République Démocratique du Congo Cadre d’Accélération de l’OMD 2 Assurer l’éducation primaire pour tous en RDC ©PNUD 2014 Contexte Kinshasa La RDC a enregistré ces dernières années des progrès en matière d’éducation primaire pour tous. En 2012, le taux net de scolarisation (TNS) a atteint 90,5%. Le taux brut de scolarisation (TBS) se situe à 98,4% et le taux d’alphabétisation s’est accru jusqu’à 80,1%. Toutefois, des défis persistants pourraient influer négativement sur la trajectoire du pays et compromettre la réalisation de l’objectif en 2015. Certains indicateurs sont à la traîne, notamment : le taux d’admission scolaire qui reste faible (57,8%), le taux d’achèvement du cycle primaire (64,2%) et surtout, le nombre élevé d’enfants en dehors de l’école (près de 3,5 millions). À ces pesanteurs, il faut ajouter le rythme lent de progression des indicateurs et les fortes disparités entre les provinces. Objectifs École en paille chez les Pygmées en Équateur. ©Moïse Mosa/2005 Identifier et hiérarchiser les goulots d’étranglement qui ralentissent la garantie de l’éducation primaire pour tous en 2015. Formuler des solutions visant à éliminer les obstacles et porter en 2015 à 100% : le taux net de scolarisation dans le primaire (TNS), le taux brut de scolarisation au primaire (TBS), le taux d’achèvement au primaire et le taux d’alphabétisation des enfants de 15-24 ans. Résultats attendus École primaire réhabilitée par le PNUD au Nord Kivu. ©John Mwimba /PNUD 2007 L’accès, l’équité et la rétention des enfants au niveau primaire sont accrus ; La qualité et la pertinence des apprentissages au niveau primaire sont accrus ; La gouvernance organisationnelle et financière du sous-secteur enseignement primaire est renforcée ; La part du Gouvernement dans le financement du secteur de l’éducation est améliorée ; La dimension Genre est prise en compte dans la conception et la mise en œuvre de tous les programmes. Goulots d’étranglement Salle de classe à Kabeya Kamwanga dans le Kasaï Oriental. ©Moïse Mosa/2012 Non-généralisation des mesures de gratuité scolaire; Absence de politique de répartition des frais de fonctionnement des écoles; Défaillance du système de mécanisation/ rémunération des enseignants; Absence d’une politique nationale de manuel scolaire, sous-financement du sous-secteur de l’éducation primaire; Lourdeur dans les procédures de décaissement des fonds et non-applicabilité du budget programme du secteur; Nonmise en oeuvre des réformes administratives globales; Insuffisance des ressources humaines, matérielles et financières pour assurer les services, particulièrement en milieu rura; Déficit professionnel des enseignants en méthodes innovantes; Manque de missions de suivi de l’application de méthodes d’apprentissage; Faible participation des communautés rurales dans la réalisation des ouvrages scolaires; Pesanteurs socioculturelles et difficultés d’identifier les enfants vulnérables. Actions à entreprendre École réhabilitée par le PNUD à Goma. ©John Mwimba /PNUD 2008 Généraliser la politique de gratuité scolaire dans les villes de Kinshasa et Lubumbashi et prendre en charge tous les frais de scolarité et de fonctionnement des bureaux gestionnaires ; Supprimer tous les frais directs/indirects perçus auprès des ménages et sensibiliser les acteurs à tous les niveaux pour le respect des textes réglementaires; Accélérer la mécanisation et le paiement des enseignants non pris en charge, mettre en place un mécanisme de suivi des décaissements du secteur ; Détaxer les manuels et fournitures scolaires et poursuivre leur distribution gratuite ; Décentraliser le système d’information pour la gestion de l’éducation (SIGE) au niveau des provinces et renforcer les capacités des utilisateurs ; Simplifier les procédures de passation des marchés et former les entrepreneurs locaux à la construction et à la remise en état des infrastructures scolaires surtout dans les zones post-conflit ; Organiser les campagnes de mobilisation sociale et d’inscription des enfants en dehors du système scolaire ; Former et recycler les enseignants et développer un système de suivi de leurs acquis ; Sensibiliser les enseignants et les chefs d’établissements à la non-utilisation des enfants aux travaux non scolaires ; Renforcer les capacités des acteurs du secteur en planification, en coordination et dans la mise en œuvre des programmes ; Promouvoir la coopération décentralisée et l’intercommunalité pour la mutualisation des moyens et des charges; Former les enseignants du primaire aux programmes d’études révisés ; Mettre en application la mesure instituant la langue d’apprentissage, notamment la langue maternelle pour les 1ère et 2ème années primaires. Administrations de référence Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel, Ministère du Plan et suivi de la Mise en Œuvre de la Révolution de la Modernité, Ministère de l’Action Humanitaire, Solidarité et Affaires Sociales. © PNUD 2008 Partenaires de mise en œuvre Entre autres: Projet de Soutien à l’Education de Base (PROSEB), Programme de Reconstruction et de Réhabilitation des Infrastructures Scolaires (PRRIS), Projet d’Appui au Redressement du Secteur de l’Éducation (PARSE), Cellule d’Appui Technique du Ministère de l’EPSP (CAT-MEPSP), Projet de Renforcement des Infrastructures Socio-économiques dans la Région du centre (PRISE), BAD, Banque Mondiale, PNUD, UNESCO, UNICEF, UNOPS, Coopérations française américaine et belge - AFD, USAID, CTB, UE, ONGs, Fédération des Entreprises du Congo (FEC). © Shutterstock Budget Monnaie congolais. ©Moïse Mosa/2010 Total : 23 863 000 USD Disponible : 19 308 000 USD À mobiliser : 4 555000 USD Avec le soutien technique et financier du PNUD/RDC © PNUD/RDC 2014 Pour plus d’informations contacter Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel Ministère du Plan et Suivi de Mise en œuvre de la Révolution de la Modernité B.P. 9378 Kinshasa, E-mail : mniplanrd[email protected], Tél. +243(0)81 99 22 666 Septembre 2014