Forum des initiatives de la génération nouvelle Bulletin des partenaires du Forum des Jeunes Entreprises du Congo N°023 du 09 Mars 2005 Adresse contact : Villa B43 Quartier Milice (Bacongo - Brazzaville) Tél. 81.56.34 ; 666.26.06 B.P: 13.700 E.mail : [email protected] ; site web : www.fjec.org Ce bulletin est diffusé par courrier électronique à plus de 1.000 personnes à travers le monde Artisanat, micro entreprise et pme, carrefour de développement économique pour l’Afrique La République du Congo est un pays riche dont les habitants sont pauvres dans leur immense majorité. La lutte contre la pauvreté est en principe, pour une décennie au moins, au cœur de notre stratégie nationale de développement économique et social. Pour nous au "Forum" cette lutte est en réalité, une lutte pour l'insertion économique des congolaises et des congolais par l'initiative économique et sociale. Le secteur des initiatives économiques de base improprement qualifié d'informel est en réalité le lieu de l'insertion économique de la plus part d'entre nous. Il est un secteur économique à part entière, lieu de nos échanges quotidiens de biens et de services, en voie de complexification rapide, intégrant à un rythme accéléré de nouvelles compétences pour répondre à de nouveaux besoins par une offre de nouveaux service. Les très petites, petites et moyennes activités ont besoin comme les grandes de financer leurs progrès par le crédit et de bénéficier de l'Etat de droit pour exercer en toute légalité et légitimité le droit naturel de chacun de gagner sa vie par un travail honnête rémunéré au juste prix. La micro finance n'est pas un ensemble d'œuvres sociales au bénéfice des pauvres. Elle est une activité financière professionnelle offrant aux activités productives de base les services financiers adaptés aux réalités d'un secteur économique émergeant, affronté à des contraintes économiques et sociales spécifiques. Tout le monde sait désormais que la véritable croissance porteuse de nos espoirs de justice et de paix sera celle de ce secteur. Les pratiques de la micro finance sont aussi, des pratiques mutualistes et solidaires. De leur développement nous sommes en droit d'attendre non seulement notre développement économique, mais aussi la structuration de notre société. Ce qui ne sera pas leur moindre mérite. P. Christian de la Brestesche Une définition simple de l’économie tirée du dictionnaire de langue française en format maxi poche aux éditions de la connaissance stipule « l’économie est l’ensemble des activités concernant la production, la circulation et la consommation des biens et des richesses ». Sur la base de cette définition il apparaît clairement que le développement de l’économie veut dire le développement de la production, de la circulation et de la consommation des biens et des richesses. Il suffit pour les africains de jeter un regard sur l’état de ces trois fonctions au sein des autres pays dits développés pour comprendre le bien fondé de cette évidence. Les activités de production, de circulation et de consommation des biens et des richesses supposent simplement qu’il y ait un ensemble d’initiatives appelées entreprises. En fait, c’est la capacité de réponses aux besoins des gens dans la société qui détermine en réalité la force de l’économie, donc son développement. Les initiatives doivent donc être prises et prospérer dans ces domaines : La production des biens et des richesses Il s’agit ici d’avoir des Une vue des délégués à l’Assemblée Générale souveraine Le secteur de l’initiative économique de base improprement qualifié d’informel est en réalité le lieu de l’insertion économique de la grande majorité de congolais initiatives organisées structurées équipées qui mènent des activités productives, disant mieux des activités de transformation afin de disposer des biens qui génèrent la richesse. La production ici écarte tout ce qui est cueillette et rente. Se servir simplement de la générosité de la nature pour satisfaire les besoins des populations ne peut être considéré comme une initiative qui conduit vers le développement. Cependant, l’acte de production de bien et des services est inclusif : agriculture, élevage, scierie, agroalimentaire, petite industrie, transport, commerce, micro finance, BTP, entretien des pistes agricoles, Internet, cabines téléphoniques, cliniques, centres de soins, centre de formation, écoles, bref, partout où des entreprises privées ou publiques peuvent jouer un rôleAinsi vu, en dehors de la défense, de la sécurité et de l’énergie, il n’y a aucun domaine où la Pme ne peut intervenir en Afrique. Le développement économique qui est lié au développement des initiatives dans les domaines ci-dessus cités, dépend énormément de la capacité des Pme à répondre aux besoins exprimés. Chaque ministère devrait donc, pour le développement de son secteur, améliorer les conditions de développement des Pme, partenaire n°1 du développement économique. . (Suite page 3) SOMMAIRE Les acteurs de la société civile en concertation à Pointe-Noire P. 3 La société civile en concertation à Pointe-Noire P.2 Interview Coordonnateur « Tonga Mboka » P.2 1 Les acteurs de la société civile en concertation à Pointe-Noire Dans la salle de conférence du Centre SUECO s’est tenue le 10 janvier 2005, la concertation des acteurs de la société civile de Pointe-Noire sur les enjeux et la stratégie de mise en œuvre du Programme Dialogue Citoyen dans la capitale économique. Cet atelier qui a regroupé les délégués départementaux des principales centrales syndicales, des représentants des associations, Ong et confessions religieuses a connu la participation de Dominique Laure représentante du Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) ; de Jean-Jacques Guigon, représentant de la confédération générale des travailleurs (CGT France) et de Lucien Kivouila, expert DSRP au Ministère du Plan. pants à la concertation ont suivi trois communications de cadrage. L’une sur le rôle de la société civile dans la mise en œuvre du contrat désendettement désengagement (CDD) présentée par M. Jean-Jacques Guigon, représentant de la CGT France ; l’autre sur la présentation du DSRP par M. Lucien Kivouila, expert DSRP, membre de la Cellule technique permanente du Ministère du Plan et la troisième par M. Jean-Pierre Bitemo, sur la présentation du Programme Dialogue Citoyen. La concertation s’est amorcée en ateUne vue des intervenants lier et par des débats en plénière qui De gauche à droite : Jean Pierre Bitemo Coordonateur du ont permis aux participants de s’accorprojet, Paul Kampakol Sécrétaire général Fjec, der sur les critères de participation au Dominique Laure du CFSI Après la cérémonie d’ouverture présidée par M. dispositif. Il a été convenu de façon Paul Kampakol, Secrétaire général du Forum générale que le programme accueillera des d’organiser un atelier annuel d’information et des Jeunes entreprises du Congo, les particiorganisations et non des individus et que de concertation qui regroupera chaque année les participants devront être mandatés les acteurs de la société civile avec rôle d’inforpar leurs organisations, que la supervi- mation et de consultation mais aussi des résion et le pilotage soit d’abord assurées unions d’informations et de concertation avec par le Forum des jeunes entreprises du les pouvoirs publics et les bailleurs de fonds. Congo puis progressivement par un Le CFSI s’est engagé à assurer le suivi-appui comité de pilotage, que dans la mise en régulier des activités du Programme. Le dispoœuvre, les organisations de la société sitif prévoit un accompagnement à distance civile s’organisent autour d’une plate avec possibilité d’effectuer des missions poncforme thématique à Pointe-Noire sur le tuelles à la demande du comité du comité de thème : éducation, santé, environne- pilotage. ment, droits de l’homme. Notons qu’à Brazzaville la réflexion se focalise auJean Pierre Bitemo tour de trois plates formes thématiques : Coordonnateur du projet Pauvreté et accès à la justice, Pauvreté santé et assainissement, Pauvreté et eau Contact du projet : Le travail en ateliers a permis de dégager les grands principes potable. Villa B43 Qtier Milice Bacongo de fonctionnement et la plate forme de réflexion du projet à Pointe-Noire. Il a été mis en évidence la nécessité (siège du Forum des Jeunes Entreprises du Congo) Tél. (00242)675.55.96/E.mail : [email protected] Projet d’appui aux initiatives communautaires locales, de secours d’urgence et de reconstruction « Tonga-Mboka » Interview de Rameau Bemba, Coordonnateur du projet Le projet d’appui aux initiatives communautaires locales, de secours d’urgence et de reconstruction encore appelé projet “ Tonga Mboka ” est un projet inscrit dans le cadre d’un Fonds Japonais de développement social qui implique le renforcement des capacités de la société civile congolaise. C’est une subvention du gouvernement japonais à la République du Congo via la Banque Mondiale qui est destinée aux communautés locales de base à travers un système en cascade de formation et d’appuis multiples. Rameau Bemba, Coordonnateur du projet explique dans les grandes lignes les enjeux du projet. Contact-Forum : Monsieur le Coordonnateur, pouvez-vous nous présenter le projet « TongaMboka » ? Rameau Bemba : « Tonga-Mboka », c’est un projet d’appui aux initiatives communautaires locales, de secours d’urgence et de reconstruction. Il est financé dans le cadre d’un fonds japonais de développement social pour le renforcement de la société civile congolaise. Il va être développé sur 3 volets : - renforcement des capacités des acteurs ; - financement des microprojets - évaluation – diffusion – communication. C-F : quels sont les principaux partenaires impliqués dans ce projet ? R. B : Il y a d’un côté, le gouvernement japonais et la Banque mondiale, de l’autre le gouvernement congolais qui assure la supervision et le Forum des Jeunes Entreprises qui assure la mise en œuvre du projet. Mais les principaux bénéficiaires sont de deux types : (Suite page 4) Rameau Bemba, Coordonateur du projet « Tonga Mboka » 2 Artisanat, micro entreprise et pme, carrefour de développement économique pour l’Afrique (suite de la page 1) On pense ici particulièrement à la mise en place des infrastructures adaptées et modernes. Les performances des Pme sont largement tributaires des performances des infrastructures nationales. Et ce n’est pas l’affaire du seul ministère de l’artisanat et des PME. Ce n’est même pas du tout son affaire car il n’est pas censé connaître les spécificités de chaque secteur d’activité. C’est à chaque secteur d’activité, à chaque ministère de mettre en place les mécanismes pour favoriser la naissance et le développement des initiatives dont il a besoin pour sortir les biens et autres richesses indispensables à la société. La circulation des biens et des richesses Cette fonction met en évidence la nécessité d’avoir les moyens de communication. On ne peut donc pas parler du développement économique en ignorant le niveau de développement des moyens de communication, notamment celui des transports et de télécommunication. Là aussi, les Pme sont présentes, mais à la limite du niveau des infrastructures. Il existe des opérateurs qui suppléent l’Etat dans le transport, notamment dans l’exploitation de certains axes. Les conditions d’exploitation dépendent une fois de plus de l’état de l’infrastructure. Si les routes sont bitumées d’un point à un autre, les Pme mettront en exploitation des meilleurs moyens de transport pour favoriser les meilleures conditions de déplacement des populations et des marchandises. Au delà de l’infrastructures, il faudrait bien évidemment penser sécurité des biens et des personnes. La Pme est très fragile et le moindre vent d’insécurité affecte son activité, son capital ou tout son patrimoine. La seule possibilité qu’elle a pour se protéger est de ne pas exister là où les conditions de sécurité ne sont pas réunies. A cet endroit alors il ne pourra y avoir la production des biens et services, donc de l’activité économique. La consommation des biens et des richesses réellement exister et doit être aussi développée que les moyens de production. Le premier consommateur des biens produits est la Pme elle même, en ce sens que sa production nécessite l’utilisation des biens produits par d’autres. Il faudrait pour cela qu’elle dispose des moyens notamment financiers pour faciliter la consommation. C’est aussi le cas des ménages qui constituent les consommateurs finaux des biens produits. Le développement des moyens financiers à mettre à la disposition des acteurs économiques est important pour assurer cette troisième fonction de l’économie. Il s’agit en gros de garantir les revenus, de stimuler et sécuriser l’épargne et enfin, de faciliter l’accès au crédit. Le développement du système financier est la base de réussite des activités des Pme et donc du développement économique. Paul Kampakol Secrétaire Général du Fjec Cet aspect relève la capacité de la société à absorber ce qui est produit. Cette capacité doit La lutte contre la pauvreté est la lutte pour l’intégration économique des Congolais par l’initiative. L’appui aux initiatives productives de base est stratégique. Il comporte, la mise au point des produits financiers appropriés notamment ceux de la micro finance articulé avec les appuis techniques diversifiés fournis par le réseau des Centres de Ressources Professionnels. Tels sont les axes de rechercheaction du Forum des Jeunes Entreprises du Congo (Fjec) pour les années à venir. C’est ainsi que, pour l’année 2005, le Forum consacre son action sur le « Partenariat autour de l’artisan et la micro, petite et, moyenne entreprise ». Projet « Tonga-Mboka » (Suite de la page 2) les bénéficiaires directs à la base que sont les communautés locales et les bénéficiaires indirects que sont les consultants. Au niveau des consultants, on peut également distinguer 2 groupes : les consultants en appui direct aux communautés locales et les consultants en appui à la coordination du projet. C-F : Pourquoi « Tonga-Mboka » R. B : Le concept Tonga-Mboka, c’est pour rejoindre les gens dans leur milieu à la base. C’est un concept lingala qui veut dire, construit ton pays, en d’autre termes prend les initiatives pour le développement de ton pays. C-F : Les ateliers de lancement ont eu lieu, à quoi ont-ils servis ? R. B : Les ateliers de lancement ont eu lieu du 7 au 8 décembre 2004. ils ont permis de clarifier les rôles et les responsabilités des différents intervenants dans le processus d’exécution du projet. L’occasion a été donnée également aux participants d’identifier les problèmes pouvant entraver la mise en œuvre du projet. Les participants se sont imprégnés de la structuration du projet, comment il sera conduit. Ils ont échangé leurs points de vue sur tous ces sujets. C-F : Quelle est la spécificité de « TongaMboka » par rapport aux autres projets de renforcement des capacités de la société civile ? R. B : la spécificité du projet, c’est l’appui direct aux communautés locales. C-F : quelles sont les procédures mises en place pour que ce projet touche une majorité de collectivités ? R. B : Les procédures sont celles de la banque mondiale en matière de passation de marché. Tout se passera par annonce sous forme de manifestation d’intérêt, d’appel à candidature. Au delà des procédures, il y aura un grand travail de sensibilisation et d’animation pour rejoindre les populations à la base. Ce travail sera assuré en grande partie par les ONG locales. C-F : Au moment où le projet se met en marche, quels sont vos souhaits pour cette première année ? R. B : Mon souhait, serait que les acteurs de la société civile prennent conscience des enjeux de ce projet. Faut il le rappeler, qu’il s’agit d’un financement direct de la Banque Mondiale à l’endroit d’une ONG locale comme opérateur. C’est un test à ne pas rater. Ce test sera un succès si tous les acteurs participent pleinement de près ou de loin à la réussite de ce projet. Propos recueillis Par Ruffin Georges Touadi Contact - Forum Equipe de rédaction : R.G. TOUADI, L. BIKOUTA, A. NGAMBIO Directeur de publication : P. KAMPAKOL Conception/réalisation : 3 Forum Partenariat Mission de Laurent Collinet de l’association française « Initiative Développement » au Forum projets du Forum puissent avec l’aide des bénéficiaires eux-mêmes connaître un taux de réussite particulièrement intéressant. Les cadres du Forum ont une compétence et une expertise dans cette démarche, je crois qu’on peu essayer en Haïti ou ailleurs d’ailleurs de bénéficier de cette compétence là. Laurent Collinet Brdys, travail depuis deux ans en Haïti pour une association française dénomée « Initiative Développement ». Cette association développe ses activités plusieurs pays du tiers monde. En Haïti, elle focalise son action autour du programme PACOB en milieu rural. Ce programme se base surtout sur le développement du micro crédit en milieu rural auprès des communautés de base. C’est dans le cadre d’une visite prospective des activités du Forum que Laurent a séjourné à Brazzaville et Pointe-Noire du 03 au 10 Janvier 2005. C-F : Sur quels axes se basera le futur partenariat entre le Fjec et Initiative développement ? Contact-Forum : Quel est le but de votre mission ? Laurent Collinet : Nous sommes entrain de développer avec les communautés de base en Haïti un centre de service au sein d’une fédération d’organisation de base. Ce centre de service va être mis en place prochainement en liaison avec le développement d’activités économiques. Suite à des contacts que nous avons eu avec l’ONG Tech-Dev, nous avons eu connaissance des réalisations du Forum au Congo et après avoir visiter votre site, j’ai eu envie de rencontrer des gens pour voir sur le terrain comment le Forum fonctionnait et si dans le cadre d’une suite d’échanges nous pouvons bénéficier de l’expertise, de la compétence et de l’expérience d’un cadre sur place pour pouvoir en bénéficier en Haïti. C-F : Quels sont les résultats escomptés ? Laurent Collinet Brdys L.C : Je suis là depuis une semaine, j’ai vu un échantillon de l’ensemble des réalisations du Forum au sein de la communauté congolaise, je suis allé touché du doigt les réalités d’un CRRP (Centre Rural de Ressource Professionnel) à Pointe-Noire (la Thébaïde). J’ai rencontré aussi tous les responsables des centres de compétence de même que quelques bénéficiaires au sein des CURP (Centre Urbains de Ressources Professionnel) ici à Brazzaville. J’ai visité des petits commerçants bénéficiaires des micro-crédits ou des PME, les jeunes ayant bénéficié d’une insertion. Toutes ces réalisations m’ont vraiment intéressé, et j’ai l’impression que la philosophie du Forum repose en grande partie sur l’animation sociale qui permet de faire que tous les L.C : Il est prévue que les cadres du Forum viennent en Haïti prochainement. Ils effectueront une étude de diagnostic de notre projet, de notre travail, et de notre communauté pour essayer de mettre en place ensuite une démarche, une méthodologie un plan d’action, qui permettrait à la communauté de réussir là ou le Forum a réussi. Je suis très content de l’accueil, de la disponibilité de toutes les personnes. C’est vrai que le début d’année est souvent un moment chargé pour tout le monde parce qu’on est dans la fin des programmes de l’année dernière, et dans la mise en place des prochains. Malgré cela, tous les cadres du Fjec se sont rendus disponibles pour que cette mission réussisse. C’était ma première mission au Congo, j’espère en tout cas, que je reviendrai incessamment. Propos recueillis par Lauryathe Céphyse Bikouta ECHOS DE POINTE-NOIRE… ECHOS DE POINTE-NOIRE … ECHOS DE POINTE-NOIRE...ECHOS DE POINTE-NOIRE Association Pointe-Noire industriel (APNI) Lancement officiel du fonds d’investissement L’Association Pointe-Noire Industrielle vient de mettre en place au profit des PME, un fonds d’investissement devant favoriser l’émergence au niveau local d’un tissu d’entreprises structurés et forte. La cérémonie officielle de lancement de ce fonds a eu lieu ce 12 janvier 2005 dans la salle de réunion de l’espace trentenaire de la Société Total Exploration et Production Congo. Le point culminent de cette cérémonie a été autour de la signature des documents juridiques constituant ce fonds et marquant l’engagement de trois premiers contributeurs : Total Exploration et Production Congo, Crédit Lyonnais et Cofipa représenté par Centre de Gestion Agrée CGA l’Ambassade de France dote les CGA en matériel informatique et autres fournitures Ce fonds répond à la nécessité d’adopter l’offre de financement aux PME qui n’ont pas accès aux crédits bancaires classiques faute de déposer des fonds propres pouvant servir de garantie. Grâce à ce fond, des PME congolaises, notamment ponténégrines qui travaillent à l’élaboration de leurs dossiers de financement pourront présenter leur demande au Comité d’engagement du F.I d’ici quelques semaines. Les prêts concédés par l’APNI devront permettre à ces entreprises d’accéder à terme à des financements bancaires classiques. Grâce à une subvention de l’Ambassade de France à l’APNI, les trois centres pilotes de Gestion agrées (CGA) installés dans trois (3) structures d’appui à la création d’entreprises (Forum des Jeunes Entreprises, Espace Créateurs et Chambre Consulaire de Pointe-Noire) ont été dotés d’outils informatiques et de consommables : ordinateurs, onduleurs, imprimantes, logiciels appropriés, mobiliers, fournitures de bureau etc. pour améliorer les conditions d’accueil et de travail. Aimé Ngabio En décembre 2004, on comptait plus de vingt P.m.e inscrites aux CGA. Ces P.m.e bénéficient des services tels que : la tenue de comptabilité et la certification de leurs comptes par un comptable agrée CEMAC, l’établissement des déclarations fiscales et sociales, l’accès aux moyens de financement mis en place par l’APNI (le fonds d’investissement) par l’aide au montage du dossier de demande de financement, ainsi qu’un accès à tous les autres appuis fournis par le réseau APNI (mise en relation avec les partenaires conseil etc.) Nombreuses sont aujourd’hui les P.m.e qui sollicitent les services des CGA. Ce renforcement était nécessaire, car on compte en moyenne 3 à 4 adhésions supplémentaires aux CGA chaque mois. Aimé Ngabio 4