + + + 1 + + 0 2 1 2 + + 0 1 + 0 2 + + 1 2 1 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 270 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 23 Nous Z p1obtenons Z Z du u 1 + t dt = ch (u) du = u + 1 = + coth(u). 2t 2 2 sh (u) 2 2 2 sh (u) p1 + t 1 p . En remplacant nous obtenons ln t + 1 + t 2 2 t p Z 1 t Calculons dt. 2t i h Utilisons le changement de variable u 2 0; 7 ! t = sin(u) 2]0; 1[ qui est 2 un C dieomorphisme. Z p1 t Z cos (u) Nous obtenons dt = du = 1 cotan(u) u . 2t 2 2 p 2 sin (u) 1 t 1 En remplacant nous obtenons asin(t). 2t 2 ! p p Z p p2 dt 1 1 + t 1 t p p = ln 1+ 2 + +lim . 2 4 t! 2t 2t 1+t + 1+t 2 p p 1+t 1 t =p tp . 2t 2t 1+t + 1 t Z p p2 1 dt p = ln 1 + 2 Nous obtenons donc p + . 2 4 1+t + 1+t 2 t 2]0; 1[7 ! tln(t1) 2 R est continue, a pour limite 0 en 0 et 1 en 1. La fonction est prolongeable par continuite et est integrable sur ]0; 1[. Soit x 2]0; 1[. Utilisons le changement de variable t 2]0; 1[ Z x t]0t ; 1[7 !Zu x= du qui est un C dieomorphisme. Nous obtenons dt = ln(u) . ln(t) Zx t 1 Zx t Zx 1 dt = dt dt car les deux integrales existent. ln(t) ln(t) ln(t) En utilisant le resultat precedent nous obtenons Zx t 1 Zx 1 Zx 1 Zx 1 dt = ln(t) dt dt = ln(t) dt. ln(t) ln(t) x Z t 1 Zx 1 dt = xlim dt. ! x ln(t) ln(t) t 1 = 1. Soit " 2]0; 1[. Il existe 2]0; 1[ tel que pour tout reel t 2]0; [ lim t! ln(t) " 1 1 6 . Nous obtenons alors pour x 2]0; [ on ait ln(t) t 1 1 t Z x dt Z x dt Z x dt (1 + ") 6 ln(t) 6(1 ") t 1 soit encore x t 1 x x p 2 2 2 2 2 23 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 1 2 2 0 2 2 2 0 2 2 2 1 2 0 2 2 2 1 2 2 0 0 2 0 0 0 2 2 0 0 2 0 1 1 0 2 1 2 2 2 La fonction reciproque de sh est la fonction Argsh denie sur R par Argsh(t) = ln(t + 1 + t2 ). 271 Z x dt (1 + ") ln(1 + x)6 6 ln(t) (1 ") ln(1 + x). En faisant tendre x vers 1 Z x dt 6 (1 ") ln(2). nous obtenons (1 + ") ln(2)6 xlim ! x ln(t) Z x dt Z t 1 Il vient alors xlim = ln(2) puis dt = ln(2). ! x ln(t) ln(t) Z tn Commencons par calculer In = p1 t dt avec n 2 N. n t p t 2] 1; 1[7 ! 2 R est continue. 1 t n n n p t t! p 1 et p t t! p( 1) . 1 t 1 t 2(1 t) 2(1 + t) La fonction proposee est integrable. i h Considerons le changement de variable u 2 ; 7 ! t = sin(u) 2] 1; 1[ Z 2tn 2 Z p dt = sinn(u) du. qui est un C dieomorphisme. Il vient 1 t x2 1 2 1 1 2 0 1 2 1 2 2 2 1 1 1 2 1 2 Z 1 2 Pour n impair In = 0 et pour n pair In = 2 sinn(u) du. Nous avons deja fait ce calcul et nous obtenons I p = (2p p)! . (2 p!) Nous aurions pu refaire directemnt le calcul ; soit n>2. En integrant par parties sur [x; y] ] 1; 1[ puis en faisant tendre x vers -1 et y vers 1 nous obtenons Z tn (1 t ) h n p i p In = t 1 t + (n 1) dt soit nIn = (n 1)In 1 t avec I = et I = 0. Nous retrouvons alors le resultat. n 2 R est continue, integrable. Considerons le chant 2]a; b[7 ! p t (a t)(t b) gement de variable u 2] 1; 1[7 ! t = b a u + b + a 2]a; b[ qui est un C 2 2 dieomorphisme. Zb Z b a u + b a n n t p Nous en deduisons Jn = p dt = du 1 u (a t)(t b) a b a k b + a n k ! n X = Cnk 2 Ik . 2 k b + a n EX (n) b a k! Jn = 2 Cnk C kk 2(b + a) . k 1 + t t f : t 2 [0; 1[7 ! p1 t ln 1 t 2 R est continue. 2 0 2 1 1 1 2 1 0 2 2 2 1 2 1 1 1 1 2 1 =0 2 2 2 =0 3 2 2 + 2 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 272 t) . pln(1 2(1 t) f (t) t! 1 Nous avons donc lim (1 t) f (t) = 0 et f est intet! 3 2 1 grable sur [0; 1[. Integrons par parties sur [0; x] [0; 1[. 1 + t 1 + t p x Zx t p ln dt = t ln 1 t 1 t 1 t 1 t Z x 1 + t p Zx t +2 t ln 1 t dt + 2 p dt. 1 t 1 t tendre x vers 1 nousZ obtenons 1 + t p ZEn faisant Z t t 1 + t p ln dt = 2 t ln 1 t 1 t dt + 2 p dt. 1 t 1 t 1 t 1 + t x Z x 4 Z xp q 1 + t 2 2 t 1 t ln dt= 3 (1 t ) ln 1 t + 3 (1 t ) dt. 1 t EnZ faisant tendre x vers 1 nousZobtenons 1+t p 4p 2 t ln 1 t dt = 1 t dt. 1 t 3 Zx t h p ix Z x p dt = 2t 1 t + 2 2 p 1 t dt. 1 t EnZ faisant tendre x vers 1 nous obtenons Z Z 1 t p t dt = 2 dt. 2 p 1 t dt = 2 p 1 t 1 t Z t Z dt Nous en deduisons 2 p dt = p = asin(1) = . 1 t 11+ tt 2 5 Z t Finalement nous obtenons p ln dt = 3 + 2 = 6 . 1 t 1 t 3 2 2 2 0 0 2 2 0 1 1 1 3 2 0 2 2 2 0 2 0 0 2 3 2 2 0 0 0 1 1 2 2 0 0 2 2 2 2 0 1 0 0 1 2 1 2 2 2 0 0 2 0 1 1 2 2 0 2 0 1 3 2 0 43. f etant integrable, t 7 ! f (x + t) f (t) et t 7 ! f (x + t) sont integrables. Soit Z 1A 2 R. Z 1 Z 1 jf (x + t) f (t)j dt jf (x + t)j dt jf (t)j dt = + + 1Z A 1 1 jf (x + t) f (t)j dt Z 1 + ZA 1 1Z jf (x + t)j dt Z + 1 1 + A jf (x + t)j dt ZA + jf (x + t) f (t)j dt jf (t)j dt jf (t)j dt. A 1 jf (x + t) f (t)j jf (x + t)j6jf (t)j, jf (x + t) f (t)j>jf (x + t)j jf (t)j donc jj f (x + t) f (t)j jf (x + t)jj6jf (t)j. Z A jf (x + t) f (t)j dt Z A jf (x + t)j dt 6 Z A jf (t)j dt. + A 1 Z 1 Z 1 1 Z 1 jf (x + t) f (t)j dt jf (t)j dt 6 jf (x + t)j dt. De m^eme A A A 1 + + + 273 Nous obtenons Z 1 donc nalement I (x) = jf (x + t) f (t)j dt Z + 1 62 Z A 1 jf (t)j dt + Z 1 + A+x 1 + 1 f etant integrable nous avons x!lim1 resultat demande. Z x Z x 2 1 + 44. Notons G(x; y) = jf (x + t)j dt x jf (t)j dt + 2 1 Z jf (t)j dt + Z 1 + x jf (t)j dt ! jf (t)j dt . 2 1 + x jf (t)j dt = 0 d'ou le 2 (f (t + 3) f (t + 1))dt. Nous avons immediatement G(x; y) = 1 + 1 jf (t)j dt . Avec A = x , nous obtenons I (x)62 2 Zy Z Zy +3 x+3 f (t) dt Zy +1 x+1 f (t) dt. " Par hypothese pour " > 0 il existe A > 0 tel que t6 A ) jf (t) l0 j6 et 4 t>A ) jf (t) lj6 4" . Choisissons x6 A 3 et y>A 1. En utilisant la relationZde Chasles nous obtenons Z x y 0 0 G(x; y) 2(l l ) = (f (t) l) dt (f (t) l ) dt donc +3 +3 Z yy Z x x " " 0 0 jG(x; y) 2(l l )j6 (f (t) l) dt + (f (t) l ) dt 62 4 + 2 4 = ". y x Zy +1 +1 +3 +3 +1 Nous obtenons bien +1 lim x;y)!( 1;+1) x ( (f (t + 3) f (t + 1)) dt. Cela signie que t 2 R 7 ! f (t + 3) f (t + 1) 2 R a une integrale impropre convergente sur R. 45. f etant decroissante possede une limite (reelle ou non) en +1. Cette limite est donc nulle car f est integrable. f est donc positive au voisinage de +1. f etant continue et ayant une limite reelle en +1 est bornee sur R (On notera M = sup jf (t)j). Soit A > 0 tel que f est decroissante sur [A; +1[. f t2R est uniformement continue sur R donc pour " > 0, il existe > 0 tel que + + 24 + Soit " > 0. Il existe A > 0 tel que pour t 2 [A; +1[ on ait jf (t) lj6 3" ou l est la limite de f en +1. Sur [0; A] f est uniformenent continue donc il existe > 0 tel que pour u et v dans R+, ju vj6 ) jf (u) f (v)j6 3" . Soient alors u et v dans R+ veriant ju vj6. (On peut supposer u6v) Si u 2 [0; A] et v > A alors jf (u) f (v)j6jf (u) f (A)j + jf (A) lj + jf (v) lj63 3" = ". Si u et v sont strictement superieurs a A alors jf (u) f (v)j6jf (u) lj + jf (v) lj62 3" 6". f est bien uniformement continue sur R+. 24 274 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 8(u; v) 2 (R ) ; ju vj6 ) jf (u) f (v)j6 2(A"+ 1) . A " Choisissons de plus 6 ; 61. Soit h 2]0; ]. Posons N = E h 2(M + 1) et pour i 2 N; i6NZ + 1; xi = hi. xi Pour i 2 N; i6N , jf (t) f (xi )j dt6 2(A"+ 1) h. Donc + 2 +1 xi X " N Z xi " , car Nh + h6A + h6A +1. ( f ( t ) f ( x )) dt ( N + 1) h 6 i i xi 2(A + 1) 2 Z N h N X Nous obtenons alors f (t) dt h f (kh) 6 2" . Soit h ainsi xe. k +1 =0 ( +1) 0 =0 Sur [(N + 1)h; +1[, f est decroissante donc pour p 2 N Z N +2+p)h ( f (t) dt6h N +1)h ( p2N7 !h X N +1+p k=N +1 N +1+p X k=N +1 Z f (kh)6 f (kh) 2 R est croissante majoree (car f est positive inte- Z grable) donc convergente et h Z N X f (kh) k=0 (N +1)h X1 + f (kh) 0 1 X1 N +1)h k=N +1 + f (t) dt6h ( Z k=0 (N +1)h Z f (t) dt. Nh 25 Posons (h) = h N +1+p)h ( 1 + f (kh)6 Z 1 + f (t) dt. Nh + f (t) dt. Nous obtenons alors : 0 f (t) dt6(h)6h N X k=0 f (kh) Z ( N +1)h 0 f (t) dt + Z N +1)h ( Nh f (t) dt. f (t) dt6Mh6M6 2(MM"+ 1) . Nh Nous obtenons nalement j(h)j6". Nous avons donc prouve que pour tout " > 0 il existe > 0 tel que pour 0 < h6 on a j(h)k6" c'est-a-dire lim (h) = 0. h! 8 t < pour t 6= 0 Application soit f denie sur R par f (t) = : exp(t) 1 1 pour t = 0 0+ + 25 Il s'agit d'un resultat classique. Soit > 0, Z ( N +2+q+p)h f (t) dt6h N +1+q)h ( X N +1+q+p f (kh)6 k=N +1+q p et q superieur a un entier X , 6 p2N7 !h X N +1+p Z Z N +1+q+p)h ( f (t) dt puis f etant integrable nous avons pour N +q)h ( N +2+q+p)h ( f (t) dt6h N +1+q)h ( X N +1+q+p k=N +1+q f (kh) 2 R est de Cauchy donc convergente. k=N +1 f (kh)6 Z N +1+q+p)h ( f (t) dt6 ; la suite N +q)h ( 275 t) exp(t) 1 . f est continue et a pour derivee sur R, f 0 telle que f 0 (t) = (1 (exp( t) 1) Pour t 6= 0 f 0 (t) = exp(t) 1 t exp(t) . (exp(t) 1) f 0 a le signe de g(t) = 1 t exp( t). g0 (t) = exp( t) 160 pour t>0. g est decroissante sur R , nulle en 0 donc f 0 (t)60 et f est decroissante. lim t f (t) = 0 donc f est integrable sur R . Nous pouvons appliquer le result! 1 Z 1 t X1 nh tat precedent et nous obtenons : lim = dt. h! n exp(nh) 1 exp(t) 1 Posons t = exp( h). Pour h > 0, t est strictement inferieur a 1 donc X1 ntn(ln(t)) Z 1 t = dt. Lorsque t tend vers 1, ln(t) est lim t! 1 tn exp(t) 1 2 2 + 2 + + + 0+ + 1 + 2 0 =1 + 2 n=1 0 X1 tn ln(tn) Z 1 t dt. 1 exp( t ) 1 n Posons t = exp(h). Pour h > 0, t est strictement superieur a 1 donc X1 n(ln(t)) Z 1 t lim t! n tn 1 = exp(t) 1 dt et comme plus haut X1 ln(tn) Z 1 t lim (t 1) dt. n 1= t! exp(t) 1 n t (1 t) equivalent a t 1. Nous avons donc tlim ! 1 + 1+ =1 = tn + 0 + 2 0 =1 + 1+ + + 0 =1 46. (a) SoitZ"v> 0. f etant integrable, il existe A>0 tel que pour A6u6v on ait : 06 f (t) dt6 " . 2 u Zx En particulier, pour x>2A nous avons 06 f (t) dt6 " . A Zx 2 f est decroissante positive donc 06(x A)f (x)6 f (t) dt6 2" . A x A> x2 d'ou 06xf (x)6" c'est-a-dire x!lim1 xf (x) = 0 d'ou le resultat demande. 1 1 1 Pour i 2 N notons Ii = i; i + , Ji = i + ; i + 1 2 i 2i 2(i + 1) 1 et Ki = i + 1 ; i+1 . 2(i + 1) Considerons l'application f denie sur [0; +1[ par : f est nulle sur tout intervalle tel que Ji , la restriction de f a Ii est denie par f (t) = 2i (t i) + i et la restriction de f a Ki est denie par f (t) = 2(i + 1) (t i 1) + i + 1. On choisit f nulle sur [0; 1[. f est positive non decroissante. f est X1 1 integrable ; l'integrale de f est egale a = et t 7 ! tf (t) n'a pas 12 i 2i de limite en +1. + 3 3 3 4 4 + 2 2 =1 3 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 276 Soit f (t) = 1 pour t>2 et 0 sur [0; 2]. f est continue par morceaux, t ln(t) decroissante, positive : t!lim1 tf (t) = 0 et elle n'est pas integrable. + (b) Quitte a changer f en f , on peut supposer f decroissante. Quitte enn a remplacer f par f f (1), ce qui ne change pas le resultat demande, on peut supposer f >0. Soit " > 0. f est intZegrable donc ilZ existe 2]0; 1] tel que pour x x 0 < y < x6 on ait 06 f (t) dt6". f (t) dt>(x y)f (x)>0. Nous y y avons donc 06(x y)f (x)6". En faisant tendre y vers 0 nous obtenons 06xf (x)6" d'ou le resultat e. 1 demand 1 1 Pour i 2 N notons Ji = ; + . Soit f denie sur ]0; 1] telle que i i i s'il existe i 2 N; i> 2; t 2 Ji , f (t) = i sinon f (t) = 0. f est continue par X1 1 morceaux sur ]0; 1], integrable d'integrale et t 7 ! tf (t) n'a pas i i de limite en 0. 1 1 1 Soit f (t) = tf (t) = 0, f est t! t ln(t) pour t 2 0; e , nulle sur e ; 1 . lim monotone et n'est pas integrable. (c) Supposons, quitte a changer f en f ce qui ne change rien au resultat demande, que f est croissante. f possede une limite l en 0 appartenant a R . Trois cas sont possibles : l = 0; l = 1; l 6= 0. Si l 6= 0, ta f (t) t! lta donc a > 1 et tlim lta = 0. ! Si l = 0 alors 8t 2]0; 1]; f (t)>0. 1 Z t Z t a Pour t 2 0; , 06f (t) u du6 ua f (u) du 2 t t 3 + 2 =2 0 +1 0+ 0+ 2 u 2]0; 1] 7 Z 2 ! ua f (u) 2 R est integrable donc t lim t! Z 0+ +1 t 2 t f (u)ua du = 0 puis a 1 f (t)ta = 0 lorsque lim f (t) c'est-a-dire : lim 2 a+1 t! t! t a 6= 1 ou tlim ln(2) f ( t ) = 0 lorsque a = 1. ! 0+ 2 ua du = 0 +1 0+ 0+ Dans les deux cas nous en deduisons tlim ta f (t) = 0. ! Supposons l = 1. Il existe A 2]0; 1] tel que t 2]0; A] ) jf (t)>1. Sur cet intervale, nous avons jtaf (t)j>ta . Nous en deduisons que t 2]0; A] 7 ! ta 2 R est integrable donc a > 1. ZSoitx x 2]0; 1] tel que Z xf (x) < 0.xa ta f (t) dt6f (x) ta dt = a + 1 f (x)60. Zx a t 2]0; 1] 7 ! t f (t) 2 R est integrable donc xlim ta f (t) dt = 0 puis ! +1 0+ +1 0 0 0+ 0 277 lim xa f (x) = 0. +1 x!0+ t 2 R est continue, equivalente au voisinage de l'inni a (1 + t )n t 2 R 7 ! t n1 2 R qui est integrable sur [1; +1[ des que n 2 N . In existe donc. Integrons par parties sur [0; x]. Nous obtenons t x 4n Z x t Zx t dt = 3(1 + t )n + 3 dt. (1 + t )n (1 + t )n En faisant tendre x vers l'inni nous obtenons In = 4n (In In ) soit encore 3 4 n 3 In = 4n In. nY 4k 3 Nous en deduisons pour n>2 In = I . 4 k pk p t = t p2 t p2 + . 1+t 4(t + t 2 + 1) 4(t t 2 + 1) ! p p ZX t 2 t 2 p p I = Xlim dt ! 1 4(t t 2 + 1) 4(t + t 2 + 1) p ZX 2 t p dt. = Xlim ! 1 X 4(t t 2 + 1) p p p t p2 1p 2t p 2 1p p 2 = + . 4(t t 2 + 1) 4 2 t t 2 + 1 2 2 (t 2 1) + 1 p 1 X ZX p p t p2 1 = p ln(t t 2 + 1) + p atan(t 2 1) . t 2 + 1) 4 2 2 2 X 4(t X Nous obtenons alors I = p . 2 2 Z 1 t Z 1 1 2 47. t 2 R 7 ! + + 4 4 2 2 3 4 0 6 4 0 0 4 +1 +1 +1 1 1 =1 2 4 1 2 + 2 2 0 2 2 + 2 2 2 2 2 26 1 + 2 1 En utilisant le changement de variable t 7 ! t nous obtenons t4 + 1 dt = 0 u4 + 1 du 1 Z 1 t2 + 1 2 1= 1p 1p donc I1 = t4 + 1 dt. tt4 + + . Nous obtenons alors 2 2 + 1 2( t + t 2 + 1) 2( t t 2 + 1) 0 1 p p I1 = p1 atan(t 2 + 1) + p1 atan(t 2 1) = p . 2 2 2 2 0 + 1 + 1 2 X X Pour jtj < 1, t4 1+ 1 = ( 1)n t4n, t4 t+ 1 = ( 1)nt4n+2. n=0 n=0 26 Z N 1 dt X ( 1)n = ( 1)N Z t N dt 6 1 . En faisant de m^eme avec l'autre 1+t 1 + t 4N + 5 n 4n + 1 Z 1+t X1 ( 1)n X1 ( 1)n 1 0 1 4 0 =0 serie nous en deduisons 4( 1 0 2 1 + t4 dt = + n=0 +1) 4 4n + 1 + + n=0 4n + 3 . A l'aide d'un changement d'indexation dans la seconde serie nous obtenons CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 278 x n! n Nous avons vu que pour x > 0, (x) = n!lim1 Y . n (x + k) 27 + Notons xn = (4n)! = Y n Yn 4k k=1 n (4k) k=1 = 4n (2n)! Y 4k 3= 1 4n(n!) 1 k=0 n (4k + 1) Y Y n (4k 3). k=1 (4k + 2) ! nY 1 (4k + 1) k=0 Y n k=0 1 k=0 1 k=0 Yn Y n 1 k=0 (4k + 3) ! (4k + 3) . ! (4n)! Nous obtenons alors xn (4k + 3) = n . 4 (n!)(2n)! k Choisissons x = 3 dans la formule precedente. Nous obtenons 4 In n! 1 p 34 n(4n + 3)(4n)! . 2 2 4 n (n!) (2n)! n p En utilisant la formule de Stirling nous avons (n!) 4 (2n)! n! 1 4n 2. (4n)! 1 2 =0 +1 3 4 3 +1 + 2 2 3 4 3 +1 + 3 4 En simpliant nous obtenons In n! 1 donc In n! 1 . 4n 4n Nous pouvons remarquer qu'en utilisant la relation (x + 1) = x (x) il vient p n 2 In = . 4 (n) En utilisant la formule des complements vue a l'exercice numero 40 de ce cha n n n . pitre nous obtenons In = puis (n) 4 (n) n! 1 En utilisant le resultat de l'exercice numero 41 dece chapitre nous obtenons n p 7 n 34 n! 1 2 n 74 exp n + 4 p et (n) n! 1 2 (n 1)n exp ( n + 1). 3 n n n En simpliant il vient n exp 4 n 1 . (n) n! 1 n 3 1 Lorsque n tend vers l'inni, n ln n 1 = n 4(n 1) + o n 1 donc +1 3 4 + 3 4 + 3 4 1 4 3 4 3 4 3 4 3 4 + 5 4 + 1 2 + 3 4 3 4 + 7 4 Z 1+t X1 ( 1)n p 1 + t dt = 1 2 n (4n + 1)(4n 1) = 2 2 . 1 0 27 2 4 + =1 Voir l'exercice numero 40 de ce chapitre. 7 4 lim n!+i nfty n 7 4 n n 1 = exp 3 n (n) Nous obtenons bien 279 4 3 4 . n!+1 n . 3 4 48. t 2]0; 1[7 ! (ln(t))(ln(1 t)) 2 R est continue. t (ln(t))(ln(1 t)) (ln(t))(ln(1 t)) ln( t ), (t 1) ln(1 t). t! t! t t La fonction est donc integrable sur ]0; 1[. X1 tn ln(1 t) Pour jtj < 1 nous avons : = . t n + 1 tn n Z tn Z Soit " 2]0; 1[. tn ln(t) dt = ln(t) dt. n + 1 n + 1 " " " Z Z tn 1 n lim t ln( t ) dt = dt = . "! " n+1 (n + 1) tZn ln(t) etant de signe xe, la fonction proposee est integrable sur ]0; 1] et tn ln(t) dt = (n +1 1) . Z tn ln(t) dt est convergente donc nous avons La serie de terme general (n + 1) X1 I = n1 . n 0 1 + =0 1 +1 1 1 1 1 0 2 0 28 1 2 0 1 0 + 3 =1 49. t 2 R 7 ! t ln(t) 2 R est continue. (1 + t ) t ln(t) t ln(t) = 0 donc la fonction est integrable sur R . lim t = 0, lim t! 1 (1 + t ) t! (1 + t ) t 1 Une primitive de t 2 R 7 ! 2 R est t 2 R 7 ! 2 R. (1 + t ) 8(1 + t ) En integrant par parties sur [a; b] avec 0 < a < b nous obtenons ln(t) b 1 Z b 1 Z b t ln(t) dt = 8(1 + t ) + 8 t(1 + t ) dt. a (1 + t ) a a Gr^ace au changement de variable t 7 ! u = t nous obtenons Zb 1 Z b du 1 1 1 . Nous dt = . 1 =1 4 a u(1 + u) u(1 + u) u 1 + u (1 + u) a t(1 + t ) Z b t ln( t) dt = ln(b) + ln(a) obtenons donc + a) a (1 + t ) 8(1 b+b ) 8(1 1 1 + a 1 1 + 4 ln 32 a + ln 1 + b + 1 + b 1 + a . Elle est, pour n 2 N , prolongeable par continuite en 0. 3 + 2 4 3 3 3 4 3 + + 4 3 0+ 3 4 3 4 2 3 4 3 4 2 4 2 4 4 4 2 2 4 2 2 3 4 3 4 2 4 2 4 4 28 4 4 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 280 1 1 a! 2a , ln(b ) ln(1 + b ) b! 1 (1 + a ) Z 1 t ln(t) dt = 1. (1 + t ) 32 4 4 2 + 4 4 0 + 1 . Nous en deduisons : b 4 3 4 3 0 50. t 2 R 7 ! cos(t ) 2 R est continue. Integrons par parties sur [a; b] R . Nous obtenons 1 b Z b 1 Zb cos(t ) dt = sin(t ) + sin(t ) dt. 2t 2t a a a 1 1 Z 1 sin(t ) = 1 donc l'integrale impropre 1cos(t ) dt sin(t ) 6 , lim 2t 2t t! 2t Z 1 21 est convergente et est egale a sin(t ) dt. 2 t Z n 1 Z pn p j cos(t )j dt = . Nous obtenons donc j cos(u)j du> p 1 pn (n + 1) n 2 u x Zx N X 1 j cos(t )j dt> pn ou N = E . n La serie de terme general p1 est divergente donc la fonction n'est pas inten grable. Nous pouvons employer une autre methode. Supposons la fonction integrable. Le changement 2 R 7 ! u = t 2 R est un C dieomorphisme Z 1 de variable Z 1tcos( u) du ; la fonction u 2 R 7 ! cos( u) 2 R est p p donc cos(t ) dt = 2 u 2 u cos(2 u ) alors integrable ; comme d'ailleurs u 2 R 7 ! p 2 R. 2 u cos(u) (cos(u)) 1 cos(2u) p > p = p + p . 2 u 2 u 4 u 4 u Nous en deduisons qu'alors u 2 R 7 ! p1 2 R est integrable ce qui est faux. 4 u La fonction proposee n'est donc pas integrable. t 2 R 7 ! t t = exp( t ln(t)) 2 R est continue. La limite en 0 est egale a 1. Pour t>e; t ln(t)>t donc t t 6 exp( t). La fonction est donc integrable. 1 i i 2 2 1 t> 7 ! ln cos t 2 R est continue. t> 7 ! u = t 2 0; 2 est un C dieomorphisme donc il y a equivalence l'integrabilite de la fonction i i entre 1 proposee et l'integrabilite de u 2 0; 7 ! ln(cos(u)) 2 R. 2 u 2 + + 2 2 2 2 2 + 2 2 2 2 0 + 2 2 0 ( +1) 2 0 ( +1) 2 2 2 0 =1 29 + + 2 0 2 + 1 + + 0 + 2 + + 1 2 Si nous ne connaissons pas encore les series, nous pouvons remarquer que Zn 1 n X p p1 > p dt = 2( n + 1 1) qui tend vers +1 lorsque n tend vers +1. t k 29 +1 k=1 1 281 1 ln(cos(u) = 1 . 1 ln(cos(u) 4 ln u. lim u! u! u 2 u 2 En integrant par parties nous obtenons " #a Z a Z a u ln u u du = du ln 2 2 2 = a ln 2 a + 2 ln 2 a. 2 Z a lim ln u du = 2 ln 2 . a! 2 2 ln u est de signe xe donc la fonction est integrable. Z 12 1 ln cos dt est deni. t 2 0 2 2 2 0 0 0 0 2 + 2 ln(1 t ) = 1. t 2]0; 1[7 ! ln(1t t ) 2 R est continue (en fait C 1 ). lim t! t 2 2 2 La fonction est prolongeable par continuite. ln(1 t ) ln(1 t). t! t Pour x 2 [0; 1[ nous par parties, " avons, en inte#grant x 1 2 2 2 Zx 1 x = (x 1) ln(1 x) x cette integrale a pour limite -1 lorsque x ten vers 1. La fonction etant de signe xe est integrable. t) 2 R est continue. t 2]0; +1[7 ! (tt ln( + 1) t ln( t ) lim = 0 donc la fonction est prolongeable par continuite en 0. t! (t + 1) t ln(t) ln(t) . (t + 1) t! 1 t En utilisant les resultats sur les integrales de Bertrand nous en deduisons que la fonction est integrable. t 2 R 7 ! ln(t) ln(1t exp( t)) 2 R est continue. Lorsque t tend vers 0, 1 exp( t) = t t + o(t ) ; 2 t ln(1 exp( t)) = ln(t) + ln 1 + o(t) = ln(t) t + o(t) 2 2 ln(t) ln(1 exp( t)) = 1 . puis ln(t) ln(1 exp( t)) = t + o(t). lim t! 2 t 2 ln(t) 1 0 ln(1 t) dt = (t 1) ln(1 t) 0 2 0+ 2 2 2 2 2 + 3 30 + 2 2 0 Ici nous pouvons remarquer simplement que t3 = o t2 lorsque t tend vers +1 et conclure immediatement. 30 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 282 La fonction est prolongeable par continuite en 0. ln(t) ln(1 exp( t)) ln(t) et comme nous l'avons deja vu, dans l'exert! 1 t t cice sur les integrales de Bertrand, la fonction n'est pas integrable sur [1; +1[. 1 1 t 2 [1; +1[7 ! t exp t 2 R est continue. 1 e 1 8t 2 [1; +1[; 06 t exp t 6 t . La fonction est donc integrable. Remarque en utilisant le changement de variable t 7 ! u = 1t nous obtenons le fait que la fonction proposee est integrable si et seulement si l'application u) 2 R l'est ; ce qui est le cas. Nous avons alors : Zu 2]01; 11] 7 !exp( Z 1 t exp t dt = exp(u) du = e 1. t)j 2 R est continue et t 2 R 7 ! exp( pat1 )+j sin( t t) 6 exp( at). 8t 2 R ; exp(p1at+) sin( t t 2 R 7 ! exp( at) 2 R est integrable et la fonction proposee l'est donc aussi. t 2]0; +1[7 ! ta ln(t a+ exp(at)) 2 R est continue.a Lorsque t tend vers 0, t ln(t + exp(at)) = (a + 1)t + o ta . La fonction est integrable sur ]0; 1] si et seulement si a > 2. Si a>0, t!lim1 ta ln(t + exp(at)) = +1. La fonction n'est alors pas integrable. Si a < 0, ta ln(t + exp(at)) t! 1 ta ln(t). Comme nous l'avons deja vu dans l'exercice sur les integrales de Bertrand, la fonction est integrable sur [1; +1[ si et seulement si a < 1. En conclusion, la fonction est integrable si et seulement si 2 < a < 1. t 2 R 7 ! pt 1+ t 2 R est continue. p 1 t! p1 . La fonction est integrable sur ]0; 1]. t t+t 1 1 . La fonction est integrable sur [1; +1[. p t + t t! 1 t Finalement, la fonction est integrable. t 2 R 7 ! p 1 2 R est continue. t(1 + exp(t)) pt(1 +1exp(t)) t! p12t . La fonction est integrable sur ]0; 1]. 1 1 p lim t = 0. La fonction est n e gligeable devant t! 1 t lorsque t t(1 + exp(t)) + 2 2 2 1 + 2 1 0 + + + +1 +1 + + + 3 2 2 3 0 3 + 3 2 + 0 2 + 2 283 tend vers +1 donc est integrable sur [1; +1[. Finalement, la fonction est integrable. t 2 R 7 ! ta +1 tb 2 R est continue. Supposons a>b. Lorsque t tend vers 0, ta b a pour limite l=1 ou 0 selon que a = b ou a > b. 1 l . La fonction est integrable sur ]0; 1] si et seulement si b < 1. a t + tb t! tb Lorsque t tend vers +1, tb a a pour limite l0 =1 ou 0 selon que a = b ou a > b. 1 l0 . La fonction est integrable sur [1; +1[ si et seulement si a > 1. ta + tb t! ta la fonction est donc integrable si et seulement si b < 1 < a ou a < 1 < b. 1 t 2 R 7 ! 1 + ta (sin( t)) 2 R est continue periodique. Elle n'a pas de limite en +1 et elle est bornee. Sur [n; (n + 1)] nous avons 1 + (n)a(sin(t)) 61 + ta (sin(t)) 61 + ((n + 1))a (sin(t)) donc Z n dt est compris entre 1 + ta (sin(t)) n Z Z dt dt et . a 1 + (n) (sin(t)) 1 + ((n + 1))a (sin(t)) Z Z dt dt Calculons =2 ; b > 0. 1 + b(sin(t)) 1 + b(sin(t)) h h t 2 0; 2 7 ! u = tan(t) 2 [0; +1[ est un C dieomorphisme donc Z Z 1 du dt = = p . 1 + b(sin(t)) 1 + (1 + b)u 2 1 + b La fonction proposee,Z positive, est integrable si et seulement si la limite lorsque x dt x tend vers +1 de 1 + ta (sin( t)) est reelle. x Notons N = E . Z x dt Z N dt N Z N X X dt p 6 = 6 . a a a 1+ t (sin(t)) 1+ t (sin(t)) n 1+(t + n) (sin(t)) n 1+(n)a p1+( n)a n! 1 a n1a . n X 1 La suite de terme general converge si et seulement si > 1. k k + 0 0 + 2 2 2 2 ( +1) 2 2 0 2 0 2 2 0 2 0 1 + 2 2 0 2 0 2 0 ( 0 2 2 0 =0 1 + +1) 0 =0 2 2 31 =1 31 Si nous connaissons les series, il s'agit d'un resultat classique. Sinon nous ecrivons, sachant 284 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Zx X1 dt 6 p et la fonction est inte1 + ta (sin(t)) n 1 + (n)a + Si a > 2 alors grable. Zx Z N dt N X dt p > > . a a 1 + t (sin(t)) 1 + t (sin(t)) n 1 + ((n + 1))a Zx dt Si a62, x!lim1 = +1 et la fonction n'est pas integrable. a 1 + t (sin(t)) La fonction est integrable si et seulement si a > 2. t 2 R 7 ! exp(ta ln(j sin(t)j)) 2 R est continue. lim exp(ta ln(j sin(t)j)) = 1. La fonction est prolongeable par continuite en 0. t! La fonction, positive, n'a pas de limite en +1. Sur l'intervalle [n; (n + 1)], avec n 2 N, nous avons exp(((n + 1))a ln(j sin(t)j))6j sin(t)jta 6 exp((n)a ln(j sin(t)j)). 2 0 =0 1 2 0 + 2 0 =0 2 0 + 0 Z n ( +1) Z exp(b ln(j sin(t)j)) dt = 2 (sin(t))b dt (b > 0). n En utilisant le reultat de l'exercice numero 32 vu plus haut nous obtenons r Z n b j sin(t)j dt b! 1 2b . Soit x 2 R . Posons N = E x . n 2 0 ( +1) Zx 0 Zx 0 + + j sin(t)jta dt> ta j sin(t)j dt6 X Z N 1 n=0 N 2 X Z 0 n=0 0 2 Xr N 2 2 (sin(t)) ! a dt n (( +1) ) (n )a (sin(t)) ! . dt . a = +1. 2(( n + 1) ) n La fonction proposee n'est pas integrable. N r X = l 2 R. Si a > 2, N lim ! 1n 2(n)a La fonction proposee est alors integrable. La fonction est integrable si et seulement si a > 2. 1 51. t 2 R 7 ! 1 n 2 R est continue. (t + 1) (t + 1)n l'integrale existe. Z 1 dt Posons In = . (t + 1)n En integrant par parties sur [a; a] nous obtenons : Z n dt X Z n dt n 1 Si a62, N lim ! 1 + 1 =0 + =0 + 3 3 + 3 0 que la suite est croissante, +1 1 t 6 k=1 k 61 + 1 t . t!+1 t 1 . 3n > 1 donc n 3 Z a dt 285 a Z a 3nt t = + dt. (t + 1)n (t + 1)n (t + 1)n En faisant tendre a vers +1 nous en deduisons 3nIn = (3n 1)In puis Z 1 dt N N Y Y IN (3n) = I (3n 1). Calculons I = . t + 1 n n 1 1 t+2 . = + t + 1 3(t + 1) 3(t t + 1) t + 2 = 2t + 1 + 2 . 3(t t + 1) 6(t t + 1) 3 1 + pt Une primitive, sur R , de t 7 ! 1 est : t +1 2t 1 1 1 1 t 7 ! 3 ln(t + 1) 6 ln(t t + 1) + p atan p . 3 3 3 0 3 3 3 0 0 +1 + +1 1 1 =1 0 =1 3 3 2 2 2 2 + 1 3 2 3 2 N Y (3n 1) 2p n Nous obtenons alors I = puis IN = N p 2. 3 3 Z 3 1 3dtN ! En fait, il s'agit la d'un cas particulier de avec a > 1. (ta + 1)n En employant la m^eme methode que precedemment, nous obtenons, en notant In la valeur de l'integrale, naIn = (na 1)In puis =1 +1 1 +1 + 0 Y N 8N 2 N ; IN +1 = n=1 Nous avons 32 32 Z 1 + 0 +1 (na 1) aN N ! dt = ta + 1 I . Il faut alors calculer I = 1 a sin Z 1 + 1 a . 0 dt ta + 1 . Considerons la fonction 2-periodique f denie sur R telle que : 8t 2 [ ; ]; f (t) = cos(t) ou 62 Z. f est developpable en serie de Fourier. Nous obtenons : +1 n 2 sin( ) X sin( ) 8t 2 R; f (t) = + ( 1) 2 n2) cos(nt). n=1 ( +1 +1 n 2 sin( ) X = 1 + X ( 1)n 22 . En particulier 1 = sin() + ( 1) soit encore 2 2 2 n) sin() n2 n=1 ( n=1 Z +1 dt Z 1 dt Z +1 dt Soit a > 1. = ta + 1 + a ta + 1 . 0 t +1 0 1 En posant dans la seconde integrale u = 1t , nous obtenons : Z +1 dt Z 1 dt Z 1 ta 2 = ta + 1 + ta + 1 dt. a 0 t +1 0 0 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 286 t 2] 1; 1] 7 r1 t tn ! tn r1 t 2 R est continue (n peut ^etre nul). 1 + t r 2 ( 1)n . La fonction est donc integrable. 1 + t t! 1+t Considerons le changement de variable u 2 [0; [7 ! t = cos(u) 2] 1; 1]. Il s'agit d'un C dieomorphisme ; nous avons Z r1 t Z Jn = tn 1 + t dt = (cos(u))n(1 cos(u)) du. En utilisant Z les resultats concernant les integrales de Wallis et en posant In = (cos(u))n du, nous avons : Si n est pair egal a 2p, J p = 2I p = (2p p)! . (2 p!) (2p + 2)! Si n est impair egal a 2p + 1, J p = 2I p = p . (2 (p + 1)!) n + 1 Nous avons donc en posant q = E , Jn = ( 1)n (2q q)! . 2 (2 q!) i h La fonction t 2 0; 2 7 ! cos(t) ln(tan(t)) 2 R est continue. Lorsque t = h tend vers nous avons 2 2 cos(t) ln(tan(t)) = sin(h) ln(cos(h)) sin(h) ln(sin(h)) qui a pour limite 0. La fonction est prolongeable par continuite en . 2 Lorsque t tend vers 0, nousavons cos(t) ln(tan(t)) = cos(t) ln tan(t) + cos(t) ln(t) t = ln(t) + O(t ln(t)) t! ln(t). 1 1 1 1 0 2 0 2 2 2 2 +1 2 +2 +1 2 2 2 0 X1 X1 8t 2]0; 1[; ta 1+ 1 + tta + 1 = ( 1)ntan + ( 1)ntan+a 2 c'est-a-dire n=0 n=0 a + 2 + X1 X1 8t 2]0; 1[; ta 1+ 1 + tta + 1 = 1 + ( 1)n tan n=1 a + 2 =1+ X1 + ( n Z Z ( 1)n tan tan dt = tan 1)n =1 + tan ( 1)ntan n=1 tan 2 2 . tan dt = a2n22 1 . 0 0 2 La serie de terme general a2 n2 1 est convergente donc nous avons : 1 Z 2 1 dt + 0 1 ta + 1 = 1 + 2 X1 ( 1)n 2 1 an. + n=1 2 2 En comparant les deux resultats nous obtenons pour a > 1; Z 0 1 dt + ta + 1 = a sin a . 287 La fonction proposee est donc integrable. i h En integrant par parties sur [a; b] 0; . Nous obtenons : " #2 b Z b Zb 1 dt c'est-a-dire cos(t) ln(tan(t)) dt = sin(t) ln(tan(t)) a a cos(t) a Zb a " cos(t) ln(tan(t)) dt = sin(t) ln(tan(t)) puis Z 2 0 t #b ln tan + 2 cos(t) ln(tan(t)) dt = blim sin(b) ln(tan(b)) ! 2 = hlim ! 0. Nous obtenons alors : 2 0 a b ln tan + 4 2 h cos(h) ln(tan(h)) + ln tan h cos(h) ln(tan(h)) + ln tan = 2 Z 0 4 2 . ln(2) + O(h ln(h)) lorsque h tend vers 2 cos(t) ln(tan(t)) dt = ln(2). 52. Nous avons deja calcule, plus haut, cette integrale. Nous allons ici la calculer d'une autre maniere. La fonction est clairement integrable car continue et equivalente lorsque x tend 1 vers l'inni a n . x La decomposition en elements simples est : i(2k + 1) n X 1 ! k = ou !k = exp . 1 + x n k n 2n(x !k ) 2n Notons !k = ak + ibk avec ak et bk reels. Soit ! = a + ib 2 C n R avec (a; b) 2 R . Une primitive x de l'application 1 a x 2 R 7 ! x ! 2 C est x 2 R 7 ! ln jx !k j + i atan b 2 C . En eet en derivant nous obtenons x a + i 1 puis en simplijx !j b 1+ x a b x a ib x ! 1 ant jx !j + jx !j = jx !j = x ! . Une primitive de x 2 R 7 ! 1 n 2 C est donc 1+x x a n n X X 1 i x 2 R 7 ! 2n !k ln jx !k j 2n !k atan b k . k k n k n La fonction proposee etant integrable, nous avons alors 2 33 1 2 = 2 2 2 2 2 2 2 1 = 33 1 = Voir les exercices de ce type dans le chapitre sur les fractions rationnelles. 288 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Z dx = lim Z A dx . 1 1 + x n A! 1 A 1 + x n Pour k donne, A!lim1 ln A !k = 0. A a A !k A a k k lim atan atan = sgn(bk ). A! 1 bk bk Pour 06k6n 1, bk > 0 ; pour n6k6 1, bk < 0 ; et !k = ! avons alors Z 1 dx n n X X i i = ! (!k !k ) = =m k sgn(bk ) = n 2n k n 2n k n 11+x 1 + 2 2 + + + 1 + Z 1 2 = n X 1 dx = =m 11+x n n + 1 i k ! 1 . Nous ! n X 1 k=0 !k . exp . 2 n n k ! exp in 2 . Nous obtenons nalement =m = i n 1 exp n n sin 2n Nous obtenons ce que nous esperions obtenir. t ln(t) 2 R est continue. 53. t 2]0; 1[7 ! t 1 1 t ln(t) X Pour t 2]0; 1[ nous avons = t n ln(t). 1 t n Z 1 1 t n ln(t) dt = (2n + . La serie de terme general est conver3) (2n + 3) t ln(t) 2 R est integrable et gente donc t 2]0; 1[7 ! t 1 Z t ln(t) X1 1 t 1 dt = n (2n + 3) . Donc 2 exp i =0 k =0 2 2 2 + 2 2 +2 2 =0 1 2 +2 2 0 2 2 34 2 1 + 2 2 0 2 =0 54. 8x 2 R; t 2 R 7 ! exp( x cos(t)) cos(x sin(t)) 2 R est continue. 2 Z 2 0 exp( x cos(t)) cos(x sin(t)) dt = = Z Z 2 2 2 exp( x cos(t)) cos(x sin(t)) dt exp( x exp(it)) dt. 2 Pour tout reel x nous avons exp( x exp(it)) = ( 1)n xn exp(int) n! t ; x etant xe. 34 jxnj = . n! X1 ( + n=0 1)nxn exp(int) . n! La serie converge donc normalement vis a vis de Ce que nous pouvions voir directement. Z X1 Z 289 ( 1)nxn exp(int) dt. n! Z ( 1)nxn exp(int) (n 1)nxn exp(int) Pour n 2 N , dt = n! inn! 2 ( 1)nxnin xnin = nn! nn! n in x n = nn! (( 1) 1). Nous obtenons donc Z X1 2( 1)nx n exp( x exp( it )) dt = puis (2 n + 1)(2 n + 1)! n Nous avons donc exp( x exp(it)) dt = 2 2 + =0 2 2 2 2 2 1 1 1 + 2 2 f (x) = 2 2 +1 =0 X1 ( 1)nx n . f est developpable en serie entiere a l'orin (2n + 1)(2n + 1)! X1 ( 1)nx n 0 gine et 8x 2 R; f (x) = c'est-a-dire f 0 (0) = 1 et pour x 6= 0 (2 n + 1)! n Z x sin(t) sin( x ) 0 f (x) = x . Il vient bien f (x) = 2 t dt. Montrons x!lim1 f (x) = 0. jexp( x cos(t)) cos(x sin(t))j 61, h h (t; x) 2 0; R 7 ! exp( x cos(t)) cos(x sin(t)) 2 R est continue et pour h h 2 t 2 0; 2 x!lim1 exp( x cos(t)) cos(x sin(t)) = 0. Nous obtenons bien le resultat demande. Remarque nous pouvons obtenir directement ce resultat. Soient " 2]0; [ et a=2 " Z a exp( x cos(t)) cos(x sin(t)) dt 6a exp( x cos(a)) et + 2 +1 =0 + 2 =0 0 + + Z exp( x cos(t)) cos(x sin(t)) dt 6 a 6 " . a 2 2 0 2 lim a exp( x cos(a)) = 0 donc il existe A > 0 tel que pour x>A on ait a exp( x cos(a))6 2" . x!+1 Z Il vient alors pour x>A 2 0 x cos(t)) cos(x sin(t)) dt 6" d'ou le resultat. exp( 55. L'application t 2 [1; +1[7 ! sin(t) 2 R est continue. sin(t) 1 t 8t 2 [1; +1[; t 6 t donc la fonction est integrable. 2 2 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 290 Nous savons que si une fonction a son integrale impropreZ y convergente sur [a; b[ alors 8" > 0; 9c 2 [a; b[, 8(x; y) 2 ([c; b[) ; x6y; f (t)dt 6". x Z x sin(t) Nous en deduisons x!lim1 t dt = 0. x sin(t) Soit f l'application denie par f (0) = 1 et pour t 6= 0; f (t) = t . f est continue. Pour tout x 2 R, il existe c et c deux reels compris entre x et 3x tels que pour tout t compris entre x et 3x on ait f (c )6f (t)6f (c ). Z x sin(t) Z x dt Z x dt Pour x 6= 0, t dt est compris entre f (c ) x t et f (c ) x t c'estx a-dire entre f (c ) ln(3) et f (c ) ln(3). La continuite de f en 0 permet d'ecrire " . 8" > 0; 9 > 0; 8u 2 R; juj6 ) jf (u) 1j6 ln(3) Donc si j3xj6 nous avons jf (c ) 1j6 " et jf (c ) 1j6 " puis ln(3) ln(3) Z x sin(t) ln(3) "6 t dt6 ln(3) + ". x Z x sin(t) Nous avons alors xlim ! x t dt = ln(3). 35 2 3 2 + 1 2 1 3 3 1 2 36 2 3 1 2 2 1 2 3 2 3 2 0 exp( xt) 56. (a) Pour x > 0 xe, t 2 R 7 ! p 2 R est continue, positive, majo1+t ree par t 2 R 7 ! exp( xt) 2 R integrable. f est donc denie sur R . f n'est pas denie en 0 car p 1 t! 1 1t . 1+t g : (t; x) 2 R ]0; +1[7 ! p 1 exp( xt) 2 R est de classe C . 1 + t @g (t; x) = p t exp( xt) et @g (t; x) 6 exp( xt). @x @x 1+t Soit m > 0. Pour x>m, exp( xt)6 exp( mt); t 2 R 7 ! exp( mt) 2 R est integrable donc la restriction de f a [m; +1[ est de classe C c'esta-dire, m etant quelconque strictement positif, f est de classe C avec Z 1 t exp( xt) 0 p 8x 2 R ; f (x) = dt. 1+t Placons-nous sur [0; a] avec a > 0. Z a tx exp( xt) t exp( xt) a Z a exp( xt) p xf 0 (x) = dt = p dt. 1+t 1+t (1 + t ) t 2 R 7 ! 1 2 R est continue, integrable donc en faisant tendre (1 + t ) + 2 + + 2 + 1 + 2 2 + 1 1 + + 2 0 + 35 36 2 0 2 2 0 0 3 2 Donc aussi si elle est integrable. Il s'agit, comme nous l'avons deja vu, de la premiere formule de la moyenne. 2 3 2 291 Z 1 exp( xt) dt. (1 + t ) ' : (t; x) 2 (R ) 7 ! exp( xt) 2 R est continue. (1 + t ) 8(t; x) 2 (R ) ; 06 exp( xt) 6 1 et t 2 R 7 ! 1 2 R est (1 + t ) (1 + t ) (1 + t ) continue integrable. Nous en deduisons donc Z 1 exp( xt) x2R 7 ! dt est continue et en particulier (1 + t ) t a Z 1 exp( xt) Z 1 1 lim = 1. dt = dt = a!lim1 p x! 1+t (1 + t ) (1 + t ) Il vient alors xlim xf 0 (x) = 1. ! En utilisant, comme nous l'avons deja vu, le theoreme concernant les eZquivalents et les int nous obtenons Zegrales x x1 f 0 (t) dt x! ln(x). t dt = ln(x) c'est-a-dire f (x) x! a tend vers +1 nous obtenons xf 0 (x) = + 2 2 0 3 2 3 2 2 2 + + 2 3 2 3 2 2 + 3 2 2 + + 3 2 2 0 + 0+ + 2 0 3 2 2 0 3 2 2 + 0 0+ 0+ 1 0+ 1 (b) t>e 7 ! 1 2 R est continue. Integrons par parties. Nous obtenons Zx 1 Z x dt ln( t)t x Z x 1 x = + dt = ln(x) e + (ln(t)) dt. ln(t) e e (ln(t)) e ln(t) e Montrons la relation Z x dt Z x dt n n X X x k ! = e k! + (n + 1)! (ln(t))n . e ln(t) ln(x) k (ln(x))k e k est vrai pour n = 0. En integrant par parties nous obtenons t x ZLexresultat Z x dt dt = + (n + 2) puis (ln(t))n e e (ln(t))n e (ln(t))n Z x dt n n X X x k ! = e k ! + (n + 1)! x n k (ln(x)) e ln(t) ln(x) k (ln(x)) k Z x dt e(n + 1)! + (n + 2)! (ln(t))n . e Le resultat est donc vrai au rang n + 1 et est donc vrai pour tout n 2 N. " 1 n #x 1 Z x dt Z x dt t = n . n + 1 ln(t) n + 1 (ln( t )) e (ln(t))n e e Nous alors Z xobtenons dt x 06 6 . n (n + 1)(ln(x))n e (ln(t)) x Z x dt Lorsque x tend vers +1 nous obtenons =O . (ln(x))n e (ln(t))n 2 2 +2 =0 +2 =0 +2 +3 +2 =0 =0 +3 +1 +2 +1 +2 +1 +2 +1 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 292 En conclusion, le resultat etant vrai pour tout n xe quelconque, nous obtenons, en changeant n en n + 1 dans le resultat precedent, lorsque x tend vers +1 1 ! Z x dt n X x k ! = +o . (ln(x))n e ln(t) ln(x) k (ln(x))k t 2 R 7 ! exp(t ) 2 R est de classe C . Integrons par parties sur l'intervalle [1; x] avec x > 1. x Z x 1 1 Zx exp(t ) dt. exp(t ) dt = exp(t ) + 2t 2t Z 1 1 Lorsque t tend vers +1, exp(t ) = o exp(t ) et exp(t ) dt = +1 Z x Z x2t1 avec exp(t ) > 0 donc exp(t ) dt = o exp(t ) dt . 2t 1 x Zx Nous en deduisons exp(t ) x! 1 exp(t ) dt c'est-a-dire, 2t Z Zx 1 1 exp(t ) dt et exp(1) etant nis, exp(x ) x! 1 exp(t ) dt. 2 2x (c) Pour t 2 [0; 1], 06 ln(1 + t)6 ln(2) donc 06In6(ln(2)n et la suite (In)n2N converge vers 0. n Integrons par parties en ecrivant (ln(1 + t))n = (1 + t) (ln(1 + t)) . 1+t # " Z (ln(1 + t))n (ln(1 + t))n Nous obtenons In = (1 + t) n+1 n + 1 dt 2 2 1 n soit encore In = I 6 n + 1 (ln(2))n . n + 1 (ln(2)) 2 n In In = 0. Nous obtenons donc n!lim1 = 0 donc aussi n!lim1 n ((ln(2))n ((ln(2)) n Il vient alors n!lim1 (n + 1)Inn = 1 c'est-a-dire In n! 1 2 ((ln(2)) . n+1 2 ((ln(2)) (d) t 2 [; +1[7 ! (sin(t)) 2 R est continue. Z x (sin(t)) Zt ln(x t) 1 Z x cos(2t) dt = 2t ln(t) dt dt t ln(t) 2t ln(t) ln(x) Z x cos(2t) 1 = ln dt. 2 ln() 2t ln(t) En integrant par parties nous obtenons Z x cos(2t) sin(2t) x Z x sin(2t)(1 + ln(t)) dt = 4t ln(t) + . 4t ln (t) 2t ln(t) Pour t>, 2(ln(t)) ln(t) 1 = (2 ln(t) + 1)(ln(t) 1)>0 donc =0 2 1 2 2 2 1 2 1 1 2 + 2 2 1 2 2 2 2 1 1 2 2 1 1 2 + 1 2 2 2 + 0 +1 1 0 +1 +1 1 0 +1 +1 +1 + 1 + +1 +1 + + 2 2 2 2 2 293 sin(2t)(1 + ln(t)) 1 6 et t 2 [; +1[7 ! sin(2t)(1 + ln(t)) 2 R est in2t 4t ln (t) 4t ln (t) Ztegrable. x cos(2t) dt a donc une limite nie lorsque x tend vers +1 et nous en 2t ln(t)Z x ln(x) (sin(t)) 1 2 2 2 2 2 2 dt x! 1 2 ln ln() c'est-a-dire aussi t ln( t ) Z x (sin(t)) 1 ln(ln(x)). dt x! 1 2 t ln(t) deduisons + 2 + 57. Rappel soient u et v deux applications continues par morceaux de [a; +1[ dans R. On suppose v>0, v non integrable et u(t) t! 1 v(t) alors 37 Zx Zx + u(t) dt x! 1 v(t) dt. a En eet ; pour " > 0 il existe A>a tel que pour t>A on ait (u(t) v(t))6 " v(t). 2 a + v est positive non integrable donc x!lim1 Pour x>A nous avons alors : + Zx a v(t) dt = +1. Z x(u(t) v(t)) dt 6 Z A j(u(t) v(t))j dt + " Z x v(t) dt a a 2 A ZA "Z x 6 ZA j(u(t) v(t))j dt + 2 a a v(t) dt. Zx j(u(t) v(t))j dt est une constante, donc negligeable devant v(t) dt a quand x tend vers + 1 c'est- a -dire il existe B > A tel que pour x > B on ait ZA Z Z Z x x x j(u(t) v(t))j dt6 2" v(t) dt soit (u(t) v(t)) dt 6" v(t) dt. a a a a a Le resultat est demontre. 0 l etant non nul, ff n'est pas integrable. En utilisant ce que nous venons de voir nous obtenons Z x f 0(t) Zx f (t) dt x! 1 l dt = lx c'est-a-dire ln(f (x)) x! 1 lx et x!lim1 f (x) = +1. 8" > 0; 9A > 0; 8t 2 R; t>A ) jf 0 (t) lf (t)j6"f (t). Pour n 2 N; n>A nous avons : + 0 + 0 + Z n Z n 0 (f (t) lf (t)) dt 6" f (t) dt. En developpant nous obtenons : n n Z n Zn f (n + 1) f (n) l f (t) dt 6" f (t) dt c'est-a-dire +1 +1 +1 n 37 +1 n l'hypothese de positivite est susante au voisinage de +1. 294 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Zn +1 f (n + 1) f (n) l f (t) dt. n Posons g(x) = ln(f (x)). D'apres le theoreme des accroissements nis, il existe 0 1) cn 2]n; n + 1[ tel que g(n + 1) g(n) = ff ((ccn)) = ln f (fn(+ n) soit encore n f (n + 1) = exp f 0 (cn) . f (n) f (cn ) 0 (cn ) f 6" c'est-a-dire n!lim1 f (n + 1) = exp(l). Pour n>A, cn > A donc l f (cn) f (n) f (n + 1) f (n) = f (n) f (n + 1) 1 f (n) (exp(l) 1). n! 1 l l f (n) Z ln Nous avons alors : f (t) dt n! 1 f (ln) (exp(l) 1). n n!+1 + + +1 + 58. g est clairement continue et strictement positive. L'application 1 est continue. 1 g 1 " 6"0 et Soit " > 0. Posons "0 = . Il existe > 0 tel que 2 g ( l ) g ( l + ) g ( l ) 1 1 0 g(l ) g(l) 6" . f 0(t) Il existe A>0 tel que pour t>A on ait f (t) l 6. Posons h(t) = f (t) exp( t). h0 (t) = (f 0 (t) f (t)) exp( t). Nous obtenons, pour t>A, (l )f (t)6f 0 (t) f (t)6(l + )f (t). Pour 6l , h est croissante sur [A; +1[ et pour >l + , h est decroissante sur [A; +1[. Soit n 2 N; n>A. Pour t 2 [n; n + 1] nous avons f (n) exp( (l )n)6f (t) exp( (l )t)6f (n + 1) exp( (l )(n + 1)). De m^eme : f (n) exp( (l + )n)>f (t) exp( (l + )t)>f (n + 1) exp( (l + )(n + 1)). Nous en deduisons : f (n + 1) exp( (l + )(n + 1 t))6f (t)6f (n + 1) exp( (l )(n + 1 t)). En integrant les trois fonctions apparaissant dans l'inegalite precedente, nous Z n f (n + 1) 6 f (t) dt6 f (n + 1) . obtenons : g(l + ) n 1 g(l ) Z n 1 0 0 Nous obtenons donc f (n + 1) g(l) " 6 n f (t) dt6f (n + 1) g(l) + " . Soit n 2 N; n >A. Nous obtenons, pour n 2 N; n>n + 1, Zn n n " X " X 1 f (k)6g(l) f (t) dt6 1 + 2 f (k). 2k n n k n +1 +1 0 0 0 = 0 +1 0 Zn = 0 +1 Supposons f non integrable. f etant positive, n!lim1 + n0 f (t) dt = +1. Nous 295 en deduisons qu'alors n!lim1 + 1 " 2 X n k=0 Notons Sn = X n0 f (k) n X k=0 n X ! k=n0 +1 f (k) = +1. f (k) + g(l) 6 1 + 2" Zn n X k=0 f (k). 0 Zn f (t) dt6g(l) f (t) dt 0 f (k) n X 0 k=0 ! 0 f (k) + g(l) Zn 0 0 f (t) dt. " S g(l) Z n " ; de m^eme n lim 1 1 + f ( t ) dt = 1 n! 1 2 "2 SSn gS(nl) Z n " lim 1 + 1 n + f (t) dt = 1 + . n! 1 2 Sn Sn 2 k=0 0 0 + 0 0 0 + 0 Donc il existe N 2 N; N >A + 1 tel que pour n>N on ait ! Zn Zn n n " X X (1 ") Sn6 1 f (k) f (k) + g(l) f (t) dt6g(l) f (t) dt 2 k k 0 =0 6 1 + 2" c'est-a-dire n X k=0 f (k) n!+1 g(l) Zn 0 0 n X =0 n X 0 k=0 f (k) k=0 ! 0 f (k) + g(l) 0 Zn f (t) dt6 (1 + ") Sn 0 0 f (t) dt. Si f est integrable alors m X f (k) a une limite reelle lorsque m tend vers +1 Z 1 X1 X1 " et 1 f (k )6 g (l ) f (t) dt6 1 + " f (k). 2 k n 2 k n n Nous obtenons la seconde equivalence + k=n+1 + + = +1 X1 + k=n+1 f (k) n!+1 = +1 g(l) Z 1 + n f (t) dt. En appliquant ces resultats nous obtenons : n X e Z n exp(t) dt. exp(k) k n! 1 e 1 t k =1 X1 + k=n+1 + 1 exp( k) 1 k n! 1 e 1 + Z 1 exp( + n t t) dt. sin (nt) sin (nt) sin (nt) 59. t 2]0; [7 ! 2 R est continue. lim = n et tlim =n . t ! ! (sin(t)) (sin(t)) (sin(t)) 2 2 2 0 2 2 2 2 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 296 La fonction est donc integrable sur ]0; [. Z sin((2n + 1)t) Z dt = I n . In In = 2 cos((n + 1)t) dt = 0 Jn Jn = sin(t) donc I n = I = et 8n 2 N; Jn Jn = c'est-a-dire Jn = n. 1 2 +1 +2 0 2 +1 60. 0 1 f 0 est integrable donc n Z k X 1 k=0 n 1 k k=0 k X Z k +1 (t +1 k)f 0 (t) dt Posons uk = Zk f 0 (t) dt = l 2 C et x!lim1 f (x) = l + f (0) = m 2 C . X n = 0 1 k=0 n X Zk k Nous obtenons juk j6 lim x!+1 k)f 0 (t) dt (t Zx +1 = k=1 Zk f (k + 1) f (k) Zn 0 k + +1 (t k)f (t) dt f (t) dt. +1 (t k)f 0 (t) dt. Zx 0 X E (x) f (t) dt k=1 f (k) = Zx E (x) f (t) dt X E (x 1) k=0 uk . +1 k jf 0 (t)j dt donc la serie de terme general uk est absolument conver- gente . ZSoitx " > 0. Il existe A > 0 tel que pour tout t>A on ait jf (t) mj6" puis jf (t) mj dt6". 38 E (x) Nous en deduisons x!lim1 + Si m = 0 alors x!lim1 Zx + 0 Zx f (t) dt m ((x E (x)) = 0. E (x) f (t) dt Si m 6= 0 il n'y a pas de limite. X E (x) k=0 f (k) = f (0) X1 + k=0 uk . 61. Supposons h > 0. Soit " > 0 donne. Il existe > 0 tel que pour tout t 2]0; ]; t61 on ait jf (t) lj6 4" . Soit ainsi xe. Z h Z h Z h Z h f (t) dt = h + t (f (t) l) dt + l h + t dt + h + t f (t) dt. h +t Z h dt = atan h , h + t Z h " " " h + t (f (t) l) dt 6 4 atan h 6 8 6 2 , 1 0 0 0 1 2 2 2 2 0 2 2 0 2 2 2 2 2 2 p qSi nous ne connaissons pas les series nous pouvonsn ecrire : X u 6 Z p q jf 0 (t)jdt. La suite de terme general X uk est donc de Cauchy et est convergente. k p k p k n 38 + = + +1 = 0 297 Z h 1 Z h f (t) dt 6kf k1 h + t dt = kf k1 atan h atan h . h +t 1 lim l atan = l donc h! h + kf k1 atan h atan h Z h 2 il existe > 0 tel que pour 0 < h6 on ait h + t f (t) dt 2 l 6". Z h Z h 1 1 2 2 2 2 39 0 1 2 0 1 Il vient hlim ! 0+ ! h + t f (t) dt = 2 l et hlim 2 0 2 0 1 h + t f (t) dt = 2 l. 2 0 62. 8n 2 N; unZ> 0. hp p (un ) = g(t)(f (t)) n g(t)(f (t)) n 1 2 2 i 2 dt . Nous avons donc d'apres l'inegalite de Cauchy-Schwarz +1 2 +2 2 2 0 (un ) 6 +1 2 Z 1 0 Z g(t)(f (t))n dt 1 0 g(t)(f (t))n+2 dt = unun . +2 La suite de terme general un est donc croissante et possede une limite dans un ]0; +1]. Lemme si n!lim1 xxn = l 2 [0; +1] ou (xn)n2N est une suite reelle stricten p ment positive alors n!lim1 n xn = l. Preuve Supposons l < +1. x " n Soit " > 0 ; il existe N 2 N veriant : 8n 2 N; n>N ) l 6 2 . Pou x n " n N " n N nY x x n k n > N nous avons alors : x = 2 l 2 ; l+2 puis N k N xk pn x l " n nN 6 pn x 6 pn x l + " n nN . N n N 2 2 n N p pn x l + " n nN = l + " . " " n n lim x l = l , lim N n! 1 2 2 n! 1 N 2 2 Il existe N 2 N veriant pour n>N , pn x l " n nN >l " et pn x l + " n nN 6l + ". N N 2 2 pn x 6l + " soit encore Nous avons alors pour n > max( N + 1 ; N ), l " 6 n pn x = l. lim n n! 1 Supposons l = +1. Soit A 2 R . Il existe N 2 N tel que pour n 2 N; n>N ) xn >A + 1. xn +1 +1 + + +1 1 +1 = + + 1 1 1 + +1 + 39 Z h h Nous aurions pu majorer h + t f (t) dt par kf k1 . 1 2 2 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 298 nY x xk >(A + 1)n N . n Soit n > N ; = xN k N xk p p n N Nous en deduisons : n xn > n xN (A + 1) n . La limite du membre de droite de l'inegalit e precedente est egale a A + 1 donc n N p n n il existe N 2 N veriant pour n>N , xN (A + 1) >A. p p Pour n> max(N + 1; N ) nous avons n xn >A soit n!lim1 n xn = l. D'ou le resultat demontre. p un 6kgk1 kf kn1 donc pn un 6kf k1 n kgk1 . Nous en deduisons l6kf k1 . Montrons l = kf k1 . Soit " > 0; " < kf k1 ; soit t 2 [0; 1] tel que f (t ) = kf k1 . Il existe [a; b] [0; 1] voisinage de t dans [0; 1] sur lequel f (t)>kf k1 ". Posons m = t2infa;b g(t). p p Nous avons alors un >m(b a)(kf k1 ")n puis n un > n (b a)m (kf k1 "). En calculant les limites il vient : l>kf k1 ". Cette inegalite est vraie pour tout " > 0 donc l>kf k1 d'ou l'egalite. u Nous avons donc n!lim1 n = kf k1 . un 1 63. t 2 R 7 ! sin t 2 R est continue et bornee. Elle est donc integrable sur ]0; 1] ou sur [ 1; 0[. Soit (a; b) 2 R ; ab > 0. Z b 1 Z a 1 sin t dt = b u sin(u) du. a Z x 1 Z 1 1 Nous avons alors, pour x > 0, I (x) = sin t dt = x u sin(u) du et Zx 1 Z x 1 pour x < 0, I (x) = sin sin(u) du. t dt = 1u Z 11 Z 1 1 x jI (x)j6 du = jxj. Nous avons donc xlim sin dt = 0. ! u x t jxj 1 +1 = 1 1 1 + 0 0 0 [ ] +1 + 2 1 2 1 + 1 0 2 1 2 0 + 2 1 64. Posons, 0 Z tn 1 dt = 1 + tn n ln(2). t) Z pour n 2 N , Jn = 1 Z tn (1 jIn Jn j = dt6 1 + tn 1 0 1 0 1 0 1 0 (tn tn ) dt6 n(n1+ 1) . 1 Nous avons donc In = 1 ln(2) + o 1 . n n 1 65. Sur [a; +1[, t 7 ! est de classe C 1 . En integrant par parties nous obln( t ) Z x dt t x Z x dt tenons = + . ln(t) a a (ln(t)) a ln(t) 2 299 Z x dt Montrons la relation Kn = a n X ak! ln(t) n X xk! = k=0 (ln(t))k +1 Z x (n + 1)! + dt + Kn avec (ln(t))n +2 a k . (ln( a )) k Le resultat est vrai pour k = 0. En le supposant vrai jusqu'au rang n et en integrant par parties nous obtenons t(n + 1)! x Z x (n + 2)! Z x (n + 1)! dt = (ln(t))n + dt. a (ln(t))n a (ln(t))n a Nous en deduisons le resultatZ au rang suivant. x dt . Cherchons un equivalent de n a (ln(t)) d t 1 1 1 . = 1 (n + 2) n n dt (ln(t)) (ln(t)) ln(t) t! 1 (ln(t))n En utilisant les resultats que nous avons vus concernant les integrales de BerZ x dt 1 trand nous obtenons x!lim1 = +1 et > 0 donc n (ln(t))n a (ln(t)) t x Z x dt x . n n n x! 1 (ln(t)) a (ln(t)) a x! 1 (ln(x)) ! Z x dt X n k! x . Nous obtenons donc x k x ! 1 (ln(x))n a ln(t) k (ln(x)) x x Lorsque x tend vers +1, =o donc (ln(x))n (ln(x))n x Z x dt n X k ! lorsque x tend vers +1, =x . k + o (ln(x))n (ln( x )) a ln(t) k +1 =0 +2 +2 +3 +2 +2 +2 +2 + +2 +2 + +2 + +2 +2 + +1 +2 +2 + =0 +1 +1 +1 =0 66. L'application t 2 [1; +1[7 ! exp(p xt) 2 R est continue. t Pour x60; exp(p xt) > p1 et la fonction n'est alors pas integrable. t t exp( xt) Pour x > 0, t!lim1 t p = 0. La fonction est integrable. t F (x) est donc deni si et seulement si x > 0. En integrant deux fois par parties entre 1 et a > 0 nous obtenons Z a exp( xt) 1 exp( xt) 1 exp( xt) a 3 Z a exp( xt) pt dt = x pt + 2x tpt p dt. + 4x t t En faisant tendre a vers +1 nous obtenons 1 1 3 Z 1 exp(p xt) F (x) = x exp( x) 2x exp( x) + 4x dt. t t Z 1 exp( xt) Z 1 1 p p dt6 exp( x) dt = 23 exp( x) donc t t t t 2 + 2 1 1 + 2 2 + 1 + 2 1 2 1 2 2 1 2 300 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S xF (x) exp( x) 1 6 et F (x) x! 1 1 exp( x). exp( x) x x + 67. t 2 R 7 ! exp( nt) fp(t) 2 R est continue. t p fp(t) = f (0) donc la fonction est integrable sur ]0; 1]. lim t exp( nt ) t! t f ( t ) f etant bornee, pour n 2 N , t!lim1 t exp( nt) p = 0 donc la fonction t est integrable sur [1; +1[. u En utilisant le changement de variable u 2 R 7 ! t = 2 R (n 2 N ) qui u Z 1n 2 est un C dieomorphisme nous obtenons un = p n exp( u )f n du. f etant bornee le theoreme de convergence dominee s'applique et u pf (0) Z 1 Z 1 lim exp( u )f du = f (0) exp( u ) du = 2 c'est-a-dire n! 1 n u pf (0) Z 1 exp( u )f n du = r 2 + o(1) lorsque n tend vers +1. 1 Nous avons alors un = f (0) + o p . n n 68. t 2 [1; +1[7 ! exp(ta ) 2 R est continue. Supposons a < 0. Zn a lim exp(t ) = 1 donc n!lim1 exp(ta ) dt = +1 puis t! 1 + 0 2 + 2 + + + 1 2 2 0 + + 0 + + 2 2 0 2 2 2 0 Zn + un n! 1 + exp(ta ) dt Zn 1 1 dt = n 1 n! 1 n. Supposons a = 0 alors un = n 1 donc un n! 1 n. Z Supposons a >0 n a 1 Z n exp(ta) n 1 a a exp(t ) dt = a exp(t ) + at a ta dt. a Lorsque t tend vers +1, exp(at ) = o(exp(ta )) donc, t 7 ! exp(ta ) n'etant pas t a Z n Z n exp( t ) a integrable sur [1; +1[, exp(t ) dt c'est-a-dire : ta dt = o Zn exp(na ) 1 exp(ta ) dt n! 1 a et un n! 1 a . an an 69. (a) Supposons l = 0. Soit " > 0. Il existe 2]0; 1[ tel que pour t 2 [1 ; 1[ on ait kf (t)k6 " . 2 Z Z Z n n n t f (t)dt = n t f (t) dt + n tn f (t) dt. + 1 n!+1 + 1 + 1 1 1 1 1 1 + 1 1 0 1 1 + 1 0 1 1 301 Z Z Z n tnf (t)dt 6kf k1n tn dt + n " tn dt 2 1 1 1 Z n " n n = n + 1 (1 ) kf k1 + n 2 t dt Z n " n 6 n + 1 (1 ) kf k1 + n 2 tn dt = n (1 )n kf k1 + n" . n+1 2(n + 1) n n" " (1 )n kf k1 + = . Il existe donc N 2 N tel lim n! 1 n + 1 2(n + 1) 2 n (1 )n kf k + n" 6" puis que pour n>N on ait 1 2(n + 1) n+1 0 0 1 1 +1 1 1 +1 0 +1 +1 + +1 Z Z n n t f (t)dt 6" c'est-a-dire n!lim1 n tnf (t)dt = 0. Supposons l quelconque. Posons g(t) = f (t) l. Z Z Z Z 1 1 + 0 n 1 0 tn f (t)dt = n 1 0 0 1 tng(t) dt + n 0 tn dt l = n 1 0 n l. tng(t) dt + n + 1 Nous obtenons bien en utilisant le resultat precedent n!lim1 n + Z 1 0 tn f (t)dt = l. 1 t ln(t) . (b) Posons f (0) = 0; f (1) = et pour t 2]0; 1[ f (t) = 2 1 t f est continue donc en utilisant le resultat precedent nous en deduisons In n! 1 21n . 1 tn = X Pour t 2] 1; 1[ nous avons tn p puis pour t 2]0; 1[, 1 t p n X1 n p t ln(t) = t ln(t). 1 t p En integrant par parties entre a 2]0; 1[ et 1 nous avons : tn p Z tn p Z n p jt ln(t)j dt = n + 2 + 2p ln(t) a + a n + 2 + 2p dt. a Z 1 n p ln(t)j dt = lim j t donc a! a (n + 2 + 2p) Z jtn p ln(t)j dt = (n + 21+ 2p) . 2 + + +1 +1+2 2 =0 + +1 +1+2 2 =0 1 1 1 +2+2 +1+2 2 +1+2 0 La serie de terme general Z 1 X1 + tn+1+2 2 Z 1 jtn ! X1 a p ln(t) dt p ln(t)j dt +1+2 = + converge donc et 1 . (n + 2 + 2p) p=0 p=0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 0 +1+2 +1+2 0 1 1 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 302 Nous obtenons In = X1 + p=1 1 . (n + 2p) 2 (c) f est intnegrerZ par parties ; nous obtenons Z de classe C doncn nous pouvons n f 0 (t) dt n tnf (t) dt = n + 1 tn f (t) t n+1 Z n 0 = n n + 1 t f (t) dt. 1 1 2 1 2 +1 0 1 2 0 0 1 2 +1 0 Nous obtenons alors n!lim1 n +1 2 Z + 0 1 tnf (t)dt = f 0 (1). 70. Supposons dans un premier temps que f (1) est nul. Soit M = sup jf (t)j . t2[0;1] Soit " > 0. Il existe 2]0; 1[ tel que pour t 2 [; 1] on ait jf (t)j6 " . 2 Z Z " jInj6M n tn tn dt + 2 n tn tn dt soit encore n n " 1 1 jInj6Mn n + 1 n + 2 + 2 n n + 1 n + 2 n " 6Mn n + 1 + n 2(n + 1)( n + 2) = xn. " . Il existe donc N 2 N tel que pour n>N on ait x 6" Nous en lim x = n n n! 1 2 deduisons 8" > 0; 9N 2 N; 8n 2 N; n>N ) jInj6" c'est-a-dire n!lim1 In = 0. En posant g(t) = f (t) f (1) nous avons 2 1 +1 2 +1 0 +1 2 2 +1 +2 2 2 + + Z 1 0 n 2 tn tn+1 f (t) dt =Z n tn tn g(t) dt + f (1)Z n tn tn dt Z n = n tn tn g(t) dt + f (1) . (n + 1)(n + 2) 1 2 1 +1 0 2 +1 0 1 2 2 +1 0 Il vient alors n!lim1 In = f (1). Remarque en utilisant le resultat de l'exercice precedent, en supposant que l'application t 7 ! (1 t)f (t) est de classe C nous retrouvons le resultat cherche. + 1 f (a) si t = 1 f (0) si t 2 [0; 1[ La suite de fonctions t 2 [0; 1] 7 ! f (atn) 2 R converge simplement vers une fonction continue par morceaux et 8t 2 [0; 1]; 8n 2 N; kf (atn)k6kf k1 . Le theoreme de convergence dominee s'applique et nous obtenons 71. n!lim1 + lim n!+1 f (atn) = Z 1 0 f (atn) dt = Z 1 0 f (0) dt = f (0). 303 Z tn ln(2) dt = 72. jun(f )j6kf k1 n 1+t n kf k1 . 1 1 0 Supposons f de classe C . Integrons par parties ; nous obtenons 1 Z 1 n 0 n un (f ) = n f (t) ln(1 + t ) n f (t) ln(1 + t ) dt Z 1 1 0 n = f (1) ln(2) n n f (t) ln(1 + t ) dt. Z Z 0 n 0 f (t) ln(1 + t ) dt 6kf k1 tn dt = 1 kf 0k1. n+1 Le resultat demande est donc prouve lorsque f est de classe C . En utilisant le theoreme de Weierstra nous obtenons l'existence d'une suite (fp )p2N de fonctions de classe C convergeant uniformement vers f sur [0; 1]. Posons vn (f ) = nun (f ) f (1) ln(2). Pour chaque p 2 N n!lim1 vn(fp ) = 0. vn (f ) = vn (f fp) + vn (fp) = nun(f fp ) ln(2)(f (1) fp (1)) + vn (fp). jvn(f )j62 ln(2)kf fp k1 + jvn(fp)j. Soit " > 0. Il existe p 2 N tel que kf fp k1 6 " donc jvn(f )j6" ln(2) + jvn(fp)j. 2 p etant ainsi xe il existe N 2 N tel que pour tout entier n>N on ait jvn(fp )j6 4" donc jun(f )j6" d'ou le resultat demande. Remarque Nous pouvons obtenir une demonstration directe. Supposons f (1) = 0. Soit 2]0; 1[ tel que pour t 2 [1 ; 1] on ait jf (t)j6 " . 2 Z tn Z n un (f ) = f (t) 1 + tn dt + f (t) 1t+ tn dt. Z ntn Z n dt = 1 (1 (1 )n ) 6 1 . 06 dt 6 t n n n 1+t Z nt n Z " ntn dt = kf k ln(1 + (1 )n)) + " . jnun(f )j6kf k1 dt + 1 1 + tn 2 1 + tn 2 " " lim kf k1 ln(1 + (1 )n )) + = donc il existe N 2 N tel que pour n! 1 2 2 n 2 N; n>N on ait jnun(f )j6" c'est-a-dire n!lim1 nun(f ) = 0. Dans le cas general, un(f ) = un (f f (1)) + f (1) ln(2). Nous en deduisons lim nu (f ) = f (1) ln(2). n! 1 n 1 1 0 1 0 1 0 1 1 0 0 1 1 + 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 + + + 73. (a) t 2 [0; 1] 7 ! ln(1 + tn ) 2 R est continue. Considerons le changement de variable t 2]0; 1] 7 ! u = tn 2)0; 1] qui est un C dieomorphisme. Z Z ln(1 + u) n n Nous obtenons n f (t) ln(1 + t ) dt = f u n u u du. 1 1 0 1 0 1 1 304 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S ln(1 + u) ln(1 + u) n = f (1) Pour t 2]0; 1], n!lim1 f u n u et ln(1 + u) u ln(1 + u) u n 8t 2]0; 1]; f u n u u 6kf k1 u 6kf k1 . Le theoreme de convergence dominee s'applique et Z Z ln(1 + u) 1 1 + 1 lim n n! 1 + 1 0 1 f (t) ln(1 + tn ) dt = f (1) 1 u 0 X1 ( 1)nun ln(1 + u ) Pour u 2]0; 1[, u = n n+1 . du. + =0 n n Pour u 2 [ 1; 1] la serie de terme general ( 1) u est une serie alternee n+1 n n convergente gr^ace au critere des series alternees, n 7 ! ( 1) u est deZ ln(1 + u) n +X11 ( 1)n croissante et converge vers 0. Il vient alors u du = n (n + 1) . + 1 X1 + Si nous admettons le resultat 40 X1 + n=0 n=0 1 ( 1)n = X 1 (n + 1) n (2n + 1) X1 + 2 + 2 n=0 =0 2 0 =0 1 = alors (n + 1) 6 2 2 1 et 4(n + 1) 2 X1 1 X1 1 1 = + donc (toutes les series ecrites ( n + 1) (2 n + 1) 4( n + 1) n n n X1 ( 1)n X1 1 sont convergentes) = et = . 12 n (2n + 1) 8 n (n + 1) Z Nous obtenons donc n!lim1 n f (t) ln(1 + tn) dt = f (1). 12 (b) En integrant par parties nous obtenons Z Z tn h i Z tn n n ln(1 + t ) dt = t ln(1 + t ) n dt = ln(2) n 1 + tn dt. 1 + tn Z tn Nous en deduisons n!lim1 n dt n ln(2) = 12 puis 1 + tn Z tn ln(2) . dt n 1+t n n! 1 12n Par exemple lorsque n tend vers l'inni, 1 Z dt ln(2) =1 1 + tn n + 12n + o n . X1 + + + 2 =0 2 =0 2 =0 + + 2 2 2 =0 =0 1 + 2 0 1 1 1 0 0 0 2 0 1 2 2 + 1 0 2 2 2 74. ch(a) > 1 donc les deux fonctions a integrer sont continues. 40 Voir l'exercice numero 10 de ce chapitre. 1 0 1 2 + 0 2 305 Z exp(int) dt = Kn. ch(a) sin(t) exp(i(n + 1)t) = exp(i(n + 1)t)(ch(a) sin(t)) ch(a) sin(t) exp(i(n + 1)t)(2i ch(a) exp(it) + exp( it)) = 2i(ch(a) sin(t)) exp(i(n + 2)t) + exp(int) = ch(a) exp(i(n + 1)t) (ch(a) sin(t)) 2i(ch(a) sin(t)) 2i(ch(a) sin(t)) Z 1 1 1 K + 2i Kn = exp(i(n + 1)t) dt = 0 donc ch(a)Kn 2i n soit encore Kn 2i ch(a)Kn Kn = 0. L'equation caracteristique associee a la suite (Kn)n2N denie par cette relation de recurence est X 2i ch(a)X 1 qui a pour racines i exp(a). 9(; ) 2 C , Kn = (i exp(a))n + (i exp( a))n. Nous savons que n!lim1 Kn = 0 donc = 0 et Kn = K in exp( na). Z 1 dt K = . ch(a) sin(t) t Utilisons le changement de variable t 2] ; [7 ! x = tan 2 R qui est 2 un C dieomorphisme. Z 2 1 dx Nous obtenons alors K = ch(a)x 2x + ch(a) sh(a) 1 " x ch(a) 1 # ch(a)x 2x + ch(a) = 1+ . En utilisant le changch(a) sh(a) x ch(a) 1 2 R nous obtenons nalement ment de variable x 2 R 7 ! u = sh(a) Z 1 du 2 2 = . K = sh(a) 1 u + 1 sh(a) Si nous n'avons pas remarque que est nul nous devons calculer K . Z sin0(t) Z sin(t) 1 i I = dt = 0 donc K = dt. ch(a) sin(t) ch(a) sin(t) Nous utilisons le m^eme changement de variable qu'au dessus. Nous obtenons Z 1 : i 4x K = dx. 1 (1 + x )(ch(a)x 2x + ch(a)) 4x 2 + 2 ch(a) = . (1 + x )(ch(a)x 2x + ch(a)) 1 + x ch(a)x 2x + ch(a) In + iJn = 1 2 0 2 +1 +2 0 +2 +1 2 2 41 0 + 0 1 + 0 2 2 2 2 + 0 2 1 2 1 1 0 + 1 2 2 41 2 2 Voir l'exercice numero 9 de ce chapitre. 2 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 306 ch(a) 1 = 2i exp( a) . sh(a) sh(a) n En revenant a la relation 8n 2 N; Kn = i exp(na) + in exp( na) nous obtenons K = + et K = i exp(a) + i exp( a). a) 2i exp( a) = 0 donc = 0 et = K . K iK exp( a) = 2i exp( sh(a) sh(a) n Nous obtenons nalement 8n 2 N; Kn = 2i exp( na) . sh(a) p 2( 1) exp( 2pa) 2( 1)p exp( 2pa) Si n = 2p est pair, K p = donc I p = et sh(a) sh(a) J p = 0. 2i( 1)p exp( (2p + 1)a) Si n = 2p + 1 est impair, K p = donc I p = 0 et sh(a) p (2p + 1)a) . J p = 2( 1) exp( sh(a) g(t) g(0) = g0 (0) donc lim g(t) g(0) = g0 (0). 75. g etant derivable nous avons lim t! t! t sin(t) g(t) = g(0) + u(t) ou u a pour limite 0 en 0. u Nous obtenons alors 1sin( t) ln(t) t ln(t) est continue sur 0; . Z x g(0) 2 Z x f (x) = dt + u(t) dt. x t ln(t) x Z x g(0) h ix dt = g(0) ln(j ln(t)j) = g(0) ln(2). x x t ln(t) Nous en deduisons lim f (x) = g(0) ln(2). Nous obtenons donc K = 2i 1 0 1 1 0 0 2 2 2 2 +1 2 +1 2 +1 0 2 0 2 2 2 x!0+ Lorsque t tend vers 1, sin(t) ln(t) = sin(1)(t 1) + a(t 1) + o(t 1) . 1 1 = (1 + b(t 1) + o(t 1)). sin(t) ln(t) sin(1)(t 1) g est derivable en 1 donc g(t) = g(1) + g0 (1)(t 1) + o(t 1) puis g(t) = 1 (g(1)+ g0 (1)(t 1)+ o(t 1)) (1+ b(t 1)+ o(t 1)) sin(t) ln(t) (t 1) sin(1) 1 = (g(1) + c(t 1) + o(t 1)). (t 1) sin(1) 1 Il existe alors une application v continue sur ; 1 ayant une limite reelle en 2 g (t) g (1) 1 telle que = + v(t). sin(t) ln(t) (t 1) sin(1) Zx g (1) Z x dt Z x g (1) f (x) = sin(1) + v(t) dt = sin(1) ln(1 + x) + v(t) dt. x t 1 x x 2 2 2 2 2 307 g(1) ln(2) . sin(1) 1 3 1 est continue sur tout intervalle ne 76. Pour 2 ; , t 7 ! p 2 2 t(t 1)( t) contenant pas 1 et . 1 1 1 p pt(t 11)( t) t! p(t 1)( ,p . 1) t(t 1)( t) t! ( 1)( t) 1 La fonction t 7 ! p est integrable sur l'intervalle ouvert d'ext(t 1)( t) tremites 1 et . Supposons > 1. Posons = 1 + avec > 0. Considerons le changement de variable u 2]0; [7 ! t = 1 + u 2]1; [ qui est un C dieomorphisme. L'integrale obtenue par ce changement est de m^eme nature que Z de variable du l'integrale initiale. Nous obtenons 2 p . (1 + u )( u ) Z du Z Z du 2 du p p 62 p 62 p . u u 1+ (1 + u )( u )Z Comme nous l'avons deja calcule plusieurs fois, 2 p du = . u Z Z du 1 p p lim 2 = puis lim dt = . ! ! (1 + u )( u ) t(t 1)( t) Supposons < 1. En posant = 1 et t = 1 u et en utilisant la m^eme methode que precedemment nous obtenons Z 1 p lim dt = . ! t(t 1)( t) Nous en deduisons xlim f (x) = ! 1 1 2 2 1 2 0 2 0 2 2 2 0 2 2 2 2 0 2 2 1+ 2 1 2 0 0 0 2 2 2 2 1 2 1 n X f (k) = 1 avec le signe de k l. Si les series ne sont pas connues, supposons l > 0. 9A 2 R , 8t 2 R; >A ) f (t)> 2l . 77. Si les series sont connues, il est clair que n!lim1 + n X k=0 + f (k)> X E (A) k=1 =0 f (k) + (n E (A)) 2l d'ou le resultat. La suite de terme general an = Zn f (t)dt n X 0 f (k) est donc denie a partir d'un certain k rang. " Soit " > 0. Il existe N 2 N tel que pour t>N on ait jf (t) lj6 . Soit k>N . 2 Zk " Z n " " " l 2 6 f (t) dt6l + 2 donc (n N ) l 2 6 f (t) dt6(n N ) l + 2 . k N =0 +1 308 Notons A = CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S ZN f (t) dt. Nous obtenons " Z n In;" = A + (n N ) l 2 6 f (t) dt6A + (n N ) l + 2" = Jn;". De m^eme, N X notons B = f (k). Nous obtenons pour n>N k n X Kn;" = B + (n N ) l 2" 6 f (k)6B + (n N ) l + 2" = Ln;". k I " J " K " L " lim n;" = l , n!lim1 n;" = l + , n!lim1 n;" = l , n!lim1 n;" = l + . n! 1 n 2 n 2 n 2 n 2 Il existe donc N >N tel que pour n>N on ait n(l ")6In;"; Jn;"6n(l + "); n(l ")6Kn;"; Ln;"6n(l + "). 0 0 =0 =0 + + + 1 1 Zn f (t) dt general un converge donc vers 1 Nous en deduisons + n!+1 0 nl et n X k=0 f (k) n! 1 nl. La suite de terme + 78. Posons f (x) = xa ln (x + exp(ax)). Supposons a>0. f est continue sur R et pour x>1 nous avons f (x)> ln(x). x!lim1 f (x) = +1. f n'est pas integrable sur R . Supposons a < 0. f est continue sur R . ln(x + exp(ax)) = ln(x) + ln 1 + x exp(ax) . Lorsque x tend vers +1 nous avons xa ln(x + exp(ax)) = xa ln(x) + xa exp(ax) + o xa exp(ax) donc xa ln(x + exp(ax)) x! 1 xa ln(x). En utilisant les resultats vus sur les integrales de Bertrand nous pouvons conclure. Redemontrons ici le resultat demande. Supposons a < 1. Il existe b 2]1; a[. a + b < 0 donc x!lim1 xb f (x) = 0. x 2 [1; +1[7 ! x b 2 R est integrable donc f est integrable sur [1; +1[. Supposons 16a < 0. Pour x>e; xa ln(x)>xa et x 2 [e; +1[7 ! x a 2 R n'est integrable donc f n'est pas integrable sur [e; +1[. Lorsque x tend vers 0, x + exp( ax) = 1 + (a + 1)x + o(x) donc a a (a + 1)xa . f est donc integrable sur R f (x) = (a + 1)x + o x x! si et seulement si a < 1 et a + 1 > 2 c'est-a-dire 2 < a < 1. + + + + 1 1 1 + + + + +1 +1 +1 + 0 a tb t 79. t 2]0; 1[7 ! 2 R est continue et possede une limite nulle en 0. ln(t) ta tb = exp(a ln(t)) exp(b ln(t)). Lorsque t tend vers 1 nous avons ta tb = (b a)(1 t)+o(1 t) et ln(t) t! t 1 ta tb = a b. La fonction proposee est donc pronlongeable par donc lim t! ln(t) 1 1 309 continuite sur [0; 1] et est alors integrable. Soit x 2]0; 1[. Le changement de variable t 2]0; 1[7 ! u = ta 2]0; 1[ est un Z x ta Z xa du . C dieomorphisme donc ln(t) dt = ln(u) Z x ta tb Z xa du Nous obtenons alors dt = b ln(u) . ln(t) x (u 1) Lorsque u tend vers 1 nous avons ln(u) = (u 1) + o((u 1) ) puis 2 1 1 = 1 = 1 + 1 + o(1). u ln(u) u 1 1 + + o(1 u) u 1 2 1 et f (1) = 1 . f est continue Posons, pour u > 0; u 6= 1, f (u) = 1 ln(u) u 1 2 sur R . Pour x 6= 1, x > 0 nous avons xa 1 Z xa Z xa du Z xa du Z xa = + f (u) du = ln xb + f (u) du. 1 xb 1 u xb xb xb ln(u) +1 +1 1 0 0 +1 +1 0 2 2 1 2 + +1 +1 +1 +1 +1 +1 f etant continue nous avons xlim ! xa Z ta tb dt = xlim ln b ! ln(t) x 1 1 0 1 +1 +1 +1 +1 +1 Z xa +1 +1 xb+1 f (u) du = 0 puis 1 a+1 . = ln 1 b+1 80. (a) Pour a = 0, la fonction a integrer est nulle et est integrable sur ]0; 1[. a Supposons a 6= 0. t 2]0; 1[7 ! t 1 2 R est continue. ln(t) ta 1 = a. Lorsque t tend vers 1, ta = a(t 1) + o(t 1) donc tlim ! ln(t) L'application est prolongeable par continuite en 1. a 1 . Pour a > 0; ta 1 t! 1. t 1 t! ln(t) ln(t) L'application est prolongeable par continuite en 1. La fonction est integrable sur ]0; 1[. Supposons a < 0. ta 1 ta . Si a > 1, il existe b 2] a; 1[ donc lim ta b = 0, t! ln(t) ln(t) t! ln( t) a t = o 1 . La fonction est donc integrable car b < 1. ln(t) tb Si a = 1, une primitive de t 7 ! 1 est t 7 ! ln(j ln(t)j) et la fonct ln(t) tion n'est pas integrable sur ]0; 1[. ta b = 1 donc la fonction n'est Si a < 1, il existe b 2]1; a[ et tlim ! ln(t) pas integrable sur ]0; 1[. 1 0+ 0+ 42 + 0+ 0+ + 0+ 42 Nous avons aaire a une integrale de Bertrand; nous avons deja vu les resultats plus haut. CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 310 I est donc deni si et seulement si a > 1. (b) Soient a > 1 et x 2]0; 1[. t 2]0; 1[7 ! u = ta 2]0; 1[ est un C dieomorphisme. Z x ta Z xa 1 dt est de m^eme nature et, en cas d'existence, egal a du. ln(t) ln(u) Pour b 2]0; 1[, u 2]0; b] 7 ! 1 2 R integrable. Nous avons donc : ln(u) Z x ta 1 Z x ta Zx 1 dt = ln(t) dt dt ln(t) ln(t) Z xa 1 Zx 1 Z xa 1 du du = du. = ln(u) ln(u) x ln(u) Z xa 1 Il est alors immediat que I = lim du. x! ln(u) x Z xa 1 1 u En ecrivant sous la forme ln(u) u ln(u) , nous en deduisons que x ln(u) du Z xa 1 est compris (car la fonction integree est de signe xe) entre x du x u ln(u) Z xa 1 xa du. ln(u) +1 1 +1 0 0 0 0 0 +1 +1 0 0 +1 1 +1 +1 +1 +1 Z xa x 1 du est egal a ln(j ln(xa )j) ln(j ln(x)j) = ln(a + 1) donc en x u ln(u) calculant la limite lorsque x tend vers 1 nous obtenons I = ln(a + 1). n (c) Pour n>2, la fonction t 7 ! (1 t) , continue sur ]0; 1[, possede une ln(t) limite nulle en 1 et en 0. In est bien deni. D'apres le resultat precedent Z tk 1 nous avons dt = ln(k + 1). ln(t) +1 +1 1 1 0 (1 t)n 1 = n X t)n alors (1 1 k=0 1 ( = 1)k Cnk n X 1 1 tk . Sachant que 0 = n X 1 k=0 ( 1)k Cnk , nous avons 1 ( 1)k Cnk (tk 1) puis pour t 2]0; 1[, 1 n (1 t)n = X tk 1 . ( ln(t) ln(t) k k n Il vient alors, chaque fontion denie par t 1 et (1 t) etant intet) ln(t) Z tk ln( Z n X 1 (1 t)n grable sur ]0; 1[, ( 1)k Cnk = dt ln( t ) dt ln( t ) k 1 1 k=0 1)k Cnk 1 =0 1 1 1 1 =0 0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 1 0 1 c'est-a-dire encore In est donc egal a n X 1 k=0 n( 1)k+1 Cnk 1 n X 1 k=0 1)k Cnk ( ln(k + 1) = 1 ln(k + 1) = n X 1 311 Z 1 0 (1 t)n dt. ln(t) 1 n( 1)k (k + 1)Cnk ln(k + 1) +1 k n X +1 =0 = k=1 ( 1)k kCnk ln(k). Pour obtenir un equivalent de In, integrons par parties. (1 t)n b Z b (1 t)n Z b n(1 t)n dt = ln(t) + t(ln(t)) dt . ln(t) a a a En tendre a vers 0 et b vers 1 nous obtenons : Z faisant n(1 t)n dt = Z (1 t)n dt . ln(t) t(ln(t)) n Z n n 1 Z n n (1 t)n 1 In> t(ln(t)) dt> 1 n ln(n) t(ln(t)) dt n 1 1 = 1 n ln(n) ln(n ln(n)) . 1 Le membre de droite est equivalent a lorsque n tend vers +1. ln(n ln(n)) De m^eme Z (1 t)n Z nn (1 t)n Z (1 t)n t(ln(t)) dt = t(ln(t)) dt nn t(ln(t)) dt Z nn 1 Z (1 t)n dt. 6 dt n n t(ln(t)) n n (ln(t)) Sur ]0; 1]; 06(1 t) 6 ln(t) donc Z Z (1 t)n n (1 t)n dt. dt 6 n n n ln(n) n n n (ln(t)) 1 n n 1 1 ln(nn) n! 1 ln(1n) . Nous obtenons alors : In6 ln n 1 Il vient alors In n! 1 . ln(n) n X Nous en deduisons : n!lim1 ( 1)k kCnk ln(n) ln(k) = 1. 1 2 1 1 1 0 2 0 1 ln( ) 1 ln( ) 2 0 ln( ) 1 2 0 1 2 0 1 2 0 2 1 ln( ) 2 ln( ) 2 2 1 ln( ) 2 ln( ) ln( ) ln( ) 2 0 2 ln( ) ln( ) + + + k=1 81. t 2]0; 1] 7 ! (1 t)ntx 2 R est continue. (1 t)ntx fn(x) existe donc si et seulement si x > 0. f (x) = x1 . 1 0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 1 tx t!0 1 . CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 312 Integrons, pour n>1, par parties entre a 2]0; 1[ et 1. 1 nZ Z n x n x (1 t) t dt = (1 t) t + (1 t)n tx dt. x x a a a Z Z n (1 t)n tx dt. Nous obtenons (1 t)ntx dt = x Z n Y 1 Montrons (1 t)ntx dt = n! . x + k k Ce resultat est vrai pour n = 0. Si nous le supposons vrai jusqu'au rang n alors Z Z n +1 n x (1 t)ntx dt (1 t) t dt = x nY Yn 1 n + 1 1 . = n ! = (n + 1)! x k x+1+k k x+1+k Le resultat est donc vrai au rang n + 1 et est vrai pour tout n 2 N. Yn 1 La decomposition en elements simples de la fraction n! = n! P (X ) k X +k n X n! s'ecrit car les p^oles sont tous simples. 0 P ( k )( X + k ) k 0 P ( k) = ( 1)k k!(n k)! ; nous avons donc k + 2 Z n n X X ( 1)k Cnk k k fn(x) = x + k et fn(x) dx = k ( 1) Cn ln k + 1 . k En separant et en faisant un changement d'indice dans l'une des deux sommes 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 =0 +1 1 1 0 0 +1 =0 =0 =0 =0 2 1 =0 =0 nous obtenons ( 1)n ln(n + 2) + Z 2 1 fn(x) dx = obtenons Z 2 1 n X +1 k=1 n X k=1 ( 1)k (Cnk + Cnk ) ln(k + 1) c'est-a-dire +1 1 ( 1)k Cnk ln(k + 1). En utilisant l'exercice precedent nous +1 fn(x) dx = Z +1 1 0 (1 t)n dt. ln(t) +1 82. Si x > 0 t 7 ! p 1 est continue sur [0; 1]. f (x) existe. t +x Si x = 0, t 7 ! p1 n'est pas integrable sur ]0; 1] donc f n'est pas denie en t 0. 1 1 Le changement de variable t 2 [0; 1] 7 ! u = t 2 0; est un C dieox x Z x du 1 p morphisme donc f (x) = p . x 1+u 3 3 3 1 1 0 3 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 313 f est donc decroissante (car pour t xe, x 7 ! p 1 est decroissante), de t +x 1 1 classe C sur R , positive. u 2 R 7 ! p 2 R est integrable donc 1+u Z x du Z 1 du p p lim = 2 R. x! 1+u 1+u Z 1 du 1 p Nous avons donc f (x) x! p . x 1+u Rappel soient u et v deux applications continues par morceaux sur ]a; b] a valeurs reelles. On suppose u integrable positive et u et v equivalentes au Zx Zx voisinage de a. Alors u(t) dt x! a v(t) dt. a a En eet. Soit " > 0. Il existe c 2]a; b] tel que 8t 2]a; c] on ait ju(t) v(t)j6"v(t). 3 + + 1 0 3 3 + + 3 0 3 0 + 0 3 0 Zx Zx Il vient alors pour x 2]a; c], (u(t) v(t)) dt 6" v(t) dt d'ou le resultat a a demande. Z x du 1 1 1 1 p 1 donc p puis f (x) x! 1 p . x x 1 + u u! 1 + u x! 1 x 83. (a) Nousi avons i deja calcule cette integrale a l'exercice numero 8-(b). t 2 0; 2 7 ! ln(sin(t)) 2 R est continue. i i p lim t ln (sin( t )) = 0 donc t 2 0; 7 ! ln(sin(t)) 2 R est integrable. t! i 2 i h h Le changement de variable t 2 0; 7 ! t 2 0; 2 est un C dif2 2 i i feomorphisme donc t 2 0; 7 ! ln(sin(t)) 2 R est integrable et I = J . 2 Z Z I + J 1 1 I = J = 2 = 2 ln(sin(t) cos(t)) dt = 4 ln(2)+ 4 ln(sin(t)) dt. Z Z ln(sin(t)) dt = I + ln(sin(t)) dt. 3 0 3 0 + + 0 1 2 0 0 h h i i En utilisant le changement de variable t 2 ; 7 ! t 2 0; 2 Z Z 2 nous obtenons ln(sin(t)) dt = I + ln(sin(t)) dt = 2I . Nous obtenons I = ln(2). 2 (b) Nous avons deja determine f (x) a l'exercice numero 38 de ce chapitre. x 2x cos(t) + 1 = (x cos(t)) + (sin(t)) >0 donc x 2x cos(t) + 1 = 0 () (sin(t) = 0 et x = cos(t)). Pour jxj = 6 1, x 2 cos(t)+1 > 0 ; l'application t 7 ! ln(x 2x cos(t)+1) est donc continue sur R. 0 2 2 0 2 0 2 2 2 2 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 314 Pour x = 1, t 2]0; ] 7 !7 ! ln(xt 2x cos(t) + p1) 2 R est continue ; donc tlim ln(2 2 cos(t)) = 2 ln(2)+2 ln sin t ln(2 2 cos(t)) = 0. ! 2 La fonction est donc integrable sur ]0; ]. t De m^eme pour x = 1 car ln(2 + 2 cos(t)) = 2 ln(2) + 2 ln cos et 2 p lim t ln(2 + 2 cos(t)) = 0. t! 2 0+ Z Pour tout reel x, f (x) = ln(x 2x cos(t) + 1) dt est deni. En utilisant Z le changement de variable t 7 ! t nous obtenons f (x) = ln(x + 2x cos(t) + 1) dt = f ( x). 1 Z x 2x cos(t) + 1 Pour x 6= 0, f dt = f (x) 2 ln(jxj). x = ln x i i Montrons que f est continue. Notons, pour t xe dans l'intervalle 0; , 2 gt (x) = x 2 cos(t) + 1. gt0 (x) = 2(x cos(t)). Soit a>2. Nous avons alors le tableau de variation suivant 2 0 2 0 2 2 0 2 x cos(t) 0 1 PPPP Pq 2 cos(t) 2 : a : 1 2 ln(sin(t)) PPPPPq j ln(gt (x))j 1 1 0 0 h i Finalement, pour t 2 0; , et x 2 [0; a] (avec a > 0) nous obtenons 2 ln(x 2 cos(t) + 1) 6 max 2 ln(sin(t)); ln(a 2a cos(t) + 1) . Pour cos(t)60, t 2 R 7 ! x 2 cos(t) + 1 2 R croit sur R donc gt(x) sin (t) 2 2 2 + 2 + x 2 cos(t) + 1 6 ln(a 2a cos(t) + 1). Soit ' l'application denie sur ]0; [ par i i 8 > max ( 2 ln(sin( t )) ; ln( a 2 a cos( t ) + 1)) si t 2 0; < 2 . '(t) = > i h : ln(a 2a cos(t) + 1) si t 2 ; 2 max(u; v) = u + v + ju vj ; ' est continue sauf peut-^etre en . 2 2 lim ' ( t ) = 2 ln( a ) donc ' est continue ; ' est int e grable donc la restrict! tion de f a [0; a] est continue. f etant paire et a quelconque strictement positif nous en deduisons que f est continue sur R. Pour (x; t) 2]1; +1[]0; [ notons '(x; t) = ln(x 2x cos(t) + 1). ' 2 2 2 2 2 2 315 est de classe C 1 . @' (x; t) = 2(x cos(t)) . Soient a et b deux reels ; 1 < a < b. @x x 2x cos(t) + 1 Pour x>a nous avons 06 @' (x; t)6 2(b cos(t)) . @x a 2a cos(t) + 1 La dominante est continue, integrable sur ]0; [ donc la restriction de f a [a; +1[ est de classe C puis est de classe C sur ]1; +1[ avec , pour x > 1, Z cos(t)) f 0 (x) = x 2(x2x cos( t) + 1 dt. 1 Compte tenu de la parite de f et de la relation liant f (x) et f x ;f est derivable sur R n f 1; 0; 1g. t Soit le changement de variable t 2]0; [7 ! u = tan 2]0; +1[ qui 2 est un C dieomorphisme. Nous obtenons, pour x > 1, Z 1 (x 1) + (x + 1)u 0 f (x) = 4 (1 + u )((x 1) + (x + 1) u ) du. (x 1) + (x + 1)u b = a + . (1 + u )((x 1) + (x + 1) u ) 1 + u (x 1) + (x + 1) u ) 1 En multipliant par 1+ u et en substituant -1 a u nous obtenons a = . 2x 1 b 1 b Pour u = 0 nous obtenons x 1 = a + (x 1) = 2x + (x 1) soit b = x 2x 1 . (x 1) + (x + 1)u x+1 = 1 1 + 1 (1 + u )((x 1) + (x + 1) u ) 2x 1 + u 2x (x 1) 1 + x u x donc, pour x > 1, f 0 (x) = + = 2 . x x x Pour x 2]0; 1[, en utilisant la relation f 1 = f (x) 2 ln(jxj), nous x 1 0 1 2 0 obtenons f = f 0 (x) x x x puis f (x) = 0. f etant paire nous en deduisons pour 0 < jxj < 1, f 0 (x) = 0 et pour jxj > 1, f 0 (x) = 2x . Il existe C 2 R telle que pour x > 1, f (x) = ln(x) + C . f est continue, 2 f (0) = 0 donc f est nulle sur [ 1; 1] et C = 0. Nous faisons de m^eme pour x < 1. Finalement 0 Z jxj < 1 . ln(1 2x cos(t) + x ) dt = 2 ln(jxj)) lorsque lorsque jxj > 1 2 2 1 1 2 0 1 + 2 2 0 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 ( +1) 1 2 2 0 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 316 (c) En utilisant le resultat quenous nous obtenons ! venons de demontrer Z Z f (1) = 0 = ln 4 sin 2t dt = 2 ln(2) + 4 ln(sin(t)) dt. Nous Z en deduisons ln(sin(t)) dt = ln(2). 2 84. t 2]0; +1[7 ! 1 cos(tx) exp( t) 2 R est continue. t 1 cos(tx) exp( t) = x et lim t 1 cos(tx) exp( t) = 0. lim t! t 2 t! 1 t tx) exp( t) 2 R est donc integrable et f est denie t 2]0; +1[7 ! 1 cos( t sur R. (t; x) 2]0; +1[R 7 ! 1 cos(tx) exp( t) 2 R est de classe C . t @g (t; x) = sin(tx) exp( t). @x t sin(tx) exp( t) = x, lim t sin(tx) exp( t) = 0 donc @g (:; x) est, pour lim t! t! 1 t t @x x reel quelconque, int e grable. sin(tx) Pour jxj6a, t exp( t) 6aZexp( t) donc, a etant quelconque, F est de1 sin(tx) rivable sur R et 8x 2 R F 0 (x) = t exp( t) dt. @ g (t; x) = cos(tx) exp( t). j cos(tx) exp( t)j6 exp( t). F est donc de classe @x Z 1 00 C et F (x) = cos(tx) exp( t) dt. 2 2 0 0 2 0 2 2 0 2 2 2 + 2 2 2 2 0 + + 0 2 2 + 2 0 Une primitive de t 7 ! cos(tx) exp( t) est la partie reelle d'une primitive de t 7 ! exp(itx t). Une primitive est donc 1 cos(tx) + x sin(tx) t 7 ! <e ix 1 exp(itx t) = exp( t). 1+x 1 Nous obtenons alors F 00 (x) = . F 0 (0) = 0 donc F 0 (x) = atan(x). F (0) = 1+x 0 donc Z h ix Z x t x 1 F (x) = atan(t) dt = t atan(t) dt = x atan(x) ln(1 + x ). 1+t 2 85. g : t 2]0; +1[7 ! x 1 2 R est continue. g(t) t! 1x , g(t) t! 1 x1 . t (1 + t) t t f (x) est donc deni si et seulement si x 2]0; 1[. Soient a et b deux reels (0 < a < b < 1). Considerons la fonction ' denie par 2 2 2 0 0 0 2 0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. + +1 317 8 1 > < ta(1 + t) '(t) = > 1 : tb(1 + t) si t 2]0; 1] si t 2 [1; +1[ 8(t; x) 2 R [a; b]; 06 tx (11+ t) 6'(t). (t; x) 2 R [a; b] 7 ! x 1 2 R est continue. La restriction de f a [a; b] t (1 + t) est donc continue. Soit x 2]0; 1[. Il existe (a; b) 2 R ; 0 < a < x < b < 1. [a; b] est un voisinage de x . f est donc continue en x puis sur ]0; 1[. 1 1 = 1 tx (1 + t) tx tx (1 + t) . 1 1 Les applications t 2 [1; +1[7 ! x 2 R et t 2 [1; +1[7 ! x t t (1 + t) 2 R sont continues integrables. Nous avons Z 1 dt Z 1 dt Z 1 dt 1 Z 1 dt . = = x x x x t (1 + t) x t (1 + t) Z 1 dt Zt 1 dt Z t 1(1 + t)dt 1 06 6 = 1 donc tx (1 + t) t tx (1 + t) x 61. Z dt Z dt 1 06 tx (1 + t) 6 tx = 1 x qui est borne au voisinage de x = 0. Z 1 dt 1. Nous en deduisons x x ! t (1 + t) x Le changement de variable u 2 R 7 ! t = 1 2 R conduit a u Z 1 dt f (x) = t x(1 + t) = f (1 x) donc Z 1 1 1 2f (x) = t x(1 + t) + tx (1 + t) dt. Z 1 1 1 p y + ty En posant y = x nous obtenons 2f (x) = t dt. 2 (1 + t) t y y ty + t y = t t + 2>2 donc 1 Z 1 dt p = 2 = 2f 2 . Nous en deduisons que le minimum 2f (x)>2 (1 + t) t 1 de f sur ]0; 1[ est atteint en et est egal a . 2 1 L'application : (t; x) 2]0; +1[]0; 1[7 ! x 2 R est de classe C 1 . t (1 + t) + + 43 2 0 0 0 0 +1 +1 +1 + + 1 +1 + +1 1 + + +1 1 1 + +1 1 1 1 + 2 1 1 0 0 + 0 1 + + 1 0 + 1 0 + 0 2 2 2 + 0 43 Il s'agit de la preuve, ici, d'un resultat classique. +1 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 318 @ (t; x) = ln(t) . Comme plus haut, pour x 2 [a; b] ]0; 1[ nous @x tx (1 + t) @ avons (t; x) 6j ln(t)j'(t). La dominante est integrable sur ]0; +1[ donc @x f est derivable sur ]0; Z 1[ car, comme plus haut, a et b sont quelconques 1 ln(t) dans ]0; 1[ et f 0 (x) = tx(1 + t) dt. Gr^ace au changement de variable t 2 [1; +1[7 ! u = 1t 2]0; 1] nous en deduisons : 1 Z 1 1 ln(t) 0 f (x) = t x tx 1 + t dt qui est strictement negatif sur 0; 2 et + 0 1 1 1 0 strictement positif sur 2 ; 1 . Le resultat precedent est donc naturel. R, l'application t 2 R+ 7 x t 2 86. Pour tout x 2 ! exp t 2 R est continue prolongeable par continuite en 0. x 06 exp t 6 exp t . L'integrale a un sens. t p F est paire, F (0) = 21 . Supposons x > 0. x 2 R est un C dieomorphisme. Considerons l'application t 2 R 7 ! u = t t p t = u + u2 + 4x . t + xt = t xt + 2x = u + 2x. Z 1 1 u Nous avons donc F (x) = exp( 2x) exp( u ) 1 + p du. 2 u + 4x 1 u 2 R 7 ! exp( u ) p u 2 R est integrable, impaire. Son integrale est u + 4x donc nulle. Nous avons donc pour x > 0 p Z 1 1 F (x) = 2 exp( 2x) exp( u ) du = 2 exp( 2x). 1 p Finalement 8x 2 R; F (x) = exp( 2jxj). 2 87. cos(t) ln(tan(t)) t! ln(t). i h lim cos( t ) ln(tan( t )) = 0. L'application t 2 0; 7 ! cos(t) ln(tan(t)) 2 R est t! 2 continue, prolongeable par continuite en . 2 Verions que t 2]0; 1] 7 ! ln(t) 2 R est integrable. 2 2 2 2 2 2 1 + 2 2 2 2 2 2 + 2 2 2 2 + 2 0+ 2 44 Z 1 a 44 h ln(t) dt = t ln(t) i Z 1 1 a a Il s'agit d'une integrale de Bertrand. 1 dt = a ln(a) 1 + a. La limitelorsque a tend 319 vers 0 est egale a -1 ; la fonction a integrer est de signe xe donc elle est integrable. L'integrale proposee est bien denie. Integrons par parties sur [a; b] ; 0 < a < b < . 2 Zb h ib Z b 1 cos(t) ln(tan(t)) = sin(t) ln(tan(t)) sin(t) dt a tan(t) cos (t) a a c'est- Z b a-dire : h ib Z b 1 cos(t) ln(tan(t)) = sin(t) ln(tan(t)) dt soit alors : a a a cos(t) b Zb cos(t) ln(tan(t)) = sin(b) ln(tan(b)) ln tan + 4 2 a a sin(a) ln(tan(a)) + ln tan + . 4 2 L'int e grale I propos e e est donc e gale a : b lim sin(b) ln(tan(b)) ln tan + . b! 4 2 h Posons b = h. I = hlim cos(h) ln(tan(h)) ln tan . ! 2 2 h lorsque h tend vers 0, tan(h) = h + + o(h ). h 3 ln (tan(h)) = ln (h) + ln 1 + + o(h ) , lorsque h tend vers 0 par valeurs 3 h positives, soit encore : ln(tan(h)) = ln (h) + + o(h ). h h 3h Nous avons alors ln tan = ln + + o(h ), lorsque h tend vers 2 2 12 0 par valeurs positives. cos(h) ln(tan(h)) ln tan h 2 h h = 1 + + o(h ) ln (h) + + o(h ) 2 3 h + ln(h) ln(2) + + o(h ) 12 lorsque h tend vers 0 par valeurs positives soit encore h h cos(h) ln(tan(h)) ln tan = ln(h) ln(2) + o(h),lorsque h tend 2 2 vers 0 par valeurs positives. Nous obtenons donc I = ln(2). 2 2 0+ 3 2 3 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 88. f : (t; x) 2 [0; 2] R 7 ! exp(2x cos(t)) 2 R est de classe C 1 . @f (t; x) = 2 cos(t) exp(2x cos(t)). j2 cos(t) exp(2x cos(t))j6 exp(2jxj). @x La restriction de F a tout intervalle ferme borne de R est donc de classe C . 1 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 320 F est alors de classe C 1 Z et 8x 2 R; F 0 (x) = 2 0 De m^eme, F 0 est de classe C 1 et 8x 2 R; F 00 (x) = En integrant par parties, nous avons : Z F 0 (x) = Nous 2 sin(t) exp(2x cos(t)) 2 + 4x 0 2 0 en deduisons F 0 (x) = 4xF (x) +1 X 2 cos(t) exp(2x cos(t)) dt. Z 2 4 cos (t) exp(2x cos(t)) dt. 2 0 (sin(t)) exp(2x cos(t)) dt. 2 xF 00 (x) (1). (2x cos(t))p p! . 8(t; x) 2 R ; exp(2x cos(t)) = p Z (2x cos(t))p p p (2 j x j ) dt62 . La serie de terme general 2 (2jxj) est conver2 =0 2 0 p! gente donc F (x) = Si p est impair, X1 + p=0 2 Z 0 Si p = 2n est pair p! Z (2x)p p! 2 0 cosp (t) dt . cosp (t) dt = 0. Z 2 0 cosp(t) dt = 4 Comme nous l'avons deja vu 4 Z 2 0 Nous avons donc 8x 2 R; F (x) = p! Z 2 0 cos n(t) dt. 2 cos n (t) dt = 2 2 X1 2x n + (2n)! . (2nn!) 2 2 . (n!) F verie bien la relation vue plus haut. Nous aurions aussi pu chercher une suite (ap )p2N de coecients reels tels que la serie entiere de terme general ap xp ait un rayon de convergence R strictement positif et dont la somme verie la relation (1). 8x 2] R; R[ nous avons 4xF (x) = X1 2 n=0 + X1 + p=1 4ap 1 xp , +1 X 0 F (x) = p + 1a p, p+1 x p=0 xF 00 (x) = p(p + 1)ap xp . p a = 2. La relation (1) est veriee si et seulement si a = 0 et 8p 2 N ; (p + 1) ap = 4ap . Nous en deduisons que pour p impair, ap = 0. Notons bn = a n. Pour n 2 N; (n +1) bn = bn avec b = 2. Il vient alors 8n 2 N; bn = 2 . (n!) n x La serie de terme general converge pour tout x 2 R. Nous obtenons donc (n!) +1 =0 0 2 1 +1 1 2 2 +1 0 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 2 321 8x 2 R; F (x) = X1 2x n + 2 n=0 (n!) 2 . 89. L'application g : (t; x) 2 R R 7 ! exp( t ) ch(2tx) 2 R est de classe C 1 . lim t exp( t ) ch(2tx) = 0 donc f est denie sur R. t! 1 @g (t; x) = 2t exp( t ) sh(2tx). @x Pour x 2 [ a; a] avec a 2 R , nous avons @g (t; x) 62t exp( t ) sh(2ta)6t exp( t + 2ta). @x La dominante est integrable et la restriction de f a [ a; a] est de classe C . 2 2 + 2 + 2 + 2 2 1 Z 1 + f est donc de classe C et 8x 2 R; f 0 (x) = 2t exp( t ) sh(2tx) dt. En integrant par parties sur [0; b] et en faisant tendre b vers +1 nous obtenons p p f 0 (x) = 2xf (x). f (0) = 12 donc f (x) = 12 exp(x ). n X1 Remarque 8(t; x) 2 R ; exp( t ) ch(2tx) = exp( t ) (2(2txn))! . n 1 2 0 2 + 2 2 Notons, pour n 2 N; In = Z 1 + 2 2 =0 t n exp( t ) dt. 2 2 En integrant par parties nous obtenons 8n 2 N; In = 2n + 1 In puis 2 p p (2n)! (2x) nIn x n 8n 2 N; In = 2 n n! . La serie de terme general (2n)! = n! 2 est X1 x n p 1 p convergente donc f (x) = = exp(x ). 2 n n! 2 0 +1 2 2 2 +1 + 2 2 =0 t est continue. 1 + t (sin(t)) Z n t La fonction est integrable (etant positive) si dt a une li1 + t (sin(t)) mite lorsque n tend vers +1. Z n t n Z k X t dt = dt. 1 + t (sin(t)) 1 + t (sin( t )) k k Z k t Z t + k uk = dt = dt 1 + (t + k) (sin(t)) k 1 + t (sin(t)) Z Z 1 6(1 + k) 1 + (k) (sin(t)) dt = 2(1 + k) 1 + (k)1(sin(t)) dt. h h A l'aide du changement de variable t 2 0; 7 ! u = tan(t) 2 [0; +1[ nous 2 en deduisons 90. t 2 R 7 ! + 6 2 ( +1) 6 0 ( +1) 0 2 ( +1) 6 2 6 2 =0 ( +1) 6 2 6 0 2 2 0 6 2 0 6 2 322 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Z Z 1 1 1 dt = du = p . 1 + (k) (sin(t)) 1 + u + (k) u (t) 2 1 + (k) Z k t 1+k 1 . p 06 dt 6 k ! 1 k 1 + (k) k 1 + t (sin(t)) La serie de terme general uk est donc convergente et la fonction proposee est integrable. 2 6 0 2 + 2 0 6 2 6 ( +1) 6 91. t 2 R 7 ! + 2 6 q1 3 2 est continue. (1 + t ) (sin(t)) 2 3 + 2 La fonction est integrable (etant positive) si Z n ( +1) q1 dt a une (1 + t ) (sin(t)) limite lorsque n tend vers +1. Z n n Z k X 1 q q1 dt = dt. k k (1 + t ) (sin(t)) (1 + t ) (sin(t)) 2 R est integrable. t 2]0; 2 7 ! q 1 (sin(t)) Z k Z 1 1q q 06uk = dt = 2 dt k (1 + t ) (sin(t)) (1 + (t + k) ) (sin(t)) Z 2 1 q dt. 06 u k 6 (1 + (k) ) (sin(t)) Z 2 1 A donc la serie de terme general uk est q dt k! 1 k (1 + (k) ) (sin(t)) convergente et la fonction proposee est integrable. ( +1) 0 2 3 2 ( +1) 0 3 2 2 3 2 =0 3 2 2 ( +1) 2 2 3 2 0 2 3 2 2 2 3 0 2 2 2 0 3 2 + 2 x 92. t 2]0; 1[7 ! t 2 R est continue. ln(t) tx Soit a 2] 1; x[. tlim t a ln(t) = 0 donc lorsque t tend vers 0 a droite, ! tx = o 1 . ln(t) ta x t 2]0; 1[7 ! ln(t t) 2 R est integrable sur ]0; y] avec 0 < y < 1. tx 1 donc lim Z y tx dt = 1. y! ln(t) t! y 1 ln(t) Soient u et v deux applications continues par morceaux denies de [a; b[ dans R, equivalentes au voisinage de b. On suppose v positive au voisinage de b et 0+ 45 1 45 1 0 Nous avions deja vu ce resultat dans l'exercice sur les integrales de Bertrand. 323 non integrable alors 46 Zx u(t) dt Zx x!b a v(t) dt. Z tx Zy 1 t 1 donc ln(t) dt y! t 1 dt puis Zy 1 Z y tx dt ln(t) y! t 1 dt = ln(1 y). Z y tx 1 tx ln(t) t!1 a y 1 1 0 1 1 2 Finalement lim y!1 1 2 0 ln(1 y) 0 ln(t) dt = 1. 93. (a) Utilisons le changement Z de variable t 2 [0; 1] 7 ! y = tx 2 [0; x]. Nous obtenons F (x) = g(x tx)f (tx) dt. 1 0 (t; x) 2 [0; 1] [0; 1] 7 ! g(x tx)f (tx) 2 R est continue ; le module est majore par sup jg(u)j : sup jf (u)j. Zu2 u2[0; ; [0 1] 1] 1 x 2 [0; 1] 7 ! g(x tx)f (tx) dt est donc continue et possede une limite en 0 ; celle-ci est egale a f (0)g(0). F a donc une limite en 0 egale a f (0)g(0). (b) Soit Z x > 0. Z Z g(x tx)f (tx) dt 6kgk1 jf (tx)j dt = kgk1 1 x jf (y)j dy x 0 1 1 Z 1 0 0 6kgk1 x 1 + 0 0 jf (y)j dy. Nous en deduisons immediatement x!lim1 F (x) = 0. + 94. (a) xh(t) = h(t) + (x 1)h(t). Supposons x>1 et t>a. Nous avons xh(t)6h(t) + (x 1)h(a) puis jg(t)j exp(xh(t))6 exp((x 1)h(a))jg(t)j exp(h(t)). 46 Redemontrons ce resultat. Quitte a changer a en une valeur superieure on peut supposer que u et v sont positives. La quantite nie omise ne changera pas l'equivalence eventuelle de fonctions de limites innies. Zx Soit " > 0. Il existe c 2 [a; b[ tel que pour x 2 [c; b[ on ait v(t) dt > 0 et pour t 2 [c; b[ on ait a ju(t) v(t)6 2" v(t). Zx (u(t) v(t)) dt = Zc (u(t) v(t)) dt + Zx (u(t) v(t)) dt donc Za x aZ c c " Z x Z c " Z x (u(t) v(t)) dt 6 (u(t) v(t)) dt + 2 c v(t) dt6 a (u(t) v(t)) dt + 2 a v(t) dt. a a R c(u(t) v(t)) dt a R lim = 0 donc il existe d 2 [c; b[ tel que pour tout x 2 [d; b[ on ait x x!b Z x a v(t) dt Z x (u(t) v(t)) dt 6" v(t) dt d'ou le resultat. a a CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 324 t 7 ! g(t) exp(xh(t)) est alors integrable sur [a; b[. lim g(t) exp(xh(t))t = A exp(xh(0)). Nous en deduisons que pour x>1, t! F (x) existe. Z 1 g(t) F (x) = A exp(xh(0)) A exp(x(h(t) h(0))) dt. Nous pouvons donc, quitte a changer de notations, supposer h(0) = 0 et A = 1. A l'aide du changement de variable t 2 R 7 ! u = cxt 2 R qui est un C dieomorphisme, nous obtenons, pour X > 0 xe : ZX Z cxX 1 t exp( cxt ) dt = u exp( u) du. (cx) + 1 Z cxX lim u exp( u) du = x! 1 donc + 1 ZX 1 t exp( cxt ) dt x! 1 . (cx) Soit " > 0 donne. = 1, lim (1 + ) (1 ) = 1. lim (1 ) (1 + ) ! ! Il existe donc 2]0; 1[ tel que " et (1 + ) (1 ) 61 + " . (1 ) (1 + ) >1 2 2 g(t) = 1 donc 9 > 0, t 2]0; ] ) (1 )t 6g(t)6(1 + )t . lim t! t h(t) = c donc 9 > 0, t 2]0; ] ) (1 + )ct 6h(t)6 (1 )ct . lim t! t Pour t 2]0; ] ou 0 < 6 min( ; ; a) nous avons : (1 )t exp c(1 + )xt 6g(t) exp(xh(t))6(1 + )t exp c(1 )xt . Nous Z obtenons nalement Z (1 )t exp c(1 + )xt dt6 g(t) exp(xh(t)) dt 0 + 0 + 1 +1 + 1 +1 0 0 +1 + 1 0 +1 + 0 +1 2 0 0 +1 2 1 2 0 +1 2 1 0 2 1 0 Z +1 2 c(1 + )xt dt 2 6 Z 0 0 (1 + )t exp c(1 )xt dt. + 1 (cx(1 + )) , 1 (1 x! 1 Z 1 + + 1 (1 + )t exp c(1 )xt dt x! 1 (cx(1 )) . Il existe donc x >1 tel que pour x>x on ait : + 1 Z (1 ) (1 )t exp c(1 + )xt dt> (cx(1 + )) et Z (1 + ) + 1 (1 + )t exp c(1 )xt dt6 (cx(1 )) . 0 )t exp +1 + +1 + 0 1 1 2 +1 0 2 0 +1 325 D'apres le choix de nous avons " 1 + 1 Z 1 xh(t)) dt 2 (cx) 6 g(t) exp( " 1 + 1 6 1+ 2 (cx) . Comme nous l'avons deja ecrit plus haut, pour x>1 et t 2 [; b[, nous avons xh(t)6h(t) + (x 1)h()6h(t) donc +1 0 +1 Z b g(t) exp(xh(t)) dt 6 exp((x 1)h()) Zb jg(t)j exp(h(t)) dt Zb jg(t)j exp(h(t)) dt. La fonction majorante est negligeable, lorsque x tend vers +1, devant x (car h() < 0) donc il existe x >1 tel que pour x>x on ait Z b " 1 + 1 g(t) exp(xh(t)) dt 6 2 (cx) . Il vient donc pour x> max(x ; x ), Zb 1 +1 (1 ") (cx) 6 g(t) exp(xh(t)) dt 6 exp((x 1)h()) 0 +1 2 2 +1 1 2 +1 0 6(1 + ") 1 + 1 (cx) c'est-a-dire, en revenant aux notations initiales : 1 exp(xh(0))(cx) . F (x) x! 1 A + (b) Le resultat precedent s'applique, avec A = g(c) et = 0, a l'intervalle [0; b c[ et aux applications h et g denies par h (t) = h(t + c) et g (t) = g(t + c). Il s'applique a l'intervalle [0; c a[ et aux applications h et g denies par h (t) = h( t + c) et g (t) = g( t + c). en deduisons alors ZNous b g (c) 1 g(t) exp(xh(t)) dt x! 1 exp(xh(c))(dx) et de m^eme pour c +1 +1 + 1 1 1 1 2 2 2 2 1 Zc + g(t) exp(xh(t)) dt. Lorsque deux fonctions u et v positives au voisinage d'un point t sont equivalentes, au voisinage de ce point, a respectivement u et v alors u + v est equivalente a u + v . En eet 8" > 0, 9V 2 V (t ) tel que pour tout t 2 V \ A (ou A est l'ensemble de denition de u; v; u ; v ) on ait ju(t) u (t)j6"u(t) et jv(t) v (t)j6"v(t). Nous avons alors j(u + v)(t) (u + v )(t)j6"(u(t)+ v(t)) d'ou le resultat. Nous en deduisons : a 0 1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 326 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Zb 2g(c) 1 exp(xh(c))(dx) . Si f s'annule en un point de ]a; b[, alors f possede un minimum en ce point et f 0 s'annule en ce point ce qui est faux donc 8t 2]a; b[; f (t) > 0. Posons h(t) = ln(f (t)). 0 (t) 00 (t) f 0 (t) f f 0 00 h est de classe C , h (t) = f (t) , h (t) = f (t) f (t) . 00 h0 (c) = 0; h00 (c) = ff ((cc)) < 0. h(t) = h(c) + 12 h00 (c)(t c) + o (t c) lorsque t tend vers c. 2(h(t) h(c)) g est continue en c. lim = 1. t!c (t c) h00 (c) Nous sommes ramenes aux cas precedents et nous obtenons : s Zc f (c) , g(t)(f (t))n dt n! 1 g(c)(f (c))n 4nf 00 (c) a g(t) exp(xh(t)) dt x!+1 a 1 2 2 2 2 2 s + Zb f (c) , g(t)(f (t))n dt n! 1 g(c)(f (c))n 4nf 00 (c) c s Zb 2f (c) g(t)(f (t))n dt n! 1 g(c)(f (c))n nf 00 (c) . a + + (c) t 2 R 7 ! exp(tx t ln(t)) 2 R est continue. La limite en 0 est egale a 1. ln( t ) Soit 2 R. t exp(tx t ln(t)) = exp t x ln(t) + a pour t limite 0 lorsque t tend vers +1. La fonction est donc integrable. Soit le changement de variable u 2 R 7 ! t = u exp(x 1) 2 R qui est un C dieomorphisme. + Z + Z 1 + 0 1 exp(tx t ln(t)) dt = exp(x 1) 0 + 1 + exp((exp(x 1))(u u ln(u))) du. Avec les notations precedentes, choisissons g = 1 et h(u) = u(1 ln(u)). h0 (u) = ln(u). Nous avons alors c = 1, = 2, d = 12 . Nous obtenons 1 x Z 1 p t donc t exp(xt) dt x! 1 2 exp(exp(x 1)) exp 2 . + 0 + Pour x > 1, (x + 1) = Z 1 + exp(x ln(t) t) dt. Supposons x > 0. Considerons t 2 R 7 ! u = t 2 R qui est un C x dieomorphisme. Nous obtenons 0 + Z 1 + 0 x exp(x(ln(x) + (ln(u) u))) du = xx+1 + Z 0 1 + 1 exp(x(ln(u) u)) du. 327 Posons h(u) = ln(u) u. Les conditions vues plus haut s'appliquent. Le maximum de h est atteint en u = 1. 1 x exp( x) x Nous obtenons alors (x + 1) x! 1 2 x c'est2 2 1 p = , a-dire, sachant que 2 n p p (x + 1) x! 1 2xx exp( x). Il vient alors n! n! 1 n 2n. e La fonction t 2 [ 1; 1] 7 ! (1 t )n 2 R est continue.0 Posons f (t) = 1 t . f est de classe C 1 sur [ 1; 1]. f (t) = 2t. Nous pouvons appliquer les resultats precedents et nous obtenons r Z n (1 t ) dt n! 1 n. t 2 R 7 ! (1 + t 1+ t )n 2 R est continue. 1 1 . La fonction est integrable pour n>1. (1 + t + t )n t!1 t n 1 4t + 2t Posons f (t) = . f est de classe C 1 . f 0 (t) = 1+t +t (1 + t + t ) est du signe de t, nul uniquement en 0. f (0) = 1; f 00 (0) = 2. Nous en d : r Zeduisons 1 dt . 1 (1 + t + t )n n! 1 n p L'integrabilite de la fonction t 2 Rp7 ! exp( nt ) 1 + t 2 R est immediate. PosonsZ h(t) = t , g(t) = 1 + t . r 1p Nous obtenons 1 + t exp( nt ) dt n! 1 . 2n 1 f (t) = ln(1 + t). f est de classe C 1 . 1 2 +1 + + 1 2 47 + + 2 2 1 2 + 1 2 2 4 4 4 3 2 4 2 4 2 + 2 4 + 2 2 2 2 + 2 2 + Z 1 0 (ln(1 + t))n dt = Z 1 0 (ln(2 u))n du. Posons h(u) = ln(ln(2 u)). Nous appliquons le premier resultat avec 1 . g = 1, A = 1, = 0, = 1, c = h0 (0) = 2 ln(2) Z 2(ln(2))n Nous obtenons (ln(1 + t))n dt n! 1 . n 1 +1 48 + 0 exp(itx) 6 1 . exp(itx) 95. g : (t; x) 2 R R 7 ! 2 C est continue. 1+t 1+t 1+t f est donc denie sur R et continue. + 47 48 2 2 Nous avions deja demontre ce resultat a l'exercice numero 41 de ce chapitre. Nous avons, a l'exercice numero 56 de ce chapitre, deja obtenu le resultat. 2 328 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S @g (t; x) = it exp(itx) ; @g (t; x) = t . t 2 R 7 ! t 2 R n'est pas @x 1 + t @x 1+t 1+t integrable. Nous ne pouvons donc pas conclure directement a la derivabilite eventuelle de f . Nous allons employer deux methodes. Premiere methode. Pour x 6= 0, integrons par parties sur [0; a] ; nous obtenons : Z a exp( itx) dt = exp(itx) a + Z a 2t exp(itx) dt. 1+t ix(1 + t ) ix(1 + t ) 2 + 2 2 2 2 2 2 Z i 2i 1 t exp(itx) En faisant tende a vers +1 il vient f (x) = dt. x x (1 + t ) La derivee partielle par rapport a x de t exp(itx) est egale, en (t; x), a (1 + t ) it exp(itx) . it exp(itx) = t . (1 + t ) (1 + t ) (1 + t ) Nous pouvons donc appliquer le theoreme erivation sous le signe integrale Z de1 tdexp( itx) dt 2 C est derivable de et conclure que l'application x 2 R 7 ! (1 + t ) Z 1 it exp(itx) derivee en x : dt.f est donc derivable sur R et pour x 6= 0, (1 + t ) Z Z i 2i 1 t exp(itx) 2 1 t exp(itx) 0 f (x) = x + x dt + x dt. (1 + t ) (1 + t ) t exp(itx) = ((t 1) + 1) exp(itx) et en simpliant, nous obteen ecrivant (1 Z+ t ) (1 + t ) 1 1 (t 1) exp(itx) nons f 0 (x) = dt. x (1 + t ) 0 0 0 + 2 2 0 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 + + 2 2 0 2 2 2 0 + 2 2 + 2 2 0 2 2 2 2 0 2 2 2 + 2 2 2 2 2 0 (t 1) t . est t 7 ! Z (1a (+t t )1) exp(itx) 1 + t Integrons par parties dt. Nous obtenons (1 + t ) Z a (t 1) exp(itx) t exp(itx) a Z a t exp(itx) dt = + ix dt. (1 + t ) 1+t Z 11+t texp(itx) En faisant tendre a vers +1, l'integrale impropre dt est conver1+t Z 1 t exp(itx) gente et f 0 (x) = i dt. 1+t Z n exp(itx) Seconde methode. Soit n 2 N. Posons fn(x) = dt. 1+t Le theoreme de derivation sous le signe integral s'applique ici et nous obtenons Z n it exp(itx) 0 fn ( x ) = dt. 1+t 2 Une primitive de t 7 ! 2 2 2 2 2 2 0 2 2 2 0 2 2 0 + 2 0 0 2 2 0 + 0 0 2 329 En integrant par parties, pour x 6= 0, nous obtenons : t exp(itx) n Z n (1 t ) exp(itx) 0 fn(x) = x(1 + t ) x(1 + t ) dt. Z 1 (t 1) exp(itx) 0 lim f (x) = n! 1 n x(1 + t ) dt. Montrons que la convergence est uniforme. n exp(inx) Z 1 (1 t ) exp(itx) 6 n + 1 n 6 2 . + dt x(1 + n ) n x(1 + t ) jxj(1 + n ) jxj 1 + n njxj La convergence est donc uniforme sur l'ensemble jxj>a ou a est un reel strictement positif. Z 1 (t 1) exp(itx) 0 f est donc derivable sur R et f (x) = x(1 + t ) dt. Montrons que f n'est pas derivable en 0. Z 1 exp(itx) 1 1 f ( x ) f (0) = dt. Soit x 2 R . x x 1+t Supposons x > 0. Le changement de variable t 2 R 7 ! u = tx 2 R conduit Z 1 exp(iu) 1 f ( x ) f (0) a x h =i x + u du. Pour u 2 0; , sin(u)>u donc Z sin(u) 21 Z 2u 1 x + u du> x + u du = ln(x + u ) . Nous en deduisons Z 2u lim du = +1. x! x + u Z 1 Z 1 sin(u) du 6 1) du = lim 1 atan u X = 1 atan 2x . X! 1 x Z x + u x + Zu x x 1 1 1 2 sin(u) lim du = donc x! x + u Z x + u du est bornee quand x tend vers 1 sin(u) 0. Nous en deduisons xlim ! x + u du = +1. La partie imaginaire de f n'est pas derivable en 0 donc f n'est pas derivable en 0. u Montrons cependant que la partie reelle est derivable en 0. j1 cos(u)j6 . 2 Z 1 cos(u) 1 Z 1 cos(u) 1 x Z 1 x x du 6 2 x + u du u x + u du = 4 donc Z 1 cos(u) 1 la derivee en 0 a droite de la partie reele de f est egale a du. u 2 2 + + 2 2 0 0 2 2 2 0 + 2 2 2 2 2 + + 2 2 2 2 0 + 2 0 + + + 2 0 2 49 2 2 2 0 2 2 2 0 2 2 2 0 2 0 2 0 2 + + 2 2 2 2 2 + 0 2 2 + 2 + 2 2 2 + 0 0 2 2 2 2 2 + 0 + 2 2 0 + 2 0 2 2 + 0 2 h i sin est concave sur 0; 2 donc la droite pasant par les points de coordonnees (0; 0) et 2 ; 1 est \sous la courbe " representant la fonction sinus c'est-a-dire sin(u)> 2 u. 49 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 330 Soit a et b deux reels strictement positifs ; a < b. En integrant par parties nous obtenons 1 cos(u) b Z b sin(u) Z b cos(u) 1 du = u u u Zdu . a a a b sin(u) Nous avons vu de nombreuses fois a; b !lim; 1 du = donc u 2 a Z 1 cos(u) 1 du = . u 2 On fait de m^eme dans le cas x < 0. 1 96. t 2 R 7 ! (1 exp( xt )) 2 R est continue. t 1 1 1 (1 exp( xt )) = x, (1 exp( xt )) 6 . f est donc deni sur R . lim t! t t t 1 Posons pour (t; x) 2 R R , '(t; x) = (1 exp( xt )). Pour t > 0 nous t 1 avons j'(t; x)j6 et 061 exp( xt )6xt donc j'(t; x)j6x. ' est continue. Z 1 t Z 11 f (x) = t (1 exp( xt )) dt + t (1 exp( xt )) dt. Soit A > 0. Soit x 2 [0; A]. Sur [0; 1] on choisi comme dominante A et sur [1; +1[ on choisi t 7 ! 1 . t Nous en deduisons que la restriction de f a [0; A] est continue. A est quelconque strictement positif donc f est continue. @' (t; x) = exp( xt ). @' est continue. @x @x Soit A > 0. Soit x>A. 06 exp( xt )6 exp( t A). La dominante est intgrable donc la restriction de f a [A; +1[ est de classe C puis, A etant quelconque R et pour x > 0, p Z 1strictement positif, f est de classe1 CZ sur 1 0 0 f (x) = exp( xt ) dt c'est-a-dire f (x) = p exp( u ) du = p . x 2 x p Il existe alors C 2 R tel que 8x 2 R ; f (x) = x + C . f etant continue p cette relation est vraie sur R . f (0) = 0 donc 8x 2 R ; f (x) = x. Remarque utilisons, pourZ x 1> 0, le changement de variable t 7 ! u = tpx. p p 1 Nous obtenons f (x) = x 1 exp u du = xf (1). La relation u est vraie aussi pour x = 0. Nous en deduisosn immediatement que f est continue surpR , derivable sur R . Le calcul precedent permet de prouver que f (1) = . 2 ( ) (0 + ) + 2 0 2 + 2 2 0 2 2 2 2 + + + 2 2 2 2 2 1 + 2 2 0 2 2 1 2 2 2 2 1 1 + + + 2 0 2 0 + + + + 0 + 2 2 + atan(x + t) 97. g : (t; x) 2 R 7 ! 2 R est de classe C . atan(x +1 t+) t 8(t; x) 2 R ; 1 + t 6 2(1 + t ) . La dominante est intregrable donc f 2 1 2 2 2 2 331 est continue sur R. @g 1 @g g(t; x) = 1 donc (t; x) 6 . @x (1 + t )(1 + (x + t) ) @x 1+t Z 1 dt 0 f est donc de classe C et f (x) = . )(1 + (x + t) ) 1 (1 + t 1 1 2t + x 2t + 3x = + . Pour x 6= 0, (1 + t )(1 + (x + t) ) x(x + 4) 1 + t 1 + (x + t) 1 Une primitive de t 2 R 7 ! 2 R est donc (1 + t )(1 + (x + t) ) 1 + (x + t) 1 1 t 2 R 7 ! x + 4 x ln + atan(x + t) + atan(t) 2 R. 1+t 2 Nous avons donc pour x 6= 0, f 0 (x) = x + 4 . Le resultat est vrai aussi (par continuite) en x = 0. Z x f (0) = 0 donc f (x) = u 2+ 4 du = atan x2 . exp(t) 98. g : (t; x) 2 [0; 1] R 7 ! t + x 2 R est continue. exp(t) e Pour x>a > 0 et t 2 [0; 1], 06 t + x 6 a . La restriction de F a [a; +1[ est continue puis F est continue sur R . @g (t; x) = exp(t) . (t; x) 2 [0; 1] R 7 ! exp(t) 2 R est continue @x t + x) (t + x) e (@g et pour x>a, (t; x) 6 . La restriction de F a [a; +1[ est derivable puis @x a Z exp(t) 0 F est derivable sur R et F (x) = dt. (t + x) pour (t; x) 2 [0; 1] R , x exp(t)6 exp(t). Le theoreme de convergence t+x Z dominee s'applique et nous obtenons x!lim1 xF (x) = exp(t) dt = e 1. Nous avons donc F (x) x! 1 e 1 . Z exp(t) 1 Z x 1 exp(t) 1 exp(t) 1 F (x) = dt + dt . 06 t+x t+x t+x 6 t . La dominante est prolongeable par continuite sur [0; 1] donc le theoreme de Z exp(t) 1 Z exp(t) 1 convergence dominee s'applique et xlim dt = dt. ! t + x t Z 1 t + x dt = ln(x + 1) ln(x) nous en deduisons : F (x) x! ln(x). 99. (a) (t; x) 2 R R 7 ! f (t) 2 R est continue. t+x 2 2 2 + 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 0 + + + 2 2 2 1 + 2 0 + 1 + 0 + 1 1 0 0 1 0 1 0 1 0 0 0 + + 332 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S f (t) jf (t)j 6 . f etant integrable, Pour t>0 et pour x > 0 nous avons t + x x F est denie sur R . f (t) jf (t)j Si nous supposons x>a avec a > 0 nous avons t + x 6 a . Nous en + deduisons donc que la restriction de F a un voisinage d'un point quelconque strictement positif est continue ce qui prouve que F est continue sur R . f (t) Pour t>0 et pour x > 0 nous avons x t + x 6jf (t)j. xf (t) = f (t) donc le theoreme de convergence dominee s'applique lim x! 1 t + x Z 1 et x!lim1 xF (x) = f (t) dt. + + + + 0 Zx (b) Posons, pour x>0, G(x) = f (t) dt. G est de classe C sur R . En integrant par parties nous obtenons pour y 2 R G(t) t y Z y G(t) Zy 1 0 t + x G (t) dt = t + x t + (t + x) dt. f ayant une integrale impropre convergente, G a une limite reelle en +1 et est bornee sur R donc pour x > 0 nous avons Zy 1 Zy 1 F (x) = y!lim1 t + x f (t) dt = y!lim1 (t + x) G(t) dt. Cette derniere integrale etant l'integrale d'une fonction integrable, car G est bornee et t + x > t, et non plus une integrale impropre. M G (( t ) 6 Soit M = sup jG(t)j. Nous avons pour x>a > 0 . (t + x) (t + a) t> Comme plus haut, nous en deduisons que F est continue sur R . 1 + 0 + = 0 2 0 =0 + + + 0 Notons l = 2 2 0 Z 0 2 + 1 + 0 f (t) dt = y!lim1 G(y). + Soit " > 0. 9A > 0 tel que pour t>A on ait jG(t) lj6 " . Nous en 3 deduisons que l'on a : " x " x Z 1 xG(t) dt 2 l 3 A + x ; l + 3 A + x . A (t + x) Z A xG(t) Z A x 1 1 MA dt 6M (t + x) dt = Mx x x + A = x + A . (t + x) MA = 0, lim x! 1 x + A " x " , lim l + " x = l + " . lim l = l x! 1 3 x+A 3 x! 1 3 x+A 3 Il existe donc B > A tel que pour x>B on ait : + 2 0 2 0 2 + + + Z A xG(t) " dt 6 , (t + x) 3 " x l 3 x + A >l 23" , l + 3" x +x A 6l + 23" soit nalement Z 1 xG(t) dt6l + ". l "6 (t + x) Z 1 333 2 0 + 2 0 Nous avons donc encore x!lim1 xF (x) = + + 0 f (t) dt. sin(xt) 100. t 2 R 7 ! 2 R est continue. 1+t f (0) = 0. Si f (x) existe alors f ( x) = f (x). Nous pouvons supposer x > 0. Soit a > 0. Z a sin(xt) Z xa sin(t) cos(t) t xa Z xa cos(t) dt = dt. 1+t x + t dt = x + t t (x + t) cos(t) 1 Z a sin(xt) 1 Z 1 cos(t) 6 donc a!lim1 dt = x dt. (x + t) (x + t) 1+t (x + t) L'integrale impropre denissant f est convergente. Z 1 1 1 Z 1 sin(t) f (x) 2 = sin(t) x + t t dt = x dt. t (x + t) sin(t) 1 sin(t) 1 Pour t 2 [0; 1]; t(x + t) 6 x + t , pour t>1; t(x + t) 6 t(x + t) . Nous en deduisons Z 1 dt Z dt f (x) 2 6x x + t + x x + 1 t(x + t) t 1 = x ln x + t!lim1 ln x + t ln x + 1 x + 1 = x ln x + ln(x + 1). Il est alors immediat que lim f (x) = et lim f (x) = . x! 2 x! 2 Z 1 cos(t) f (x) = x1 dt. (x + t) Z 1 cos(t) Z 1 1 1 2 6 dt dt = donc jf (x)j6 et x!lim1 f (x) = 0. (x + t) (x + t) x x sin(t) Supposons t 2 R 7 ! 2 R integrable. t sin(t) (sin(t)) 1 cos(2t) Z y 1 cos(2t) > alors y!lim1 dt 2 R. t t = 2t 2t En integrant par parties nous avons Z y cos(2t) sin(2t) y Z y sin(2t) dt = 4t dt. 2t 4t + = 0 0 2 0 =0 + 2 2 + 0 2 0 + + 0 0 1 + 0 0 + 0+ 0 + 2 0 + 0 + 2 2 0 + + 2 + 1 1 1 2 1 334 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S sin(2t) 1 6 , t 2 [1; +1[7 ! sin(2t) 2 R est donc integrable et 4t 4t 4t Z y cos(2 t) 2 2 2 dt 2 R. 2t cos(2t) 1 dt = ln(x) t 2 lim y!+1 y1 Z 1 Z y cos(2t) dt. 2t Z y 1 cos(2t) Nous en deduisons y!lim1 dt = +1 et nous aboutissons a une t sin(t) contradiction. t 2 R 7 ! t 2 R n'est pas integrable. Supposons que pour x > 0 l'application t 7 ! sin(xt) soit integrable sur R . 1+t En refaisant les calculs initiaux nous en deduisons que t 2 R 7 ! sin(t) 2 R x+t est integrable. t) 2 R n'est alors pas integrable. t 2 R 7 ! sin(t t) sin( x+t x sin(t) sin(t) x sin(t) x sin(t) t x + t = t(x + t) et t(x + t) 6 t(x + t) . Nous aboutissons a une contradiction donc t 7 ! sin(xt) n'est pas integrable 1+t sur R . 1 1 1 exp( itx) 2 C est continue. exp( itx) = . 101. t 2 R 7 ! 1+t 1+t 1+t f est donc denie sur R. Soit x 6= 0. Integrons par parties entre a et b ; i b Z b 2it Zb 1 exp( itx) dt = x(1 + t ) exp( itx) a + a x(1 + t ) exp( itx) dt. a 1+t Z 1 2it exp( itx) dt puis Nous avons donc f (x) = 1 x(1 + t ) Z 1 2t ixf (x) = exp( itx) dt. 1 (1 + t ) Soit g : (t; x) 2 R 7 ! 2t exp( itx) 2 C ; g est de classe C 1 et (1 + t ) @g (t; x) = 2it exp( itx) puis @g (t; x) 6 2t . @x (1 + t ) @x (1 + t ) Z 1 2t La dominante est integrable sur R donc x 2 R 7 ! exp( itx) dt (1 + t ) 1 Z 1 2it est derivable de derivee en x, exp( itx) dt. 1 (1 + t ) Z 1 2t 0 f est derivable sur R et xf (x) + f (x) = exp( itx) dt. 1 (1 + t ) 1 + 1 1 + + + + + 2 2 2 2 2 2 2 + 2 2 + 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 + 2 2 + 2 2 2 + 2 2 2 335 Nous obtenons en ecrivant 2t = 2(1 + t ) 2 puis en simpliant, Z 1 1 0 f (x) xf (x) = 2 exp( itx). 1 (1 + t ) Soit h l'application denie sur R par h(t; x) = 1 exp( itx). (1 + t ) it exp( itx). (t; x) = h est de classe C . @h @x (1 + t ) @h (t; x) = t . La dominante est integrable donc : @x Z (11+ t )t x2R7 ! exp( itx) est de classe C puis d'apres la relation 1 (1 + t ) precedente, f 0 est derivable sur R et en simpliant nous obtenons : Z 1 t 00 xf (x) = 2i exp( itx) = xf (x). 1 (1 + t ) Il existe deux constantes a et b telles que 8x < 0; f (x) = a exp(x) + b exp( x) et deux constantes c et d telles que 8x > 0; f (Zx) =1 c exp(x) + d exp( x). 2t dt donc f a une limite nulle en 1 et en +1. Cela jf (x)j 6 x1 1 (1 + t ) Z 1 dt impose b = c = 0. La continuite en 0 impose a = d. f (0) = = 1 1+t donc 8x 2 R; f (x) = exp( jxj). 2 2 + 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 + 1 2 2 + 2 2 + 2 2 + 2 ln(1 + xt) est de classe C 1 . 102. L'application g : (x; t) 2] 1; +1[[0; 1] 7 ! 1+t @g (x; t) = t . Pour x 2 [a; +1[ avec a xe strictement supe@x (1 + t )(1 + xt) t t rieur a -1 nous avons 06 6 . (1 + t )(1 + xt) (1 + t )(1 + at) Le theoreme de derivation s'applique et a etant quelconque sur ] 1; +1[, nous en deduisons que f est derivable sur ] 1; +1[ et Z t 0 8x 2] 1; +1[; f (x) = (1 + t )(1 dt. + xt) x t+x t 1 = + . (1 + t )(1 + xt) 1 + x 1 + tx 1 + t 1 1 0 f (x) = 1 + x ln(1 + xt) + ln(1 + t ) + x atan(t) 2 1 1 = ln(1 + x) + ln(2) + x . 1+x 2 4 f (0) etant nul nous obtenons alors immediatement : Z x ln(1 + t) p f (x) = 8 ln(1 + x ) + ln( 2) atan(x) dt. 1+t 2 2 2 2 1 0 2 2 2 2 1 2 2 0 2 2 0 2 336 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S p En particulier 2f (1) = ln(2) + ln( 2) atan(1) = ln(2) puis 8 4 ln(1 + t) dt = ln(2). 1+t 8 103. t 2]0; 1] 7 ! exp(xt ln(t)) 2 R est continue et a pour limite 1 en 0. La fonction est donc integrable. t 2]0; 1] 7 ! t ln(t) 2 R a pour derivee en t, 1 + ln(t). Nous en deduisons 8t 2]0; 1]; jt ln(t)j6 1e . Pour x>0 nous avons 06ttx 61. Pour x60 nous avons jxj . 06ttx 6 exp e g : (t; x) 2]0; 1] R 7 ! ttx 2 R est de classe C 1 . a Soit a > 0 donne. Pour a6x nous avons donc 06ttx 6 exp e . F est donc continue sur R. @g (t; x) = t ln(t)ttx. @x a 1 tx Comme precedemment, pour x 2 [a; +1[, t ln(t)t 6 exp e . F est donc Z derivable (en fait F est de classe C1 ) sur R de derivee en x, F 0 (x) = ln(t)tt x dt. La derivee est strictement negative et F est strictement decroissante sur R. Nous avons vu plus haut que pour x>0 nous avonsZ 06ttx 61. Pour t 2]0; 1], lim ttx = 0. F a alors une limite en +1 egale a 0 dt = 0. x! 1 Z 1 2 0 1 ( +1) 0 1 + Pour (t; x) 2 R R nous avons ttx = + Z X1 (ln(t))ntnxn 0 + n=0 n! . 1 tp (ln(t))q dt. En integrant par parties sur [; 1] ]0; 1] puis en faisant tendre vers 1 nous obtenons Ip;q = q Ip;q puis Ip;q = ( 1)q q! q Ip; = ( 1)q q! q . p+1 (p + 1) (p + 1) Posons, pour p et q entiers, Ip;q = 0 1 0 Z tnxn(ln(t))n dt = jxjn n n! (n + 1) 1 0 La serie de terme general . +1 jxjn +1 (n + 1)n +1 est convergente donc F est developpable en serie entiere sur R et 8x 2 R; F (x) = X1 + n=0 ( 1)n xn . (n + 1)n +1 n Pour x < 0, F (x) > ( x)n . Il est clair que x!lim1 F (x) = +1. (n + 1) +1 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 337 X1 + n=p+1 jxjn 6 X1 jxjn = jxjp . (n + 1)n n p (p + 2)n (p + 2)p (p x + 2) + +1 +1 +1 +1 = +1 Par exemple sur [ 5; 5] pour obtenir une valeur approchee de F (x) a moins de 10 pres il sut de choisir p = 9. Nous obtenons alors le trace suivant : 4 3 2.5 2 1.5 1 0.5 –4 0 –2 2 4 104. Soit x > 0. t 2 R 7 ! sin(t) 2 R est continue et a pour limite 1 en 0. exp(xt) 1 x sin( t ) lim t = 0. La fonction est donc integrable et f est denie pour t! 1 exp(xt) 1 tout x > 0. sin(t) 6 1 . Soit a > 0 donne. Pour t > 0 et x>a nous avons exp(xt) 1 exp(at) 1 sin( t ) x 2 R 7 ! exp(xt) 1 2 R est continue, la dominante est integrable sur R donc f est continue. 1 t) = X 8(t; x) 2 (R) ; exp(sin( xt) 1 n (sin(t) exp( nxt)). Pour n>1 t 2 R 7 ! exp( nxt) 2 R est integrable et + 2 + + + + 2 =1 Z 1 + 0 Z 0 + j sin(t)j exp( nxt) dt = = Nous obtenons + 0 p + p p=0 X1 + j sin(t)j exp( nxt) dt exp( nxp) Z p=0 ( +1) Z 0 sin(t) exp( nxt) dt 1 + exp( nx) . 1+n x 1 X1 nx) exp( nxp) j sin(t)j exp( nxt) dt = 1 +1exp( +n x p sin(t) exp( nxt) dt = =m Z X1 Z 0 exp((i nx)t) dt = 2 + 2 =0 2 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 338 X1 2 exp( nxp) 6 + 1+n x 2 = . (1 + n x )(1 exp( nx) 2 p=0 2 2 2 2 2 . (1 + n x )(1 exp( nx) nx Le theoreme \d'echange" serie integrale s'applique et nous avons : X1 Z 1 X1 1 . f (x) = sin(t) exp( nxt) dt = n n 1+n x 2 n!+1 2 + 2 2 + + 2 0 =1 2 =1 X1 ( 1)k 1 1 1 Supposons x > 1. = = k. 1+n x n x 1+ 1 ( n x ) k n x X1 1 = 1 et la serie de terme general 1 est convergente k nx 1 nx 1 k (n x ) donc X1 X1 ( 1)k ! X1 X1 ( 1)k ! k = k c'est-a-dire n n (n x ) k k (n x ) + 2 2 2 2 2 2 2 2 2 =1 2 + 2 2 2 2 =1 + + + 2 =1 2 2 f (x) = + 1)k (2k) . xk +1 2 k=1 2 =1 =1 =1 X1 ( + Zn dt 6 1 6 Z n dt Z 1 dt n 1 + Zt x 1 1 +dtn x n 1 + t x il vient alors 6f (x)6 c'est-a-dire 1+t x 1+t x atan(x) 6f (x)6 . 2x x 2x Nous en deduisons f (x) x! . Z 1 dt x 2x (x)61 + tx = x 1 donc pour k>1; (2k)62. Supposons x>2. ( 1)k (2k) 2 ( 1)k (2k) 6 . La s e rie de terme g e n e ral est unifor 2k xk xk k mement convergente sur [2; +1[. x!lim1 ( 1) k (2k) = 0 pour k>2 donc x . lim x f ( x ) = (2) = . Nous en d e duisons f ( x ) x! 1 6x x! 1 61 X1 k k En fait, pour x > 1, f x = k ( 1) (2k)x nous concluons gr^ace a la Soient n 2 N et x 2 R . +1 + 2 + 2 2 2 2 1 + 2 1 2 2 0 2 0 + 1 +1 2 +1 2 2 2 2 2 +1 2 + 2 2 2 2 + + + +1 =1 2 2 2 339 continuite de u 2] 1; 1[7 ! X1 + k=1 ( 1)k (2k)x k . +1 2 105. (a) (t; x) 2 R 7 ! exp( t + itx) 2 R est continue. 8(x; t) 2 R ; j exp( t + itx)j6 exp( t ). La dominante est integrable donc f est denie sur R et est continue. 2 2 2 Z + 1 1 2 exp( t + itx) dt = 2 = 2 Z + Z + 2 1 Z exp( t + itx) dt + 0 Z Z exp( t + itx) dt + 0 =2 Nous avons aussi f (x) = 1 2 1 + 0 1 + 1 0 exp( t + itx) dt 2 Z 11 + 0 exp( t itx) dt 2 exp( t ) cos(tx) dt. 2 exp( t ) cos(tx) dt que l'on peut obtenir en 2 remarquant que t 7 ! exp( t ) sin(tx) est impaire integrable donc a une integrale nulle. (b) Posons g(t; x) = exp( t + itx). g est de classe C . @g (t; x) = itg(t; x). @x @g 8(t; x) 2 R ; @x (t; x) 6jtj exp( t ). La dominante est integrable donc Z 1 0 f est de classe C et 8x 2 R f (x) = i t exp( t + itx) dt. 2 2 2 1 2 + 1 2 1 (c) Integrons par parties sur [A; B ]. 1 b ZB t exp( t + itx) dt = 2 exp( t ) exp(itx) dt A A Z B ix + exp( t + itx) dt. 2 A En faisant tendre A vers 1 et B vers +1 nous obtenons 2f 0 (x) = xf (x). (d) Les solutions de l' dierentielle 2y0 + xy = 0 sont les applications equation x 2 R 7 ! exp x4 2 R. x p p Avec l'hypothese f (0) = nous obtenons f (x) = exp . 4 106. (a) Soit x 2 R. t 2]0; +1[7 ! p1 exp( t + itx) est continue dominee par t 1 t 2]0; +1[7 ! p exp( t) 2 R. t 1 lim t p exp( t) = 0 donc t 2]0; +1[7 ! p1 exp( t) 2 C est integrable t! 1 t t sur [1; +1[. 2 2 2 2 50 2 + 50 Il s'agit d'un resultat classique que nous avons vu maintes fois. 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 340 p1 exp( t) t! p1 donc t 2]0; +1[7 ! p1 exp( t) 2 C est integrable t t t 0+ sur ]0; 1]. f est denie sur R. g : (t; x) 7 ! p1 exp( t + itx) 2 C est de classe C . t @g (t; x) = ipt exp( t + itx). @x @g p p 8(t; x) 2]0; +1[R; @x (t; x) 6 t exp( t). t!lim1 t t exp( t) = 0. La dominante est integrable, f est alors de classe C avec 1 2 + 8x 2 R f 0 (x) = i Z 1 1p + t exp( t + itx) dt. (b) Integrons par parties sur [a; b] ]0; +1[. Nous obtenons Zb 1 hp ib p exp( t + itx) dt = 2 t exp( t + itx) a a t 0 Zb p 2( 1 + ix) t exp( t + itx) dt. a En faisant tendre a vers 0 et b vers +1 nous obtenons 8x 2 R; f (x) = 2(i + x)f 0 (x). 1 x + i . Une primitive de x 2 R 7 ! 1 = 2 C est 2(x + i) 2(x + 1) 2(x + i) x 2 R 7 ! 14 ln(x + 1) + 2i atan(x). Les solutions de l'equation dierentielle 2(i + x)y0 + y = 0 sont les appli 1 i cations x 2 R 7 ! exp ln(x + 1) + atan(x) 2 R. 4 2 1 1 p i p 1 1 f (0) = 2 = 2 donc f (x) = 2 p exp atan(x) . 2 1 + x pp 1 pp1 + x + 1 1 1+x 1 cos atan(x) = p p , sin atan(x) = sgn(x) p p 2 2 2 1+x 2 1+x donc r q q p p f (x) = 8(1 + x ) 1 + x + 1 + i sgn(x) 1 + x 1 . 107. Supposons > 1 0 Soit " > 0; " < 1 + . Il existe A > 0 tel que x>A ) g (x) > " . g(x) x En integrant entre A et x nous obtenons g(x) Z x g0 (t) x ln g(A) = A g(t) dt>( ") ln A soit encore x " g(x)>g(A) A = Kx " . g n'est pas integrable sur [A; +1[. Supposons < 1. 2 2 2 4 2 2 4 2 2 4 2 2 2 2 341 g0 (x) 6 + " . Soit " > 0; " < 1 . Il existe A > 0 tel que x>A ) g(x) x Enintegrant entre A et x nous obtenons Z x g0 (t) x g (x) = dt 6 ( + ") ln ln g(A) A soit encore A g (t) " g(x)6g(A) Ax = Kx ". g est integrable sur [A; +1[ puis sur R . En integrant par parties sur [0; x] nous obtenons + Zx 0 Zx tg0 (t) dt = xg(x) 0 + g(t) dt. 1 0 0 g(t) (g(t) + tg (t)) = 1 + 6= 0 donc g(t) + tg (t) t! 1 (1 + )g(t). Supposons > 1. g n'est pas integrable donc en utilisant les resultats deja vus concernant les eZquivalences, nous obtenons Zx x 0 (g(t) + tg (t)) dt x! 1 ( + 1) g(t) dt. c'est-a-dire : lim t! 1 + + 51 Zx + 0 0 xg(x) x! 1 ( + 1) g(t) dt. < 1. g est integrable donc ette fois nous avons ZSupposons Z 1 1 0 (g(t) + tg (t)) dt x! 1 ( + 1) g(t) dt. + 0 + + x x + lim xg(x) = l 2 R. Si cette limite est non nulle alors g(x) x! 1 x! 1 + + 1 x et g n'est Soient u et v deux applications continues par morceaux denies de [a; b[ dans R, equivalentes au voisinage de b. On suppose v positive au voisinage de b et non integrable. Quitte a changer a en une valeur superieure on peut supposer que u et v sont positives. La quantite nie omise ne changera pas l'equivalence Z x eventuelle de fonctions de limites innies. Soit " > 0. Il existe c 2 [a; b[ tel que x 2 [c; b[) v(t) dt > 0 et t 2 [c; b[) ju(t) v(t)6 2" v(t). 51 Zx (u(t) v(t)) dt = Zc (u(t) v(t)) dt + Zx a (u(t) v(t)) dt donc Za x aZ c c " Z x Z c " Z x (u(t) v(t)) dt 6 (u(t) v(t)) dt + 2 c v(t) dt6 a (u(t) v(t)) dt + 2 a v(t) dt a a R c(u(t) v(t)) dt Z c " Z x a R 6 v(t) dt puis lim = 0 donc 9 d 2 [ c; b [, x 2 [ d; b [ ) ( u ( t ) v ( t )) dt x a x! 1 2 a a v (t) dt Z x Z x Zx Zx (u(t) v(t)) dt 6" v(t) dt d'ou le resultat u(t) dt x! b v(t) dt. a a a a + De m^eme soient u et v deux applications continues par morceaux denies de [a; b[ dans R, equivalentes au voisinage de b. On suppose Z b v positive au voisinage de b et integrable. Soit " > 0. Il existe c 2 [a; b[ tel que x 2 [c; b[) v(t) dt > 0 et t 2 [c; b[) ju(t) v(t)j6"v(t). x Z b Z b (u(t) v(t)) dt 6" v(t) dt d'ou le resultat Z b u(t) dt Z b v(t) dt. x!b x x x x CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 342 pas integrable donc xg(x) ( + 1) x!+1 Z 1 + x g(t) dt. 108. Soit p 2 N. t 2 R 7 ! exp( t)(sin(t))p 2 R est continue majoree en valeur absolue par exp( t) donc est, pour tout p 2 N, integrable. Integrons deux fois par parties sur [0; a]. Nous obtenons + Za 0 exp( t)(sin(t)) n dt = 2 + Za 0 h exp( t)(sin(t)) n (2n) cos(t)(sin(t)) 2 (sin(t)) n + (2n 1)(cos(t)) (sin(t)) n (2n) n 2 2 2 2 2 1 ia exp( t) 0 exp( t) dt. En calculant la limite en +1 nous avons In = 2nIn + 2n(2n 1)(In In) c'est-a-dire (4n + 1)In = 2n(2n 1)In . I = 1. Yn (2k 1)2k (2n)! . Nous obtenons donc In = soit encore 8n 2 N; In = Y n 4k + 1 k (4k + 1) 2 2 1 0 2 2 =1 k=0 109. un est bien deni8pour tout n 2 N. < e si = 0 lim exp(t ) = : +1 si > 0 . En utilisant les equivalents et les intet! 1 1 si < 0 grales que nous avons deja vus, nous obtenons n 1 c'est-a-dire aussi n si = 0 un n! 1 n 1 c'est-a-dire aussi n si < 0 . Supposons > 0. n 1 Z n exp(t) 1 Zn exp(t ) dt = exp(t ) + t t dt. Z n exp(t) 1 Z n 06 t dt6n exp(t ) dt donc lorsque n tend vers l'inni Z n exp(t) Zn Zn ) dt exp(n ) . dt = o exp( t ) dt puis exp( t n! 1 n t 1 Nous en deduisons un n! 1 . n 110. Soit x 2 R. t 2]0; +1[7 ! x 1 2 R est continue. t (1 + t) 1 1 1 . 1, x x x x t (1 + t) t! t t (1 + t) t! 1 t L'application est integrable si et seulement si x < 1 et x + 1 > 1. f est donc denie sur ]0; 1[. 1 = 1 1 x x x t (1 + t) t t (1 + t) . Nous pouvons alors ecrire (car les fonctions sont integrables) + + 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 + 0+ + +1 +1 +1 + 1 343 Z Z 1 dt dt = Z 1 dt Z 1 dt 1 tx (1 + t) tx tx (1 + t) = x tx (1 + t) . Z 1 dt Z 1 dt 06 tx (1 + t) 6 t = 1. Z 1 dt 1. Nous en deduisons x x! Z dt Z dtt (1 +1t) x 6 = 6 2 pour 0 < x6 1 . Nous en deduisons 06 x x t (1 + t) t 1 x 2 f (x) x! x1 . Soient a et b deux reels veriant 0 < a < b < 1. Soit g l'application denie 8 1 > < tb(1 + t) si 0 < t < 1 par g(t) = > . g est continue integrable sur ]0; +1[. : ta(11+ t) si t>1 1 (t; x) 2]0; +1[[a; b] 7 ! x t (1 + t) 2 R est continue et pour tout x 2 [a; b] 1 06 x t (1 + t) 6g(t). La restriction de f a [a; b] est donc continue et alors f est continue sur ]0; 1[. Utilisons le changement de variable t 2]0; +1[7 ! u = 1 2]0; +1[ qui est t un C dieomorphisme. Z 1 du Nous obtenons f (x) = u x (1 + u) = f (1 x). Nous avons donc + 1 + 1 + +1 1 + + +1 1 +1 1 + +1 1 2 1 + 0 1 1 1 0 0 0 1 + Z 1 1 Z 1 1 1 1 x +t x p dt. 2f (x) = + dt = t t x (1 + t) tx (1 + t) (1 + t) t 1 Z 1 dt x x p t + t >2 donc 2f (x)>2 = 2f . 2 t(1 + t) Z 1 dt Z 1 du pt(1 + t) = 4 2 = 2 . Le minimum de f est donc egal a . 1+u 0 + 1 0 1 2 + 1 2 1 + 2 0 + 1 + 2 0 + + 0 Zx 2 0 111. Posons F (x) = f (t) dt. F est continue et de classe C par morceaux et F (x) = 0. lim F (x) = xlim f (x) . En particulier xlim ! ! x x! x Soient a et b deux reels strictement positifs (a6b). 1 b Z b 1 Z b 1 F (x) dx = x F (x) + 2 F (x)f (x) dx. a x a x a En Zfaisant tendrea vers 0 nous obtenons : Z b 1 b 1 1 06 x F (x) dx = b F (b) + 2 x F (x)f (x) dx 1 0 2 0 0 2 0 2 2 2 0 2 2 0 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 344 62 Z b 1 x F (x)f (x) dx. D'apres l'inegalite de Cauchy-Schwarz nous avons Z b 1 Z b Z b F (x) ! f (x) dx dx x F (x)f (x) dx 6 x 0 2 2 2 0 ! 0 Z b F (x) 2 Soit encore dx 64 x Z b F (x) 0 2 Z b 0 0 Z b F (x) 2 f (x) dx 2 0 x ! dx . 2 dx > 0 alors en simpliant nous obtenons x Z b F (x) Zb Z 1 dx64 f (x) dx64 f (x) dx. x Z b F (x) Cette relation est vraie aussi si dx = 0. x Z 1 x x 2 R 7 ! x f (t) dt est donc de carre integrable et Si 0 2 + 2 0 0 2 0 2 0 + 1 F (x) 2 Z + 0 dx64 Z + 1 f (x) dx. x 112. (a) Soit " > 0 donne. Il existe > 0 tel que 8(u; v) 2 ([a; +1[) ; ju vj6 ) kf (u) f (v)k6 " . 2 etant ainsi choisi, l'integrale impropre de f etant convergente, il existe A>a tel que Z y " 8(x; y) 2 ([a; +1[) ; (x>A et y>A) ) f (t) dt 6 2 . 0 2 0 2 2 Z x x " En particulier pour x>A nous avons f (t) dt 6 2 . Zx Zx Z xx + + f (t) dt = Z x f (x) dt x x + + x (f (t) f (x)) dt + + f (x) dt. Z x Z x (f (t) f (x)) dt 6 f (t) dt. x x + x + Nous en deduisons kf (x)k6 " + " c'est-a-dire kf (x)k6". f a donc 2 2 pour limite 0 en +1. Remarque si f n'a pas pour limite 0 alors lorsque l'integrale impropre converge, cela signie que f n'est pas uniformement continue. Si f a une limite non nulle en +1 l'integrale impropre n'est alors pas convergente. L'integrale impropre peut ^etre convergente Z 1 sans que f ait une limite en +1. C'est par exemple le cas de cos(t ) dt. + 2 0 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 345 Contre exemple. Soit f denie sur [1; +1[ par f (t) = n sin (n (t n)) lorsque t 2 n; n + 1 n 1 et f (t) = 0 pour t 2 ; n + 1 n 2 N . f est continue, positive. n 2 3 3 Zx 3 g : x 2 [1; +1[7 ! f (t) dt 2 R est croissante donc possede, en +1, une limite nie ou egale a +1!. ! Zk n Z k k n X X k g(n + 1) = f (t) dt = (1 cos(2k t)) dt . 2 k k k n n X 1 X 1 = 2 1 62. Nous obtenons g(n + 1) = 6 1+ n k 2k k k (k 1) g(x)6g(1 + E (x))62 donc g a une limite reelle en +1. Pourtant f n' 1 a pas pour limite 0 en +1 car n!lim1 f n + = +1. 2n 1 + 13 1 3 =1 3 0 =1 2 =1 =2 52 3 + (b) Soient x et y deux reels, x < y. f (y) f (x) = l'inegalite de Cauchy-Schwarz nous obtenons : (f (y) f (x)) 6jy xj 2 Zy f 0 2 (t) dt6jy p x xj Z Zy x 1 + 1 f 0 (t) dt ; en utiliant f 0 (t) dt soit encore 2 8(x; y) 2 R ; jf (x) f (y)j6K jy xj. f est donc uniformement conti2 nue. En utilisant le resultat precedent, nous en deduisons que f a une limite nulle en 1 et en +1. f est alors bornee. Zx 113. Soit h 2]0; 1[. Z 1 x h + h + x f (t) dt = hf (x) + Z 1 x f (x) = h f (t) dt h x Schwarz nous avons h Zx h + x (x + h t)f 0 (t) dt donc + x (x + h t)f 0 (t) dt. D'apres l'inegalite de Cauchy- Z x h(x + h t)f 0(t) dt 6 Z x h(x + h t) ) dtZ x h(f 0) (t) dt x x x Z Z x h x 6h (f 0 ) (t) dt6 h (f 0 ) (t) dt6K h , ou + 2 + + 3 K est une constante positive. 3 + 2 x 2 +1 3 3 2 2 x 1 Z x h p Nous obtenons donc jf (x)j6 h x f (t) dt + K h. + p p " lim K h = 0 donc Pour " donn e il existe h 2 ]0 ; 1[ tel que K h6 2 . h! L'integrale impropre de f etant convergente nous avons 0 52 Si nous connaissons les series nous pouvons conclure directement. 2 3 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 346 Z y h" ) ; (x>A; y>A) ) f (t) dt 6 donc pour 2 x 8" > 0; 9A>0; 8(x; y) 2 (R x>A nous avons jf (x)j6" c'est-a-dire x!lim1 f (x) = 0. Remarque si f 0 est de carre integrable alors les hypotheses de cet exercice + 2 + sont veriees et nous retrouvons le resultat de l'exercice precedent. Z 1 + jf (t)j dt6 "4 . 2 114. f etant de carre integrable, pour " > 0 il existe a > 0 tel que a D'apres l'inegalite de Cauchy-Schwarz nous avons, pour x>a, 1 Z x 1 Zx Z 1 p f (t) dt 6 (x a) jf (t)j dt6 jf (t)j dt c'est-a-dire x x a a Z x 8x>a; p1x f (t) dt 6 2" . Za 1 a etant ainsi xe x!lim1 px f (t) dt = 0 donc il existe A>a tel que pour x>A " 1 Z x 1 Z a p on ait p x f (t) dt 6 2 soit encore 8x>A; x f (t) dt " ; c'est-a-dire Zx 1 lim p f (t) dt = 0. x! 1 x 2 + 2 2 2 0 0 + 0 0 + 0 0 115. Une fonction est de carre integrable sur R si et seulement si elle est de carre integrable sur R et sur R . Montrons que f 0 est de carre integrable sur R . En Z x integrant par parties nous avons : Z x (f 0 ) (t) dt = f (x)f 0 (x) f (0)f 0 (0) f (t)f 00 (t) dt. (1) Le produit de deux applications de carres integrables est une application integrable. f 0 est donc de carre integrable sur R si et seulement si ff 0 a une limite reelle en +1. Zx 0 Si f n'est pas de carre integrable sur R , x!lim1 (f 0 ) (t) dt = +1 puis lim f (x)f 0 (x) = +1. x! 1 + + 2 0 0 + + 2 + 0 Zx + f (x) f (0) = 2 (ff 0 )(t) dt (2) donc si f 0 n'est pas de carre integrable sur R , x!lim1 f (x) = +1 et f n'est pas de carre integrable sur R . Nous faisons le m^eme raisonnement pour R . f 0 est donc de carre integrable. En reprenant la relation (1) nous en deduisons que ff 0 a une limite en +1 et en 1. Si l'une des deux limites est non nulle alors d'apres la relation (2) f a une limite innie en +1 ou en 1 ce qui est faux donc ff 0 a une limite nulle en 1. Zb h 0 ib Z b 0 00 Soient a et b deux reels. a < b. (ff )(t) dt = f (t)f (t) f (t) dt. a a a En calculant les limites lorsque (a; b) tend vers ( 1; +1) nous avons 2 2 + 2 + 0 + 2 2 Z + 1 + 1 +1 Z Z (ff 00 )(t) dt = Z1 1 1 347 1 + 1Z 2 (ff 00 )(t) dt 6 2 2 1 + 1 +1 Z f 02 (t) dt f 0 (t) dt. D'apres l'inegalite de Cauchy-Schwarz 6 1 Z f (t) dt 2 Z 2 f (t) dt 2 1 + 1 +1 1 f 00 2 (t) dt f 00 2 (t) dt 2 puis . f (t) f (0) = f 0 (0) ; f (0) = 0 donc nous pouvons prolon116. f est derivable, lim t! t f (t) 2 R sur R . ger par continuite t 2]0; +1[7 ! t a et b deux reels, 0 < a < bZ. ZSoient b f (t) b f (t)f 0 (t) f (t) b f (a) f (a) = 0 donc dt = +2 dt . alim ! t t a t a a Z Z Za b f (t) f (b) + 2 b f (t)f 0 (t) dt62 b f (t)f 0 (t) dt. dt = t b t t D'apres l'inegalite de Cauchy-Schwarz nous avons Z b f (t)f 0(t) Z b f (t) ! Z b 0 dt f (t) dt . t dt 6 t 0 2 + 2 2 0 2 2 0 0 0 2 0 2 Z b f (t) ! Z b f (t) !Z b 0 f (t) dt . t dt 64 t dt Z b f (t) Zb Z 1 0 Nous obtenons donc Si 2 Z b f (t) 2 t 0 0 2 2 2 0 2 0 2 dt 6= 0 alors t 0 dt64 0 f 0 (t) dt64 + 2 Z b f (t) 0 0 f 0 (t) dt. 2 2 dt = 0. t f (t) Nous en deduisons que t 2]0; +1[7 ! 2 R est integrable et t Z 1 f (t) Z 1 dt64 f 0 (t) dt. t Cette inegalite est encore veriee si 0 2 2 + 0 + 2 0 117. Supposons f (1) = 0. f est continue en 1 donc pour " > 0 donne il existe 2]0; 1[ tel que pour t 2 [1 ; 1] on ait kf (t)k6 2(1 "+ a) . Il vient alors : Z Z f (t)'n(t) dt 6 " ' (t) dt. 2(1 + a) n Z lim 'n (t) dt = a donc il existe N" 2 N tel que pour n>N" on ait n! 1 1 1 1 + 1 1 1 " 2(1 + a) Z 1 1 Z " 'n(t) dt6 2(1 + a) (a + 1) puis f (t)'n(t) dt 6 2" . 1 1 348 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Z Z f (t)'n(t) dt 6kf k1 'n(t) dt. D'apres les hypotheses, Z 1 1 0 0 1 lim n!+1 f (t)'n(t) dt = 0. Il existe N"0 2 N tel que pour n>N"0 on ait Z " f (t)'n(t) dt 6 . 2 En reunissant les deux Z inegalites, il existe un entier N > max( Z N"; N"0 ) tel que pour n>N on ait f (t)'n(t) dt 6" c'est-a-dire n!lim1 f (t)'n (t) dt = 0. 0 1 0 1 1 + 0 Si f (1) est non necessairement nul alors Z Z 1 Z 1 f (t)'n(t) dt = (f (t) f (1))'n(t) dt + f (1) alors egale a af (1). 0 0 0 1 0 'n (t) dt. La limite est 118. x etant xe strictement Zt 2n R 7 ! E (tx) 2 R est croisZ n positif, l'application n X E (tx) dt. sante donc E (x) + E (tx) dt6 E (kx)6 +1 k=1 1 1 E (tx) t!+1 E (tx) et tx sont positifs, tx donc en utilisant les resultats, deja utilises deZ nombreuses fois concernant les integrales et les equivalents, nous Za a obtenons E (tx) dt a! 1 tx dt = a2x . Zn Zn n x nx Nous en deduisons E (x) + E (tx) dt n! 1 et E (tx) dt n! 1 2 2 n X c'est-a-dire E (kx) n! 1 n x . 2 2 + 1 1 +1 2 + 1 2 + 1 2 + k=1 x x x 119. t 7 ! t est continue sur R . t t! t x et t t! 1 t x . 1+t 1+t 1+t La fonction est donc integrable sur R si et seulement si x 2]0; 1[. x Soit t 2]0; 1]. x 2]0; 1[7 ! t 2 R est croissante donc si nous supposons 1+t x 1 t 1 x6 2 , 0 < 1 + t 6 p . Le theoreme de convergence dominee permet de conclure Z tx Zt 1 lim dt = 1 + t dt = ln(2). x! 1+t t x + t x = t x donc Z 1 t x dt = 1 Z 1 t x dt. 1+t 1+t x 1+t x t t x 61. Pour t 2 [1; +1[. x 2]0; 1[7 ! 2 R est decroissante donc 0 < 1+t t Z 11+tt x Z 1 1 Nous en deduisons alors lim dt = x! 1+t t(1 + t) dt = ln(2). Z 1 t x Z 1tx 1 lim x dt x = 0 et alors xlim x dt = 1. x! 1+t ! 1+t 1 + 0+ + + 1 0+ 1 0 1 0 + 1 + 1 1 1 1 1 2 + 0+ + 1 1 1 + 0+ 0 + 0+ 0 349 Z 120. Commencons par recalculer l'integrale de Wallis : In = (cos(t))n dt pour n 2 N. Supposons n>2. En integrant par parties nous obtenons : 53 2 0 In = sin(t) cosn 1 2 (t) + (n 1) Z 2 0 0 Nous avons alors In = (n 1)(In I = 2 ; I = 1. 2 (sin(t)) cosn (t) dt. 2 In) soit encore nIn = (n 1)In . 2 Yn 1 0 k=1 n Nous obtenons immediatement I n = Y 2 +1 Soit encore I n = (2n n!)2 2 Yn (2k) (2k + 1) et I n = k 2 2 k=1 et I n = (2k 1) Yn =1 (2k) . k=1 (2n)! . ((2nn!) 2 (2n + 1)! Ces relations sont vraies pour n = 0. 1 I n 6 2n + 1 et lim I n = 1. I n 6I n6I n = 2n2+ I n donc 16 n In 2n r n! 1 I n I n = 2(2n + 1) (I ) . Nous en deduisons lim I 4n = 1 puis, I etant n n n! 1 n In r r 2(2n + 1) equivalent a I n , n!lim1 I n = 1 soit nalement In n! 1 2n . Nous pouvons utiliser la formule de Stirling ; nous avons n n n p 2 en 2n I n n! 1 soit en simpliant p 2n + 1 2(2n + 1) e r 2n n ep2 p I n n! 1 2n + 1 qui est equivalent a . 4n 2 2n + 1 Nous retrouvons le resultat precedent. Montrons le resultat en utilisant la double inegalite. Nous savons que pour tout reel u > 1 nous avons ln(1 + u)6u. Nous en deduisons pour u 2] 1; 1[, ln(1 u)6 u6 ln(1 + u) puis t t p pour jtj < n, n ln 1 n 6 t 6 ln 1 + n et enn t n tn p 1 6 exp( t )6 1 + ; inegalite vraie aussi pour jtj = n. n n 2 +1 2 +1 2 2 1 2 2 +1 2 2 2 +1 2 + 2 +1 2 2 2 +1 2 2 + + 2 +1 2 +1 + 2 +1 2 +1 + 54 2 2 53 54 2 2 + 2 2 +1 2 +1 2 2 Voir aussi l'exercice numero 31 de ce chapitre. Par exemple en remarquant que la fonction ln est concave. 2 350 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Z pn Z n Z n n n t Nous obtenons 1 dt 6 exp( t ) dt6 1+t dt. n n h i p Posons t = n sin(u) avec u 2 0; . Z pn t n p2 Z p Nous avons dt = n cos n (u) du = nI n . 1 n p Dansh la derni ere integrale de l'inegalite precedente, posons t = n tan(u) avec i u 2 0; 4 . Z pn t n p Z Nous obtenons alors dt = n cos n (u) du. 1+ n h i donc Sur l'intervalle ; , 06 cos(u)6 cos 4 2 4 Z Z p p p n 06 n cos (u) du6 n n p et n!lim1 n cos n (u) du = 0. 2 2 Z p p p Nous en deduisons n!lim1 n cos n (u) du = n!lim1 nI n = 1 . 2 Gr^ace a l'encadrement et aux resultats demontres plus haut, nous obtenons p Z 1 exp( t ) dt = . 2 Montrons le resultat demande en utilisant le theoreme de convergence dominee. ( t n pn] 1 pour t 2 [0 ; n . Posons 'n (t) = p 0 pour t > n 8t 2 R ; 06'n(t)6 exp( t ). 'n est continue. n!lim1 'n(t) = exp( t ). Le theoreme de convergence dominee s'applique et Z 1 Z 1 lim 'n (t) dt = exp( t ) dt. n! 1 2 p p 2 0 0 0 2 2 0 2 +1 2 +1 0 2 4 0 2 2 2 1 0 2 1 +2 + 4 4 55 + + 2 2 2 1 4 1 + 0 2 1 2 0 2 + + Z + 1 + 0 2 2 + 0 'n(t) dt = + Z pn 0 sultats precedents, Z 0 n t 1 obtenons alors, en utilisant les ren dt. Nous p 1 exp( t ) dt = . 2 + 0 2 2 2 121. L'application t 2 ]0; +1[ 7 ! exp(at) exp(bt) 2 R est continue. t exp(at) exp(bt) lim = a b. t! t Si a = b la fonction est integrale ; l'integrale est nulle. exp(at) exp(bt) exp(at) Supposons a > b. t i h t! 1 t . En fait on peut remplacer 4 par a 2 0; 2 . 0 + 55 351 exp(at) 1 t > t et la fonction n'est pas integrable. Si a < 0, t!lim1 t exp(at) = 0 et la fonction est integrable. t Finalement la fonction est integrable si et seulement si a et b sont strictement negatifs. Supposons a et b strictement negatifs. Soit " > 0. Z 1 exp(at) exp(bt) Z 1 exp(at) Z 1 exp(bt) dt = t t dt " t dt " " Z 1 exp( u) Z 1 exp( u) = u du u du "a "b Z "b exp( u) = u du. "a Il existe ' continue sur R telle que 8u 2 R; exp( u) = 1 + u'(u) donc b Z "b Z "b exp( u) Z "b 1 Z "b u du = "a u du + "a '(u) du = ln a + "a '(u) du. "a Nous en deduisons, en calculant la limite lorsque " tend vers 0, b Z 1 exp(at) exp(bt) dt = ln a . t Z Choisissons a = 1 et b = n; n 2 NZ . D'apres le resultat precedent 1 exp( t) exp( nt) 1 dt = ln(n). exp( nt) dt = 1 . t n Z Z n n 1 1 X1 X exp( t) exp( nt) dt ln(n) = exp( kt) dt t k k k Si a>0, 2 + + + + + + + 0 + + 0 0 + =1 Z 0 =1 1 n X + ! 0 Z 1 exp( t) exp( nt) dt t Z 1 1k exp( nt) exp( t) exp( nt) = dt. exp(t) 1 t f : t 2]0; +1[7 ! exp(t1) 1 exp(t t) 2 R est continue et a pour limite 21 en 0. 1 exp( t ) lim t = 0 donc f est integrable. t! 1 exp(t) 1 t t 2]0; +1[7 ! 1t exp(t1) 1 2 R est continue et a pour limite 12 en 0. 8t 2]0; +1[; 06 1t exp(t1) 1 6 12 . En eet ces inegalites equivalent aux inegalites 062 (exp(t) t 1) 6t(exp(t) 1). exp est convexe donc la courbe repesentative est hh au-dessus ii de la tangente en = + 0 =1 + 0 2 + exp( kt) dt + 0 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 352 tout point ; en particulier la tangente au point d'abscisse 0 donc exp(t)>1 + t. La seconde inegalite equivaut a (2 t) exp(t)62 + t. Posons, pour t>0, (t) = (2 t) exp(t) 2 t. 0 (t) = (1 t) exp(t) 1, 00 (t) = t exp(t)60. 0 (0) = 0 donc 0 (t)60 et est decroissante ; (0) = 0 donc (t)60. L'inegalite recherchee est veri1 1 ee et l'application t 2]0; +1[7 ! exp( nt) 2 R est intet exp( t ) 1 1 Z 1 n X 1 1 grable et ln(n) = exp( nt) dt k t exp( t ) 1 k Z 1 1 exp( t ) dt. + exp(t) 1 t 1 Z 1 Z 1 1 1 1 dt 6 exp( nt) dt = donc 06 exp( nt) t exp(t) 1 2 n ! Z 1 1 n exp( t) dt = lim X 1 ln(n) = . n! 1 exp(t) 1 t k k + 0 =1 + 0 + + 56 0 0 + + 0 =1 122. Il s'agilt la d'une generalisation du resultat precedent. et deux reels stritement positifs ; < . ZSoient Z f (at) Z f (bt) Z a f (t) Z b f (t) f (at) f (bt) dt = dt dt = dt dt. t t t a t b t Nous Z f (enat)deduisons f (bt) dt = Z b f (t) m dt + Z b m dt Z b f (t) M dt t t t a a t a Z b M dt a t b Z b f (t) m Z b f (t) M = t dt + a t dt (M m) ln a . a b Soit K un reel strictement positif superieur a 2 ln a . " Soit " > 0. Il existe > 0 tel que pour t 2]0; ] on ait jf (t) mj6"0 = . K Il existe A > 0 tel que pour t>A on ait jf (t) M j6"0 . Choisissons tel que max(a; b)6 et tel que min(a; b )>A. Dans ces conditions Z b f (t) m b " Z b f (t) M b " 6"0 ln 6 et 6"0 ln 6 . dt dt t a 2 t a 2 a a Il existe donc > 0 et A > 0 tel que pour 0 < 6 et >A on ait 1 56 Nous avons deja vu que la suite d'Euler . 1 n X 1 k=1 k 1 ! ln(n) n2N 1 est convergente; sa limite est la constante 353 Z f (at) f (bt) a dt (M m) ln b 6". t Z 1 f (at) f (bt) + dt est donc convergente et de valeur L'integrale impropre t (M m) ln a . b b Z 1 exp( at) exp( bt) dt = ln a . f (t) = exp( t) donc m = 1; M = 0 et t 0 + 0 123. Soient et deux reels stritement positifs ; < . Z cos(at) cos(bt) Z cos(at) Z cos(bt) dt = t t dt t dt Z a cos(t) Z b cos(t) = t dt b t dt. a Nous en deduisons Z cos( at) cos(bt) dt = Z b cos(t) 1 dt + Z b 1 dt Z b cos(t) dt t t t t Zab cos(t) 1 Zab cos(t) a b = dt + t t dt + ln a . a a Z b cos(t) sin(t) b Z b sin(t) En integrant par parties nous avons t dt = t a + a t dt. a t) est integrable sur [1; +1[ donc t 7 ! sin( Z b cos(t) Z tb sin(t) lim dt = 0 et !lim1 ! 1 a t t dt = 0. a cos(t) 1 = 0 donc t 2]0; 1] 7 ! cos(t) 1 2 R est integrable et nous en lim t! t t Z b cos(t) 1 deduisons lim dt = 0. ! t a Z 1 cos(at) cos(bt) L'integrale impropre dt est donc convergente et de vat b leur ln . a 2 2 2 + + 0 0+ + 0 124. f est de classe C sur ]0; 1]. x cos x 1 0 Pour x 2]0; 1] f (x) = x + 4 sin 2 . 1 =1 1 Lorsque x tend vers 0, 1 x x 2 sin( ) x x (1 + o(x)) = o(1). f est continue en 0. x 1 x + o(x ) x cos x 1 = 1 12 + o(x ) . sin = 4 2 x 1 x + o(x ) x 1 2 2 2 2 2 2 2 8 2 3 2 24 2 3 2 3 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 354 0 (x) = 1 . Nous en deduisons f 0 (x) = 1 + o(x) et xlim f ! 12 12 f est donc de classe C . i i sin n + x 1 2 R est continue et a pour limite n + en 0. x 2 0; 2 7 ! x 2 2 sin In est bien deni. Z In In = cos((n + 1)x) dx = n +1 1 sin (n + 1) 2 . E( n ) n X X ( 1)p 1 . I = 4 donc 8n 2 N ; In = 4 + k sin k 2 = 4 + 2p + 1 p k t 2 R 7 ! sin(t t) 2 R est continue. Integrons par parties sur [a; b] ]0; +1[. Z b sin(t) 1 cos(t) b Z b 1 cos(t) Nous obtenons + dt. t dt = t t a a a t 2 R 7 ! 1 tcos(t) 2 R est continue. 1 cos(t) 1 1 cos(t) 1 1 cos(t) lim = , 06 6 donc t 2 R 7 ! 2 R est int! t 2 t t t tegrable. En faisant tendre a vers 0 et b vers +1 nous en deduisons que t 2 R 7 ! sin(t t) 2 R a une integrale impropre convergente et Z 1 sin(t) Z 1 1 cos(t) dt. t dt = t t Considerons le changement de variable t 2 R 7 ! x = 2 R qui est un C 2 dieomorphisme. Nous obtenons alors Z 1 1 cos(t) Z 1 sin (u) Z 1 sin(t) Z 1 sin (u) dt = t u du donc t dt = u du. f est de classe C donc 2 1 Z 1 sin n + x f (x) dx = cos n + x f (x) 2 2n + 1 2 0 1 1 2 2 2 +1 0 2 1 0 =0 =1 + 2 + 2 2 0 2 + 2 2 + + + 0 2 0 1 + + + + 2 + 2 57 2 0 0 2 0 2 0 1 2 0 2 0 t 2 R+ 7 ! sin(t t) 2 R n'est pas integrable. 2 t) 1 cos(2t) est alors integrable. En eet j sin(t t)j > (sin(tt)) = 1 cos(2 2t . t 2 R+ 7 ! 2t En integrant par parties entre 1 et b nous obtenons Z b 1 cos(t) Z b sin(t) sin( b ) t dt = ln(b) b + sin(1) 1 t2 dt. 1 t) 2 R est integrable. Mais lim ln(b) = +1 et cela est contradictoire donc t 2 [1; +1[7 ! sin( 2 b!+1 t sin( t ) t 2 R+ 7 ! t 2 R n'est pas integrable. 57 Z 355 + 2 cos n + 1 x f 0 (x) dx 2 Z 2n + 1 1 4kf k1 kf 0 k1 donc sin n + x f (x) dx 6 + et 2 2n + 1 2n + 1 Z 1 lim sin n + x f (x) dx = 0. n! 1 2 Z sin n + x Z 1 dx In. sin n + x f (x) dx = 2 x = . lim I = atan(1) + n n! 1 4 2 Remarque si nous ne connaissons pas encore les series nous pouvons remarquer : ! Z X N Z N N X ( 1)p X p p p p = ( 1) t dt = ( 1) t dt p p 2p + 1 p Z t2N + 2 Z 1 ( t )N N = dt = 4 + ( 1) dt. 1+t 1+t Z tN Z 1 d'ou le resultat. N = 06 dt 6 t 1+t 2N + 3 Z sin n + x Nous obtenons donc n!lim1 dx = . x 2 Z n sin(t) Z sin n + x dx = x t dt. En utilisant le resultat precedent nous en deduisons que l'integrale impropre Z 1 sin(t) dt est egale a . t 2 2 0 2 58 0 2 + 0 2 1 2 2 0 0 + 1 =0 =0 0 0 1 2 2 1 +2 2 0 =0 1 +1 2 0 2 +2 0 1 2 2 + 0 (2 +1) 4 1 2 2 2 2 0 1 1 2 0 0 + 0 125. Soient a et b deux reels strictement positifs. Z b sin(t) cos(t) b Z b cos(t) dt = dt. t t t a a a cos(t) 1 6 donc t>a 7 ! cos(t) 2 R est integrable. t t t Z b cos(t) b 2 [a; +1[7 ! dt a donc une limite reelle en +1 et l'integrale ima t Z 1 sin(t) propre (comme nous l'avons deja vu) t est bien denie. a Z a sin(t) sin( t ) lim t! t = 1 donc t dt existe. 2 2 2 2 2 + 0 58 0 Voir l'exercice numero 9 de ce chapitre. CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 356 f est donc denie sur [0; +1[. Elle est d'ailleurs de classe C de derivee en x f 0 (x) = sin(x x) pour x > 0 et f 0 (0) = 1. Soient a et b deux reels ; 0 < a < b < + utilisant la relation vue preceZ 11. En cos( b ) cos( t) dt. En integrant a nouveau demment nous avons f (b) = b t b par parties il vient Z 1 sin(t) sin( b ) cos( b ) 2 f (b) = b b t dt. 1 + 2 + Zb a 2 b Z bb f (x) dx = xf (x) Nous obtenons donc Za b a a 3 xf 0 (x) dx. f (x) dx = bf (b) af (a) + cos(a) cos(b). En faisant tendre a vers 0 nous obtenons Zb Zb 0 f (x) dx = bf (b) + 1 cos(b). sin(b) Nous en deduisons f (x) dx = 1 2b b Z 1 sin(t) Z 1 2 1 2b 6b dt dt = . t t b b b 0 + + 3 Nous avons b!lim1 Z + 1 + 0 Zb 0 Z 1 sin(t) + t 3 b dt. 3 f (x) dx = 1. f a une integrale impropre convergente et f (x) dx = 1. 126. (a) Puisque f 00 a son integrale impropre convergente sur R , f 0 a une limite reelle en +1. Nous savons qu'une application continue sur R ayant une limite nie en +1 est uniformement continue et bornee. f 0 est donc uniformement continue et bornee. En utilisant l'inegalite des accroissements nis nous obtenons 8(x; y) 2 (R ) ; jf (x) f (y)j6kf 0 k1 jx yj. f est donc uniformement continue. Si la limite, l, en +1 de f 0 n'est pas nulle (strictement positive par exemple) alors il existe a > 0 tel que t>a ) f 0 (t)> l puis, pour x>a, 2 Zx Zx l 0 f (x) f (a) = f (t) dt> 2 (x a). f (t) dt>(x a)f (a) + 4l (x a) . a a Nous en deduisons que l'integrale impropre de f n'est pas convergente. l est donc nul. f etant uniformement continue et ayant son integrale impropre convergente nousZavons deja vu que f a une limite nulle en +1. Dans ces x conditions f 0 (t) dt = f (x) f (0) a une limite quand x tend vers +1. + 59 + + 2 2 60 0 Voir l'exercice numero 2 du chapitre premier. 60 Voir l'exercice numero 109 precedent. 59 357 f 0 a son integrale impropre convergente sur R . (b) Si n = 0, le resultat est immediat. supposons n 2 N . Nous parties : x Z x obtenons en inte1grant deux fois par f (t) cos(nt) dt = n f (t) sin(nt) + n1 f 0 (t) cos(nt) 1 Z x 00 f (t) cos(nt) dt. n f 00 etant integrable nous obtenons en faisant tendre x vers +1 Z 1 Z 1 1 0 1 f (t) cos(nt) dt = n f (0) n f 00 (t) cos(nt) dt. + 2 0 0 2 + 0 + 2 0 2 0 127. Soient a et b deux reels ; a < b. t 2 R 7 ! exp(ixt) et t 2 R 7 ! t 1 iz sont de classe C 1 . En integrant par parties sur [a; b] nous obtenons : Z b exp(ixt) 1 exp(ixt) t b 1 Z b exp(ixt) dt = ix t iz + dt. a t iz t a ix a (t iz ) ixt) 2 C est integrable donc la limite lorsque a tent vers 1 t 2 R 7 ! (exp( y iz ) et b tend vers 1 de l'integrale sur [a; b] precedente existe et est egale a Z 1+exp( 1 ixt) dt. En integrant a nouveau par parties, nous obteF (x) = ix 1 (t iz ) nons : Z b exp(ixt) 1 exp(ixt) t b 2 Z b exp(ixt) dt = ix (t iz ) + dt. a (t iz ) t a ix a (t iz ) Z 1 exp(ixt) 2 Nous en deduisons F (x) = x 1 (t iz ) dt. exp(ixt) Posons, pour (t; x) 2 R , g(t; x) = . (t iz ) @g = it exp(ixt) . g est de classe C 1 et @x @g t (t iz) (t; x) = ne depend pas de x. t 2 R 7 ! t 2 C est conti@x (t iz ) (t iz ) it exp( ixt )) nue, integrable ; x 2 R 7 ! 2 C est continue. F est donc derivable ( t iz ) Z 1 exp(ixt) Z 1 it exp(ixt) 4 2 0 et F (x) = x 1 (t iz ) dt x 1 (t iz ) dt. En simpliant nous obtenons : Z 1 exp(ixt) 2z Z 1 exp(ixt) 2 2 i 0 F (x) = x F (x) x dt + x dt ( t iz ) ( t iz ) 1 1 2z Z 1 exp(ixt) = x 1 (t iz ) dt = zF (x). = 2 = 2 + 2 = 2 2 3 = + 2 3 2 3 3 3 3 3 + + 3 3 2 3 + 2 2 + 2 + 3 2 3 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 358 Il existe deux constantes et telles que F (x) = exp( zx) pour x > 0 et F (x) = exp( zx) pour x < 0. Z 1 1 dt. F possede alors une limite nulle en 1 et en jF (x)j 6 x1 1 jt iz j Z 1 exp(ixt) +1. Il faut donc avoir = 0 et alors 8x 2 R ; dt = 0. 1 t iz Montrons que = 2i. Posons zZ = a + ib avec a et b reels. Z 1 exp(ix((t + b) b)) 1 exp(ix(t b) dt = F (x) = (t + b) ia t Z ia dt 1 1 1 exp(ixt) = exp( ixb) dt. 1 t ia Z 1 exp(ixt) Nous avons donc exp( ax) = dt. 1 t ia Z 1 exp(ixt) dt = 2i . Montrons alors que l'on a lorsque a > 0 : lim x! t ia Z 1 exp(ixt) Z 1 t sin(xt) + a cos(xt) 1 dt = 2i dt. t +a 1 t ia 1 cos( xt ) 8(x; t) 2 R ; t + a 6 t + a . La continuite de (x; t) 2 R 7 ! cos(xt) 2 R permet de conclure que t +a Z 1 2ia cos(xt) x2R7 ! t + a dt 2 C est continue ; Z 1 a Z 1 2ia cos(xt) ! t + a dt = 2 car a > 0 donc donc xlim t + a dt = i Z 1 y sin(xt) Eectuons, dans l'integrale 2i t + a dt, le changement de variable + 2 + + + + + + 0+ + + 2 0 2 2 2 2 2 2 2 2 2 + 2 0 2 + + 2 0 2 0+ 2 0 2 + 2 0 2 u = xt ; t 2 R 7 ! u = xt 2 R est un C dieomorphisme donc Z 1 y sin(xt) Z 1 u sin(u) 2i t + a dt = 2i u + a x du. Z 1 u sin(u) Nous devons demontrer que l'on a xlim 2i ! u + a x du = . u sin(u) sin(u) = v sin(u) . Posons v = ax. u +a x u u(u + v ) + + 0 1 + + 2 2 0 2 2 2 + 0+ 2 0 2 2 2 2 2 2 2 2 Pour prouver le resultat demande, il sut de demontrer que vlim ! 0+ Z 1 + 0 v sin(u) du = 0. u(u + v ) 2 2 v sin(u) 2 R est continue, domiu(u + Zv ) v sin(u) du est nulle. nee par 1 ; donc la limite en 0 a droite de v 7 ! u(u + v ) L'application (u; v) 2]0; 1] [0; 1] 7 ! 2 2 2 1 0 2 2 2 2 Z 359 v sin(u) du 6v Z 1 du . La limite quand v tend vers 0 a droite est u(u + v ) u donc a nouveau nulle. Le resultat est donc demontre. + 1 2 2 1 + 2 2 3 1 128. Supposons = 0. t) 2 R est de classe C , prolongeable par continuite sur R . t > 0 7 ! 1 cos( t Integrons par parties sur [1; b]. Z b 1 cos(t) t sin(t) b Z b t sin(t) dt = + dt t t t t sin(t) b Z b sin(t) = t t dt + ln(b). sin(t) 1 Z 6 donc b!lim1 b sin(t) dt = l 2 R ; nous en deduisons t t t Z b 1 cos(t) lim dt = +1. L'integrale impropre n'est pas convergente (la b! 1 t fonction est de signe xe ; cela equivaut ici a la non integrabilite). 6= 0. Supposons exp(it) cos(t) > j sin(t)j ; nous avons deja vu que t 7 ! sin(t) 2 R n'est t t t exp( it ) cos( t ) pas integrable. donc t 7 ! n'est pas integrable sur R . t t 2 R 7 ! exp(itt ) 1 2 C est continue, prolongeable par continuite sur R ; 1 cos(t) de m^eme t 2 R 7 ! 2 R est continue, prolongeable par continuite Z a exp(tit) 1 Z a exp(it) 1 sur R. Soit a > 0. dt = dt, t t Z a exp(it) cos(t) Z a exp(it) 1 Z a 1 cos(t) dt = dt + dt. t t t Z jja cos(t) 1 Z a sin(t) = dt + i t t dt. a Z jja cos(t) Z a sin(t) = t dt + i t dt ln(jj). a Z jja cos(t) sin(t) jja Z jja sin(t) sin(t) dt = + dt . t>1 7 ! t Z t a t t 2 R est integrable a a jja sin(t) donc a!lim1 t dt = 0. a Z a exp(it) cos(t) Finalement a!lim1 dt = ln(jj) + i sgn() et l'integrale t 2 1 1 1 1 2 + 2 + + 2 1 2 1 2 1 1 61 + 0 0 0 0 0 0 0 2 2 + + 61 0 Voir l'exercice numero 100 de ce chapitre. 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 360 impropre est convergente. 129. Soit, pour x>0, F (x) = Zx Z Z 1 + 1 + f (t) dt f (t) dt = f (t) dt. x F est une primitive de f , elle est de classe C et a une limite nulle en +1. " Soit " > 0. Il existe A > 0 tel que t>A ) jF (t)j6 . 3 Z Z 1 x 1 x x tf (t) dt = F (x) x F (t) dt. 1 Z x " 1 Z A " x A Pour x>A nous avons x tf (t) dt 6 3 + x F (t) dt + 3 x . 1 Z A " x A 2" " lim + F (t) dt + 3 x = 3 . x! 1 3 x 1 Z A " x A " Il existe donc B >A tel que x>B ) 06 + F (t) dt + 3 x 6" c'est3 x 1 Z x a-dire x!lim1 x tf (t)dt = 0. 0 0 1 0 0 0 + 0 0 0 + 0 130. Posons '(t; x) = exp( t + 2itx). j'(t; x)j = exp( t ) ; t 2 R 7 ! exp( t ) 2 R est integrable donc f existe. ' est de classe C 1 sur R , @' @x (t; x) = 2it exp( t + 2itx). @' (t; x) = 2t exp( t ). @x 2 2 2 2 2 2 Le theoreme de derivation s'applique et f 0 (x) = Z 1 + 2it exp( t + 2itx) dt. 2 1 ( i)( 2t + 2ix) exp( t + 2itx) = 2it exp( t + 2itx) + 2 x exp( t + 2itx) + 2 x. Nous avons donc Z 1 0 f (x) + 2 xf (x) = ( i) ( 2t + 2ix) exp( t + 2itx) dt = 0. 2 2 + 2 2 2 2 2 1 p 2 xf (x) puis f (x) = f (0) exp( x ) avec f (0) = p c'est-a-dire f (x) = exp( x ). Il vient alors f 0 (x) = 2 2 2 2 2 131. t 2 R 7 ! exp( tx) sin(t) 2 R est continue de limite egale a 1 en 0. t sin( t ) exp( tx) 6 exp( tx). t Pour x > 0 la fonction est integrable. Pour x = 0, la fonction, comme nous l'avons deja vu possede une integrale impropre convergente. + 62 62 Voir l'exercice numero 97 de ce chapitre. 361 sin(t) 1 Posons pour (x; t) 2 (R) ; '(x; t) = exp( tx) t . ' est de classe C . @' (x; t) = exp( tx) sin(t). @x @' Soit a > 0. Pour x>a (x; t) 6 exp( at). La restriction de f a [a; +1[ @x est donc de classe C ; a etant quelconque strictement positif f est donc de 2 1 classe C 1 sur R + et pour x > 0 nous avons f 0 (x) = Z 1 + 0 exp( tx) sin(t) dt. Une primitive de t 7 ! exp( tx) sin(t) est la partie imaginaire d'une primitive 1 exp(t(i x)). de t 7 ! exp(t(i x)) c'est-a-dire t 7 ! 1 i 1x Nous obtenons f 0 (x) = =m i x = 1 + x puis l'existence d'une constante reelle C telle que pour tout x > 0 on ait f (x) = C atan(x). Z 1 jf (x)j6 exp( tx) dt = x1 donc x!lim1 f (x) = 0 et C = 2 . 1 Pour x > 0 on a donc f (x) = atan(x) = atan 2 x . Z 1 sin(t) dt = donc pour x>0; f (x) = atan(x). t 2 2 Cela prouve que f est continue sur R . 2 + + 0 + 0 + 1 132. Posons, pour (t; x) 2 R R, '(t; x) = t + 1 cos(tx). ' est de classe C 1 . j'(t; x)j 6 1 +1 t ; la dominante est integrable donc f est denie sur R, continue, bornee sur R. f (0) = . 2 Pour x 6= 0, calculons f (x) en integrant par parties entre 0 et a puis faisons tendre a vers +1. Z 1 t x Nous obtenons alors f (x) = sin(tx) dt. 2 (1 + t ) t sin(tx). est de classe C 1 . Posons, pour (t; x) 2 R R, (t; x) = (t + 1) @ (t; x) = t cos(tx). @ (t; x 6 t . @x (1 + t ) @x (t + 1) La dominante est integrable ; f est donc derivable sur R et Z 1 t Z 1 1 0 xf (x) + f (x) = 2 (t + 1) cos(tx) dt = 2f (x) 2 (t + 1) cos(tx) dt. 1 (t; x) 2 R R 7 ! cos(tx) 2 R est de classe C 1 . (t + 1) t sin(tx) dominee par La derivee par rapport a x est egale en (t; x) a (t + 1) + 2 2 + 0 + 2 2 2 2 2 2 2 2 + 0 + 2 2 + 2 2 2 2 2 0 2 2 2 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 362 t 2 R 7 ! (t +t 1) 2 R. La dominante est integrable ; nous en deduisons Z 1 t 00 0 alors que f est derivable sur R et xf (x) = 2 sin(tx) dt = xf (x) (t + 1) c'est-a-dire pour x 6= 0; f 00 (x) = f (x). exp(x) + exp( x) si x > 0 f (x) = exp(x) + exp( x) si x < 0 ou 9( ; ; ; ) 2 R . Z 1 dt 8x 2 R; jf (x)j6 t + 1 . f est bornee donc = = 0. La continuite de f en 0 implique alors = = f (0) = 2 . Nous avons donc pour x 2 R; f (x) = exp( jxj). 2 t 2 R 7 ! t +t 1 sin(tx) 2 R est continue. sin(t) L'application t 2 R 7 ! t 2 R est continue, prolongeable par continuite en 0. Supposons cette fonction integrable. (sin(t)) 6j sin(t)j donc l'application t 2 R 7 ! (sin(t)) 2 R est integrable ; t ce qui equivaut, car cette fonction est positive, a l'existence limite reelle, Z x (sin(t)) Z x 1 Z xd'une cos(2 t) dt. En inlorsque x tend vers +1, de dt = dt t t t + 2 2 + 0 1 2 2 2 1 1 2 2 1 4 2 + 1 2 0 2 + 2 1 2 + + 2 2 + + 2 1 tegrant par parties nous obtenons sin(2t) 1 6 2t 2t donc x!lim1 Z x cos(2t) sin(t) Si t 2 R 7 ! t 2R 2 2 + 1 t 1 + + Z x cos(2t) t 1 dt = sin(2t) x Z x sin(2t) dt = sin(2) + 2 1 + 2t Z 1 1 1 sin(2t) + 2t 2 1 2t 2 dt. dt 2 R. est integrable alors x 2 R 7 ! ln(x) 2 R possede + une limite reelle en +1. La fonction proposee n'est donc pas integrable. t sin(tx) 1 sin(tx) donc t 2 R 7 ! t sin(tx) 2 R Pour x 6= 0, t! 1 t t +1 t +1 n'est pas integrable lorsque x est non nul. Montrons que l'integrale impropre est convergente. En integrant, pour x 6= 0, par parties entre 0 et a > 0 puis en faisant tendre a vers +1 nous Z 1obtenons t cos(tx) dt = xf 0 (x) f (x) = (jxj 1)f (x). 2xg(x) = 2 (1 + t ) jxj 1 Nous avons donc 8x 2 R ; g(x) = exp( jxj) et g(0) = 0. g n'est 4 x pas continue en 0. 2 + + 0 + 2 2 2 Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. 2 363 1 cos(t) 2 R est continue, prolongeable par contit 1 cos(t) 2 6 t . La fonction proposee est nuite en 0. x>0 donc 06 exp( tx) t donc integrable. (t) x 2 R 7 ! exp( tx) 1 cos 2 R est continue dominee par une fonction int tegrable donc F est continue sur R . 1 cos(t) . Posons, pour (t; x) 2 R R , '(t; x) = exp( tx) t n ' est de classe C 1 . @@x'n (t; x) = ( t)n exp( tx) 1 tcos(t) . @n' Pour x 2 [a; +1[ avec a > 0 on a n (t; x) 62tn exp( ta). @x La dominante est integrable ; F est donc de classe C 1 sur R et Z 1 n 8n 2 N; 8x 2 R ; F (x) = ( 1)ntn exp( tx) 1 cos(t) dt. t n @ ' (t; x) = 0 donc lim F n (x) = 0. lim x! 1 @xn x! 1 Z 1 00 Nous avons 8x 2 R ; F (x) = exp( tx)(1 cos(t)) dt. 133. t 2]0; +1[7 ! exp( tx) 2 2 + 2 2 + + + 2 2 2 + + + ( ) 2 0 ( ) 63 + + + + 0 Une primitve de t 7 ! exp( tx)(1 cos(t)) est la partie reelle d'une primitive 1 exp((i x)t). de t 7 ! exp( tx)(1 exp(it)) qui est 1 exp( tx) x i x 1 x cos( t) sin(t) exp( tx). Une primitive est donc t 7 ! + x x +1 1 Nous avons alors F 00 (x) = puis F 0 (x) = ln(x) 1 ln(x + 1) + C . x(x + 1) 2 0 lim F (x) = C donc C = 0. En integrant par parties nous obtenons , x! 1 F (x) = x ln(x) 21 x ln(x + 1) atan(x) + D. x 1 x lim F (x) = D donc 8x 2 R ; F (x) = ln x! 1 2 2 x + 1 + atan x . 2 2 2 + 2 2 + + 2 Soit f une application denie sur I J ou I et J sont deux intervalles de R. Supposons que, pour x xe dans J , t 2 I 7 ! f (t; x) 2 C soit continue par morceaux, integrable. Supposons qu'il existe ' une application denie de I dans R+ continue par morceaux, integrable veriant pour (t; x) 2 I J; jf (t; x)j6'(t). Soit a 2 J ; supposons que pour t 2 I on ait xlim !a f (t; x) = g (t) avecZg continue par morceaux. Z Alors x 2 J 7 ! f (:; x) possede une limite en a ; celle-ci est egale a g. I I En eet. Soit (xn)n2N une suite de points de J qui converge Z versZ a. Posons gn(t) = f (t; xn). gn verie le theoreme de convergence dominee donc n!lim gn = g. Ce resultat etant vrai pour +1 I I toute suite telle que (xn )n2N le resultat est acquis. 63 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 364 x x 1 lim ln + atan = . 2 F est continue en 0 donc F (0) = x! 2 x + 1 x 2 Z 1 1 cos(t) dt. F (0) = t En utilisant le changement de variable t > 0 7 ! u = t > 0 nous obtenons 2 = F (0) = Z 1 sin (u) du. 2 u Z b sin(t) 1 cos(t) b Z b 1 cos(t) + dt. Pour a et b > 0, t dt = t t a a a 1 cos(t) 1 cos(t) lim = 0, t!lim1 = 0 donc l'integrale impropre t! t t Z 1 sin(t) Z 1 sin(t) Z 1 sin (u) dt est convergente et dt = du = . t t u 2 2 0+ + 2 0 + 2 2 0 2 0 + + + 0 + 0 2 2 0 1 cos(tx) exp( t) = x . 134. lim t! t 2 La fonction t 2]0; +1[7 ! 1 cos(tx) exp( t) 2 R est donc prolongeable en t 1 cos(tx) une application continue sur R . t!lim1 t exp( t) = 0 t L'application est donc integrable. (t; x) 2 R R 7 ! '(t; x) = 1 cos(tx) exp( t) 2 R est de classe C 1 . t @' (t; x) = sin(tx) exp( t), @ ' (t; x) = cos(tx) exp( t). @x@' t @ '@x (t; x) 6jxj exp( t), (t; x) 6 exp( t). @x @x Soit a > 0. Sur [ a; a] nous pouvons appliquer le theoreme de derivation. a etant quelconque, f est deux fois derivable et Z 1 sin(tx) Z 1 0 00 8x 2 R; f (x) = t exp( t) dt et f (x) = cos(tx) exp( t) dt. Une primitive de t 7 ! cos(tx) exp( t) est la partie reelle d'une primitive de t 7 ! exp((ix 1)t) soit la partie reelle de t 7 ! ix 1 1 exp((ix 1)t) c'est-adire t 7 ! ( cos(tx) + x sin(tx)) exp( t) . 1+x 1 Finalement f 00 (x) = . 1+x Nous en deduisons f 0 (x) = atan(x) + f 0 (0) = atan(x) et, f (0) etant nul, f (x) = x atan(x) 12 ln(1 + x ). 2 0 2 2 + + 2 + 2 2 2 2 2 2 64 + + 0 0 2 2 2 64 En fait indeniment 365 tx) exp( t). Remarque posons g(0; x) = x2 et pour x 6= 0; g(t; x) = 1 cos( t 2 8(x; t) 2 R R ; g(t; x) = X1 1)nx2n+2 t2n exp( ( + 2 t) . (2n + 2)! En integrant par parties sur [0; a] nous obtenons, pour p 2 N , + Za tp exp( 0 t) dt = Il vient alors Z Z 1 + 0 ap exp( Z 1 + 0 tp exp( tp exp( t) dt = p! 1 x2n+2 t2n exp( Z n=0 a) + Z t) dt = 0 1 0 + ptp exp( t) dt. 1 ptp exp( t) dt puis 0 1 + Za 1 65 exp( t) dt = p!. xn . (2n + 2)! (2n + 1)(2n + 2) xn Pour jxj61, la serie de terme general converge donc le theo(2n + 1)(2n + 2) reme \ d'echange serie integrale" s'applique et X1 ( 1)nx n 8x 2 [ 1; 1]; f (x) = (2n + 1)(2n + 2) soit encore, f 00 (x) = 1 +1 x , pour n jxj < 1. + 0 t) dt = 2 +2 2 +2 + 2 +2 2 =0 135. ' : (x; t) 2 R [0; 1] 7 ! exp( x(1 + t ) 2 R est de classe C 1 . 1+t @' (x; t) = exp( x(1 + t )). @x Soit a 2 R . Pour jxj6a nous avons exp( x(1 + t ))6 exp(2a). Le theoreme de derivation s'applique. Z 0 f est de classe C et 8x 2 R; f (x) = exp( x) exp( xt ) dt. f (0) = atan(1) = 4 . Pour x>0; exp( xt )61 ; x60; exp( xt )>1. Pour x>0, 06f (x)6 exp( x) et pour x60, f (x)> exp( x). 4 4 Nous en deduisons x!lim1 f (x) = 0 et x!lim1 f (x) = +1. 2 2 2 2 + 1 1 2 0 2 2 + g0 (x) = 2xf 0 (x2) = Z 1 2x exp( x ) exp( x t ) dt. g0 (0) = 0. Pour x 6= 0, a l'aideZ du changement de variable t 7 ! xt, nous obtenons x g0 (x) = 2 exp( x ) exp( u ) du. Le resultat est vrai,aussi pour x = 0. Z x Nous en deduisons g(x) + exp( u ) du = g(0) = f (0) = . 4 2 2 2 0 2 2 0 2 2 0 65 Il s'agit de (p + 1) = p!. CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 366 Les resultats precedents conduisent a x!lim1 Zx 0 exp( u ) du>0 donc x!lim1 2 Zx + 0 Z x + 0 exp( u ) du exp( u ) du = 2 2 p Z 2 = 1 + 0 2 = . 4 exp( u ) du. 2 dt 136. Pour j cos(x)j 6= 1, (soit sin(x) 6= 0), t 2 [0; ] 7 ! 2 R est 1 + cos(x) cos(t) continue. Supposons sin(x) 6= 0. L'application u 2 [0; +1[7 ! t = 2 atan(u) 2 [0; [ est un C dieomorphisme Z 1 Z 2 dt = du donc 1 + cos(x) cos(t) (1 cos(x))u + (1 + cos(x)) Z 1 1 du. = x sin u + cos x x tan 1 2 = sin(x) . Nous avons alors : sin x u + cos x 1 + u tan x x Z dt Pour tan > 0; = , 2 1 + cos(x) cos(t) sin(x) x Z dt , Pour tan < 0; = 2 1 + cos(x) cos(t) sin(x) Z dt c'est-a-dire = . 1 + cos(x) cos(t) j sin(x)j Pour sin(x) = 0, l'integrale n'est pas denie. 1 + 2 0 0 + 0 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 0 0 0 h i 137. Pour t 2 0; , 1 + cos(t) cos(x) s'annule si et seulement si cos(x) = 1. 2 i i 1 1 2 donc t 7 ! n'est pas int e grable sur 0; . 1 cos(t) t! t 1 cos(t) 2 h i 1 Pour cos(x) 6= 1, t 2 0; 7 ! 2 R est continue. 2 1 + cos(t) cos(x) t h i Considerons le changement de variable t 2 0; 7 ! u = tan 2 [0; 1] 2 2 qui est un C dieomorphisme. Nous obtenons Z F (x) = (1 + cos(x)) 2+du . (1 cos(x))u Pour cos(x) = 1 F (x) = 1. s " !#u 2 1 cos(x) Pour cos(x) 6= 1 F (x) = j sin(x)j atan u 1 + cos(x) u . Nous obtenons donc F (x) = 2 atan tan x . j sin(x)j 2 x Pour x 2]0; [, F (x) = . F est paire donc pour x 2] ; [nf0g sin(x) 0 2 1 1 0 2 =1 =0 367 F (x) = sin(x x) . F (0) = 1 donc F est continue sur ] ; [ et est 2-periodique. lim F (x) = +1. x! sin(x) x cos(x) 0 (x) = 0 donc F est Pour x 2] ; [nf0g F 0 (x) = et xlim F ! sin (x) de classe C sur ] ; [. F 0 (x) a sur ] ; [ le signe de g(x) = sin(x) x cos(x). g0 (x) = x sin(x)>0. g(0) = 0 donc F est decroissante sur ] ; 0] croissante sur [0; [. Nous obtenons le trace suivant : 2 0 1 12 10 8 6 4 2 –2 0 2 4 6 8 138. Je rappelle le resultat suivant Soient u et v deux application de classes C de 66 1 Voir page 200 du livre hh Resume de cours ii deja cite. Redemontrons ce resultat : Reprenons les hypotheses de l'enonce. Soit a 2 A. Il existe un intervalle ferme borne, Ia, inclus dans A voisinage dans A de a. Soit t0 2 I . Il existe un intervalle ferm e, Ja, inclus dans I Z ve(xborn ) voisinage dans I de v(a) contenant t0. Notons pour x 2 A; g1(x) = f (x; t) dt. Soit h tel que t0 a + h soit dans Ia. Z Z v(a) v(a+h) g1(a + h) g1(a) = (f (a + h; t) f (a; t)) dt + f (a + h; t) dt. 66 t0 v(a) Z v(a) @f f et @x sont continues ; le theoreme de derivation s'applique et g2 : x 2 Ia 7 ! f (x; t) dt t0 Z v(a) @f est de classe C 1 et verie g20 (x) = @x (x; t) dt. 1Z va Nous en deduisons hlim !0 h t0 ( ) t0 (f (a + h; t) f (a; t)) dt = Z v a @f @x (a; t) dt. ( ) t0 (x; t) 2 Ia Ja 7 ! f (x; t) 2 R est continue sur un compact donc uniformement continue. Soit " > 0; il existe > 0 tel que 8t 2 Ja, 8x 2 Ia, jx aj6 ) jf (x; t) f (a; t)j6 2(1 + j"v0 (a)j) . Z v a h 1 v ( a + h ) v ( a ) " Soit alors jhj6 et a+h 2 Ia. h (f (a + h; t) f (a; t)) dt 6 h 2(1 + jv0 (a)j) . va ( + ) ( ) CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 368 A dans I (A et I sont des intervalles de R d'interieurs non vides), soit f une application de A I dans R veriant les hypotheses suivantes : f est continue, @f @x est continue sur A I . Alors l'aplication g : x 2 A 7 ! g0 (x) = v0 (x)f (x; v(x)) Z vx ( ) u(x) u0 (x)f (x; f (x; t) dt 2 R est de classe C et 1 Z v x @f u(x)) + @x (x; t) dt. ( ) u(x) ln(1 + xt) Ce resultat s'applique avec u(x) = 0; v(x) = x; f (x; t) = , A = 1+t R , I = R ou A = R , I = R . La restriction de f a R ou a R est de classe C et Nous obtenons alors ln(1 + x ) Z x t 0 f (x) = 1 + x + (1 + xt)(1 dt. +t ) 2 + + 1 + 2 2 0 2 v(a + h) v(a) " " " 0 lim h! h 2(1 + jv0 (a)j) = jv (a)j 2(1 + jv0(a)j) 6 2 . v(a + h) v(a) " Il existe alors 2]0; ] tel que pour jhj6 et a + h 2 Ia on ait h 2(1 + jv0 (a)j) 6" 1Z va h 0 c'est-a-dire hlim !0 h ( + ) v(a) (f (a + h; t) f (a; t)) dt = 0. Soit Fa une primitive de t 2 Ja 7 ! f (a; t) 2 R. 1 Z v(a+hf)(a; t) dt = Fa(v(a + h)) Fa (v(a)) qui a pour limite v0 (a)F 0 (v(a)) lorsque h tend vers a h v(a) h 0. Z v(a) @f 0 Nous en deduisons que g1 est derivable en a et g1(a) = (a; t) dt + v0 (a)f (a; v(a)). On @x t0 fait de m^eme avec la \borne" u(x). Z v(x) @f Montrons que l'application g3 : x 2 Ia 7 ! (x; t) dt est continue en a. @x t 0 Z v(a) @f @f (a; t) dt + Z v(a+h) @f (a + h; t) dt. g3(a + h) g3(a) = ( a + h; t ) @x @x @x t0 v(a) @f est uniformement continue sur I J donc pour " > 0 il existe > 0 tel que pour t 2 J , a a a @x @f @f " jhj6 et a + h 2 Ia on ait @x (a + h; t) @x (a; t) 6 2(1 + jv(a) t j) . Z v a " @f @f Il vient alors @x (a + h; t) @x (a; t) dt 6 2 . t0 0 ( ) @f Sur Ia Ja @f est born e e donc il existe M a 2 R+ tel que pour tout (x; t) 2 Ia Ja 6Ma . @x @x " Nous obtenons nalement jg3(a + h) g3 (a)j6 2 + Majv(a + h) v(a)j. lim " + Majv(a + h) v(a)j = 2" donc il existe 6; > 0 tel que pour jhj6 et a + h 2 Ia on h!0 2 ait jg3(a + h) g3(a)j6". g3 est bien continue en a et g1 est de classe C 1 puis g est de classe C 1. 369 Zx Zx t t 0 (x) = 0. f est donc de 06 dt 6 dt donc xlim f ! (1 + xt)(1 + t ) 1+t ln(1 + x ) Z x t 0 + dt. classe C sur R et 8x 2 R, f (x) = 1+x (1 + xt)(1 + t ) t x t+x = + . (1 + xt)(1 + t ) (1 + x (1 + xt) (1 + t )(1 + x ) IlZ vient immediatement x h it x x h it x t 1 dt = 1 + x ln(1 + xt) + 1 + x atan(t) (1 + xt)(1 + t ) t t h it x 1 ln(1 + t ) . + 2(1 + x ) t Finalement f 0 (x) = ln(1 + x ) + x atan(x) et Z x ln(1 + tx) 12(1 + x ) 1 + x dt = 2 atan(x) ln(1 + x ). 1+t 2 0 2 0 0 2 1 2 2 2 0 2 2 2 = 2 0 2 = 2 =0 =0 = 2 2 =0 2 2 2 2 2 0 Par exemple Z ln(1 + t) dt = ln(2). 1+t 8 1 2 0 139. Posons F (x) = Z + 1 ln(1 + t2 x2 ) 1+t 0 2 dt. Montrons que l'application continue u 2 [1; +1[7 ! ln(u) 2 R est integrable. u ln( u ) lim u u! 1 u = 0 ; l'application est donc integrable. t) . t 2 R 7 ! ln(11 ++ tt x ) 2 R est continue. Si x 6= 0 ln(11 ++ tt x ) t! 1 2 ln( t La fonction est donc integrable pour tout reel x. F est denie sur R. Posons pour (x; t) 2 R R , g(t; x) = ln(1 + t x ) . 1+t ln(1 + t x ) ln(1 + t A ) 6 1 + t . g etant Soit A > 0. Pour jxj6A nous avons 06 1+t continue, F est continue sur R. @g (t; x) = 2t x g est de classe C , @x . (1 + t )(1 + t x ) Soient a et b deux reels, 0 < a < b. 2t b 2 t x 6 Pour a6jxj6b nous avons . La domi(1 + t )(1 + t x ) (1 + t )(1 + t a ) nante est integrable donc F est donc de classe C sur R et pour x 6= 0 nous Z 1 2t x 0 avons F (x) = dt. (1 + t )(1 + t x ) 67 2 3 2 + 2 2 + 2 2 2 2 2 2 + + 2 2 2 2 2 2 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 + 0 67 2 2 2 2 Il s'agit d'un cas particulier d'integrale de Bertrand. 2 2 2 2 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 370 2t x 2x 2x = . (1 + t )(1 + t x ) (x 1)(1 + t ) (x 1)(1 + t x ) Nous obtenons donc pour x 6= 0 et jxj 6= 1, F 0 (x) = (x x 1) sgn(x) (x 1) = (x + sgn( x)) . Par continuite, le resultat est vrai sur R donc il existe (C ; C ) 2 R tel que F (x) = ln(x + 1) + C pour x > 0 et F (x) = ln(1 x) + C pour x < 0. F (0) = 0 ; par continuite nous en deduisons C = C = 0. En particulier F (1) = ln(2). F etant continue il vient Z 1 ln(1 + t x ) Z 1 ln(1 + t ) lim dt = dt = ln(2). x! 1+t 1+t 2 Pour jxj 6= 1, 2 2 2 2 2 2 2 2 2 1 1 + 2 + 2 2 0 2 2 2 1 1 2 2 2 2 0 140. g : (t; x) 2 [0; +1[R 7 ! exp(itx) 2 C est continue. exp(itx1)+ t 1 8(t; x) 2 [0; +1[R; 1 + t 6 1 + t . t 2 [0; +1[7 ! 1 +1 t 2 R est continue, integrable donc f est continue. @g (t; x) = it exp(itx) . Nous ne pouvons alors pas appliquer le theoreme de @x 1+t derivation car t>0 7 ! t 2 C n'est pas integrable. 1+t Soit x 2 R . Integrons par parties sur [0; a]. Nous obtenons Z a exp(itx) 1 exp(itx) a 1 Z a 2t exp(itx) dt = ix 1 + t + dt. 1+t ix (1 + t ) 2t exp(itx) = 2t . t>0 7 ! 2t 2 R est integrable donc (1 + t ) (1 + t ) (1 + t ) Z 1 exp( Z 1 2t exp(itx) itx ) 1 1 f (x) = dt = ix + ix dt. 1+t (1 + t ) Z 1 2t exp(itx) Montrons que ' : x 2 R 7 ! dt 2 R est derivable. (1 + t ) Notons h(t; x) = 2t exp(itx) . h est de classe C sur R . (1 + t ) @h (t; x) = 2it exp(itx) . @h (t; x) = 2t 6 2 . La dominante est @x (1 + t ) 1 + t @x (1 + t ) integrable sur R ; nous pouvons appliquer le theoreme de derivation et en Z 1 2it exp(itx) 0 deduire que ' est de classe C avec ' (x) = dt. f est donc (1 + t ) derivable sur R. Z 1 exp(itx) 1 2 0 Nous obtenons, en simpliant, f (x) = f (x) dt. x x (1 + t ) Montrons que f n'est pas derivable en 0. Soit x 2 R. 2 2 2 2 2 2 2 0 2 2 2 0 2 2 0 2 2 2 2 + + 2 0 2 2 0 + 0 2 2 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 + + 2 1 2 2 0 + 0 2 2 371 f (x) f (0) = 1 Z 1 exp(itx) 1 dt = sgn(x) Z 1 exp(iu) 1 du. x x 1+t x +u cos(u) 1 L'application (x; u) 2 (R ) 7 ! 2 R est continue. x + u cos(u) 1 1 cos(u) 8(x; u) 2 R R ; x + u 6 u . u 2 R 7 ! 1 ucos(u) 2 R est continue, prolongeable par continuite en 0 et 06 1 cos(u) 6 2 donc u 2 R 7 ! 1 cos(u) 2 R est integrable. u Zu 1 cos(uu) 1 x7 ! x + u du est donc continue et possede une limite en 0 egale Z 1 cos(u) 1 a du. Nous avons deja calcule cette integrale u Z 1 cos(u) 1 Z 1 sin u u Z 1 sin (u) . d du = = du = u u 2 u 2 <e(f ) possede donc une derivee a droite en 0 egale a 2 et une derivee a gauche en 0 egale a . 2 Z 1 sin(u) Il nous reste a etudier le comportement de du. x + u sin(u) 1 Pour u > 0, x + u 6u . h h sin(u) (x; u) 2 [0; +1[ ; +1 7 ! 2 R est continue donc 2 x + u Z 1 sin(u) Z 1 sin(u) Z 1 sin(u) x 2 R 7 ! x + u du est continue et xlim du = u du. ! x +u + + 2 0 2 2 + + 2 0 2 2 2 2 2 2 2 + 2 2 + 2 0 2 + 68 2 0 + + 2 0 0 2 + 2 2 2 2 0 2 + 2 0 2 2 2 2 2 2 + + 2 2 + 2 0 2 2 h i Pour u 2 0; , sin(u)> 2u car sin est concave. 2Z 4x + Z u u sin( u ) 1 1 Nous obtenons et x + u du> x + u du = ln 4x Z 1 sin(u) lim x! x + u du = +1. f n'est donc pas derivable. Z n exp(ixt) Remarque Soit n 2 N. Posons fn(x) = dt. Pour chaque n 2 N it exp(ixt) t 1 + t Z n it exp(ixt) 0 fn est de classe C sur R car 1 + t = 1 + t et fn(x) = dt. 1+t Supposons x 6= 0. En integrant par parties nous avons (que n soit entier ou non) 2 2 0 2 2 2 2 2 2 0 2 2 2 2 + 0 0 2 2 2 0 1 2 68 Voir par exemple l'exercice numero 133 de ce chapitre. 2 0 2 372 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S t exp(ixt) n Z n (1 t ) exp(ixt) n x(1 + t ) x(1 + t ) dt. (1 t ) exp(ixt) j1 t j Z 1 it exp(ixt) = dt x(1 + t ) jxj(1 + t ) donc l'integrale impropre 1+t Z 1 it exp(ixt) Z 1 (1 t ) exp(ixt) 2 f 0 (x) = 2 2 2 0 0 2 + 2 2 2 2 2 2 0 + + dt = 2 1+t x(1 + t ) dt. Z 1 it exp(ixt) Z 1 (1 t ) exp(ixt) n exp(ixn) dt = x(1 + n ) 1+t x(1 + t ) dt. n n Soit a > 0 ; supposons jxj>a. Z 1 it exp(ixt) Z n 1 1 j1 t j dt 6 a(1 + n ) + a dt. 1+t (1 + t ) n n La suite (fn0 )n2N converge donc uniformement sur ] 1; a] [ [a; +1[ ce qui Z 1 it exp(ixt) 0 prouve que f est derivable sur R et pour tout x 6= 0 f (x) = dt. 1+t Remarque en reprenant les calculs faits plus haut nous avons Z 1 exp(itx) 0 8x 2 R ; xf (x) = f (x) 2 dt. (1 + t ) Z 1 exp(itx) Notons, pour x 2 R, g(x) = dt. (1 + t ) it exp(itx) = t et Il est immediat que g est de classe C car (1 + t ) (1 + t ) t 2 R 7 ! (1 +t t ) 2 R est integrable. Z 1it exp(itx) 0 Nous avons, pour x 2 R, g (x) = dt. (1 + t ) En integrant par parties sur [0; a] puis en faisant tendre a vers +1 nous obtenons g0 (x) = i x f (x). 2 2 g et f etant de calsse C sur R nous deduisons de cette relation que f est de classe C sur R et 8x 2 R; f 00 (x) f (x) = i . x La partie reelle de f est solution de l'equation dierentielle y00 + y = 0 ; il existe donc quatre constantes reelles ; ; et veriant 8x 2 R ; <e(f (x)) = exp(x) exp( x) et 8x 2 R ; <e(f (x)) = exp(x) + exp( x). Z 1 dt jf (x)j6 1 + t = 2 . f est bornee donc = = 0. f est continue et f (0) = 2 donc <e(f (x)) = 2 exp( jxj). En utilisant la methode de variation des constantes nous obtenons est convergente et 2 0 + 2 2 0 + 2 2 2 2 2 + + 2 2 2 2 2 + 2 0 + 2 2 0 + 2 2 0 1 2 2 + 2 2 + 2 2 0 1 2 1 + 2 1 1 2 2 1 2 + 0 2 1 2 2 2 8x 2 R ; Z x sh(t x) x) + t dt et Z x sh(t x) =m(f (x)) = a exp(x) + b exp( 1 1 1 8x 2 R ; =m(f (x)) = a exp(x) + b exp( x) + 2 + 373 1 t dt ou a ; b ; a 1 1 2 et b sont quatre reels. En utilisant le resultat vu a l'exercice numero 139Z nous obtenons x ch(t x) 8x 2 R ; =m(f 0 (x)) = a exp(x) b exp( x) t dt et Z x ch(t x) 0 8x 2 R ; =m(f (x)) = a exp(x) b exp( x) t dt. Z x ch(t x) Z x ch(t) 1 Z x sh(t) t dt = ch(x) t dt sh(x) t dt + ch(x) ln(jxj). t 7 ! ch(t)t 1 et t 7 ! sh(t t) sont continues sur R, prolongeable par contiZ x ch(t x) nuite en 0 donc =m(f 0 (x)) = +1. ! t dt x! ln(jxj). xlim atan(x + t) 141. g : (t; x) 2 R 7 ! atan(x + t) t + 1 2 R est de classeC . bien denie. t + 1 6 2(t + 1) ; f est donc 1 @g (t; x) = 1 @g ; (t; x) 6 . @x (1 + t )(1 + (t + x) ) @x 1+t Z 1 1 0 f est donc derivable et 8x 2 R f (x) = dt. 1 (1 + t )(1 + (t + x) ) 1 Supposons x 6= 0. = at + b + ct + d ou a; b; c et (1 + t )(1 + (t + x) ) 1 + t 1 + (t + x) d sont reels. En multipliant par 1 + t et en substituant i a t nous obtenons bx 2ax = 1; 2bx + ax = 0 c'est-a-dire a = x(4 +2 x ) et b = 4 +1 x . 3 En substituant 0 a t nous avons d = en multipliant par t et en calculant 4+x la limite a l'inni nous obtenons c = a. 1 1 x 2t 3x + 2t = + . (1 + t )(1 + (t + x) ) x(4 + x ) 1 + t 1 + (t + x) 1 Une primitive de t 7 ! est alors (1 + t )(1 + (t + x) ) 1 + (t + x) 1 1 t 7 ! x(4 + x ) ln + (atan(t) + atan(t + x)). 1+t 4+x 2 Pour x 6= 0 nous obtenons donc f 0 (x) = ; relation vraie aussi pour x = 0 4+x 0 car f est continue. 1 2 1 1 1 2 + 2 1 1 1 1 0 1 0 2 1 2 2 2 2 2 2 + 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 374 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S f (0) = 0 donc f (x) = atan x . 2 142. Regle d'Abel(Integrales impropres). (a) Je rappelle un resultat deja vu dans un autre exercice Soit f une application de [a; b[ dans l'espace vectoriel norme complet E . 8" > 0; 9c 2 [a; b[; 8(x; y) 2 R ; (x; y) 2 [c; b[ ) kf (x) f (y)k6" 69 2 2 () f possede uneZ limite l 2 E en b. x Notons, pour x 2 [a; b[, V (x) = v(t) dt. a V est continue et de classe C par morceaux. Nous pouvons integrer par parties entre x et y avec (x; y) 2 ([a; b[) . Nous Z y obtenons h iy Z y 0 u (t)V (t) dt. u(t)v(t) dt = u(t)V (t) 1 2 h i y D'apres les hypotheses nous avons u(t)V (t) 6M (ju(y)j + ju(x)j) et, Z y Z y x 0 u0 etant negative, u (t)V (t) dt 6M u0 (t) dt = M ju(y) u(x)j. x x x x x E tant donne que u possede une limite nulle en b nous en deduisons que 8" > 0; 9c 2 [a; b[ tel que 8(x; y) 2 ([c; b[) on a kf (x) f (y)k6" Zx 2 puis x 2 [a; b[7 ! u(t)v(t) dt 2 E possede une limite en b. a L'integrale impropre est bien convergente. En reprenant le calcul precedent et en calculant la limite lorsque y tend vers b nous obtenons Zb u(t)v(t) dt = u(x)V (x) Zb u0 (t)V (t) dt puis x x Z b Zb 0 u(t)v(t) dt 6 = u(x)M M u (t) dt = 2Mu(x). x x Applications Z Pour x = 0 nous avons deja vu que l'integrale impropre 1 sin(t) + 70 est convergente. 0 t dt sin( t ) 6 exp( xt). t > 0 7 ! exp( xt) sin(t) 2 R Pour x > 0, exp( xt) t t est continue et t 7 ! exp( xt) est integrable sur R donc F (x) existe pour tout reel x>0. Zn Pour n 2 N , posons Fn(x) = exp( xt) sin(t) dt. t + 0 Voir l'exercice numero 1 du premier chapitre de ce livre concernant le critere de Cauchy pour les fonctions. 70 Voir, par exemple, les exercices numeros 54 et 124 de ce chapitre. 69 375 t 7 ! exp( xt) est decroissante, positive sur R . t 7 ! 1t est decroisexp( xt) sante, positive sur [1; +1[ donc t 7 ! t deZ yclasse C , decroissante, positive sur [1; +1[ de limite nulle en +1. sin(t) dt 62. Z 1 exp( xt) exp( x nx) 4 Nous en deduisons sin(t) dt 64 t n 6n. n La suite (Fn)n2N est uniformement convergente vers F sur R . (x; t) 2 R ]0; n] 7 ! exp( xt) sin(t) 2 R est continue , dominee par t 1, donc Fn est continue et en consequence F est continue. Soit a > 0. g : (x; t) 2 [a; +1[]0; n] 7 ! exp( xtt ) sin(t) 2 R est de classe C . @g (x; t) = exp( xt) sin(t) et @g (x; t) 6 exp( at). t 7 ! exp( at) @x @x est integrable sur R donc la restriction de F a [a; Z+1[ est de classe C 1 puis F est de classe C sur R et 8x > 0; F 0 (x) = exp( xt) sin(t) dt. Une primitive de t 7 ! exp( xt) sin(t) est la partie imaginaire de t 7 ! x 1 i exp(it) exp( xt) = x sin(xt) ++ 1cos(t) exp( xt). 1 Nous en deduisons F 0 (x) = x + 1. Pour x > 0 nous avons alors F (x) = atan(x) + C . La continuite de F permet d'en deduire que pour x>0 on a F (Zx) = atan(x) + C . 1 Nous avons clairement la relation jF (x)j6 exp( xt) dt = 1 donc x atan(x). lim F (x) = 0 puis C = et F (x) = x! 1 2Z 2 1 sin(t) En particulier F (0) = = 2 t dt. + 1 + + 71 + 1 1 + 1 + + 0 2 2 + 0 + + y!lim1 R+ . + Zy 0 0 f (t) dt = l 2 R car f a une integrale impropre convergente sur y2R 7 ! Zy + f (t) dt 2 R est continue donc est bornee sur R . + 0 (x; t) 2 R2 7 ! exp( xt) 2 R est de classe C 1 . L'application denie par t 2 R 7 ! sin(t t) 2 R et 0 7 ! 1 est continue et, en utilisant les series entieres ou l'exercice numero 6 de ce chapitre, est de classe C(1. (x; t) 2 R2 7 ! t 2 R est aussi de sin(t) losque t 6= 0 classe C 1 donc l'application f denie sur R2 par f (x; t) = exp( xt) t 1 lorsque t = 0 est de classe C 1. 71 376 CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Z y M 9M >0; 8y 2 R ; f (t) dt 6 2 puis Z b Z b Z a 8(a; b) 2 (R ) f (t) dt 6 f (t) dt + f (t) dt 6M . + 0 + 2 a 0 0 Nous pouvons appliquer le resultat demontre plus haut et F est denie sur R . Zn Soit n 2 N. Posons Fn(x) = exp( xt)f (t) dt. j exp( xt)f (t)j6f (t). + 0 Pour chaque t>0, x>0 7 ! exp( xt)f (t) 2 R est continue et pour chaque x>0, t>0 7 ! exp( xt)f (t) 2 R est continue par morceaux donc Fn est continue sur R . Z 1 Soit x>a > 0. jF (x) Fn(x)j = exp( xt)f (t) dt 62M exp( nx). + + n La convergence est donc uniforme sur tout intervalle [a; +1[ avec a > 0. F est donc continue sur R . Z " 1 Soit " > 0. Soit A > 0 tel que f (t) dt 6 . 4 A + Z 1 + 0 (exp( xt) 1)f (t) dt = + ZA (exp( xt) 1)f (t) dt Z 0 1 + + (exp( xt) 1)f (t) dt. A En reprenant le calcul fait dans la demonstration de la regle d'Abel nous avons Z 1 Z 1 exp( xt)f (t) dt 6 exp( Ax)j(A)j + x exp( xt)j(t)j dt A A " " 6 exp( Ax) 4 + 4 exp( xA) = 2" exp( xA)6 2" . A etant Z Aainsi xe le theoreme de convergence dominee permet de conclure lim (exp( xt) 1)f (t) dt = 0 donc il existe > 0 tel que pour x! Z A " x 2]0; ] on ait (exp( xt) 1)f (t) dt 6 2 . + 0+ + 0 Z Nous en deduisons, pour x 2]0; ], a-direZ Z 1 1 0 1 + 0 + lim exp( xt)f (t) dt = x! F est donc continue sur R . 0+ 0 + 0 (exp( xt) 1)f (t) dt 6" c'est- f (t) dt. + 143. Convolution u 2 R 7 ! v = x u 2 R est un C dieomorphisme donc l'integrabilite de u 2 R 7 ! f (x u)g(u) 2 C equivaut a celle de u 2 R 7 ! f (u)g(x u) 2 C et les integrales (si elles existent) sont egales. 1 377 (x; u) 2 R 7 ! f (u)g(x u) 2 C est continue. g est continue et 2-periodique donc elle est bornee. 8(x; u) 2 R ; jf (u)g(x u)j6jf (u)jkgk1. u 2 R 7 ! f (u)g(x u) 2 C est integrable et f g est continue. 2 2 (f g)(x + 2) = cn (f g) = 21 Z + 1 f (u)g(x + 2 u) du = (f g)(x). f g est periodique. 1 Z Z 2 0 Posons (x; y) = Zy + 1 f (u)g(x u) exp( inx) du dx. 1 f (u)g(x u) exp( inx) du. y Gr^ nous avons Z ace au theoreme Z ydeZFubini (x; y) dx = f (u)g(x u) exp( inx) dx du. 2 2 Zy 0 y 0 j(x; y)j6 jf (u)j kgk1 du6 y lim (x; y) = y! 1 + lim y!+1 lim y!+1 Z 2 + y 2 0 jf (u)j kgk1 du et 1 f (u)g(x u) exp( inx) dx. Nous avons donc 1 Z Z 2 1 + f (u)g(x u) exp( inx) dx donc 1 0 f (u)g(x u) exp( inx) dx du = Z 1 + 1 (x; y) dx = Z yZ 0 Z Z Z Z 2 1 + f (u)g(x u) exp( inx) dx. 1 0 2 u2R7 ! f (u)g(x u) exp( inx) dx est continue, dominee par u 2 R 7 ! 2kgk1 jf (u)j 2 R qui est integrable donc : 0 Z 1 Z 2 + 1 0 f (u)g(x u) exp( inx) dx du = Z Z 2 0 1 + 1 f (u)g(x u) exp( inx) dx c'est-a-dire Z 1 cn (f g) = cn(g) fb (n) en posant fb (x) = f (u) exp( iux) du. + 1 144. Transformee de Fourier (a) Pour chaque x reel t 2 R 7 ! f (t) exp( 2itx) 2 K est continue par morceaux. Pour chaque t reel x 2 R 7 ! f (t) exp( 2itx) 2 K est continue et jf (t) exp( 2itx)j = jf (t)j. La transformee de Fourier est donc continue. En utilisant les resultats de l'exercice numero 9 de ce chapitre nous obtenons 378 lim x!1 Z CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S + 1 1 f (t) exp( 2itx) dt = 0. fb est continue et a des limites nulles en 1 donc est bornee. Z 1 Z 1 On pouvait aussi remarquer f (t) exp( 2itx) dt 6 jf (t)j dt. 1 1 + + (b) Notons F (t; x) = f (t) exp( 2itx). @F (t; x) = 2itF (t; x). @x @F (t; x) = 2tjf (t)j. Le theoreme de derivation s'applique ; fb est de@x Z 1 0 rivable et pour x 2 R nous avons fb (x) = 2i tf (t) exp( 2itx) dt. + 1 (c) Soient a et b deux reels. En integrant k fois par parties nous obtenons Zb f k (t) exp( 2itx) dt = ( ) a "X k j =1 f k j (t)(2ix)j ( ) +(2ix)k 2 N . Z ( 1) ( Zx 1 1 1) a f (t) exp( 2itx) dt. ( ) ( ) 0 1) ( + j Z ab Soit j f (x) = f (0) + f j (t) dt. f j est integrable sur R donc f j possede une limite appartenant a K en 1. Les limites sont nulles car sinon f j ne serait pas integrable. Nous en deduisons ( j #b 1) k = (2ix)k f (t) exp( 2itx) dt ( ) Z 1 + 1 f (t) exp( 2itx) dt c'est-a-dire 8k 2 N; 8x 2 R; fdk (x) = (2ix)k fb(x). b et bgZf sont integrables. (d) fb et bg sont bornees Z donc fg b = a!lim1 a fb(t)g(t) dt. Nous avons alors fg ( ) R + a Soit Z a alors a Z> 0.1 g(x) f (t) exp( 2itx) dt dx soit encore + Z aa 1 g(x) b!lim1 a Zy + y f (t) exp( 2itx) dt dx . Posons F (x; y) = g(x) Zy k + y k Zy y f (t) exp( 2itx) dt. f (t) exp( 2it(x + h)) dt + Z = y y k Zy k + y k Zy y f (t) exp( 2itx) dt (f (t) exp( 2it(x + h)) exp( 2itx)) dt f (t) exp( 2itx)) dt + Zy y k + f (t) exp( 2itx)) dt. 379 Nous Z y kobtenons alors f (t) exp( 2it(x + h)) dt f (t) exp( 2itx) dt y Z y k Z y Z y k 6 jf (t)j dt + jf (t)j dt + jf (t)j dt. y k y k y + y k Zy + + Il est alors immediat que nous avons Zy lim h; k)!(0; ( + k y k 0) Zy f (t) exp( 2it(x + h)) dt y f (t) exp( 2itx) dt = 0. F est continue. Z 1 jF (x; y)j 66jg(x)j jf (t)j dt. En utilisant le theoreme de conver1 gence Zdominee il vient Z Za a a lim F (x; y) dx = y!lim1 F (x; y) dx = g(x)fb(x) dx. y! 1 a a a En utilisant la formule de Fubini nous avons Z yZ a Z aZ y g(x)f (t) exp( 2itx)dt dx = g(x)f (t) exp( 2itx) dx dt. + + + a y Posons G(t; a) = Za a y Z a g(x)f (t) exp( 2itx)dx. jG(t; a)j6jf (t)j jgj. R sur R et Zt 7 !1 GZ(t; 1a) est continue, integrable + + 1 1 f (t) exp( 2itx) dt g(x) dx = a!lim1 Z 1 Z a + 1 + Nous obtenons le resultat demande. (e) gn est continue, integrable. gbn(x)= Z + Z 1 gn (t) exp( 2itx)dt = 1 gbn = 1. Notons hn(x) = gn(x) exp(2itx). n 2 a f (t) exp( 2itx) dx g(x) dt. 1 + + 2ix n 2 1 n = . 2ix (1 + n x ) 2 2 R hcn(x) = Z 1 + gn (u) exp(2itu) exp( 2iux) du 1 Z 1 gn(u) exp( 2i(x t)u) du = gbn(x t). En utilisant le resultat precedent nous avons = Z Z 1 1 Z bf (x)hn(x) dx = f (x)hcn(x) dx = 1f (x)gbn(x t) dx. 1 1 1 fb(x)hn(x) 6jfb(x)j, n!lim1 fb(x)hn(x) = fb(x) exp(2itx) donc + 1 + + + + 380 Z CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S Z 1 1 f (x)gbn (x t) dx = fb(x) exp(2itx) dx. 1 1 Soit t xe. Soit " > 0. f est continue en t donc il existe > 0 veriant 8y 2 R jyj6 ) jf (t + y) f (t)j6 2" . lim n! 1 + + + Notons n = = Z + Z 1 +1 1 f (x)gbn(x t) dx f (t) = Z (f (x + t) f (t))gbn(x) dx. 1 + f (x + t)gbn(x) dx 1 Z gbn(x) dx + (f (x + t) f (t))gbn(x) dx 1 Z 1 + (f (x + t) f (t))gbn(x) dx. Pour Z jxj> nous avons 06gbn(x)6gbZn(1) donc (f (x + t) f (t))gbn(x) dx + (f (x + t) f (t))gbn(x) dx 1 Z 1 62gbn() jf (x)j dx. " Z 1 1 " lim + 2gbn() jf (x)j dx = 2 donc il existe N 2 N tel que n! 1 2 Z " jnj6 2 1 + + + + + 1 + pour n>N on ait jnj6" c'est-a-dire n!lim1 n = 0 c'est-a-dire 8t 2 b R; f (t) = f ( t) d'o Z 1 u le resultat demande. + Par exemple Z 1 + 1 + 1 exp ( 2ajtj) exp( 2itx) dt = a (a + x ) puis 2 2 a exp (a + t ) exp(2itx) dt = exp ( 2ajxj). 2 2 145. Transformee de Laplace 72 (a) jf (t) exp( zt)j = jf (t)j exp( xt) ou x = <e(z ). t 2 R 7 ! f (t) exp( zt) 2 C est integrable si et seulement si t 2 R 7 ! f (t) exp( xt) 2 R est integrable. Pour x>x , jf (t)j exp( xt)6jf (t)j exp( x t) ; donc si F (x ) existe, F (z ) existe pour tout z de partie reelle au-moins egale a x . Soit E = fx 2 R; t 2 R 7 ! f (t) exp( xt) 2 R est integrableg. a = inf E 2 [ 1; +1[. Soit x > a. Il existe x0 2 [a; x[\E donc x 2 E . Soit x < a. Si x 2 E alors a n'est pas la borne inferieure de E . Soit n 2 N. Supposons a < x. Soit x0 2]a; x[. Soit f l'application de R dans C telle que pour t < 0; f (t) = 0 et pour t>0; f (t) = f (t). Soit x 2 R, F (2ix) = fb (x). + + 0 0 0 0 + 72 1 1 1 1 381 jf (t)tn exp( xt)j = jf (t)j exp( x0 t)tn exp((x0 x)t). lim tn exp((x0 x)t) = 0 et t 2 R 7 ! f (t)tn exp( x0 t) 2 C est intet! 1 grable donc t 2 R 7 ! f (t)tn exp( xt) 2 C est integrable. Soit ' l'application denie sur ]a; +1[R par '(x; t) = f (t)j exp( xt). @ n' (x; t) = f (t)j exp( xt)tn . @ n' est continue. @xn @xn Soit b > a. Supposons x>b. jf (t)j exp( xt)tn 6jf (t)j exp( bt)tn. + + + + La dominante est integrable donc en utilisant le theoreme de derivation nous en deduisons que la restriction de F a [b; +1[ est de classe C 1 ; F est donc de classe C 1 sur Z 1]a; +1[ et pour tout n 2 N nous avons 8x 2]a; +1[; F 0 (n)(x) = f (t)tn exp( xt) dt. + 0 (b) Nous noterons x la partie reelle du nombre complexe z . f (t) = 1. Pour z = 0, F (z ) n'existe pas donc a>0. Soit z 2 C avec <e(z ) > 0. 1 a Za Z 1 exp( zt) = 1 . exp( zt) = exp( zt) donc z z La fonction proposee est donc integrable si et seulement si <e(z ) > 0. f (t) = ta . jta exp( zt)j = ta exp( xt). t > 0 7 ! ta exp( zt) 2 C est continue. ta exp( xt) t! ta . La fonction est donc integrable sur ]0; 1]. Pour x = 0 la fonction n'est pas integrable sur [1; +1[. Pour x > 0, t!lim1 t ta exp( xt) = 0 donc la fonction est integrable sur ]0; +1[ si et seulement si x > 0. x > 0 etant xe, soit z = x + iy avec y 2 R. + 0 0 0 1 1 1 1 1 1 0+ 2 1 + Posons g(y) = Z 1 + 0 ta exp( zt) dt. j itta exp( zt)j = ta exp( xt). 1 1 La dominante est integrable donc g est derivable et 8y 2 R; g0 (y) = Z 1 + ta exp( zt) dt. En integrant par parties sur [0; b] ia g(y). et en faisant tendre b vers +1 nous en deduisons g0 (y) = x + iy Une primitive de y 7 ! ia est y 7 ! ia atan y a ln(jz j). Nous x + iy y x 1 en deduisons g(y) = (x) a exp ia atan jz j x . Z 1 g(0) = ta exp( xt) dt = x1a (a) donc (x) = (a) et + Z 1 + 0 ta 0 1 y ( a ) exp( zt) dt = a exp ia atan jz j x . 0 1 i CHAPITRE 12. INTE GRATION ; CORRIGE S 382 f (t) = exp(i!t) jexp((i! z )t)j = exp( xt). La fonction proposee est integrable si et seulement si x > 0. Z 1 Dans ces conditions exp((i! z )t) dt = + 0 1 z i! . f (t) = cos(!t) j cos(!t) exp( zt)j6 exp( xt). Pour Z n ! x = 0, j cos(!t)2nexp( Z iyt)j = j cos(2n!t)j. j cos(!t)j dt = ! cos(t) dt = ! . t 2 R 7 ! exp(i!t) exp( zt) 2 C n'est pas integrable pour <e(z ) = 0. Elle l'est pour <e(z ) > 0 donc a = 0. 2 0 0 + En ecrivant cos(!t) = exp(i!t) + exp( i!t) nous obtenons 2 Z 1 1 1 1 cos(!t) exp( zt) dt = + = z . 2 z i! z + i! z +! f (t) = sin(!t) Comme dans le cas precedent nous obtenons l'integrabilite si et seulement si <e(z ) > 0 puis en ecrivant sin(!t) = exp(i!t) exp( i!t) nous 2i 1 Z 1 1 1 ! . obtenons sin(!t) exp( zt) dt = = 2i z i! z + i! z +! + 2 0 2 + 0 146. (a) Posons pour x 2 R, F (x) = derivee f . lim Z x!+1 x + 2 Z 1 + x 2 f (t) dt. F est de classe C et a pour 1 1 f (t) dt = 0. Soit " > 0. Il existe A>0 tel que pour x>A on ait jF (x)j6 3" . x et y deux reels superieurs a A et u un reel positif. ZSoient Zy y y exp( tu)f (t) dt = exp( tu)F (t) + u exp( tu)F (t) dt. y exp( tu)F (t) 6 2" . 3 x Z y " Z y " u exp( tu)F (t) dt 6 u exp( tu) du 6 . 3 x Z y 3 x Nous obtenons donc exp( tu)f (t) dt 6". Comme nous l'avons deja x vu, a l'exercice numero 1 du premier chapitre (critereZde Cauchy pour le 1 x x x fonctions), nous en deduisons que l'integrale impropre est, pour u>0, convergente. + 0 exp( tu)f (t) dt Z + 0 1 (exp( tu) 1) f (t) dt = ZA Z 1 Pour u>0, (exp( tu) A + 0 383 (exp( tu) 1) f (t) dt + Z 1 + (exp( tu) 1) f (t) dt. 1) f (t) dt 62" d'apres le resultat preceA dent. A etant xe, (u; t) 2 R [0; A] 7 ! (exp( tu) 1)f (t) 2 R est continue, dominee par t 2 [0; A] 7 ! 2jf (t)j 2 R, donc l'application u2R 7 ! ZA + (exp( tu) 1) f (t) dt est continue. Il existe alors > 0 Z A tel que pour u 2 [0; ] on ait (exp( tu) 1) f (t) dt 6". Il vient Z 1 alors (exp( tu) 1) f (t) dt 63" pour u 2 [0; ] cela prouve la conti+ 0 0 + nuite de I en 0. 0 (b) En remplacant f (t) par exp( tx )f (t) nous en deduisons le resultat demande. 0 (c) f est bornee donc l'integrale impropre est convergente pour x > 0. Soit " > 0. Il existe A > 0 tel que pour t>A on ait jtf (t)j6". 9 > 0 tel 1 que pour x 2]0; ], on ait jI (x) lj6". Soit x 2 R , x6 min ; . A Zx ZA Zx f (t) dt l = (1 exp( tx))f (t) dt+ (1 exp( tx))f (t) dt + 1 1 0 0 Z Z x 1 0 exp( exp( tx)f (t) dt + Z tx)f (t) dt l 6". 1 + A 1 + 1 + exp( tx)f (t) dt l . 0 La fonction exponentielle est convexe donc pour tout reel u nous avons exp(u)61 + u ; si u60 alors 061 exp(u)6 u. Soit t>A. j(1 exp ( tx)) f (t)j 6txjf (t)j6"x Z x donc (1 exp ( tx)) f (t) dt 6". Z 1 A Z 1 Z exp( tx) exp ( tx) f (t) dt 6" x x tx x dt = " Z 1 1 + 1 Z A (1 0 1 exp( + 1 6" exp ( + 1 exp( t) dt6". tx)) f (t) dt 6 (1 1 + exp ( Ax)) ZA 0 t jf (t)j dt. t) dt 384 lim (1 exp ( Ax)) x!0+ Z A ZA jf (t)j dt = 0 donc il existe B >A tel que pour (1 exp ( tx)) f (t) dt 6". Z 1 x Au nal pour 0 < x6 min ; nous avons f (t) dt B Z x6 B1 on ait 0 0 1 a-dire u!lim1 + u 0 0 f (t) dt = l d'ou le resultat demande. Tous droits reserves, Exercices corriges, Septembre 2005, Joseph Di Valentin. l 64" c'est-