HELMo Développement Pédagogique
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Mars 2012 (version provisoire
) – Page 3
Avantages et limites
Les questions à choix sont généralement
prisées pour leur facilité de correction et pour
des raisons d’équité, de limitation de la
subjectivité. Si l’enseignant exploite le
potentiel des QCM-SGI, elles permettent
d’évaluer bien plus de que de la simple
reconnaissance ou de l’application. Il est en
effet possible d’évaluer des connaissances,
des applications écrites, de la compréhension,
de l’analyse et des connaissances sur les
procédures. Par contre, les questions fermées
et a fortiori les questions à choix, ne
permettent pas d’évaluer des compétences
professionnelles (en situation réelle ou
simulée), ni des savoir-faire pratiques.
QCM et autres questions à choix
les différents types de questions à choix
Vrai/Faux
Appariement (exemple : relier des pays et leurs capitales)
Question à choix multiple (QCM) où l’étudiant doit reconnaître une information mémorisée. Selon la
consigne une seule ou plusieurs solution(s) est/sont correcte(s). Lorsque toutes les solutions sont
potentiellement correctes, il est peut-être avantageux de remplacer ce questionnaire par un « Vrai ou
Faux »
QCM – SGI = QCM avec Solutions Générales Implicites. Il s’agit de quatre solutions, valables pour tout
le questionnaire, qui ne sont pas réécrites à chaque question. Elles prennent les numéros 6 à 9,
laissant ainsi 5 possibilités pour les solutions formulées par l’enseignant à la question :
6. Aucune des solutions proposées à cette question n’est correcte
7. Toutes les solutions proposées à cette question sont correctes
8. Il y a un manque de données dans cette question pour que je puisse y répondre. Par exemple :
Quelle est l’aire d’un triangle dont la base mesure 4 cm ?
9. Il y a une absurdité dans cette question.
Exemple : Dans l’extrait « Sous le plancher de la maison, l’animal amasse quantité de noix et noisettes. Cette activité
constitue son travail quotidien de ce mois d’automne. », la maison est sujet de 1) amasse 2) constitue 3) travail
Réponse correcte = n°8 (il y a une absurdité dans la question : la fonction du mot maison n’est pas « sujet » dans cet extrait).
Note : même s’il n’y a que trois solutions proposées, les SGI gardent toujours ces n° afin d’éviter les
risques d’erreurs (dans ce cas, les solutions 4 et 5, ne correspondent à rien)
Question à Choix Large (QCL) où l’étudiant cherche parmi une liste conséquente de mots la réponse à
sa question (il s’agit par exemple de l’index des concepts du cours), chaque terme étant référencé par
un code. Cette liste peut être utilisée notamment dans des textes lacunaires.
Question à Intervalles (QINT) où l’étudiant donne ou choisit sa réponse à l’aide d’un intervalle de
dates ou de nombres (absolus, mesures de poids ou de taille, etc.). Par exemple : la Révolution
française a eu lieu entre 1775 et 1799 (le barème des points peut alors varier en fonction de l’écart des
deux bornes).
rédiger les questions à choix
1. Règles générales
Rédiger des phrases courtes et simples.
Eviter les négations et, a fortiori, les doubles
négations, auquel cas il s’agit plutôt d’un test
de maîtrise de la langue que de maîtrise de la
matière.
Utiliser des termes univoques afin que la
question soit comprise par le public cible
(éviter les termes complexes ou peu
courants, excepté s’il s’agit du contenu du
cours ou de prérequis annoncés).
Dans la question suivante, les termes « inhérentes » et « bien-
fondé » peuvent poser difficulté à l’étudiant SI ils n’ont pas été
utilisés dans le cadre du cours.
« Quelles sont les caractéristiques inhérentes à la situation qui
prouvent le bien-fondé de la théorie de Richardson ? »