Alors : ∀x∈]0, +∞[, Φ′(x) = 1
1+x2
b) Pour tout x > 0,Φ′(x) = 1
1+x2et la relation Φ(x) = xb
ψ(x)implique qu’en
fait Φest continue en 0puisque b
ψest continue sur R, et que Φ(0) = 0. Alors
Φ(x) = arctan x. Anisi
∀x > 0, b
ψ(x) = arctan x
x.
Ensuite l’´ecriture b
ψ(x) = Z+∞
0
ϕ(t)cos(xt)dt valable pour tout xnon nul im-
plique que b
ψest paire sur R∗. Donc
∀x∈R∗,b
ψ(x) = arctan x
x
Partie II
1. a) fune fonction CPM int´egrable sur R. Soit x∈R, l’in´egalit´e
∀t∈R,f(t)e−ixt6|f(t)|
montre que la fonction t7−→f(t)e−ixt est int´egrable sur R. Donc b
fest bien d´efinie
sur R.
Ensuite pour tout x∈R,b
f(x)6Z+∞
−∞
|f(t)|dt. Donc b
fest born´ee sur R.
b) Si fest continue, la fonction (x, t)7−→f(t)eixt est continue sur R×Ret
∀(x, t)∈R×R,f(t)e−ixt6|f(t)|,|f|´etant continue int´egrable sur R.
Alors b
fest continue sur R.
2. a) La lin´earit´e de Fd´ecoule de la lin´earit´e de l’int´egrale.
b) Les fonctions b
faet b
afsont bien d´efinie puisque les fonctions t7−→f(t−a)et
t7−→f(at)sont CPM int´egrables sur R.
Soit x∈R.
b
fa(x) = Z+∞
−∞
f(t−a)e−ixtdt translation
=Z+∞
−∞
f(u)e−ix(a+u)du =e−iax b
f(x).
et si a6=0et ǫ=sign(a)
b
af(x) = Z+∞
−∞
f(at)e−ixtdt u=at
=1
aZ+ǫ∞
−ǫ∞
f(u)e−ixu/adu
=ǫ
aZ+∞
−∞
f(u)e−ixu/adu =1
|a|b
fx
a
c) Consid´erons la fonction g:t7−→f(t)eiat. Soit x∈R,
b
g(x) = Z+∞
−∞
f(t)ei(a−x)tdt =b
f(x−a).
d) Ayant Z0
−∞
f(t)e−ixtdt =Z+∞
0
f(−t)eixtdt,b
f(x) = Z+∞
0
(f(t)e−ixt +f(−t)eixt)dt.
et donc :
b
f(x) = 2Z+∞
0
f(t)cos(xt)dt si fest paire.
b
f(x) = −2i Z+∞
0
f(t)sin(xt)dt si fest impaire.
e) Si fest une fonction r´eelle paire, b
fest paire et `a valeurs r´eelles. Si fest r´eelle
impaire, b
fest impaire et `a valeurs imaginaires pures.
3. fest une fonction de classe C1sur R, et fet f′sont int´egrables sur R.
a) f′est int´egrable sur [0, +∞[donc la fonction x7→Zx
0
f′(t)dt admet une limite
finie en +∞, comme Zx
0
f′(t)dt =f(x) − f(0)ceci revient `a ce que fadmette une
limite finie en +∞. Soit lcette limite.
Supposons que l6=0, alors il existe A > 0 tel que :
∀x∈[A, +∞[,|f(x)|>1
2|l|.
La fonction constante x7−→1
2|l|n’est pas int´egrable sur [A, +∞[donc fne serait
pas int´egrable sur [A, +∞[. contradiction.
Alors l=lim
+∞
f=0. On obtient lim
−∞
f=0en appliquant ce dernier r´esultat `a la
fonction x7−→f(−x).
b) Une int´egration par partie (`a ex´ecuter correctement avec des bornes finies) donne
pour tout x∈R:
b
f′(x) = Z+∞
−∞
f′(t)e−ixtdt =lim
t→+∞
f(t)e−ixt −lim
t→−∞
f(t)e−ixt +ix Z+∞
−∞
f(t)e−ixtdt.
f(t)e−ixt=|f(t)|donc d’apr`es la question pr´ec´edente lim
t→±∞
f(t)e−ixt =0. Alors
b
f′(x) = ixb
f(x).
c) D’apr`es (II-1.a), b
f′est born´ee sur R. La relation b
f(x) = b
f′(x)
ix implique alors que
lim
±∞b
f=0.
d) On suppose que la fonction g:t7−→tf(t)est int´egrable sur R.
Utiliser le th´eor`eme de d´erivation d’une int´egrale d´ependant d’un param`etre (for-
mule de Leibniz) pour justifier que dans ce cas b
fest de classe C1sur Ret que
pour tout x∈R.
b
f′(x) = −iZ+∞
−∞
tf(t)e−ixtdt = −ib
g(x)
N.B : Ici on a juste besoin que fsoit continue int´egrable sur Ret que la fonction
t7−→tf(t)soit int´egrable sur R. Nul besoin que fsoit de classe C1et encore
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