376
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Politique
économique
et
sociale
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2
SOMMAIRE
DU
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INTRODUCTION
RAPPORT
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PREMIÈRE
PARTIE
LE
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L'
ÉCONOMIE
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La
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Les
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PARTIE
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ANNEXES
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-
3
-
Senal
376
I.
-
2
Mesdames
,
Messieurs
,
Les
résultats
des
élections
législatives
du
16
mars
1986
ont
manifesté
une
nette
volonté
de
changement
de
la
politique
suivie
depuis
1981
particulièrement
dans
les
domaines
économique
et
social
.
Sans
doute
ne
saurait
-
il
être
question
,
dans
le
cadre
du
présent
rapport
,
de
dresser
l'
état
des
lieux
que
le
Gouvernement
dirigé
par
Monsieur
Jacques
CHIRAC
a
trouvé
.
Les
conclusions
du
rapport
établi
à
cet
effet
par
Monsieur
de
la
GENIERE
et
qui
concernent
essentiellement
la
situation
des
finances
publiques
seront
rappelées
par
votre
Commission
des
finances
à
l'
occasion
de
l'
examen
qu'
elle
consacrera
prochainement
au
projet
de
loi
de
finances
rectificative
.
Cependant
il
est
nécessaire
de
replacer
dans
leur
contexte
les
dispositions
proposées
dans
le
présent
projet
de
loi
en
relevant
les
principaux
éléments
de
la
situation
économique
et
sociale
laissée
par
le
dernier
gouvernement
.
Celle-ci
appelle
des
mesures
urgentes
et
qui
répondent
à
l'
attente
du
pays
.
Il
conviendra
ensuite
de
présenter
et
de
commenter
le
volet
essentiel
de
la
politique
de
redressement
que
constitue
le
texte
portant
habilitation
dont
votre
Commission
des
finances
a
été
chargée
d'
assurer
l'
examen
au
fond
.
Soucieux
avant
tout
du
respect
des
prérogatives
du
Parlement
et
agissant
en
étroite
concertation
avec
ses
collègues
rapporteurs
de
la
Commission
des
Lois
,
de
la
Commission
des
Affaires
économiques
et
de
la
Commission
des
Affaires
sociales
de
notre
Assemblée
,
votre
Rapporteur
Général
a
présenté
un
certain
nombre
de
propositions
dont
le
Gouvernement
a
admis
l'
opportunité
et
qu'
il
a
décidé
de
faire
siennes
en
les
soumettant
par
amendements
à
l'
examen
de
l'
Assemblée
Nationale
.
C'
est
dans
ces
conditions
que
votre
Commission
des
Finances
,
appelée
à
se
prononcer
sur
le
texte
adopté
par
4
l
Assemblée
Nationale
,
a
ete
amenée
à
constater
que
celui
ci
comportait
l'
ensemble
des
aménagements
retenus
par
les
rapporteurs
du
Senat
et
a
decide
de
vous
en
proposer
le
vote
conforme
PREMIÈRE
PARTIE
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BILAN
Qu
(
e
est
la
situation
économique
et
sociale
dont
a
herite
le
nouveau
Gouvernement
en
ce
printemps
de
1986
?
L'
analyse
des
résultats
montre
que
dans
un
bilan
contrasté
,
certains
éléments
sont
particulièrement
inquiétants
.
Parmi
eux
le
drame
du
chômage
traduit
l'
échec
d'
une
politique
qui
se
voulait
prioritairement
axée
sur
la
lutte
contre
ce
fléau
:
moins
de
salariés
au
travail
,
une
augmentation
insupportable
des
jeunes
sans
emploi
,
des
groupes
nombreux
n'
ayant
qu'
une
occupation
précaire
,
une
fragmentation
accrue
du
marché
du
travail
et
parallèlement
la
baisse
du
montant
et
de
la
durée
des
indemnités
de
chômage
.
Ces
difficultés
sont
largement
dues
à
la
croissance
globale
de
l'
économie
française
:
1,1
%
en
1985
à
comparer
par
exemple
aux
2,5%
de
la
R.F.A.
Ce
retard
par
rapport
à
n
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s
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s'
accompagne
du
déclin
de
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entreprises
:
ainsi
,
sur
les
cent
premières
entreprises
mondiales
,
il
n'
y
a
que
six
françaises
(
contre
11
en
1979
).
La
moindre
rentabilité
des
établissements
français
par
rapport
à
ceux
de
l'
étranger
est
manifeste
:
elle
a
pour
causes
la
politique
d'
intervention
de
l'
État
en
matière
notamment
de
contrôle
des
prix
et
de
maintien
d'
effectifs
excédentaires
,
le
poids
excessif
des
charges
sociales
et
fiscales
et
une
productivité
insuffisante
.
Sans
doute
au
cours
des
derniers
mois
a
t
observe
globalement
une
certaine
reprise
des
investissements
productifs
:
s'
ils
demeurent
en
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dans
le
B.T.P.
ou
la
dégradation
a
été
profonde
,
ils
ont
recommencé
à
croître
légèrement
dans
les
services
mais
conservent
sensiblement
dans
l'
industrie
du
secteur
concurrentiel
le
rythme
de
1984
.
Quant
à
la
structure
financière
des
entreprises
,
malgré
le
relèvement
des
taux
de
marge
enregistrés
ei
1985
(
27
n
contre
25,8%
en
1984
),
elle
reste
caractérisée
par
un
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