centaine de réseaux Ville-Hôpital, 180 associations de bénévoles. Malgré tout, il devrait avoir 3 fois
plus de lit de SPs et plus de moyens !
III) Euthanasie et suicide assisté
Il y a des divergences avec l’Euthanasie et le suicide assisté (différence entre les deux, euthanasie =
donner activement la mort, suicide assisté= aidé l’autre à mourir en lui permettant de se suicider)
Ils sont interdits en France, toutefois 80 % des personnes se diraient favorables. Cela traduit donc
une méfiance vis-à-vis de la médicalisation de la fin de vie, du « pouvoir » des médecins et de
l’efficacité des soins palliatifs. Il faut, néanmoins s’assurer de la formulation de la question pour
rester dans une neutralité. « Préférez-vous survivre dans d’horribles souffrance ou être aidé à
mourir » => On fait l’impasse sur les soins palliatifs, avec lesquels, les réponses des pro-euthanasies
changeraient. Egalement, l’association et droit de mourir dans le dignité milite pour que la
dépénalisation de l’euthanasie soit inscrite dans de règles légales comme cela se fait dans de
« nombreux » pays => Exagération, cela ne se fait que dans 3 pays au monde (Bénélux)
Des lignes de fractures entre partisans des SP et ceux de l’euthanasie sont présentes. En effet, dans
le problème du double-effet, l’accélération du décès résulte d’une conséquence de l’injection de
morphine afin de réduire la douleur mais l’intention primaire n’était pas de tuer mais de soulager.
Pour les partisans des SP, cette distinction est jugée éthiquement valide mais récuser par les
partisans de l’euthanasie car jugée hypocrite.
En Europe, le Suicide assisté est permis en Suisse et l’Euthanasie est dépénalisée en Hollande et
Belgique avec toutefois certains conditions pour cette dernière : la maladie doit être grave, et
incurable avec d’horrible souffrance, la demande doit être réitéré, plusieurs entretien avec le
patients et les proches, l’information sur des alternatives thérapeutiques, les avis d’autres médecins
et le contrôle, a posteriori d’une commission qui peut saisir la justice si doute.
Qui décide de quoi en matière de fin de vie ? Le médecin ? Il est garant des intérêts du patient,
toutefois se pose le problème du paternalisme => Il ne décide pas seul ! Le malade décide ? La
Famille, la personne de confiance ?
CSP :
•Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et des préconisations qu'il lui
fournit, les décisions concernant sa santé.
•Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l'avoir informée des conséquences de ses choix. Si la volonté de
la personne de refuser ou d'interrompre un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout mettre en œuvre pour la
convaincre d'accepter les soins indispensables.
•Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne.
• Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin
traitant, et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d’état d'exprimer sa volonté et de recevoir l'information
nécessaire à cette fin.
Le Monde : « Les députés adoptent à l’unanimité une proposition de loi au « laisser mourir » »
Nouvelle (2005) Loi sur « fin de vie » :
• Article 1
Ces acte (de diagnostic ou de traitement) ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu'ils
apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être
suspendus ou ne pas être entrepris. Dans ce cas, le médecin sauvegarde la dignité du mourant et assure la qualité de sa vie
en dispensant les soins visés à l'article L. 1110-10 (soins palliatifs)
• Article 2
Si le médecin constate qu'il ne peut soulager la souffrance d'une personne, en phase avancée ou terminale d'une affection
grave et incurable, quelle qu'en soit la cause, qu'en lui appliquant un traitement qui peut avoir pour effet secondaire