1 Introduction
Dans l’article précédent[1] nous avons montré comment on pouvait construire
un espace-temps lorentzien discret sans angles imaginaire dans le cadre du mo-
dèle des NAO. Tous déplacements considérés alors se limitaient à des mouve-
ments inertiels; des vitesses constantes, sans accélération. Ce qui nous intéresse
ici c’est de retrouver, dans le cadre du modèle des NAO, le comportement spatio-
temporelle d’une particule de masse m soumise à une ou des accélérations. Dans
un premier temps nous allons voir comment on reproduit une accélération avec les
NAO. Ensuite nous allons retrouver le mouvement hyperbolique d’une particule
dite classique. C’est un mouvement bien connu en mécanique classique relativiste
qui résulte d’une accélération constante sur un laps de temps suffisamment long
pour atteindre une vitesse proche de celle de la lumière. Dans le but de ne pas
alourdir inutilement le formalisme mathématique nous nous contenterons de ne
considérer qu’une dimension d’espace; mouvement à une dimension.
Dans [1] et [2] nous avons montré que l’espace-temps généré dans le cadre
du modèle des NAO était relativiste que pour de grandes échelles de longueur et
de temps (i.e. grands indices de site). Concrètement cela signifie des longueurs et
des durées grandes devant doet tooù doet tosont respectivement la distance mi-
nimale et la durée minimale possible[1]. Nous avons également montré[1] que la
longueur d’onde de Compton λcd’une particule de masse m était très grande de-
vant do. Ainsi, dans le cadre du modèle des NAO, grande échelle d’espace-temps
fait référence non seulement à l’échelle macroscopique mais aussi à l’échelle ato-
mique.
2 Accélération
Soit un NAO de référence NR et une suite de N (i.e. N est un entier N>1) NAO
tous de même axe de rotation δque NR. Soit j≤N un entier qui indice chaque NAO
le long de la suite. On notera Njle NAO d’indice j de la suite. NR porte l’indice
j=0. Tournons chaque Njautour de l’axe δconformément à l’opération de rotation
Rδ(jφδ)où φδest un angle constant (i.e. indépendant de j) et très petit. On a[1] :
Rδ(jφδ) =
j
∏
m=0
Rδ(φδ) =
j
∏
m=0
Rα(−φα)RΓ(−φΓ)Rδ0(φδ0).(1)
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