4. observance du traitement
a. étude réalisée en médecine interne à Lyon (Thèse du Dr. Y. Matillon, Lyon, 1995)
pour l’ensemble des patients du service l’observance médicamenteuse n’est stricte que dans
15 % des cas
les femmes observent strictement le traitement dans 5 % des cas
les hommes 35 %
b. travaux de Pr. Simon et A. Spriet in Revue de Médecine, XIX, n°15, 1978
interviennent dans la non-observance :
la maladie : la non-observance est d’autant plus grande que la maladie est moins
ressentie par le malade
le sujet : la personnalité du malade est le facteur primordial
(pas de corrélation avec âge ou niveau intellectuel)
le traitement : la complexité du traitement, sa durée, le nombre de médicaments
prescrits interviennent dans la non-observance
le médecin : l’observance est nettement meilleure si le médecin est amical et
compréhensif, s’il s’inquiète des soucis du patient, s’il est facilement communicatif
c. rapport du Dr. Dreiser – entretiens de Bichat - 1976
des malades qui observaient dans 73 % des cas l’ordonnance de leur médecin habituel, ne
suivent qu’à 54 % celles de son remplaçant
l’observance de patients soignés pour une polyarthrite rhumatoïde est de 69 %
si le malade croit à son médecin,
s’il n’a pas attendu longtemps et
s’il a été reçu longtemps
cette observance tombe à 20 % dans les cas contraires
d. sondage Louis Harris effectué en France en 1996
(J.Palazzolo et J.P. Chabannes, CHS de Savoie, in Information Psychiatrique n°10, 1998)
parmi les 71 % des malades qui n’observent pas l’intégralité de la prescription médicale :
16 % n’achètent pas les médicaments
41 % ne les prennent pas
33 % n’observent pas la durée du traitement