LYCEE RUE T. MHIRI DE ML.TEMIME 05 MARS 2010 SECTIONS : SCIENCES EXPERIMENTALES & SCIENCES TECHNIQUES : 4SE1, 3 & 4ST2, 4. DISCIPLINE : SCIENCES PHYSIQUES ENSEIGNANT(S): TAWFIK BACCARI * MONCEF BELHAJ FREDJ* AYED BENSAÎD * CHEDLI BENAZIZA DEVOIR DE SYNTHESE N°2 CHIMIE Exercice n°1 : Etude de texte (2,5 pts) Exercice n°2 : Réactions acides bases (4,5 pts) PHYSIQUE Exercice n°1 : Oscillateur électrique (4pts) Exercice n°2 : Oscillateur mécanique (5pts) Exercice n°3 : ondes (4 pts) CHIMIE Exercice n°1 Toutes les solutions aqueuses sont à 25°C où pKe = 14. On dispose d’une solution aqueuse S0 d’un acide AH de pH0 = 2,9. On procède à quatre dilutions successives et on mesure à chaque fois le pH. Les mesures faites ont permis de tracer le graphe de la figure ci-après représentant les variations du pH en fonction de (-log C). 1) Déterminer graphiquement la concentration C0 de la solution mère S0. 2) Dresser le tableau descriptif de l’avancement volumique de la réaction d’ionisation de l’acide AH dans l’eau. (On se contentera des états initial et final). 4) En exploitant l’allure de la courbe, déterminer la valeur du pKa (AH/A-). 5) A l’aide d’un pH-mètre préalablement étalonné, on suit l’évolution du pH au cours du dosage d’un échantillon de la solution S0 de volume V0= 20 mL par une solution d’hydroxyde de sodium (Na+ + OH-) de concentration CB = 0,5 mol.L-1. On obtient la courbe de la figure ci-dessous représentant les variations du pH du mélange réactionnel en fonction du volume V de base versée. 3) Pour une solution de concentration C voisine de C0, a) Retrouver graphiquement les valeurs de C0 a) Montrer que AH est un acide faible et qu’il et du pKa (AH/A-). est faiblement dissocié dans l’eau. b) Déterminer la nature de la solution b) En déduire que le pH de la solution de obtenue à l’équivalence et à la demiconcentration C s’écrit : équivalence. 𝟏 𝐩𝐊 𝐚 𝐩𝐇 = (−𝐥𝐨𝐠𝐂) + 𝟐 𝟐 DEVOIR DE SYNTHESE - 05 MARS 2010 1/4 Exercice n°2 « La consommation d'un réactif ou d'un produit entraîne le déplacement de l'équilibre mobile dans le sens qui épuise la substance rajoutée ou qui reconstitue la substance consommée ». Un exemple d'application de cette loi permet d'expliquer comment se déplace l'équilibre expliquant la fixation du carbonate de calcium (CaCO3) par les coraux dont les zooxanthelles consomment le dioxyde de carbone (CO2) par photosynthèse. Les coraux qui forment des récifs, appartenant au groupe des madrépores dont les individus, appelés polypes, ressemblent à de minuscules anémones de mer formant un squelette de carbonate de calcium. Dans le polype des coraux vit une algue unicellulaire microscopique : la zooxanthelle. Celleci se nourrit grâce à la photosynthèse, et a donc besoin de beaucoup de lumière. La relation entre l'algue et le polype est symbiotique, car elle est bénéfique aux deux organismes. Dans cette relation, le polype offre le CO2 nécessaire à la photosynthèse de l'algue. En retour, le polype reçoit l'oxygène (un déchet de la photosynthèse), 90% du glucose produit par l'algue, et évite les problèmes liés à son excrétion. Pour comprendre cela, considérons l'équilibre chimique mobile suivant : CaCO3 + CO2 + H2O 2 HCO3- + Ca2+ On note que la consommation de dioxyde de carbone, par le processus photosynthétique de la zooxanthelle, a pour effet de déplacer l'équilibre chimique dans un sens induisant une augmentation de la concentration de carbonate de calcium. Au-delà d'une certaine concentration, le carbonate de calcium précipite. C'est donc très localement, là où l'algue consomme du dioxyde de carbone, que le polype peut édifier son squelette calcaire. Cette relation est tellement étroite que l'on discerne des cernes de croissance différentielle du squelette calcaire des coraux en rapport avec les saisons et/ou le cycle lunaire. Questions 1) La phrase entre Guillemet représente l’énoncé de la loi de déplacement des équilibres chimiques. Donner le nom de cette loi. 2) Lequel de polype ou de la zooxanthelle qui consomme le dioxyde de carbone. 2/4 3) Expliquer comment la photosynthèse favorise la précipitation du carbonate de calcium. PHYSIQUE Exercice n°1 Au cours d’une séance de travaux pratiques, un élève dispose sur sa table de manipulation du matériel suivant : Un G.B.F. pouvant maintenir une tension sinusoïdale d’amplitude et de fréquence réglables ; un condensateur de capacité C =16,7 µF ; un résistor de résistance R0 = 10 . une bobine inductive (B1) d’inductance L1 et de résistance r1 = 20 et une autre bobine (B2) ; un oscilloscope, deux multimètres et des fils de connexion 1) La bobine (B1) est alimentée par le générateur de tension sinusoïdale de fréquence constante N=600 Hz. On fait varier l’amplitude de la tension de sortie du G.B.F. et on mesure les valeurs de la tension efficace U aux bornes de (B1) ainsi que les valeurs correspondantes de l’intensité efficace I du courant traversant la bobine. Les résultats de mesures ont permis de tracer la courbe de la figure ci-dessous. a) Par définition, l’impédance d’un dipôle est Z=U /I. Déterminer graphiquement, la valeur de l’impédance Z1 de la bobine (B1). b) Rappeler l’expression donnant l’impédance Z1 en fonction de L1, r1 et N. En déduire la valeur de L1. 2) Le G.B.F. alimente maintenant un circuit RLC série comportant le résistor, le condensateur et la bobine (B1). La tension u1(t), aux bornes du circuit RLC, est visualisée sur la voie A de l’oscilloscope tandis que la voie B permet de visualiser la tension u2(t) aux bornes du résistor. Les chronogrammes obtenus (Figure DEVOIR DE SYNTHESE - 05 MARS 2010 ci-dessous) correspondent aux réglages suivants : Base de temps : 0,5ms /div. ; Voie A : 1V/div. ; Voie B : 1V/div. 4) Dans le circuit précédent (B1) est remplacée par la bobine (B2), les autres dipôles n’étant pas modifiés. On obtient la courbe.2 de résonance représentée avec la courbe 1. Comparer qualitativement les facteurs de surtension Q1 et Q2 respectivement des circuits comprenant (B1) et (B2). Exercice n°2 On considère le pendule élastique de la figure cidessous. a) Dessiner le schéma du circuit étudié en faisant apparaître les branchements de l’oscilloscope. b) Justifier que la voie B permet de visualiser les variations de l’intensité i(t) du courant. c) Déterminer la valeur de la fréquence du courant traversant le circuit. d) Déterminer la valeur de l’inductance L1 de la bobine (B1). 3) Dans le circuit étudié précédent, la tension u2(t) aux bornes du résistor est mesurée à l’aide d’un ordinateur muni d’une carte d’acquisition de données. On fait varier la fréquence N de la tension de sortie du G.B.F. tout en maintenant sa valeur efficace constante. Après traitement des mesures, on obtient la courbe-1 de la figure ci-dessous représentant l’évolution de l’intensité efficace I du courant en fonction de N. Le solide (S) est un aimant de masse m=0,160 kg capable de coulisser sans frottement le long de la tige (T) horizontale. L’électroaimant (E) excite le solide (S) en exerçant une force 𝐅⃗ (𝐭) = 𝐅𝐦 𝐬𝐢𝐧(𝟐𝛑𝐍𝐭) ⃗𝐢 . Le dispositif d’amortissement (D) exerce à tout instant une force 𝐟 (𝐭) = −𝐡 𝐯⃗⃗ (h est une constante positive et v la vitesse instantanée de (S)). L’élongation du centre d’inertie G de (S) est x(t)=Xm sin (2N t + ). I. Les chronogrammes de la figure ci-dessous représentent l’évolution temporelle de F(t) et x(t) pour une fréquence N=N1 de l’excitateur. 0,8 N F(t) 4,7 cm x(t) 0 Calculer la valeur du facteur de surtension du circuit contenant la bobine (B1). 3/4 DEVOIR DE SYNTHESE - 05 MARS 2010 t 0,562 s 1) Déterminer graphiquement le déphasage de x(t) par rapport à F(t). En déduire le déphasage ’ de la vitesse v(t) par rapport à F(t). 2) Préciser l’état du système mécanique. En déduire la valeur de la raideur K du ressort. II. On diminue, à partir de N1, la fréquence N de l’excitateur. Pour une valeur N=N2, l’amplitude Xm des oscillations devient maximale. 1) De quel phénomène s’agit-il ? 2) Le diagramme de la figure ci-après représente la construction de Fresnel relative à l’équation différentielle écrite dans l’ordre suivant: dx d2 x h + m 2 + K x = F(t) . dt dt Un dispositif approprié, placé en A, empêche toute réflexion des ondes. Le mouvement de S débute à l’instant t = 0. 1) Rappeler les propriétés d’une onde mécanique. 2) L’étude du mouvement d’un point M1 de la corde situé à la distance x0 de S, et de l’aspect de la corde à un instant t1 fixé, a donné les courbes (1) et (2) de la figure ci-dessous : Courbe (1) 0,678 N 1,05 N O Courbe (2) 0,708 N =0 0,8 N Déterminer à partir de la construction de Fresnel : a) l’amplitude Xm des oscillations ; b) la fréquence N2 de l’excitateur ; c) le coefficient d’amortissement h ; d) la phase initiale de x(t). Exercice n°3 L’une des extrémités S d’une corde élastique SA, de longueur L, tendue horizontalement selon l’axe (Ox) d’un repère (O,i, j) , est reliée à un vibreur qui lui impose un mouvement vibratoire transversal, sinusoïdal de fréquence N et d’amplitude a. Chaque point de la corde est repéré par son abscisse x et son ordonnée y dans le repère (O,i, j) . Par exploitation des courbes (1) et (2), déterminer : a) la fréquence N du vibreur ; b) la longueur d’onde ; en déduire la célérité v de l’onde. c) l’abscisse x0 du point M1 de la corde. 3) a) Donner l’équation yS(t) du mouvement de la source S au cours du temps b) Etablir l’équation horaire du point M1. 4) montrer que l’équation de l’aspect de la corde à l’instant t1 s’écrit : y(x) 8.10 3 cos (20 x) Le mouvement vibratoire issu de S, se propage le long de la corde avec un amortissement négligeable. DEVOIR DE SYNTHESE - 05 MARS 2010 4/4