SnR, c’est-`a-dire que Mest une matrice sym´etrique r´eelle.
On confondra toute matrice Aade M1Ravec le r´eel a.
On dit que Mest positive si : XMn,1R,t
XMX 0.
On dit que Mest d´efinie-positive si Mest positive et inversible.
Partie III : DIAGONALISABILIT´
E DANS LE CAS SYM´
ETRIQUE
III.1.
III.1.a. Montrer que pour Mmi,j 1i,j n MnR,X xi1i n Mn,1Ret
Yyi1i n Mn,1R, alors t
XMY
1i,j n
mi,j xiyj.
III.1.b. En d´eduire que pour XMn,1Rnon nul, t
XX 0.
III.1.c. Montrer que, pour MSnR, les propositions suivantes sont ´equivalentes :
i) Mest d´efinie-positive ;
ii) Sp MR;
iii) il existe POnRet DDnRtelles que M P D t
P;
iv) il existe LGLnRtelle que Mt
LL.
Dans le cas o`u Mest d´efinie-positive, on pose : X, Y Mn,1R2,X, Y Mt
XMY.
III.2. Montrer que si Mest d´efinie-positive, l’application X, Y X, Y Mest un produit
scalaire sur Mn,1R.
III.3. On suppose dans cette question que A, B SnR2avec Bd´efinie-positive. On
suppose alors que Lest une matrice de GLnRtelle que Bt
LL et on d´efinit, par III.2, un
produit scalaire sur Mn,1R, not´e ,B.
III.3.a. Trouver une matrice CSnRtelle que, pour tout λRet XMn,1R,
AX λBX CZ λZ o`u on a pos´e Z LX.
III.3.b. Montrer qu’il existe une base Be1, . . . , ende Mn,1Rqui soit orthonormale
pour le produit scalaire ,Inet telle que, pour tout i1, n , il existe λiRv´erifiant :
Ceiλiei.
III.3.c. Montrer qu’il existe une base Be1, . . . , ende Mn,1Rqui soit orthonormale
pour le produit scalaire ,Bet telle que, pour tout i1, n ,AeiλiBei.
III.3.d. En d´eduire que le couple A, B est diagonalisable.
III.4. On suppose dans toute la fin de la partie III que le couple A, B est r´egulier et que A
et Bsont toutes les deux sym´etriques r´eelles positives.
III.4.a. Montrer l’existence de λ0Rtel que A λ0Bsoit une matrice sym´etrique
r´eelle d´efinie-positive.
III.4.b. En d´eduire que le couple A, B est diagonalisable.