la note de conjoncture de - Chambre de Métiers et de l`Artisanat de l

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NOTE DE CONJONCTURE
Suivez l’actualité
des entreprises de l’Ardèche

1er trimestre 2016
STABILITE ECONOMIQUE
Les principaux indicateurs se maintiennent, avec des évolutions disparates selon les secteurs
d’activité. Les entreprises n’ont cependant pas encore totalement consolidé leur situation
financière.
1
ÉVOLUTION DES INDICATEURS D’ACTIVITÉ
 NIVEAU D’ACTIVITE
9%
7%
6%
54%
56%
66%
 CHIFFRE D’AFFAIRES
19%
Sur-activité
48%
11%
52%
9%
64%
En hausse
Activité
normale
36%
4e trim
2015





37%
28%
Stable
En baisse
Sous-activité
1er trim Prévisions
2016
2e trim
2016
34%
37%
4e trim 2015
1er trim
2016
27%
Prévisions
2e trim 2016
Le niveau d’activité reste stable pour plus de la moitié des répondants. Cependant la proportion en sous-activité
est stable elle aussi. Les projections pour le prochain trimestre sont plus optimistes.
Le niveau de chiffre d’affaires reste également stable pour plus de la moitié des entreprises interrogées, mais
plus d’un tiers constate une baisse. Le carnet de commande est plutôt stable pour les entreprises qui l’utilisent.
La trésorerie des entreprises se maintient également.
Les effectifs connaissent une amélioration, qui devrait perdurer au trimestre suivant.
ème
Les prévisions pour le 2
trimestre 2016 anticipent globalement des indicateurs plus favorables.
 TRESORERIE
10%
7%
54%
56%
 EFFECTIFS
6%
72%
7%
10%
5%
81%
90%
Améliorée
80%
Stabilisée
En hausse
Stable
Dégradée
36%
36%
4e trim 2015
1er trim
2016
En baisse
22%
Prévisions
2e trim 2016
13%
9%
5%
4e trim 2015
1er trim
2016
Prévisions
2e trim 2016
CHIFFRES CLÉS
Au 31.03.2016
 7 972 entreprises artisanales immatriculées
 8 227 chefs d’entreprise
 285 conjoints collaborateurs
 785 contrats d’apprentissage en cours en 2015
NOTE DE CONJONCTURE – 1
er
trimestre 2016
2
FOCUS : LE FINANCEMENT DANS LES ENTREPRISES
ARTISANALES ARDECHOISES
2
 Les entreprises ont-elles sollicité leur banque ? pour quel type de financement ?
120%
100%
80%
60%
40%
20%
0%
100%
80%
65%
60%
non
4%
35%
35%
40%
oui
20%
35%
Autre
Prêt court terme
Prêt long terme
47%
Facilités de trésorerie
0%
T1 2016
T1 2016
Environ un tiers des répondants ont sollicité un financement de leur banque en 2015. Ces demandes concernaient à 47 % des facilités
de découvert, signe des difficultés de trésorerie rencontrées par certains. Les autres demandes étaient liées de façon équivalente à
des prêts court terme (35 %) et long terme (35 %).
Les demandes de financement ont été accordées à 91 %.
Par ailleurs, les panelistes qualifient à 64 % de normale leur relation avec la banque, quand 6 % la qualifient de mauvaise et 30 % de
bonne.
Les refus de crédit ont été motivés par des apports insuffisants, ou des garanties insuffisantes (viabilité du projet, caution personnelle).
 Les objets des demandes de financement bancaire
4%
11%
4%
6%
Autres
L'achat d'un local
54%
58%
27%
37%
T1 2015
T1 2016
Le financement
d'investissements (matériels,
véhicules)
Le fonctionnement de
l'entreprise
37 % des demandes concernaient des dépenses de fonctionnement et 60 % de l’investissement (matériel et achat de local),
contre respectivement 27 % et 69 % l’année précédente.
La hausse significative (+ 10 points) de proportion de dépenses liées au fonctionnement de l’entreprise peut révéler là encore
la fragilité de la trésorerie des entreprises.
AUTRES MODES DE FINANCEMENT
Le financement bancaire reste le mode de financement le plus courant pour les entreprises. Cependant, de
nouveaux modes de financement se développent : récemment, est paru au Journal Officiel le décret d’application
de l’article 167 de la loi Macron rendant possible le prêt inter-entreprises. De nombreuses plate-formes
proposent également du financement participatif (crowdfunding).
Pour repérer quelle solution de financement convient à votre projet de création ou de développement d’activité, et
optimiser vos demandes, les conseillers de la Chambre de Métiers vous proposent un accompagnement
individuel adapté à vos besoins : conseil, réalisation de prévisionnel ou de plan d’affaires…
Plus d’information : 04 75 07 54 00 – www.cma-ardeche.fr – [email protected]
NOTE DE CONJONCTURE – 1
er
trimestre 2016
3
LES PRINCIPALES TENDANCES DES SECTEURS
3
 ALIMENTAIRE : nette reprise des investissements
0,2
0,1
0
-0,1
-0,2
-0,3
-0,4
-0,5
-0,6
-0,7
Niveau d'activité
Chiffre d'affaires
Trésorerie
Investissement
Effectifs
2è Trim 3è Trim 4è Trim 1er Trim 2e Trim 3e Trim 4e Trim 1er Trim
2014
2014
2014
2015
2015
2015
2015
2016
Les indicateurs du secteur de l’alimentaire sont tous en plus ou moins forte baisse ce trimestre, à l’exception de
l’investissement qui repasse en S.O. positif. Globalement ce secteur est dans une situation moins favorable que la moyenne
des entreprises du département, avec seulement 48 % de répondants avec un niveau d’activité stable .
Le solde d’opinion du chiffre d’affaires cesse d’augmenter après plus d’un an d’amélioration. 38 % des répondants sont
concernés par une baisse du chiffre d’affaires, mais la moitié d’entre eux l’attribue notamment à la saisonnalité.
Le niveau d’investissement continue à croître après deux trimestres de baisse, et atteint 52 % des panelistes.
Les effectifs repartent à la baisse après deux trimestres de hausse.




 BÂTIMENT : redressement des effectifs
0,2
0,1
0
-0,1
-0,2
-0,3
-0,4
-0,5
-0,6
-0,7
-0,8
Niveau d'activité
Chiffre d'affaires
Trésorerie
Investissement
Effectifs
2è Trim 3è Trim 4è Trim 1er Trim 2e Trim 3e Trim 4e Trim 1er Trim
2014
2014
2014
2015
2015
2015
2015
2016





er
La situation au 1 trimestre 2016 reste moyenne.
Le niveau d’activité reste normal pour 64 % des déclarants, et le niveau de chiffre d’affaire reste stable pour 60 % d’entre
eux. 11 % ont constaté une hausse du niveau de chiffre d’affaire. Cependant, le volume de clientèle est en baisse pour un
tiers des panelistes.
Quant à la trésorerie, cela reste un point délicat avec 34 % des déclarants qui constatent sa dégradation, tandis qu’elle est
stabilisée pour 57 % et en hausse pour 9 % d’entre eux. Les dégradations sont dues à plusieurs facteurs : ralentissement de
l’activité, augmentation des délais de paiement, diminution des prix (liée à la concurrence), augmentation des charges et
hausse des coûts d’achat. Les hausses de trésorerie sont toutes liées à une croissance d’activité.
Le niveau d’investissement continue à son plus bas niveau depuis un an avec 90 % d’entreprises interrogées du secteur du
bâtiment qui n’ont pas investi ce trimestre. 43 % des panelistes considèrent que leur capacité d’investissement s’est
détériorée.
Concernant les effectifs, 15 % des déclarants connaissent une hausse de leurs équipes.
MÉTHODOLOGIE
Le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat de Rhône-Alpes
réalise tous les trimestres une enquête de conjoncture auprès d’un
échantillon représentatif de la population artisanale Rhônalpine. Plus de
6000 entreprises artisanales volontaires sont ainsi interrogées par mail.
ème
Pour le 4
trimestre 2015, 170 entreprises de l’Ardèche ont répondu.
NOTE DE CONJONCTURE – 1
er
trimestre 2016
4
 FABRICATION : stabilisation malgré la baisse du chiffre d’affaires
0,2
0,1
0
-0,1
-0,2
-0,3
-0,4
-0,5
-0,6
-0,7
-0,8
Niveau d'activité
Chiffre d'affaires
Trésorerie
Investissement
Effectifs
2è Trim 3è Trim 4è Trim 1er Trim 2e Trim 3e Trim 4e Trim 1er Trim
2014
2014
2014
2015
2015
2015
2015
2016
er
Dans le secteur de la fabrication, le 1 trimestre 2016 a vu la situation se redresser partiellement, à l’exception du chiffre
d’affaires.
er
Le niveau du chiffre d’affaires était en baisse pour 50 % des panelistes. Bien que, dans ce secteur, le 1 trimestre soit
traditionnellement une période de faible activité, les chefs d’entreprise expliquent la baisse de CA principalement par des
problèmes d’organisation et de perte de clientèle (concurrence accrue).
La trésorerie se stabilise, avec 68 % des panelistes concernés.
ème
L’indicateur sur l’investissement continue à se redresser pour le 2
trimestre consécutif. Près d’un quart (23 %) des panelistes
ont investi ce trimestre.
Les effectifs ont suivi la tendance au maintien.Alors que seule la moitié des entreprises interrogées ont des salariés, seuls 15 %
des répondants ont vu diminuer leur personnel. Aucune baisse n’est prévue pour le prochain trimestre.





 SERVICES : amélioration des effectifs
0,2
0,1
0
-0,1
-0,2
-0,3
-0,4
-0,5
-0,6
-0,7
-0,8
Niveau d'activité
Chiffre d'affaires
Trésorerie
Investissement
Effectifs
2è Trim 3è Trim 4è Trim 1er Trim 2e Trim 3e Trim 4e Trim 1er Trim
2014
2014
2014
2015
2015
2015
2015
2016





Le secteur des services voit ses principaux indicateurs se mitiger après la hausse du dernier trimester 2015, mis à part les
effectifs qui continuent leur amélioration.
Le niveau d’activité reste sensiblement identique au précédent trimestre avec 51 % des répondants déclarant un niveau
d’activité normal, et 40 % en sous-activité. La situation est similaire pour l’indicateur de chiffre d’affaires (40 % ont un CA en
baisse).
Le niveau de trésorerie s’affaisse légèrement avec 36 % des entreprises interrogées qui constatent une dégradation, et 73 %
une stabilisation. 11 % constatent une amélioration.
Le S.O. sur l’investissement repart à la baisse avec 83 % d’entreprises qui n’ont pas investi ce trimestre. Cependant, la
capacité d’investissement se serait maintenue pour 62 % des entreprises.
Le niveau des effectifs a augmenté ce trimestre, avec 16 % des panelistes qui ont embauché. Le S.O. des effectifs est repassé
en positif, ce qui n’était pas arrivé depuis fin 2012.
Les soldes d’opinion
représentent la
différence entre les
réponses "positives
(à la hausse)" et
"négatives (à la
baisse)"
NOTE DE CONJONCTURE – 1
er
trimestre 2016
5
4
ALLIER
APERÇU RÉGIONAL
45 % 49 %
6%
50 % 43 %
7%
42 % 46 % 12 %
45 % 43 % 12 %
46 % 50 %
4%
40 % 54 %
13 % 80 %
7%
Les chefs d’entreprise artisanale de
l’Allier constatent un recul de l’activité
et de leur chiffre d’affaires en ce début
d’année 2016. Les prévisions
anticipent un léger retour à la stabilité
dès le deuxième trimestre 2016.
PUY-DEDOME
LOIRE
46 % 48 %
RHONE
42 % 49 %
9%
AIN
37 % 51 % 12 %
6%
39 % 52 %
9%
40 % 51 %
9%
12 % 78 % 10 %
15 % 77 %
8%
17 % 76 %
7%
La reprise tant attendue n’est pas encore
au rendez-vous pour les artisans de la
Loire. L’indicateur de chiffre d’affaires
connaît une baisse dans tous les
secteurs. En revanche, le taux
d’investissement progresse pour toutes
les activités. Le signe d’un espoir de
reprise ?
La situation économique des
entreprises rhodaniennes se dégrade
légèrement au 1er trimestre : baisse
de l’activité et des chiffres d’affaires,
affaiblissement des trésoreries. Cette
tendance ne semble pas se confirmer
pour le 2ème trimestre 2016 avec une
amélioration attendue.
Même si la tendance reste globalement
stable, un léger recul du niveau d’activité
et du chiffre d’affaires pour les
entreprises de l’Ain peut être constaté au
1er trimestre, surtout pour les métiers de
l’alimentaire. Les prévisions pour le
prochain trimestre sont plus favorables.
HAUTESAVOIE
6%
43 % 42 % 15 %
41 % 52 %
7%
40 % 45 % 15 %
43 % 50 %
7%
38 % 53 %
10 % 82 %
8%
11 % 78 % 11 %
52 % 41 %
9%
Comme pressenti par les chefs
d’entreprise haut-savoyards, le niveau
d’activité est de nouveau en recul ce
trimestre. Le bâtiment est le plus
impacté. A contrario, depuis un an, les
entreprises de services voient leur
niveau d’activité se redresser.
7%
SAVOIE
38 % 55 %
7%
46 % 44 % 10 %
39 % 49 % 12 %
49 % 44 %
7%
42 % 50 %
8%
11 % 83 %
6%
15 % 77 %
8%
La situation est préoccupante ce
trimestre pour les entreprises du
Cantal, avec plus de la moitié qui
estiment être en sous-activité, ce qui a
une incidence sur les indicateurs de
chiffre d’affaires et de trésorerie.
HAUTELOIRE
8%
39 % 46 % 15 %
La situation se stabilise pour près de la
moitié des entreprises, mais la
trésorerie reste dégradée. Un constat
favorable : l’investissement reste à un
niveau sensiblement supérieur à la
moyenne régionale dans le Puy-deDôme pour ce 1er trimestre 2016.
CANTAL
34 % 58 %
L’activité générale de l’artisanat
savoyard se stabilise et les prévisions
pour le 2ème trimestre 2016 vont dans le
sens du renforcement de cette stabilité.
Une amélioration des effectifs dans les
secteurs du bâtiment et de la fabrication
est notamment prévue.
42 % 53 %
5%
43 % 48 %
9%
37 % 52 % 11 %
40 % 56 %
4%
37 % 56 %
10 % 84 %
6%
Une dégradation de la situation se fait
sentir au 1er trimestre 2016 pour les
entreprises haut-ligériennes, avec un
chiffre d’affaires à la baisse mais des
effectifs qui se maintiennent. Les
prévisions annoncent une stabilisation
des indicateurs, à l’exception de
l’investissement et de l’emploi.
ARDECHE
37 % 56 %
7%
DROME
7%
9 % 81 % 10 %
La reprise, envisagée au second
semestre 2015 et différée, devient
tangible sur ce premier trimestre 2016.
43 % 50 % 7 %
40 % 47 % 13 %
39 % 53 %
8%
ISERE
45 % 49 %
6%
39 % 48 % 13 %
40 % 48 % 12 %
39 % 55 %
6%
42 % 49 %
9%
16 % 73 % 11 %
11 % 82 %
7%
Un fléchissement de la situation
économique marque ce début
d’année 2016. Les dirigeants drômois
misent toutefois sur une stabilisation
des indicateurs au 2ème trimestre
2016.
40 % 52 % 8 %
Le niveau d’activité s’est de nouveau
dégradé, mais de manière moins
prononcée que les années précédentes
à la même époque. Le chiffre d’affaires
et la trésorerie restent stables pour la
moitié des entreprises. Les artisans
isérois retrouvent un peu d’optimisme
pour le printemps 2016.
13 % 79 % 8 %
NOTE DE CONJONCTURE – 1
er
trimestre 2016
6
NOTE DE CONJONCTURE – 1
er
trimestre 2016
7
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