
Aktualisiert: 31.08.2007    2 
En ce qui concerne les médicaments visant à diluer le mucus, la question se pose si l’on devrait procéder à 
l’inhalation avant ou après la physiothérapie, car celle-ci facilite l’expectoration du mucus. Une étude menée 
avec un certain nombre d’enfants n’a pas montré de différence considérable en moyenne. Toutefois, chez les 
enfants avec des colonies de Pseudomonas, le Pulmozyme
® 
inhalé après la physiothérapie a atteint les 
meilleurs résultats. 
 
Par rapport à l’inhalation d’une solution saline hypertonique, mentionnée ci-dessus, le Pulmozyme
® 
semble 
avoir un effet supérieur au niveau de la fonction pulmonaire.  
 
Une troisième option est l’inhalation de cortisone, car celle-ci combat directement les fortes inflammations 
cellulaires causées par la mucoviscidose. Même si beaucoup de patients dans le monde entier inhalent de la 
cortisone, les chiffres décrivant l’utilité de ce traitement ne sont pas convaincants. La raison à cela pourrait 
être une éventuelle inactivité du médicament dans le mucus ou alors un dosage généralement trop faible.  
 
Le traitement de la mucoviscidose est associé à l’usage d’antibiotiques. Ceux-ci éliminent les bactéries et, par 
conséquent, combattent directement les infections. On essaie ainsi de rompre le cercle vicieux d’infections et 
d’inflammations. Par l’inhalation de l’antibiotique TOBI
® 
ou Colistine
®
, utilisés pour éliminer les bactéries 
Pseudomonas, de très fortes concentrations peuvent êtres atteintes dans les poumons. Avec TOBI
®
, on atteint 
une concentration de tobramycine dans la salive 25x supérieure à la concentration minimale inhibitrice. 
Cependant, à cause de sa demie-vie de seulement deux heures environ, la tobramycine perd sa densité dans 
la salive au bout de six à huit heures et sa concentration devient trop faible pour qu’elle puisse efficacement 
réduire l’accumulation de bactéries. Mais ce désavantage sera éliminé si l’on inhale deux fois par jour. En 
général, les patients tolèrent très bien les antibiotiques inhalés et ces médicaments influencent peu le reste du 
corps. 
 
Peu de bactéries sont résistantes au Colistine
®
. TOBI
®
, en revanche, dispose de plus de données et exerce 
un meilleur effet sur la fonction pulmonaire. En pratique et pour aboutir aux meilleurs résultats et ainsi prévenir 
des résistances bactériennes contre TOBI
®
, l’on inhale souvent aujourd’hui les deux antibiotiques en 
alternance. 
 
Pour l’avenir, la recherche s’occupent intensément de trouver des moyens d’éliminer le défaut génétique. 
Malheureusement, les grands espoirs placés dans la thérapie génétique n’ont qu’été déception jusqu’à 
aujourd’hui. Pour remplacer le gène défectueux par un gène fonctionnel, ce dernier doit être transporté dans 
les cellules. Jusqu’à aujourd’hui, on utilisait les virus Adéno ou des liposomes comme véhicules. Cependant, 
le virus Adéno, lui-même nuisible pour l’organisme, a beaucoup de peine à traverser la couche de mucus et, 
qui plus est, est combattu par l’organisme. Pour ce qui est des liposomes, le grand succès se fait attendre, 
mais d’autres études sont en cours. 
 
L’on tente également de diluer la couche liquide périciliaire par l’activation de canaux ioniques autres que celui 
qui est bloqué par la protéine défectueuse. Des ions supplémentaires dans la couche liquide la rendent plus 
coulante et de cette façon permettent aux cils de battre plus librement et contribuent ainsi à un meilleur 
nettoyage de la muqueuse. Les agonistes P2Y2 semblent produire l’effet souhaité. Dans des études cliniques 
actuelles, le produit le plus prometteur de cette catégorie, le Denufusol
®
, améliore le battement des cils et la 
fonction pulmonaire. De plus, il est bien toléré. 
 
On place également de l’espoir dans la thérapie d’inhalation d’antioxydants, car ils préviennent les 
inflammations. Cependant, l’inhalation de glutathion, un médicament déjà appliqué pour différents processus 
de désintoxication, n’a pas encore montré l’effet souhaité. 
 
Les appareils d’inhalation continuellement modernisés continueront à jouer un rôle important pour l’efficacité 
de l’inhalation ainsi que pour la qualité de vie des patients.