u n petit rebord légèrement élevé-( p l . i , fig. i et a , u ) qui paraît être u n rudiment d'une paupière inférieure, et du milieu de ce rebord s'en élève u n e autre plus p e tite ( p i - i r g - » v) i 1 " n r l s e continue j u s q u ' a u milieu de la surface antérieure de l'oeil, où est située la p u pille ( pl. i , fig- t , w , et p l . i n , fig. 4 , q ) , q u i est u n e ouverture circulaire ayant moins d'une ligne de diamètre. L a petitesse de la p u p i l l e dans le Nautile contraste d'une manière remarquable avec l'étendue de cette o u verture dans les Céphalopodes à deux branchies ; mais cela dépend sans doute du grand degré de mobilité dont jouit l'œil de cet animal à cause de son mode d'attache à 1 un pédicule m u s c u l e u x q u i le rend susceptible de se mouvoir dans diverses directions. A u contraire , dans les genres p r é c é d e n s , les m o u v e m e n s simultanés de la tête et du corps auraient été indispensables à cause de la position fixe de l ' œ i l , si le champ de la vision n'eût pas été étendu , comme nous l'avons d i t , à l'aide d'une pupille très large. L a principale tunique de l ' œ i l est une membrane extérieure résistante , ou sclérotique (pl. m , fig. 4> ?') très épaisse postérieurement, c'est-à-dire à partir du pédicule, et devenant graduellement plus mince j u s q u ' a u bord de la p u p i l l e . Après s'être séparées des ganglions o p t i q u e s , les fibres nerveuses pénètrent dans les pédicules et forment au fond de l'œil une masse résistante et pulpeuses. C e tissu n e r v e u x , aussi bien que tout l'intérieur de la cavité oculaire, est tapissé d'un pigment n o i r , qui est i c i , comme dans la S è c h e , interposé entre les rayons l u m i neux et la rétine. Les parties dont le globe de l'oeil était r e m p l i s e -