D O S S I E R Intérêt de la tomographie par émission de positons (TEP) au fluorodésoxyglucose-(18F) (FDG) dans les cancers du col utérin Usefulness of (18)F-fluorodeoxyglucose PET in cervical cancer ● D. Grahek (1), E. Daraï (2), F. Gutman (1), E. Barranger (2), F. Montravers (1), S. Uzan (2), J-N. Talbot (1) L e cancer du col utérin est la deuxième forme la plus fréquente de cancer chez la femme. En France, son incidence standardisée était de 9,5/100000 en 1990 avec une mortalité de 3,5/100000. Le traitement et le pronostic des patientes sont directement en rapport avec l’extension locorégionale et à distance de la maladie au moment du diagnostic. Le stade FIGO, le volume tumoral et l’envahissement ganglionnaire sont des facteurs pronostiques indépendants qui ont un impact sur la décision thérapeutique. Pour les tumeurs limitées au col de stade Ib1, les patientes peuvent bénéficier d’un traitement chirurgical exclusif ou d’une association radio-chirurgicale. Dans les formes localement avancées du cancer du col de l’utérus, il n’existe pas actuellement de consensus sur la prise en charge. Dans les formes localement avancées, le traitement repose sur une radio-chimiothérapie concomitante, la place du traitement chirurgical notamment concernant la lymphadénectomie pelvienne et lombo-aortique première et de l’hystérectomie complémentaire reste discutée. Pour les formes récidivées du cancer du col utérin, le pronostic reste mauvais. Des associations radio-chimiothérapiques peuvent être proposées ainsi que des chirurgies extensives dont la morbidité et le bénéfice doit être discuté même si sa faisabilité par voie cœlioscopique a été récemment rapportée. Des thérapeutiques ciblées pourraient également être proposées pour les récidives ganglionnaires lombo-aortiques ou pulmonaires isolées. L’évaluation de l’extension tumorale lors du diagnostic initial ou de la récidive est par conséquent primordial pour choisir la stratégie thérapeutique. La tomographie par émission de positons (TEP) au fluorodésoxyglucose-(18F) (FDG) permet, par son approche métabolique, de détecter le tissu néoplasique et d’optimiser le bilan d’extension des tumeurs cancéreuses. Elle pourrait, au vu des données de la littérature, aider à la prise en charge de cancers du col utérin. FIXATION DES CANCERS INVASIFS DU COL DE L’UTÉRUS PAR LE FDG Comme dans la plupart des néoplasies, une accumulation du FDG a été constatée dans les carcinomes invasifs du col de l’utérus. Celle-ci serait secondaire à une surexpression des 1. Service de médecine nucléaire et centre TEP. 2. Service de gynécologie obstétrique, hôpital Tenon, APHP, Cancer Est, université Pierre et Marie-Curie, Paris VI. La Lettre du Gynécologue - n° 313 - juin 2006 transporteurs transmembranaires du glucose (GLUT1), qui n’a pas été observée dans le tissu cervical normal et dans les tumeurs non invasives (1). L’hyperfixation qui en résulte sur les images TEP est intense, avec une valeur standardisée de fixation (SUV) moyenne de l’ordre de 14,9 ± 7,3 (2). L’intensité de fixation n’est cependant pas corrélée avec le stade FIGO ou la différenciation cellulaire (1). Il est à noter que des fixations utérines physiologiques du FDG peuvent être visualisées en préménopause pendant les phases de menstruations et d’ovulation et que des lésions utérines bénignes peuvent également apparaître hyperfixantes. Ces hyperfixations sont toutefois d’intensité modérée (SUV moyenne de 5 ± 3,2 en période menstruelle et de 3,7 ± 0,9 en phase ovulatoire) (2), ce qui ne devrait pas gêner la visualisation d’une lésion cervicale invasive associée si sa taille n’est pas trop petite. BILAN D’EXTENSION INITIAL DES CANCERS DU COL UTÉRIN PAR LA TEP-FDG L’évaluation de l’extension locale de la tumeur reste le domaine de l’imagerie par résonance magnétique (IRM) avec une exactitude (Ex) comprise entre 84 à 96 % pour l’extension paramétriale contre 55 à 80 % pour la tomodensitométrie (TDM) selon Reinhardt et al. (3). L’intérêt de la TEP-FDG n’a pas été démontré pour évaluer cette extension proximale. D’après les constatations histologiques postopératoires dans l’étude de Lerman et al., les fixations endométriales, adjacentes à la fixation de la tumeur cervicale, ne sont pas obligatoirement en rapport avec une extension tumorale. Ils suggéraient une possible altération de la fixation utérine par l’intermédiaire de l’environnement cytokinique de la tumeur cervicale (2). Les performances de l’imagerie radiologique étant encore limitées pour évaluer les métastases ganglionnaires, la TEP-FDG pourrait avoir un rôle dans la recherche d’une extension ganglionnaire et à distance (4). L’envahissement ganglionnaire pelvien a été correctement évalué par la TEP-FDG dans 78 % des cas contre 67 % par l’IRM dans l’étude de Park et al. (3). De même, la TEP-FDG a permis de détecter des métastases ganglionnaires lombo-aortiques alors que l’imagerie par TDM était normale avec une Ex de 92 % et une valeur prédictive positive (VPP) de 86 % dans l’étude de Lin et al. comportant 60 patientes avec un cancer du col utérin à un stade localement avancé (5). Ces bons résultats doivent cependant être pondé47 D O S S I E R Figure 2. TEP-FDG réalisée dans le cadre d’une suspicion de récidive d’un carcinome épidermoïde du col utérin stade IIb proximal, traité antérieurement par radio-chimiothérapie, curiethérapie et chirurgie. Une sonde double J a été mise en place suite à une dilatation bilatérale des cavités pyélocalicielles. En TDM, la dilatation des cavités pyélocalicielles gauches semble secondaire à la collection fusiforme tissulaire rétropéritonéale de 35 x 40 mm, localisée entre l’aorte et le muscle spoas. La TEPFDG met en évidence une hyperfixation de la masse rétropéritonéale visible en TDM, suspecte de récidive. Cette hyperfixation se prolonge dans le corps vertébrale de L4 qui apparaît en partie lytique sur les images TDM. Figure 1. TEP-FDG réalisée dans le cadre du bilan d’extension d’un carcinome épidermoïde du col utérin avant traitement (stade IIb). L’IRM permet de visualiser une adénopathie iliaque externe droite de 12 mm. La TEP-FDG met en évidence une hyperfixation intense de la tumeur cervicale avec une SUV maximale égale à 19 (flèche rouge) et une hyperfixation modérée au niveau de l’adénopathie visualisée en IRM avec une SUV maximale égale à 3. L’examen anatomopathologique a retrouvé dans le curage pelvien gauche une micrométastase de 1 mm dans un ganglion de 10 mm et dans le curage droit une métastase de 5 mm dans le ganglion le plus volumineux (17 mm) correspondant vraisemblablement au ganglion visible en IRM et hyperfixant en TEP. Le curage lombo-aortique n’a pas ramené de métastase ganglionnaire. rés. En effet, la sensibilité de détection des lésions en TEPFDG diminue pour les lésions infra-centimétriques (figure 1). Dans l’étude prospective de Chou et al. comprenant 60 patientes de stade Ia2 à IIa avec des tumeurs cervicales de moins de 4 cm et sans adénomégalie visualisée en IRM, la sensibilité de détection des métastases ganglionnaires était par patiente de 10 % (1/10). Les métastases non visibles en TEPFDG avaient une taille médiane de 4 x 3 mm (extrêmes : 0,5 x 0,5 à 7 x 6 mm). La métastase pelvienne visible en TEP avait une taille de 6 x 5 mm. En revanche, la visualisation chez une patiente d’un foyer para-aortique sans foyer ganglionnaire pelvien a fait compléter le curage pelvien par un curage lomboaortique ce qui a permis de retrouver une métastase ganglionnaire de 5 x 2 mm (6). Par conséquent, la TEP ne peut pas remplacer le curage pour la stadification locorégionale, notamment du fait de l’existence de micrométastases dont la valeur pronostique semble de plus en plus évidente. Cependant, le traitement du cancer du col n’implique pas toujours des curages ganglionnaires pelviens et lombo-aortiques et, dans ce cas selon l’étude prospective de Sironi et al., la TEP permettrait d’améliorer le bilan d’extension avec des résultats qui La Lettre du Gynécologue - n° 313 - juin 2006 seraient intéressants notamment pour les ganglions de plus de 5 mm. La TEP-TDM a, en effet, permis de détecter les ganglions métastatiques de plus de 5 mm avec une sensibilité (Se) et une valeur prédictive négative (VPN) de 100 %, une VPP de 81%, une spécificité (Sp) et une Ex de 99,6 % (7). L’extension ganglionnaire est un facteur pronostique et Grigsby et al. ont montré, sur une série de 101 patientes, une différence significative de survie sans récidive à 2 ans après traitement par radio-chimiothérapie en fonction de la visualisation ou non en TEP-FDG de foyers ganglionnaires para-aortiques en préthérapeutique : elle était de 64 % en l’absence d’atteinte para-aortique visible en TDM et en TEP-FDG, de 18% en cas d’atteinte para-aortique visible uniquement en TEP-FDG et 14 % en cas d’atteinte para-aortique visible en TEP-FDG et en TDM. L’atteinte des ganglions sus-claviculaires est également souvent sous-estimée. Dans l’étude de Tran et al., parmi 186 patientes avec un cancer primitif du col et sans adénopathie palpable dans la région sus-claviculaire, la TEP-FDG a montré 14 foyers d’hyperfixation sus-claviculaires correspondant dans tous les cas à des métastases prouvées à l’histologie. Ces métastases sus-claviculaires étaient observées chez 40 % (14/35) des patientes avec des fixations para-aortiques, 4 % (4/103) des patientes de stade Ib2 et IIb, 15 % (7/47) des patientes de stade IIIb et 43 % (3/7) des patientes de stade IVb (8). DÉTECTION DE LA RÉCIDIVE TUMORALE PAR LA TEP-FDG La détection de la récidive du cancer du col utérin a été évaluée dans trois circonstances cliniques différentes : la surveillance systématique, l’augmentation isolée de la concentration sérique des marqueurs tumoraux et la restadification d’une récidive suspectée ou prouvée (figure 2). Dans l’étude rétrospective de Ryu et al., une TEP-FDG a été réalisée lors du suivi de 249 patientes avec un risque élevé de récidive déterminé par un envahissement en profondeur du col ou des paramètres, un envahissement ganglionnaire ou des marges non saines. La TEP a été effectuée, avec un intervalle médian de 6 mois associée à la réalisation d’une IRM ou d’une TDM, alors qu’aucune récidive clinique, biologique ou radio49 D O S S I E R logique n’était suspectée. La TEP-FDG a pu diagnostiquer la récidive avec une Se de 90 % (28/31), une Sp de 76 % (165/218), une VPP de 35 % (28/80) et une VPN de 98 % (166/169). Dans cette situation, la TEP a permis de visualiser la récidive dans la grande majorité des cas mais a visualisé également des hyperfixations en rapport avec des foyers non cancéreux ou correspondant à un second cancer (9). Lorsque la concentration sérique du SCC (squamous cell carcinoma) est augmentée, une récidive du cancer du col peut être suspectée. Cette augmentation précède en général de 6 mois la détection de la récidive (10). Chang et al. ont évalué les performances de la TEP-FDG chez 27 patientes avec une concentration sérique du SCC de 2 ng/ml à deux reprises, à au moins deux semaines d’intervalle, avec examens cliniques et radiologiques normaux. La Se de détection était de 94 %, la Sp de 78 %, la VPP de 89 %, la VPN de 88 % et l’Ex de 89 %. Après traitement, la survie médiane de ces patientes depuis la découverte de l’augmentation de la concentration sérique du traceur était de 22 mois et significativement supérieure à celle d’un groupe témoin (12,7 mois) de patientes suivies pour une augmentation de la concentration sérique du SCC et prises en charge sans la TEP-FDG (11). Dans l’étude de Unger et al., dans le cas de récidive suspectée chez des patientes symptomatiques, la Se de détection de la TEP-FDG était de 100 %, la Sp de 86 %, la VPP de 93 % et la VPN de 100 % (12). L’impact de la TEP-FDG sur la prise en charge des patientes dans cette indication semble importante. Yen et al. ont sélectionné un groupe de 55 patientes suspectes de récidive. Trentesix patientes (65,5 %) ont eu une modification de prise en charge suite aux résultats de la TEP-FDG, dont 25 % de modification d’un traitement à visée curative. Les auteurs ont proposé d’utiliser un score pour optimiser l’impact de la TEPFDG sur la prise en charge des patientes en cas de suspicion de récidive. Ce score incluait trois facteurs de mauvais pronostics : une radiothérapie première, la concentration sérique du SCC de 4 ng/ml, des symptômes cliniques. L’impact de la TEP serait importante pour les patientes avec un score de 1 ou 2. Cette approche médico-économique tendant à rationaliser les indications de la TEP nécessiterait d’être confirmée sur des séries de patientes plus importantes, notamment avec un score de 3, peu représentées dans cette étude (13). PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE ET TEP-FDG Peu d’études ont évalué l’efficacité de la chimiothérapie dans les cancers du col utérin. Les résultats de l’étude préliminaire de Yoshida et al., en accord avec ceux publiés dans d’autres pathologies cancéreuses, soulignaient que la variation de la fixation du FDG en début de chimiothérapie était corrélée au résultat en fin de traitement. En effet, il existait une meilleure corrélation de la réponse histologique finale avec la diminution de la fixation du FDG après deux cycles de chimiothérapie qu’avec la variation de taille des lésions mesurées en IRM après deux cycles (14). La grande majorité des études a évalué les modifications du traitement et, en particulier, de la radiothérapie en fonction des données de la TEP-FDG, ainsi que sur la survie des patientes. 50 En effet, certaines équipes adaptent le traitement par radiothérapie en fonction des résultats de la TEP-FDG. Tsai et al. ont effectué une TEP-FDG aux patientes avec des ganglions pelviens supra-centimétriques visualisés en TDM ou en IRM. Les champs d’irradiation ont été modifiés dans 28 % des cas suite à la visualisation d’une extension ganglionnaire para-aortique en TEP-FDG (15). Grigby et al recommandaient de ne pas faire de chimiothérapie concomitante à la radiothérapie si la TEPFDG ne montrait pas d’extension ganglionnaire. La survie globale à 5 ans des patientes et les sites de récidives (pelvien ou extra-pelvien) étaient identiques que la radiothérapie soit associée ou non à la chimiothérapie en cas d’absence d’extension ganglionnaire visualisée en TEP (16). Les mêmes auteurs suggéraient qu’un contrôle local de la maladie était possible par l’adaptation de la radiothérapie en fonction des résultats de la TEP et de la TDM (17). L’évolution de la fixation après traitement local par radiothérapie et curiethérapie, avec ou sans chimiothérapie associée, est également un facteur pronostique. La survie à 5 ans dépendante de la maladie était de 80 % lorsque la TEP-FDG après traitement était négative, de 32 % s’il persistait une hyperfixation dans les zones irradiées et de 0 % lorsque des foyers d’hyperfixations apparaissaient après traitement à distance des zones irradiées (18). CONCLUSION Les deux atouts de la TEP-FDG, l’exploration du corps entier et l’approche métabolique qui facilite la détection des ganglions métastatiques infra-centimétriques et des lésions viscérales dans des tissus remaniés par les différents traitements, permettent d’améliorer la stadification première et la détection des récidives dans le cancer du col. La détection des lésions cancéreuses devrait encore être optimisée par l’utilisation de caméras hybrides permettant une fusion entre les images TEP et TDM (19). Enfin, les résultats de la TEP-FDG ont une valeur pronostique avant et après traitement. Pour ces différentes raisons, l’utilisation de cette modalité d’imagerie devrait se généraliser dans cette indication en permettant une meilleure prise en charge des patientes. ■ R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S 1. Yen T, See L, Lai C, Yah-Huei C, Ng K, Ma S et al. 18F-FDG uptake in squamous cell carcinoma of the cervix is correled with glucose transporter 1 expression. J Nucl Med 2004;45:22-8. 2. Lerman H, Metser U, Grisaru D, Fishman A, Lievshitz G, Even-Sapir E. Normal and abnormal 18F-FDG endometrial and ovarian uptake in pre- and postmenopausal patients: assessment by PET/CT. J Nucl Med 2004;45:266-71. 3. Reinhardt M, Ehritt-Braun C, Volgelgesang D, Ihling C, Hogerle S, Mix M et al. Metastatic lymph nodes in patients with cervical cancer: detection with MR imaging and FDG PET. Radiology 2001;218:766-82. 4. Follen M, Levenback C, Iyer R, Grigsby P, Boss E, Delpassand E et al. Imaging in cervical cancer. Cancer 2003;98:2028-38. 5. 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