LA VOITURE ÉLECTRIQUE AMÉLIORE l'ÉCONOMIE DU QUÉBEC

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LA VOITURE ÉLECTRIQUE AMÉLIORE l'ÉCONOMIE DU QUÉBEC
D'une perspective économique et environnementale le Québec a tout à gagner avec les voitures électriques.
Le Québec importe la totalité de son pétrole brut qu’il raffine en différents produits pétroliers (essence,
carburant diesel, mazout, etc.). En 2012, le volume de pétrole importé était de 128 millions de barils qui
représente environ 6.4 $ milliards au prix d'aujourd'hui de 50$/baril. Pour une petite économie comme la
notre c'est un élément important dans notre balance commerciale. Avec l'électrification de nos voitures et
Hydro Québec nous pouvons améliorer notre situation économique.
Au coût direct économique, il faut ajouter les dépenses engendré par la pollution, le smog, les frais de la
santé dû aux polluants dans l'air. Il y a aussi les risques de contamination que le pétrole peut entrainer.
Rappelez-vous du Lac Mégantic, on parle d'une facture d'un demi-milliard dollars de fonds public pour
régler la facture.
Avec Hydro-Québec le Québec possède tous les atouts nécessaires pour contribuer à son autonomie en ce qui a trait
à l'électrification de ses transports avec une énergie propre et renouvelable. Dans ce contexte, Hydro-Québec devient
un fournisseur de carburant propre qui propulse des véhicules propres. Contrairement à la situation actuellement,
l'exode des profits du pétrole nous sera retourner par des profits à Hydro-Québec qui nous appartient.
Hydro-Québec serait déjà en mesure d’alimenter un million de véhicules électriques rechargeables, soit 25 % du parc
québécois actuel, sans investissement important dans son réseau. La consommation annuelle d’électricité du Québec
augmenterait d’environ trois térawattheures (TWh). Ce chiffre correspond à la production d’une centrale de taille
moyenne comme celle de l’Eastmain-1.
À titre indicatif, la consommation annuelle d’un seul véhicule électrique parcourant 18 000 km par année est
équivalente à celle d’un chauffe-eau de 40 gallons (180 litres).
Nous les consommateurs nous avons tout un intérêt économique à rouler à l'électricité. A titre personnel, je possède
une voiture hybride Chevrolet Volt depuis 3 1/2 ans avec laquelle j'ai parcouru 126 000 km. Ma consommation
moyenne est de 2.81 L/100 km, c'est à dire le 1/3 de la consommation moyenne de ma voiture précédente une
Madza 3. Ce qui représente une dépense de 4 250 $ pour la Volt et de 14 525$ pour la Mazda 3.
Gaz à effet de serre (GES) Le secteur des transports est la principale source d’émissions de gaz à effet de serre (GES)
au Québec. L’électrification des transports aura donc un impact positif considérable sur notre bilan environnemental.
Au Québec, si on remplaçait un million de voitures à essence par des voitures électriques, soit 25 % du parc actuel, les
émissions de GES diminueraient d’environ 3,4 millions de tonnes par année. Nous les Québécois visons une réduction
de 20 % des émissions de GES d’ici 2020 par rapport au niveau de 1990.
2017 l'année des voitures à grande autonomie électrique
Tesla avec son model 3 aura une autonomie de plus de 345 kilomètres par charge et a un prix de 35 000 $ US (45
500$ CDN), avant la subvention du Québec de 8000$.
Chevrolet avec la Bolt entièrement électrique par aussi de 320 km d'autonomie.
Au Québec nous bénéficions d'une opportunité sans pareille avec les transports électriques. Nous les consommateurs
devons prendre se virage crucial. Remplaçons nos systèmes échappements de nos voitures par des prises électriques.
Alain Dessureault MBA, 1 juin 2016
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