entrenodulepulmonairebéninetmalin.UnevaleurdeSUVmax≥3,5ou,pourlesnodules
dont le SUV max est compris entre 2 et 3,5, un index de rétention entre 60 et 120 minutes de
plus de 10%, sont des seuils permettant d'obtenir des valeurs pré
-
tests de 84 % pour la
sensibilité et de 60 % pour la spécificité concernant le caractère malin de ces nodules
pulmonaires (23), ce qui reste décevant.
■
Uneétudeaveccorrélationhistologiquesystématiquemontrequantàellequ'unSUVmax≥2
avec un index de rétention de plus de 10 % entre une acquisition à 60 minutes et 120 minutes
permettent d'affirmer la nature secondaire des ganglions avec une excellente spécificité (96
%) mais une faible sensibilité, avec donc un objectif de caractérisation plus que dépistage
(24).
■
La sensibilité de détection du scanner iodé couplé au TEP
-
scan semble être supérieure à celle
du scanner seul pour le diagnostic de métastases pleurales (25).
■
Une étude multicentrique portant sur 1059 patients montre que le TEP
-scan retrouve des
lésions
«
suspectes
»
additionnelles chez 20 % des patients dont 50 % sont des métastases
et 1 % d'autres lésions primitives. La prise en charge thérapeutique est modifiée chez 1,2 %
des patients en raison des stades déjà évolués et des terrains particuliers. Le surcoût
d'examens médicaux a été évalué à 160 $ par foyer hypermétabolique, ce qui donne matière
à réflexion dans l'indication exacte de cet examen (26).
■Un travail de comparaison scanner versus TEP-
scan sur 144 patients a montré que, le plus
souvent, le TEP-
scan permettait d'augmenter la sensibilité de détection des adénopathies des
régions supra
-
claviculaires et des lésions osseuses par rapport au scanner (27).
■Certains centres ne réalisent plus que des TEP-
scan comme bilan d'extension. Un travail
propose d'améliorer le protocole de TEP-
scan avec des coupes de 3,75 mm, 120 kV et 40 mA
en apnée pour dépister les micronodules, améliorer la mesure de la lésion cible et permettre
une meilleure caractérisation (28).
■Le TEP-
scan est également proposé dans la prise en charge des tumeurs primitives par radio
-
fréquence. En pré-
thérapeutique, la prise en charge serait modifiée dans un tiers des cas :
contre-
indication, association chirurgicale, augmentation du nombre de lésions à traiter. Dans
le suivi immédiat à 24h, des foyers hypermétaboliques sont mis en évidence sur le trajet de
l'aiguille et au sein de ganglions médiastinaux sans caractère évolutif. L'aspect non hyper
métabolique à 24h de la zone traitée semble être un élément pronostique majeur de la
réussite du traitement. Avec trois examens à 24h, 1 mois et 3 mois, la sensibilité pour le
diagnostic de récidive avec corrélation histologique semble voisine de 100 % avec une
spécificité de 86 %, les faux
-
positifs correspondant le plus souvent à des infections.
Néanmoins, le recul reste encore faible. Même en cas de succès thérapeutique, des foyers
hypermétaboliques restent présents sur les contrôles à 1 et 3 mois jusqu'à 12 mois. Ces
foyers sont périphériques, fins et minimes. Les critères de récidives sont l'augmentation de la
taille et l'élévation du SUV entre deux examens (29, 30).
Scanner -
Evaluation de la perfusion et cancérologie
Un logiciel de fusion automatique des images de perfusion dynamique et des images hélicoïdales a
été présenté. Il semble plus performant et plus rapide que la fusion manuelle (31).
■Une étude malheureusement non présentée concernant le scanner de perfusion dynamique
et le staging N, rapporte des valeurs de perfusion significativement différentes entre les
métastases ganglionnaires et les autres causes inflammatoires ou granulomateuses d'atteinte
ganglionnaire (32).
■
La perfusion de tumeurs de différents grades, tailles et types histologiques a été étudiée.
Aucune différence significative n'a été démontrée entre adénocarcinome et carcinome
épidermoïde. Par contre, la perfusion semble être modifiée selon la taille et le grade
histologique (33).
■Une différence significative des paramètres de perfusion en rapport avec une néo-
angiogenèse ou une nécrose tumorale a été démontrée entre tumeurs bénignes/malignes et
parenchyme sain ; les rapports entre débit sanguin, volume sanguin, temps de transit moyen
et temps au pic semblent significativement différents entre bénin/malin, sans valeur seuil
néanmoins (34).
■
Enfin, un scanner de surveillance après radiofréquence de lésions pulmonaires présentant un
rehaussement de plus de 15 UH entre 6 mois et 24 mois semble être un très bon signe de
récidive. Il serait intéressant d'étudier la perfusion dynamique ou la double énergie dans cette
indication (35).
IRM et cancérologie
La valeur du coefficient de diffusion des métastases ganglionnaires des CPNPC par rapport à des
ganglions normaux vérifiés histologiquement semble significativement différente, avec dans une
étude japonaise, un seuil à 0.24.10
-
3 mm2/s, la sensibilité et la spécificité de cette technique étant
respectivement de 90,0 % et 91,1 %. Si la diffusion semble donc apporter un élément de
caractérisation intéressant qu'il sera nécessaire de confirmer, cette technique semble par contre
mauvaise en détection avec une faible sensibilité (36).
■
L'IRM de diffusion semble également apporter une solution satisfaisante dans l'analyse
précoce de la réponse à la chimiothérapie des CPNPC. En effet, même si la taille varie peu sur
les séquences T2 précocement, une élévation précoce du coefficient de diffusion semble être
corrélée à une bonne réponse thérapeutique (37).
Une séance d'oncologie interventionnelle a permis de discuter de la radiofréquence pulmonaire
comme traitement alternatif à la chirurgie dans certaines situations principalement pour les stades
I et II des CPNPC. Une revue monocentrique de 10 ans de 87 tumeurs retrouve une taille moyenne
des lésions traitées de 2,5 cm, un taux de récidive locale d'environ 20 % surtout à un an, un taux
de récidive sur le N ou intra
-pulmonaire de 13 % plutôt après deux ans, avec 50 % de non-