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(p=0,001) plus élevé chez les hommes (27,6° ± 6,2) que chez les femmes (19,4° ±
5,1). Plus le pédicule était large, plus l’angle de sécurité était important, ce qui
semblait logique a priori.
Epaisseur antéro-postérieure du massif articulaire
L’épaisseur antéro-postérieure du massif articulaire était mesurée en moyenne à
9,1 ± 1,4 mm avec une valeur minimale à 6,5 mm et maximale à 12,5 mm, sans
différence significative en fonction du sexe.
Vissages pédiculaires (tableau 4)
Les angulations des vis sur l’imagerie de contrôle étaient de 33° ± 5,1 dans le plan
transversal et de 1,45° ± 4,2 dans le plan sagittal (référence : plateau inférieur de
C7). Ces valeurs étaient très proches des angles mesurés dans l’étude
morphologique. Nous trouvions 63,3% (19/30) de vis correctement placées, c’est-
à-dire sans aucune effraction corticale. Aucune effraction de grade II (lorsque la
totalité de la vis se trouve en dehors du pédicule) ne fut déplorée (fig. 5). Les
corticales les plus fréquemment franchies étaient la corticale médiale (5/30, soit
16,7%), puis la corticale latérale (4/30, soit 13,3%). Les corticales les moins
franchies étaient les corticales inférieure (2/30, soit 6,7%) et supérieure (2/30, soit
6,7%) (tableau 4).
Discussion
Etude morphologique
Les dimensions des pédicules de C7 trouvées dans notre étude sont légèrement
inférieures aux données de la littérature (tableau 5). Ceci peut être lié au fait que
nous nous sommes attachés à mesurer la largeur et la hauteur à la partie la plus
étroite du pédicule. Quoi qu’il en soit, l’analyse morphométrique nous montre
qu’en C7 la taille des pédicules est compatible avec le vissage pédiculaire,
puisque la largeur et la hauteur moyennes du pédicule se situent autour de 6 mm.
Cette technique de vissage reste toujours possible pour les valeurs minimales,
puisque la largeur et la hauteur minimales mesurées étaient respectivement de 4 et
de 3,8 mm. Il apparaît néanmoins prudent d’utiliser des vis de diamètre inférieur