La Namibie intéressée par le
bois congolais
L’intérêt de ce pays pour le bois du
Congo a constitué l’ossature de
l’entretien que son ambassadeur a
eu avec le président de la Chambre
consulaire de Pointe-Noire la matinée
du 25 février 2016.
Pendant près d’une heure, le général
major Vilio H. Hifindaka et Sylvestre Didier
Mavouenzela ont discuté des possibilités
d’une coopération entre les entreprises
namibiennes et leurs consœurs
congolaises œuvrant dans le secteur du
bois. Le diplomate a voulu en savoir
davantage sur les modalités de
partenariats et les conditions
d’exploitation forestière. Les deux
hommes ont par ailleurs évoqué
l’éventualité d’embrasser d’autres
domaines. Le numéro un de l’institution
consulaire a souhaité faire bénéficier aux
entreprises congolaises l’expérience
namibienne dans l’agro-industrie. Comme
opportunités à Pointe-Noire, il a mis
l’accent sur la mer et ses trois activités
majeures : le transport, la pêche et le
pétrole, notamment la sous-traitance y
relative. Le visiteur de Sylvestre Didier
Mavouenzela a promis une rencontre
directe avec les hommes d’affaires de
Pointe-Noire. Rendez-vous au cours le
représentant de l’Etat namibien sera
accompagné des experts de potentiels
domaines d’investissement à privilégier.
GSM : (242)05 540 40 94 Email : cciampn[email protected] Web : www.cciampnr.com
: www.linkedin.com/in/cciampnr
Le Télégramme Consulaire N°006
Mars 2016
La Chambre consulaire de Pointe-Noire se
s’illustre ces temps-ci par une série
d’initiatives prises dans le cadre du projet de
compagnonnage consulaire. Réalisation du
baromètre des besoins des entreprises,
formalisation d’une offre de produits… «
Nous sommes en programme avec la
Chambre de commerce et d’industrie de
Nantes Saint-Nazaire et la Chambre des
métiers de Loire Atlantique. Ce
compagnonnage consulaire, qui a été mis en
place par la CPCCAF et financé par l’Agence
française de développement, vise à nous
professionnaliser. » a précisé le président de
la Chambre consulaire de Pointe-Noire,
Sylvestre Didier Mavouenzela, dans son mot
de bienvenue. Une intervention ayant
précédé le dévoilement des résultats de
l’enquête des besoins des entreprises. Une
enquête menée du 18 novembre 2015 au 15
décembre de la même année pour dégager
une photographie nette des aspirations des
entreprises. Et faire connaître les services et
outils de la CCIAM auprès de ses
ressortissants.
outils de la CCIAM auprès de ses ressortissants. .
123 entreprises (moins de 250 employés, chiffre
d’affaires annuel inférieur à 200 millions de
FCFA) des secteurs de l’artisanat (37%), de
services (31%), du commerce (16%), de
l’agriculture (4%), de l’industrie (4%) et du BTP
(4%) ont été concernées. Non exportatrices, mais
affichant une activité, des investissements et un
chiffre d’affaires en hausse, ces entreprises ont
mis l’action sur quelque 6 besoins : l’accès à
l’information surtout économique (30,6%), le
partage d’expérience (92%), la formation, (90%),
l’accès aux marchés publics, la levée des
obstacles administratifs, l’accès au crédit (à peine
16% dans une banque, 15% dans un organisme
de microcrédit). L’offre de produits est, elle,
composée de 13 prestations : le business plan, le
diagnostic flash, le diagnostic approfondi, le suivi
comptable, les états financiers, les missions
d’affaires à l’international, le guide carré, les
textes juridiques, les statistiques du commerce
international, l’abonnement au centre
d’information et de gestion des opportunités
d’affaires(CIGOA), etc.
Le diplomate namibien et le président de
la CCIAM
La Chambre consulaire a rendu hommage au peintre Michel Hengo
A l’initiative de la Chambre consulaire de Pointe-Noire qui lui a
offert sa grande salle, le peintre Michel Hengo a exposé les 25,
26 et 27 février dernier. Intitulée le chant de cygne, cette
exposition a permis à l’artiste d’écouler un nombre substantiel
des 20 toiles exposées. « Nous avons voulu honorer l’artiste ;
parce que chez nous on ne le fait qu’après la mort »a précisé
Sylvestre Didier Mavouenzela, président de la
CCIAM.L’institution a d’ailleurs réalisé une vidéo de ce dernier
géant de la peinture congolaise. Document dans lequel
l’homme de 74 ans s’épanche.
L’organisme d’accompagnement s’est plié à cet exercice le jeudi 18 février 2016 au
cours d’une soirée ayant réuni plusieurs chefs d’entreprises dans ses installations
CCIAM a présenté le baromètre 2015 des besoins des
entreprises et son offre de produits
DIRECTEUR DE PUBLICATION : REDACTEUR EN CHEF : REDACTEURS CONCEPTION :
Sylvestre Didier Mavouenzela Christian Massamba Christian Massamba Luc Kondji
Lewis Mazelot
L’Association AfricaFranceCongo pour une
croissance partagée ouvre ses rangs aux
entreprises de Pointe-Noire
L’association AfricaFranceCongo pour une croissance partagée
se met en ordre de marche. La première entité miroir de la
Fondation AfricaFrance pour une croissance partagée a ouvert
ses portes aux entreprises de Pointe-Noire.
La campagne d’adhésion a été lancée dans la salle de conférence
de la Chambre consulaire. Une quarantaine de sociétés ont fait
part de leur intention d’intégrer ce cadre. Placée sous l’égide du
président de l’association Sylvestre Didier Mavouenzela,
l’initiative a consisté en deux phases. La définition de la vision et
le dévoilement du plan d’action de 2AFC, d’abord. Vision
résumée par les trois objectifs majeurs mis en avant : renforcer la
coopération économique entre la France et le Congo ; travailler à
l’épanouissement d’un tissu entrepreneurial congolais
performant ; et créer une communauté d’intérêts économiques
et des mécanismes susceptibles d’impulser une croissance
durable entre le Congo et la France. Le plan d’action comporte
deux axes forts : le portage par des entreprises congolaises des
entreprises industrielles françaises qui, du fait de la concurrence,
de la règlementation européenne, de l’obsolescence des
équipements par rapport au contexte européen, ne sont plus
viables ; le compagnonnage industriel qui consiste à mettre face à
une entreprise congolaise une consœur française pour son
accompagnement. L’échange et la signature des fiches
d’adhésion, ensuite. La figure de proue de 2AFC s’est voulue très
pédagogue en rappelant aux sceptiques les vertus du
regroupement. « L’Association AfricaFranceCongo pour une
croissance partagée est un outil de lobbying. Seul, on ne peut
rien » a-t-il déclaré.
AGENDA 2016
-Du 15 au 17 mars au parc des expositions du Grand Ouest à Nantes en France : Salon de l’industrie et de la sous-
traitance.
-Du 05 au 07 avril en Turquie : Forum investir en Afrique
Du 17 au 19 mai : 7 e édition du Forum international Green Business sous le thème à l’hôtel Elaïs .
Thème : « Comment l’innovation et la technologie peuvent-elles favoriser le développement de l’économie verte en
Afrique subsaharienne ? »
Le Congolais Martial de Paul Ikounga, commissaire de l’Union
africaine en charge des ressources humaines, de la science et de la
technologie, a confirmé sa participation à la 7e édition du Forum
international green business(FIGB) prévue les 17, 18 et 19 mai
prochain. Sa présence traduit le soutien de l’organisation
panafricaine à rendez-vous économique.
C’est dans le cadre du diagnostic systématique pays que ce dialogue
a été mené par la Société financière internationale le 11 février
dernier.
Cette délégation a amorcé ce dialogue par le portrait de la situation
économique du Congo. Un pays à revenus pétroliers, à l’économie
peu diversifiée, au climat des affaires peu assaini, au poids écrasant
du secteur informel. Autres caractéristiques : le faible niveau de
l’inclusion financière et d’accès au crédit peine 8% des
entreprises) ; des infrastructures électriques pas à même d’accélérer
la croissance économique… Concernant les contraintes, les
entreprises ont mis en cause la réglementation et le climat des
affaires : trop de textes, qui manquent d’ailleurs de décrets
d’application ; trop de pratiques indélicates dans les
administrations ; un dialogue public-privé au point mort. Egalement
épinglées, les politiques publiques : pression fiscale étouffante,
accompagnement insuffisant. Sur le commerce extérieur, le Guot(
Guichet unique des opérations transfrontalières) a été mis à l’index
pour son déficit de fiabilité. Parmi les priorités du secteur privé :
enrayer la parafiscalité et le harcèlement administratif, la remise sur
rails du dialogue public-privé, l’amélioration des infrastructures, la
mise en place d’un écosystème favorable à l’épanouissement des
PME et une disponibilité accrue de l’information économique.
Echange entre la SFI et les entreprises
de Pointe-Noire
La banque
mondiale à
l’écoute du
secteur privé de
Pointe-Noire
FIGB : Le commissaire
de l’Union africaine en
charge de la science et
de la technologie
attendu à la 7e édition
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