Thierry GAULT - Professeur de Cyclisme de la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports et de la Cohésion Sociale de Poitiers - Conseiller Technique Régional placé auprès du Comité Régional de Cyclisme du Poitou-Charentes
Au cours de la systole auriculaire, les oreillettes se contractent et éjectent du sang vers les ventricules (remplissage actif). Une fois le sang expulsé des
oreillettes, les valves auriculo-ventriculaires entre les oreillettes et les ventricules se ferment. Ceci évite un reflux du sang vers les oreillettes. La
fermeture de ces valves produit le son familier du battement du cœur.
La systole ventriculaire implique la contraction des ventricules, expulsant le sang vers le système circulatoire. Une fois le sang expulsé, les deux valves
sigmoïdes - la valve pulmonaire à droite et la valve aortique à gauche se ferment. Ainsi le sang ne reflue pas vers les ventricules. La fermeture des
valvules sigmoïdes produit un deuxième bruit cardiaque plus aigu que le premier. Pendant cette systole les oreillettes maintenant relâchées, se
remplissent de sang.
Enfin, la diastole est la relaxation de toutes les parties du cœur, permettant le remplissage (passif) des ventricules, par les oreillettes droites et gauches et
depuis les veines caves et pulmonaires.
Le cœur passe 1/3 du temps en systole et 2/3 en diastole. L'expulsion rythmique du sang provoque ainsi le pouls que l'on peut tâter.
Régulation des contractions cardiaques
A chaque battement, les deux atriums se contractent simultanément et remplissent les ventricules de sang. Puis les deux ventricules se contractent
simultanément eux aussi. Ces séries de contractions ordonnées dépendent d’un système chronologique électrique sophistiqué. Le contrôle de base vient du
nœud sinusal situé dans l’atrium droit. Les influx émis de ce nœud passent dans les deux atriums et les font se contracter. Il existe un autre nœud : atrio-
ventriculaire, à la jonction des atriums et des ventricules. Ce second nœud retarde l’influx de contraction des deux ventricules qui est dirigé plus loin par le
faisceau de His.
Le muscle cardiaque dépend d’un stimulus conscient ou reflexe (il est dit myogénique). Les contractions rythmiques sont spontanées mais leur fréquence
est affectée par les nerfs (régulation par le système nerveux central : modulation de la fréquence et de la puissance des contractions par les nerfs cardio
modérateurs et cardio stimulateurs, selon les conditions sanguines de pH et les concentration en oxygène et les hormones (hormones orthosympathiques
telles que l’adrénaline et la noradrénaline et hormones thyroïdiennes favorisent la contractibilité alors que les hormones parasympathique telle
l’acétylcholine la diminue).
La pression artérielle
La pression artérielle (ou parfois tension artérielle) correspond à la pression du sang dans les artères. L’unité de mesure de cette pression est le pascal
(Pa), mais le plus souvent la mesure est réalisée en centimètre de mercure (cmHg).
Elle est exprimée par 2 mesures : la pression maximale au moment de la contraction du cœur (systole) et la pression minimale au moment du «
relâchement » du cœur (diastole).
La pression évolue en permanence en fonction de paramètre tels que l’effort, le stress, le repos, la consommation de certains produit.
Note : Si elle est trop haute en permanence, il s'agit d'une hypertension artérielle, en revanche si elle est trop basse, on parle d'hypotension.
Mise à jour : Janvier 2013