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L'oblectif
da
c Ct'Olsunce ind!lfi.
nie:.
...
_ a comluit à la sur·
consommation,
facteur
de
gupil·
IB!r.l,
d'athlnh
au
•nllleu
natur~l
...
-7-
CHAPITRE PREMIER
LES
CONDITIONS
D'UNE
CRISI:
Depuis des décennies les sociétés modernes se sont efforcées
de sacrifier au mythe de la croissance indéfinie, de faire prévaloir
nne sorte de philosophie du « produire
pow.
produire» : qu'il
s'agisse des organisations syndicales, des partis politique.'l, des
cercles de pensée économique, l'antienne n'a cessé d'être reprise,
orchestrée
par
ces puissances de suggestion que sont les « mass
media:&,
mais le problème de fond commence à peine à être discuté,
comme pous en faisons
état
dans notre introdJ,Jction.
D en est résulté, dans les économies occidentales, un phéno·
mène de surconsommation génératrice d'inflation, l'expansion sau·
vage conduisant les sociétés industrielles à se nourrir abusivement,
non seulement de leurs propres ressources mais encore de celles
prélevées dans des pays économiquement moins avancés.
A.
-
La
fragilité des économies occidentales lancées
dans une expansion accélérée.
1•
LE
PHÉNOJI.IÈNE DE SURCONSOMMATION
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale on constate que
ies
.>conomies
des pays industriels sont devenues plus complexes,
plus dépendantes, plus fragiles
et
qut>
la recherche légitinw du
bien-être a été souvent liée à une destruction croissante de biens
et
de ressourees naturelles, à un point tel que l'avenir de nos
sociétés a été présenté comm0 devant
être
catastrophique.
La
progression soutenue de la consommation observée dans
les pays industriels, qui a pour corollaire une mise ati rebut rapide
des équipements, doit être alimentée
p~r
une .production plus inten-
sive qui suscite des déplacements. daps les échelles de valeurs, dans
les comp01tements sociaux, voire dans les
a~titudes
professionnel·
les : comment,
par
exemple, ne .pas lier le phénomène d'exode