d'applications
”
. Une fois encore, le respect des standards Dicom, HL7 et IHE permet l'intégration de ces
solutions multi horizons (Orthoview, fusion, 3D, soustraction, outils pour la Médecine Nucléaire, ...), le
tout dans une interface unifiée, qui garantie une ergonomie en terme de simplicité d'utilisation par le
médecin radiologue ou le clinicien. Du reste, les consoles proposées par les industriels souffrent de
quelques limites, car pour être le poste de travail idéal du radiologue, les consoles doivent disposer de
la dictée numérique ce qui n'est pas toujours le cas.
Du PACS vers le MACS (Multimédia Archiving & Communication System)
L'idée est d'étendre le dossier images
«
Radio
»
d'un patient, au dossier images global du patient : Le
RSNA 2007 présente plusieurs solutions de PACS Cardio et PACS Radio unifiés (mutualisation des
données et des infrastructures) sur une même console PACS.
Chez certains fournisseurs, la console PACS peut également intégrer une station d'interprétation de
mammographie (sous réserve des écrans diagnostic 5 Millions de pixels adaptés)
Les images de médecine nucléaire, les images d'échographie, et les images Visible light (c'est à dire les
vidéo du Plateau technique de gastro
-
entérologie, les séquences d'endoscopie du bloc opératoire, les
images d'anapathologie, ... Via une
«
dicomisation
»
préalable) sont également intégrées (archivables
et visualisables, avec un minimum d'outils de traitement de base associés).
Ce dossier images global (appelé parfois EMR (Electronic medical Record) chez certains industriels) est
déjà accessible sur la plupart des PACS, mais prendra tout son sens lors des intégrations RIS/PACS/DMI
quand le DMI viendra pointer sur celui
-
ci.
La diffusion web se généralise, avec pour objectif d'accéder à l'image n'importe où et à partir d'un accès
internet (ou intranet en intra établissement). La diffusion du PACS dans les services cliniques de
l'hôpital est de mieux en mieux maitrisée. La plupart des solutions fonctionnent avec un serveur
d'applications, à partir de là un client léger (RAM 512 Mo) suffira sous réserve que le réseau soit
suffisamment dimensionné (100 Mb) : c'est souvent le cas au sein de l'hôpital. En ce qui concerne la
diffusion vers l'extérieur de l'hôpital (médecin prescripteur, radiologue d'astreinte à domicile,
téléradiologie, …), le PC ou MAC devra disposer d'un minimum de ressources pour télécharger les images
et les applications. Cette deuxième étape dans la diffusion (depuis un site vers l'extérieur) est
particulièrement attendue des établissements déjà équipés d'un PACS pour remplacer : les protocoles
assez lourds de téléradiologie, la gestion de la numérisation des anciens films d'un patient, la gestion
du gravage des CD pour l'extérieur et l'intégration des CD de patients issus d'un autre site.
Certains PACS sont dits
“
full web
”
ou encore
“
100 % web
”
, au sens que l'ensemble (diffusion interne et
externe au site + consoles PACS) fonctionne sur une technologie web (FUJI, SECTRA notamment). Du
fait de cette architecture globale basée sur le web, les techniques de streaming, et de compressions
qu'elles mettent en œuvre sont particulièrement importantes. Des différences notables existent sur ces
points techniques qui se manifesteront par des temps et facilité d'accès variables d'un PACS à un autre.
Les sociétés travaillent également sur l'ergonomie du produit et de l'environnement du PACS : interface
simplifiée et paramétrable par profil utilisateur, protocoles de post
-
traitements automatisés, …
;
le but
étant de réduire au maximum
“
le nombre de clics
”
du radiologue sur sa console PACS. Des postes et
environnements de travail ergonomiques (tables à hauteur variables, écrans orientables, clavier
configurable), et écrans de staff tactiles sont également disponibles.
En terme de Monitoring du PACS, des outils statistiques avec une interface utilisateur simple sont
disponibles chez certains fournisseurs. Deux types d'outils existent qui permettent, soit de
«
manager
»
son PACS à l'aide de tableaux de bords et outils statistiques (contrôle de flux, suivi des réconciliations,
taux d'utilisation (des consoles PACS, de la diffusion, ...)), soit de contrôler la fonctionnalité des
éléments techniques du PACS. Ces outils existaient déjà chez certains fournisseurs, mais la nouveauté
réside dans la qualité de l'interface utilisateur. Il devient ainsi très simple de maitriser et contrôler son
PACS pour mieux optimiser les ressources matériels et logiciels.
Conclusion
Toutes les sociétés annoncent, dans avenir plus ou moins lointain, les interconnexions possibles PACS à
PACS, et des projets de Data Center hébergeant un dossier patient images unique réconcilié entre
plusieurs PACS (avec un identifiant patient unique, archivage et diffusion possible). Comme au Québec
ou en Angleterre où des solutions sont en cours de déploiement, ces projets à l'échelle d'un territoire
seront vraisemblablement insufflés et financés par les gouvernements, et pourquoi pas par les Agences
Régionales d'Hospitalisation en France ?