Appel à contribution Afin de poursuivre une politique ambitieuse d’amélioration continue de la qualité des soins, JeanFrançois Mattei, ministre de la Santé, de la Famille et des Personnes handicapées, et Luc Ferry, ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche, ont confié au Pr Yves Matillon (ancien directeur de l’ANAES) une mission sur les mécanismes d’évaluation des compétences professionnelles des différents métiers de la santé. Cette étude est conduite en étroite collaboration avec chacune des professions concernées, représentées à la fois par les responsables des structures de formation initiale et continue et par les représentants professionnels des différents métiers (non seulement médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, mais aussi paramédicaux). Il s’agit d’analyser les modalités et les conditions d’évaluation des compétences qu’il serait possible d’organiser en France dans le domaine de la santé. Les conclusions de la mission sont attendues dans un délai de six mois. Ce concept étant mobilisateur depuis plusieurs années dans différents secteurs, la mission souhaite prendre connaissance des travaux menés par les professions paramédicales ou connus de celles-ci dans ce domaine. Toutes les expériences de terrain susceptibles de contribuer à sa réflexion et permettant d’élargir la consultation auprès des professionnels ayant travaillé ou travaillant actuellement sur ce sujet lui seront précieuses. La mission lance ainsi un appel à contribution autour de la thématique de la compétence et de son évaluation. Contact (avant le 15 juin) : Mme Dominique Le Bœuf, chargée de mission. Tél. : 01 44 12 39 05. E-mail : [email protected] 6 Le CII s’ouvre aux étudiants en soins infirmiers Le Conseil international des infirmières (CII) élargit son influence aux étudiants en soins infirmiers et lance une nouvelle rubrique “Étudiant(e)s en soins infirmiers” sur son site Internet. « Les étudiantes sont nos futures leaders, nous tenons absolument à renforcer nos relations avec ces futures infirmières. Notre expérience avec les étudiantes lors de nos congrès montre l’importance des échanges d’information et de vues entre étudiantes et infirmières, aux niveaux national et international », explique Mme Christine Hancock, présidente du CII. Le site met en lumière les éléments de base du travail du CII et propose une série de liens avec les associations nationales d’infirmières du monde entier. Il offre aussi d’autres ressources telles que des liens vers des informations concernant les bourses d’études, d’autres organisations étudiantes et tout ce qui concerne la santé et les soins infirmiers. Le site comprend également un forum de discussion pour faciliter les échanges entre étudiant(e)s en soins infirmiers. Les rôles nouveaux de l’infirmière apparaissent plus rapidement que jamais. De l’infirmière familiale à l’infirmière spécialisée, en passant par la fascination du télénursing, le secteur regorge d’opportunités. « Avec les pénuries de personnel infirmier atteignant des niveaux critiques, le CII estime important d’encourager les étudiant(e)s en insistant sur les bons côtés de notre profession. Aujourd’hui, les soins infirmiers sont considérés, et à juste titre, comme étant absolument vitaux pour la santé des nations. Nous sommes de notre côté mieux préparées que jamais, plus rentables, plus demandées. Et les infirmières – 12 millions de par le monde – sont régulièrement classées parmi les professionnelles les plus dignes de confiance », conclut Mme Hancock. Professions Santé Infirmier Infirmière - No 46 - mai 2003 Le CII est une fédération de 124 associations nationales d’infirmières représentant des millions d’infirmières à travers le monde. Géré par des infirmières et pour les infirmières, il est la voix internationale de la profession et œuvre à la promotion de soins de qualité et de solides politiques de santé dans le monde. Contact : Linda Carrier-Walker. E-mail : [email protected] Site Internet : www.icn.ch Spécialisation pour les soins infirmiers en psychiatrie Mis en place en juin dernier à la suite du “Plan santé mentale” de Bernard Kouchner, un groupe de travail avait pour mission de proposer un contenu de formation complémentaire, postérieur au diplôme d’État, pour les soins infirmiers en psychiatrie. Dans un premier temps, les travaux du groupe ont porté sur une évaluation de l’enseignement de la psychiatrie dans la formation initiale. Ces réflexions donneront lieu prochainement à la publication d’une circulaire qui précisera les conditions de cet enseignement tout au long des trois années de formation. Les propositions de contenu de formation complémentaire sont en cours d’élaboration. Néanmoins l’ASCISM (Association des cadres et infirmiers en santé mentale) et le CEFI Psy (Comité d’entente des formations infirmières) restent convaincus que seule une spécialisation peut permettre de répondre aux besoins de la population en matière de soins infirmiers en psychiatrie. Les centrales syndicales sont en revanche opposées à cette spécialisation aux motifs que cela entraînerait la nécessité d’un statut particulier et d’une rémunération supplémentaire. Le groupe de travail doit conclure ses travaux dans les prochaines semaines. Marc Livet Cadre infirmier