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Analyse des spectres
Spectre IR
Le spectre IR est cohérent avec la théorie puisque nous observons les mêmes pics :
3400, 1260, 1200, 1080, 760, 700, 620 et 520 pour la théorie, et
3464, 1258, 1212, 1067, 780, 699, 594 et 514 pour notre échantillon. A cela s’ajoute trois pics
importants à 3032, 1681 et 974. Ces pics sont tout à fait normaux puisqu’ils correspondent à
la liaison C-H, la liaison C=C et à la vibration de déformation O-H. Quant aux pics en rapport
avec la théorie ils correspondent parfaitement aux liaisons qui se trouve dans notre molécule.
Spectre RMN
Les résultats de RMN sont excellents puisque les pics sont exactement ceux de la théorie ;
RMN 1H (CDCL3) ∂ 4.55 (d, 1H) ; 5.95 (d, 1H) ; 7.29-7.53 (m, 8H) ; 7.9-70.94 (m, 2H). On
remarque qu’il y a juste un signal en plus mais il peut être attribué à un résidu d’eau. Le CH
sort un peu plus loin que le prédit la table puisqu’on le retrouve à 5.95 alors que par calcul il
devrait être à 5.7. Mais cette différence est minime et la théorie en tient compte. Les protons
des aromatiques du second cycle sortent entre 7.25 et 7.41.
Rendement et pureté
Le rendement est bon puisque le protocole annonçait 10 g de produit (48 % de rendement)
et on en a obtenu 11,1 g (53 %). Il faut d’abord vérifier la pureté avant de se réjouir. De ce
côté le spectre RMN nous montre quelques traces de ce qui pourrait être de l’eau. En revanche
le point de fusion de notre échantillon se situe vers 136°C, alors que le protocole annonce un
point de fusion à 134-136°C. Ce qui pourrait vouloir dire que notre produit est pur.
Questions
1) La thiamine a pour formule brute C11H14N3S. Une fois déprotonnée elle sert de catalyseur
dans cette synthèse, le mécanisme est détaillé dans les étapes de synthèse plus haut.
2) le cyanure possède lui aussi un azote et de plus c’est un ion (donc déprotonné). Le
carbone attaché agit donc exactement selon le même mécanisme que la thiamine. Cependant
son emploi est plus dangereux car le cyanure est un poison tandis que la thiamine n’est pas
nocive.