L’APNI accueille le Guichet de mise à
niveau de l’industrie au Congo
Le protocole d’accord y relatif a été signé le
08 décembre dernier à Brazzaville entre le
ministère du Développement industriel et de
la Promotion du secteur privé et l’Apni
(Association Pointe-Noire industrielle).
Objectif : mettre en œuvre les activités du
PRMN (Programme de mise à niveau de
l’industrie au Congo).Lequel s’est vu assigner
deux challenges majeurs .En premier lieu,
soutenir la dynamique de mise à niveau et
d’amélioration de la compétitivité du tissu
industriel et des entreprises de services à
travers une assistance technique fondée sur
un ciblage adéquat des secteurs porteurs
spécifiques de chacun des pays bénéficiaires .
En second lieu, fournir des services conformes
aux bonnes pratiques internationales dans les
domaines d’expertise, de conseil, de
formation, d’information et d’études aux
entreprises des secteurs de la manufacture,
de l’agro industrie, et des services aux
structures d’appui aux entreprises.
Le PRMN intègre le Programme d’appui au
commerce et à l’intégration économique
(PACIE) financé par l’Union européenne et mis
conjointement en œuvre par l’Organisation
des Nations unies pour le développement
industriel(Onudi), la Communauté
économique et monétaire de l’Afrique
centrale(Cemac) et la Communauté
économique des Etats de l’Afrique
centrale(Ceeac).
: www.linkedin.com/in/cciampnr
Le Télégramme Consulaire N°004
Janvier 2016
Vincent Bissouekeme en face des
participants à la séance d’information
I L’accès à l’information
La hiérarchie des informations les plus
recherchées a donné le schéma suivant :
information économique (27%), juridique
(18%), réglementaire (18%) et
administrative (17%).
II La mise en réseau
L’intérêt des entreprises pour cette
démarche a été attesté par deux chiffres
emblématiques : 92,9% estiment que le
partage d’expérience est un moyen de
développer son entreprise, et 92% ont dit
leur enthousiasme à la création d’un réseau
de partage d’expérience des dirigeants.
III L’accès à la formation et au
développement de l’activité
Les objectifs principaux d’une formation,
pensent les entreprises, devraient être dans
l’ordre : l’amélioration de la qualité,
l’amélioration du chiffre d’affaire,
l’augmentation du nombre de clients,
l’amélioration de la productivité. Quant aux
formations prioritaires pour le
développement de son entreprise,
l’entrepreneuriat arrive en tête, suivi du
management, du financement et des
techniques liés à son métier.
Réalisé par la Chambre consulaire de Pointe-Noire dans le cadre du
compagnonnage consulaire avec la Chambre de commerce et d’industrie de
Nantes Saint-Nazaire, le baromètre 2015 des besoins des entreprises
congolaises a impliqué 113 sociétés des secteurs de l’artisanat(37%), du
commerce(16%), de l’industrie(4%), des services(31%), du BTP(8%)et de
l’agriculture(4%). Revue de détail des priorités mises en avant.
CCIAM-Baromètre
2015 des besoins des
entreprises
congolaises
Photographie des
priorités
90% d’entreprises interrogées estiment
qu’une formation des entrepreneurs
permettrait de meilleures performances.
IV L’accès aux marchés
79,6% affichent le désir d’un accès plus
large aux marchés publics
V Le conseil et l’accompagnement
A ce propos, le besoin du centre de gestion
agréé s’est établi à 77, 9% alors que les
utilisateurs de ce service ne représentent
que 24,8%.
VI Les obstacles administratifs
Les principaux obstacles identifiés sont le
manque d’informations et de documents
(33%), l’inflation des démarches (25,3%), la
corruption (22,4%), les délais de
traitement et l’accès au personnel
administratif (1,9%).
VII L’accès au crédit
Ce point a mis en évidence un déficit
criard.68,1% n’ont pas bénéficié d’un
appui dans une banque, 71,7% dans un
organisme de microcrédit, 73,4% dans un
fonds de cautionnement mutuel et 73,4%
dans les autres institutions financières. Pour y
remédier, les structures interrogées tablent
sur l’accompagnement dans la réalisation
d’un business plan conforme aux exigences
des banques et sur l’aide à la certification
grâce au CGA (Centre de gestion agréé).
PS Les autres leçons de cette enquête dans le
prochain numéro.