r e v u e d e p r e ss e Coordinateur : N. Milpied NUCLÉOPHOSMINE RIME-T-IL AVEC CHÉMOKINES ? Nucléophosmine rime-t-il avec chémokines ? Est-il toujours d’actualité de traiter de manière intensive les LAM des patients âgés ? La maladie de Gaucher : une prédisposition aux hémopathies malignes ? Confirmation de l’efficacité des lymphocytes T anti-EBV dans les lymphoproliférations postgreffe Immunothérapie dans les lymphomes pédiatriques ? Cet article rapporte un travail fondamental dont les résultats donnent un nouvel éclairage au bon pronostic de l’expression cytoplasmique de la nucléophosmine dans les leucémies aiguës myéloïdes (LAM). Il s’agit à l’origine d’un travail de protéomique visant à identifier les molécules potentiellement associées à CXCR4. Cette serpentine à sept passages transmembranaires est le récepteur de la chémokine CXCL12, également appelée stromal cell-derived factor1. L’interaction de ces molécules joue un rôle important pendant l’embryogenèse des systèmes nerveux et cardio-vasculaire. Elle gouverne aussi la localisation des précurseurs hématopoïétiques dans la moelle osseuse et la lymphopoïèse B. Le couple CXCR4/CXCL12 intervient également dans le recrutement cellulaire aux sites inflammatoires ; accessoirement, CXCR4 est aussi utilisé comme porte d’entrée dans les lymphocytes CD4 par certaines souches de VIH. L’immunoprécipitation de diverses formes de CXCR4 a permis aux auteurs d’identifier sept protéines qu’ils ont toutes caractérisées*, tout en se focalisant essentiellement sur la nucléophosmine. Les interactions entre CXCR4, les protéines G et la nucléophosmine sont explorées en détail, notamment en relation avec les diverses boucles intracytoplasmiques du récepteur. Les conséquences de cette liaison sont examinées au moyen de tests fonctionnels et sont confirmées en inhibant l’expression de la nucléophosmine ou, au contraire, en l’augmentant. Les résultats indiquent que la nucléophosmine se lie à CXCR4 quand celui-ci est activé, notamment par la fixation de CXCL12. Cette liaison régule la transduction cellulaire et inhibe la migration. La nucléophosmine est une protéine nucléolaire qui navigue entre cette localisation et le cytoplasme. Lorsqu’elle est cytoplasmique, elle intervient dans la régulation du cycle cellulaire et de l’apoptose ; un travail précédent avait déjà montré sa propension à se lier alors à des protéines sous-membranaires. Dans cette étude, il est démontré que la nucléophosmine interfère avec la liaison de CXCR4 aux protéines G qui interviennent dans la transduction et la migration cellulaire après engagement de Correspondances en Onco-hématologie - Vol. II - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2007 ce récepteur. L’activité chimiotactique est ainsi inversement proportionnelle à la quantité de nucléophosmine intracytoplasmique. Dans les LAM où les mutations entraînent une accumulation cytosolique de nucléophosmine, les cellules pourraient ainsi avoir des propriétés chimiotactiques restreintes et une moindre capacité à générer un microenvironnement favorable à leur prolifération. On peut noter en contrepoint que l’expression de CXCR4 a été récemment identifiée comme un facteur de mauvais pronostic dans les LAM. M.C. Béné, Nancy * Variant de la kinectin, mannosyl-oligosaccharide glucosidase, sous-unité de la CoA dehydrogenase, Hsp70 et Hsp70 cognate, repressor of estrogen receptor activity ❏ Zhang W, Navenot JM, Frilot NM et al. Association of nucleophosmin negatively regulates CXCR4-mediated G protein activation and chemotaxis. Mol Pharmacol 2007;72:1310-21. EST-IL TOUJOURS D’ACTUALITÉ DE TRAITER DE MANIÈRE INTENSIVE LES LAM DES PATIENTS ÂGÉS ? Chez des patients de plus de 65 ans atteints de leucémie aiguë myéloïde (LAM), une étude récente du Groupe français des leucémies aiguës (ALFA) montrait la supériorité, en termes de survie globale et de survie sans maladie, d’un traitement ambulatoire par 6 cures mensuelles de consolidation par rapport à une chimiothérapie intensive d’entretien. Les résultats d’une équipe allemande viennent compléter ces données, les auteurs déconseillant de proposer une induction aux patients de plus de 60 ans ayant une LAM associée à un caryotype défavorable. Leur conclusion repose sur l’analyse de 160 patients âgés de plus de 60 ans, parmi lesquels 144 avaient une LAM (72 LAM de novo, 42 secondaires à une myélodysplasie et 30 myélodysplasies). Tous les sujets ont eu un caryotype. Les caryotypes de mauvais pronostic sont définis par plus de trois anomalies chromosomiques ou une anomalie touchant le chromosome 7. La chimiothérapie d’induction associait idarubicine (12 mg/m2 J1-J3) et cytarabine (200 mg/m2 J1-J5) ± tioguanine ou étoposide. Le taux de rémission complète (RC) est de 49 % pour les patients au caryotype de mauvais pronostic versus 70 % pour les autres. La médiane de survie est de 9,5 mois tous patients confondus, mais elle 175 r e v u e tombe à 4 mois pour le groupe à caryotype de mauvais pronostic versus 18 mois pour le groupe à caryotype normal. Une telle différence s’observe même lorsque les patients ont obtenu une RC. En effet, le taux de rechute et la médiane de survie sont respectivement de 59 % et de 19 mois pour les patients ayant un caryotype normal, alors que quasiment tous les patients ayant un caryotype de mauvais pronostic ont rechuté : leur médiane de survie était de 4 mois. Les auteurs font remarquer que cette survie est identique à celle observée chez les patients du registre de Dusseldörf, qui bénéficiaient uniquement d’un traitement symptomatique. Il est clair que ces différentes études incitent à reconsidérer la stratégie thérapeutique dans cette tranche d’âge, ce d’autant plus que de nouvelles molécules sont maintenant à notre disposition, comme les agents déméthylants, alliant efficacité et tolérance. L. Legros, Nice ❏ Gardin C, Turlure P, Fagot T et al. Postremission treatment of elderly patients with acute myeloid leukemia in first complete remission after intensive induction chemotherapy: results of the multicenter randomized Acute Leukemia French Association (ALFA) 9803 trial. Blood 2007;109(12):5129-35. ❏ Knipp S, Hildebrand B, Kündgen A et al. Intensive chemotherapy is not recommended for patients aged >60 years who have myelodysplastic syndromes or acute myeloid leukemia with high-risk karyotypes. Cancer 2007;110(2):345-52. LA MALADIE DE GAUCHER : UNE PRÉDISPOSITION AUX HÉMOPATHIES MALIGNES ? La maladie de Gaucher est le désordre lysosomial héréditaire le plus fréquent. Son incidence est estimée aux États-Unis de 3 à 5/100 000 par an. Elle est caractérisée par un déficit en glucocérébrosidase responsable d’une hépatosplénomégalie, de cytopénies, de douleurs osseuses, etc. Le type I, représentant plus de 90 % des cas, n’est pas associé à une atteinte neurologique, et est diagnostiqué à tout âge ; le type II est marqué par une atteinte cérébrale sévère et précoce, alors que le type III présente une atteinte neurologique modérée et retardée. Les types I et III bénéficient d’un traitement de substitution par Cerezyme®. Depuis les années 1980, la maladie de Gaucher est présentée comme pouvant augmenter le 176 d e risque de myélome multiple (1). Récemment, en étudiant 2 742 patients du registre international de la maladie de Gaucher, B.E. Rosenbloom retrouvait un risque relatif (RR) de myélome de 5,9, alors que celui des autres cancers ne semblaient pas augmenter (2). Afin de confirmer ces données, l’équipe de O. Landgren a étudié les cas de patients atteints de maladie de Gaucher suivis dans les hôpitaux américains traitant les vétérans. Entre juillet 1969 et septembre 1996, 1 525 adultes atteints de la maladie de Gaucher ont été suivis dans 142 hôpitaux pour vétérans. Aucun cancer ne devait être diagnostiqué dans la première année. Le suivi médian était de plus de 12 ans. L’incidence des cancers a été comparée à celle observées chez des vétérans de même âge suivis durant la même période (832 294 noirs américains et 3 668 983 caucasiens). Aucun autre groupe ethnique n’a été inclus dans cette étude, ni aucune femme. Résultats. Sur l’ensemble des malades suivis, 137 ont développé un cancer. Si le risque global de cancer n’est pas augmenté (RR : 0,91), il existe en revanche une prédisposition aux lymphomes non hodgkiniens (RR : 2,54), aux mélanomes malins (RR : 3,07) ainsi qu’aux cancers du pancréas (RR : 2,37). Seuls deux patients ont présenté un myélome, ce qui n’a pas permis de confirmer les données de R.E. Lee et B.E. Rosenbloom. Commentaire. Une fois de plus, une large cohorte confirme le lien entre la maladie de Gaucher et l’hémopathie maligne. Le fait qu’il existe une différence entre les résultats de B.E. Rosenbloom et ceux présentés ici, l’un mettant en valeur le myélome et l’autre les lymphomes non hodgkiniens, peut être en partie expliqué par la différence d’approche des deux auteurs. B.E. Rosenbloom a étudié le registre international ; celui-ci comprend des malades de tout âge, des deux sexes et d’origines très variées, et les comparaisons avec des populations de référence sont difficiles. R.E. Landgren a utilisé des populations de même type en guise de comparaison mais constituées uniquement d’hommes adultes. Les patients étant tous des vétérans de l’armée, il est très probable que l’immense majorité ait présenté une maladie de Gaucher de diagnostic tardif, un Gaucher précoce étant généralement incompatible avec la carrière militaire. Ainsi, un suivi hématologique rapproché des malades atteints de Gaucher semble justifié. p r e ss e La raison de cette prédisposition est encore floue mais la stimulation chronique du système immunitaire semble en jeu. De même, le rôle éventuellement préventif du traitement substitutif précoce reste à étudier. S. Choquet, Paris 1. Lee RE. The pathology of gaucher disease. In: Desnick RJ. Gaucher disease: a century of delineation and research. New York: Alan R Liss Inc, 1982:177-217. 2. Rosenbloom BE, Weinreb NJ, Zimran A et al. Gaucher disease and cancer incidence: a study from the Gaucher registry. Blood 2005;105:4569-72. ❏ Landgren O, Turesson I, Gridley G et al. Risk of malignant disease among 1,525 adult male US veterans with Gaucher Disease. Arch Intern Med 2007;167:1189-94. CONFIRMATION DE L’EFFICACITÉ DES LYMPHOCYTES T ANTI-EBV DANS LES LYMPHOPROLIFÉRATIONS POSTGREFFE Les lymphoproliférations post-transplantation (LPT) sont des complications rares et sévères des greffes d’organes. En dehors de la baisse initiale de l’immunosuppression, il n’existe pas de consensus thérapeutique. Dans le cadre des LPT Epstein-Barr-virus-positive (EBV+), l’utilisation de lymphocytes T cytotoxiques (LTC) est séduisante. Les LTC autologues, activés contre l’EBV, ont été utilisés essentiellement dans les greffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Mais leur utilisation après greffe d’organe est délicate : la tumeur peut provenir des cellules du donneur et donc être HLA incompatible, l’activation des LTC est difficile sous immunosuppresseur, et l’amplification est longue alors que l’évolution tumorale est souvent rapide. L’utilisation de LTC hétérologues (allogéniques) provenant d’une banque permet de contourner ces écueils. En 2002, T. Haque et al. avaient publié les résultats préliminaires portant sur les injections de LTC anti-EBV dans des LPT EBV+ (1). Il s’agit ici d’une mise à jour des résultats de cette étude de phase II multicentrique. La banque de lignées T anti-EBV a été constituée à partir d’une centaine de donneurs de sang écossais, séropositifs pour l’EBV. Les LCT sont activés par des cellules irradiées, infectées par l’EBV, et testées pour une éventuelle autoréactivité. Correspondances en Onco-hématologie - Vol. II - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2007 Revue de presse Les tumeurs doivent être EBV+ et il doit exister au moins deux homologies HLA A, B ou DR avec le malade pour sélectionner une lignée. Les patients sont inclus, soit après échec de la baisse de l’immunosuppression, avec ou sans antiviral, soit après au moins une première ligne de traitement. En moyenne, les patients ont reçu quatre injections. Résultats. Au total, 33 patients ont été inclus : 19 après seulement un échec de baisse de l’immunosuppression (BIS) avec ou sans antiviral, un après BIS et radiothérapie localisée, un après BIS et chirurgie, et 12 après BIS et rituximab et/ou chimiothérapie. Deux allogreffes de CSH ont été incluses, toutes deux résistantes au rituximab ou à la chimiothérapie. Le taux de réponse est de 63 % à 5 semaines (36 % de RC) et de 51 % (42 % de RC) à 6 mois. Deux LPT avec localisations cérébrales et les deux allogreffes de CSH ont été mises en RC. Cinq patients sont décédés entre l’inclusion et la date prévue de la première injection. Les facteurs prédictifs d’une réponse ont été le degré d’homologie HLA (p = 0,048) et le pourcentage de cellules CD4+ injectées, avec plus de 90 % de réponse au-delà de 5 % de lymphocytes CD4+ (p = 0,001). Commentaire. Avec cette série plus étoffée, l’équipe de T. Haque confirme la faisabilité et l’efficacité des lymphocytes T allogéniques anti-EBV dans les LPT. Cette méthode permet d’éviter les longues et incertaines stimulations et amplifications des LTC autologues. On remarquera particulièrement l’efficacité de ce traitement dans les allogreffes de CSH, habituellement sensibles aux thérapies cellulaires, et pour les localisations cérébrales, classiquement résistantes au rituximab. Quelques remarques et réserves peuvent toutefois être émises. • Le typage HLA de la tumeur n’est pas recherché, or il n’est pas exceptionnel que la tumeur provienne de cellules du donneur d’organe. Dans ce cas, les cellules sont mal sélectionnées et inefficaces. • Il n’y a aucun détail sur les éventuels rejets d’organe après injection. • Vingt et un patients ont eu seulement une BIS ; les antiviraux – a fortiori l’acyclovir, le valganciclovir et le ganciclovir – n’ont aucune efficacité dans les LPT et ne peuvent être considérés comme une ligne thérapeutique. Dans ce contexte, une nette majorité des patients a été traitée en première ligne, une indication maintenant reconnue du rituximab. Le taux de réponse est pour ces malades de 57 % à 6 mois, dont 47,6 % de RC. • Les 10 patients greffés et traités après échec de rituximab et/ou de chimiothérapie ont un taux de réponse de seulement 30 % à 6 mois, dont 20 % de RC. • Deux patients sont décédés avant injection, en première ligne, sans avoir reçu de rituximab, ce qui constitue une attitude difficilement défendable sur le plan éthique. Il existe en France une étude de phase I/II similaire, limitée aux patients réfractaires, en rechute ou en mauvaise réponse après au moins une première ligne thérapeutique, rendant cette technique disponible pour nos équipes. Ainsi, l’utilisation des LTC allogéniques antiEBV est prometteuse et doit trouver sa place, notamment en association. S.C. 1. Haque T, Wilkie GM, Taylor C et al. Treatment of Epstein-Barr-virus-positive post-transplantation lymphoproliferative disease with partly HLA-matched allogeneic cytotoxic T cells. Lancet 2002;360(9331):436-42. ❏ Haque T, Wilkie GM, Jones MM et al. Allogeneic cytotoxic T-cell therapy for EBV-positive post-transplantation lymphoproliferative disease: results of a phase II multicenter clinical trial. Blood 2007;110:1123-31. IMMUNOTHÉRAPIE DANS LES LYMPHOMES PÉDIATRIQUES ? Si l’utilisation d’anticorps monoclonaux thérapeutiques, notamment dirigés contre CD20, est devenue un standard en onco-hématologie adulte, cette attitude n’est pas encore complètement adoptée par les pédiatres. Pourtant, au moins un essai franco-américain est en cours, comme le rapportent ses auteurs qui s’interrogent sur d’autres cibles potentielles de l’immunothérapie dans les lymphomes de l’enfant. L’étude anatomopathologique et immunohistochimique rapportée dans ce travail a ainsi examiné le niveau d’expression de quatre molécules : ✔ CD25, chaîne alpha du récepteur à l’IL-2 ; ✔ CD52, la petite molécule GPI reconnue par CAMPATH ; ✔ CD74, la chaîne invariante associée à l’apprêtement de classe II dans les cellules présentatrices d’antigène ; Correspondances en Onco-hématologie - Vol. II - n° 4 - octobre-novembre-décembre 2007 ✔ CD80, molécule de costimulation impliquée dans la reconnaissance antigénique et l’activation cellulaire. La série testée comportait des échantillons prélévés sur 88 enfants : 25 lymphomes de Burkitt, 19 lymphomes lymphoblastiques T, 9 lymphomes lymphoblastiques B, 15 lymphomes B à grandes cellules et 20 lymphomes anaplasiques à grandes cellules. CD25, qui peut être ciblée par une protéine de fusion associant IL-2 et toxine diphtérique (denileukin difitox), apparaît surtout exprimée sur les cellules de lymphomes anaplasiques, mais très peu dans les autres cas, y compris les lymphomes T. L’expression de CD52 est la plus hétérogène, même si sa détection était effective dans près de 99 % des cas testés. Ces résultats diffèrent de l’étude récente rapportée par Rodig et al. ; les auteurs s’interrogent sur les raisons techniques éventuelles de cette discordance, et sur la significativité de cette variation d’expression en regard de l’efficacité potentielle de l’alemtuzumab. CD74 est exprimée physiologiquement de façon très transitoire à la surface des cellules au cours de l’exportation membranaire des molécules de classe II chargées de peptide. Cela pourrait être corrélé à la pénétration rapide des anticorps antiCD74 dans les cellules, mais il faut noter que les marquages montrés dans cet article semblent essentiellement intracytoplasmiques. Ils concernent exclusivement les lymphomes B testés. CD80, enfin, qui peut être ciblée par le galiximab en vue d’obtenir une apoptose des cellules tumorales, n’est faiblement exprimée que dans une petite proportion des lymphomes B, et pas du tout dans les autres cas, ce qui limite la portée éventuelle de traitements avec cet anticorps. On peut noter que, dans tous les cas, des marquages positifs ont été observés sans ambiguïté dans les cellules réactionnelles non tumorales. Les auteurs concluent sur la nécessité de compléter ces études rétrospectives menées sur des prélèvements inclus en paraffine par des études plus précises en cytométrie de flux sur cellules fraîches. Ils précisent également l’intérêt potentiel d’immunothérapies ciblées dans les lymphomes pédiatriques de mauvais pronostic. M.C.B. ❏ Miles RR, Cairo MS, Satwani P et al. Immunophenotypic identification of possible therapeutic targets in paediatric non-Hodgkin lymphomas: a children’s oncology group report. Br J Haematol 2007;138:506-12. 177