Quelques éléments d`interprétation

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Question de synthèse étayée par un travail préparatoire
Il est demandé au candidat :
1. De conduire le travail préparatoire qui fournit des éléments devant être utilisés dans la synthèse.
2. De répondre à la question de synthèse :
 par une argumentation assortie d 'une réflexion critique, répondant à la problématique donnée
dans l’intitulé,
 en faisant appel à ses connaissances personnelles,
 en composant une introduction, un développement, une conclusion pour une longueur de
l'ordre de trois pages.
Ces deux parties sont d 'égale importance pour la notation.
Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l 'expression et du soin apporté à la présentation.
THÈME DU PROGRAMME :
La mesure de l’activité économique.
I - TRAVAIL PREPARATOIRE (sur 10 points)
Vous répondrez à chacune des ces questions en une dizaine de lignes environ.
1) A partir du document 1, et sans faire de calcul, présentez les différentes étapes qui permettent de
déterminer le montant du PIB. (1 point).
2). Qu’est-ce qui distingue la production de l’instituteur de celle des autres agents ? (Document 1) (1
point)
3) Donnez la signification et le mode de calcul de la donnée pour l’année 2001 dans le document 2. (1
point)
4) L’évolution de 1982 à 1988 sur ce document 2 signifie t-elle que les salaires ont baissé ? Justifiez
votre réponse. (1 point ).
5) Pourquoi le ralentissement de la consommation des ménages peut – il “stopper la dégradation du
commerce extérieur” ? (Document 3) (2 points ).
6) Quelles ressources les différents secteurs institutionnels retirent-ils de la répartition des fruits de la
croissance mentionnés dans la dernière phrase du document 3. (2 points )
7) A l’aide des documents 2 et 3, présentez l’évolution de la part des profits dans la valeur ajoutée
depuis le début des années 70. (2 points)
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II - QUESTION DE SYNTHÈSE (sur 10 points)
Après avoir précisé comment se calculent et se répartissent les richesses produites dans une
économie, vous analyserez l’évolution du partage de ces richesses entre salariés et entreprises
depuis le début des années 70 en France.
DOCUMENT 1
Petit conte comptable
Il était une fois un pays dans lequel l’activité économique se résumait, chaque année, aux opérations
suivantes :
- les agriculteurs produisaient 30 tonnes de blé d’une valeur de 100 000 francs (les techniques de
production étaient rudimentaires. On admet que les agriculteurs n’utilisaient pas de consommations
intermédiaires.)
-quelques bûcherons produisaient du bois pour un montant de 100 000 francs (la forêt était le
patrimoine de la collectivité ) ;
- des bergers élevaient des moutons dont la vente permettait de retirer 200 000 francs ; les moutons
paissaient librement sur les pâturages communaux ;
-des bouchers vendaient pour 300 000 francs de viande de mouton (viande achetée 150 000 francs aux
bergers ) ;
- des boulangers produisaient du pain vendu 150 000 francs en utilisant du blé pour un montant de
100 000 francs ;
- une scierie transformait le bois des bûcherons en planches vendues 130 000 francs à un ébéniste.
- un ébéniste produisait des meubles vendus 200 000 francs ;
- un tisserand produisait des vêtements vendus 100 000 francs avec de la laine de mouton achetée 50
000 francs ;
- un instituteur éduquait les enfants de tout ce joli monde. Il était payé 100 000 francs par an.
1.L’école était gratuite.
Source : Manuel Belin 1°ES. 1998. Auteur : A. Gélédan.
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DOCUMENT 2
DOCUMENT 2
Quelques éléments d’interprétation
De 1973 à 1982, les salaires étaient (…) protégés contre la hausse des prix par une indexation et par la
puissance revendicative de syndicats qui étaient à même, malgré le ralentissement de la croissance
économique intervenu depuis le milieu des années 1970, d’assurer une progression des salaires au
moins égale à la hausse annuelle des prix à la consommation. En 1981, l’arrivée de la gauche au
pouvoir a renforcé ce phénomène pendant un an (…).
A partir de 1983, le partage de la valeur ajoutée s’est infléchi en faveur des profits et au détriment des
salariés. Le gouvernement s’était alors fixé pour objectif de stopper la dégradation du commerce
extérieur et, pour cela, de brider la consommation des ménages. Il s’agissait ainsi de ralentir la hausse
des prix et de redresser l’investissement (…). Ce fut la politique dite « de rigueur », initiée par Jacques
Delors. Jusqu’en 1989,la part des salaires dans la valeur ajoutée a donc fléchi et la part des profits
(EBE)s’est élevée au point de dépasser le niveau du début des années 1970(…). Après 1989, la part
salariale a oscillé autour de 60% de la VA .Un débat sur son partage s’est, cependant, instauré dans les
périodes de reprise de la croissance en 1988-1989 et surtout depuis 1999 car la question de la
répartition des fruits de la croissance, alors que celle-ci reprend, a naturellement été posée.
F. Milewski, L’Etat de la France 2000-2001, La Découverte, 2000.
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