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Exercice physique et apports en dioxygène et en nutriments
Le cœur est constitué d'un muscle creux (le myocarde) qui se remplit pendant la diastole (= relâchement) des
oreillettes. La systole (= contraction) des oreillettes fait passer le sang vers les ventricules La systole des ventricules
assure l'expulsion du sang dans les artères. L'activité cardiaque est marquée par la succession de cycles,
constitués des trois évènements successifs : diastole générale, systole des oreillettes, qui permettent le remplissage
des ventricules, puis systole ventriculaire qui correspond à la vidange des ventricules permettant l'éjection du sang
dans les artères.
Le cloisonnement du cœur et le fonctionnement des valves cardiaques permettent une circulation sanguine à
sens unique : dans la circulation pulmonaire (qui irrigue les poumons), puis dans la circulation générale (qui irrigue
les autres organes). On parle de double circulation en série.
L'augmentation de l'activité cardiaque à l'effort permet d'augmenter le débit du sang vers les poumons et vers
les muscles.
Au cours d'un effort physique, la fréquence cardiaque (Fc) et le volume de sang éjecté à chaque contraction
(volume d'éjection systolique, Ves) augmentent. Ainsi, le volume de sang expulsé du cœur chaque minute (débit
cardiaque Dc = Fc x Ves) s'accroit.
Dans les deux circulations, générale et pulmonaire, disposées en série les débits des cœurs gauche et droit sont
identiques.
Le sang, qui parcourt la circulation générale, délivre du dioxygène aux organes. Il passe ensuite dans la
circulation pulmonaire où il se charge en dioxygène.
Au cours d'un effort, le débit cardiaque est 4 à 7 fois supérieur à sa valeur au repos, grâce à l'augmentation de la
fréquence cardiaque et du volume d'éjection systolique. Le débit ventilatoire est également accru. Ainsi, le sang qui
quitte les poumons à l'effort, comme au repos, est saturé en dioxygène.
Les organes de la circulation générale sont disposés en parallèle. Le débit cardiaque peut ainsi être redistribué
en fonction des besoins. Lors d'un effort, les muscles squelettiques et cardiaque reçoivent un débit sanguin
supérieur, aux dépens d'autres organes.